Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes - Septembre 1858 16 vues Titre de presse : Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes Présentation du contenu : n°1, 15 septembre |
Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes - Novembre 1858 32 vues Titre de presse : Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes Présentation du contenu : n°3, 15 novembre |
Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes - Novembre 1859 20 vues Titre de presse : Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes Présentation du contenu : n°3, 15 novembre |
Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes - Novembre 1860 32 vues Titre de presse : Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes Présentation du contenu : n°3, 15 novembre |
Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes - Décembre 1860 16 vues Titre de presse : Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes Présentation du contenu : n°4, 15 décembre |
Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes - Avril 1861 16 vues Titre de presse : Journal de la société d'agriculture et des comices agricoles du département des Hautes-Alpes Présentation du contenu : n°8, 15 avril |
Affiches, annonces et avis divers du département des Hautes-Alpes - Année 1821 12 vues Présentation du contenu : n°16, 10 novembre ; n°18, 8 décembre |
Feuille d'annonces judiciaires, bulletin commercial et avis divers du département des Hautes-Alpes - Année 1847 24 vues Présentation du contenu : n°27, 23 janvier ; n°29, 6 février ; n°37, 3 avril ; n°44, 5 juin ; n°48, 26 juin ; n°22, 4 décembre |
Feuille d'annonces judiciaires, bulletin commercial et avis divers du département des Hautes-Alpes - Année 1848 6 vues Présentation du contenu : n°33, 19 février |
A 14, A 14 - Tome 14. Dates : 1683-1722 Producteur : France. Parlement de Grenoble Contexte : Recueil des édits et déclarations du roi, lettres pattentes et ordonnances du roi, arrêts et règlements des conseils et du parlement de Grenoble concernant la province de Dauphiné Présentation du contenu : Table chronologique, de 1717 à 1720 (p. 1-6). — Partie de l'ordonnance concernant la voirie, du 14 avril 1683 », et ordonnance du Bureau des... ... Table chronologique, de 1717 à 1720 (p. 1-6). — Partie de l'ordonnance concernant la voirie, du 14 avril 1683 », et ordonnance du Bureau des finances de la généralité de Dauphiné, ... sur le fait de la voirie, dans laquelle, entre autres choses, sont marquées les grandes routes de la province, et la largeur qu'elles doivent avoir, comme aussi celle que doivent avoir les autres grands chemins, tant du plat païs que des montagnes ». On donnera « indispensablement », une largeur de 20 pieds aux routes : de Grenoble : à Briançon, par Oysans ; à Gap, par la Mure et Champsaur ; en Provence, par la Croix-Haute » ; — « de Crest à Die, Lèches, Veynes, Gap » ; — « de Saint Paul[-Trois-Châteaux] à Nions, Buys, Orpierre, Veynes » ; — de Gap : à Sisteron; à Ambrun, Briançon, Valcluson, Pignerol » ; — de Cézanne : à Oulx, Exilles ; [à] Chaumont, Suze ». Grenoble, 10 juillet 1683. — Autres ordonnances du même Bureau des finances: « sur les fonctions de ses commis à la grande et petite voirie », 14 août 1684 ; « au sujet des réparations des chemins », 18 août 1722 (n°50). — Déclaration « concernant le controlle des actes des notaires et insinuations » ; avec le tarif des droits à payer, en exécution de l'édit de mars 1693, et celui qui est fixé par l'édit de décembre 1703. Versailles, 29 sept. 1722 (n°51). — Ordonnance du parlement défendant de faire paître les bêtes à laine dans les vignes, « avant ou après les vendanges », 10 oct. 1722 (n°52). — Édit portant « établissement de maîtrises d'arts et métiers dans toutes les villes du royaume », nov. (n°55). — Arrêt du Conseil, « portant règlement sur le fait des gabelles de Provence et de Dauphiné », 24 nov. 1722 (n°6). — Lettres patentes « portant établissement d'une compagnie de commerce sous le nom de Compagnie d'Occident ou de la Louisianne ». Paris août 1717 (n°3). — Déclaration « concernant les usurpateurs des titres de noblesse », 7 oct. 1717 (n°11). — Arrêt du parlement « qui ordonne aux Juifs de sortir du ressort de la cour, dans six jours, et de la ville de Grenoble et des autres villes et lieux de la province dans 24 heures, après la publication d'icelui , sous peine de confiscation de leurs bardes et marchandises ; avec très expresses inibitions et défenses d'y rentrer », etc., 15 nov. (n°13). — Édits : portant règlement : « pour les receveurs des tailles », déc. (n°17); — « pour les receveurs généraux des finances », des vingt généralités des pays d'élection : « Les deux receveurs généraux des finances de la généralité de Grenoble [recevront] chacun la somme de 7.500 livres », déc. 1717 (n°18). — Arrêt du parlement: « qui renouvelle les défences contre les mandians, vagabons et gens sans aveu, et porte règlement général à ce sujet », en 9 articles, 21 mars 1718 (n°23) ; — « qui ordonne la suppression de tous les exemplaires et copies du décret de l'Inquisition de Rome, du 16 février 1718 », portant « condamnation de deux appellations au futur concile de la constitution Unigenitus: l'une, par les sieurs évêques de Mirepoix, de Sénez, de Montpellier et de Bologne ; l'autre parle sieur archevêque de Paris », 7 avril 1718 (n°26) ; — « qui défend les défrichemens dans les lieux penchans et montueux, et de tenir des chèvres dans les lieux cultivés et bois taillis », sous peine de 30 livres d'amende, 21 mai (n°28) ; — « qui ordonne la suppression d'un exemplaire, imprimé, en latin et en français, en deux colonnes, du décret de l'Inquisition de Rome du 18 février 1718 » et d'une lettre de l'évêque de Marseille, insérée au bas, « et condamne deux autres exemplaires imprimés qui contiennent deux lettres calomnieuses au sieur évêque de Grenoble à être lacérés et brûlés par l'exécuteur de la haute justice » : la première intitulée : Lettre d'un abbé à un chanoine, la seconde : Lettre de l'abbè de la Preste, docteur de Sorbonne,au sieur évêque de Grenoble (Paris, 8 avril 1718), 2 juin 1718 (n° 29) ; — « qui ordonne aux juges des lieux où il y a marché, et, en leur absence, aux châtelains ou leurs lieutenans, de faire, devant eux, chacune semaine, un rapport de la valeur et estimation commune des grains et fruits, et aux greffiers desdits lieux d'en tenir registres en bonne forme », 5 août (n°31) ; — « portant règlement pour les apositions des sellez, les inventaires et autres procédures qu'il échoit de faire après le décès des pères de famille et des autres personnes décédées, pour la conservation des effets par eux délaissés, et pour la seureté des deniers du Roy, des papiers des communautés et des protocoles des notaires », 13 août (n°33) ; — « qui règle les honneurs qui doivent être rendus par les officiers des tribunaux inférieurs et des maisons de villes, bourgs et autres lieux du ressort: aux présidons, conseillers et gens du Roy de ladite cour titulaires ; aux archevêques et évêques dudit ressort; et aux officiers honoraires de ladite cour », 2 sept, (n°35) ; — « qui ordonne la destruction des chenilles, et deffend la chasse aux petits oyseaux avec la chouette, lassets, trébuchets et autres instrumens », 20 sept, (n°38) ; — au sujet d'une lettre du pape relative à la constitution Unigenitus, 26 octobre (n°30) ; — qui supprime « la Déclaration du Roy catholique, du 25 décembre dernier » et quatre autres pièces semblables, 13 février 1719 (n°41); — « qui ordonne l'exécution des précédents arrêts portant deffenses de tenir des chèvres, etc., 28 févr. (n°42) ; — qui supprime la Lettre d'un docteur provençal à M. Rolland, avocat général au parlement de Dauphiné, et condamne ce libelle à être brûlé par l'Exécuteur », 28 mars (n°43) ; — qui supprime la Déclaration de S. M. Catholique au sujet de la résolution qu'Elle a prise de se mettre à la tête de ses troupes pour favoriser les intérêts de S. M. Très Chrétienne et de là nation française, 14 juin (n°48) ; — qui défend aux particuliers, « dans les lieux où l'eau des moulins a manqué, d'arrêter le cours des sources et ruisseaux par des écluses ni autrement », 14 août (n°49) ; — « portant nouveau règlement pour les rentes », 29 janvier 1720 (n°64) ; — réglant « la nourriture des prisonniers », 30 janv. (n°65). — Déclaration royale : « portant deffenses de porter des diamants ». Paris, 4 févr. (n°68) ; — « concernant la vaisselle et autres ouvrages d'or et d'argent ». 18 févr. (n°74). — Édit « qui réduit les rentes constituées au denier 50, autrement à deux pour cent », mars 1720 (n°84). — Lettres patentes « pour l'établissement, dans le diocèse de Grenoble, d'un séminaire sous le titre de St-François-de-Sales, pour y recevoir les prêtres et les ecclésiastiques du même diocèse, à qui le grand âge ou les infirmités ne permettent plus de continuer leur service ». Versailles, mars 1706, et autres lettres patentes « portant confirmation » de rétablissement susdit « dans la ville de Grenoble ». Paris, déc. 1719 (n°85), etc. |
A 23, A 23 - Tome 23. Dates : 1669-1759 Producteur : France. Parlement de Grenoble Contexte : Recueil des édits et déclarations du roi, lettres pattentes et ordonnances du roi, arrêts et règlements des conseils et du parlement de Grenoble concernant la province de Dauphiné Présentation du contenu : Table chronologique, années 1751-1758 (p. 1-7). — Édit « portant création d'une École royale militaire ». Versailles, janv. 1751 (n°1). --... ... Table chronologique, années 1751-1758 (p. 1-7). — Édit « portant création d'une École royale militaire ». Versailles, janv. 1751 (n°1). -- Déclaration « portant augmentation du droit établi par celle du 16 février 1745 sur les cartes à jouer, pour le produit en être appliqué à l'hôtel de l'École royale militaire », 13 janv. (n°2). — Arrêts du parlement : « qui ordonne que le prieur de Montjay fournira une lampe ardente, nuit et jour, devant le S. Sacrement de l'église paroissiale, et, outre 15 liv. pour le luminaire de la même église et pareille somme de 15 liv. pour l'église succursale [de Vaucluse, lui enjoint] de payer : une charge et demie bled pour l'entretien d'un clerc ; la moitié des balustres qui séparent la nef des chœurs des deux églises ; en entier les chaînes et cordes des cloches des deux clochers ; le pain, vin, blanchissage des deux églises, si mieux le prieur n'aime payer la somme de 3 liv. pour la chacune, de fournir aux deux églises les ornemens, livres, linges, vases sacrés qui seront jugés nécessaires par M. l'évêque [du diocèse de Gap] ; de réparer les chœurs des deux églises, [enfin] déboute la communauté de la fourniture d'une chasuble noire », 11 août 1751 (n°3) ; — « qui condamne au feu un livre intitulé : l'Asiatique tolérant, comme scandaleux, séditieux et tendant à renverser la religion catholique », 4 mai 1751 (n°6). — Lettres patentes « portant règlement pour les manufactures des étoffes qui se fabriquent en Dauphiné, et attribuent au parlement de Grenoble la connaissance des appels qui pourroient être interjettés des jugemens des juges desdites manufactures ; ensemble le règlement des juges de la province qui doivent connoître en première instance des contestations »,en 261 articles; avec « l'État d'arrondissement des juges des manufactures de la province de Dauphiné », parmi lesquels : « Le lieutenant général de police d'Embrun : Embrun, Chorges, Guillestre, Saint-André, Saint-Sauveur et hameaux circonvoisins et dépendans desdites communautés où il se fabrique des draperies et toileries. Les consuls de Gap : Gap, le Champsaur, Rabeau (Rabou) les hameaux circonvoisins... Les châtelain et consuls de Veynes : Veynes, la Faurie en Beauchaine, Fermières (Furméyer), les Paroits (les Paroirs, commune de Veynes) et hameaux circonvoisins... Les châtelain et consuls de Serres en Gapençois : Serres, Peyres, Sigottier, la Bâtie-[Montsaléon] et hameaux circonvoisins… Les châtelain et consuls d'Orpières : Orpières, Antonnave, Larague (Laragne), Saint-Auban[-sur-l'Ouveze, Drôme], Montauban et hameaux circonvoisins... Les consuls de Briançon : Briançon, Chantemerle, la Salle, Saint-Chaffrey, Servières, Vallouise, la vallée de Queyras, vallée jusqu'à Mont-Dauphin et hameaux circonvoisins ». Versailles, 18 janv. 1752 (n°9). — Arrêt du parlement « qui condamne au feu un livre intitulé : La véritable indulgence plénière ». 12 févr. (n°11). — Lettres patentes : « portant règlement sur l'administration des affaires municipales de Grenoble », en 28 articles. Versailles 11 avril (n°12) ; — « qui ordonnent l'enregistrement des déclarations des 24 février 1730 et 3 septembre 1736, ensemble des statuts y énoncés» concernant la chirurgie u, en 98 articles. Versailles, 23 mai (n°13). — Arrêt du parlement, sur les périmens ou « relaissées des ruisseaux ou torrents » et « les novales »,7 sept, (n°15). — Règlement du parlement « qui fixe les droits des procureurs dans les sièges royaux, présidiaux et autres justices subalternes, et ceux des huissiers et sergens », 14 avril 1753 (n°20). — Lettres patentes « portant règlement entre les avocats et procureurs du Roi des bailliages et sénéchaussées du ressort du parlement de Grenoble et le bureau des Finances de la même ville », au sujet de la « qualité de Nosseigneurs », 20 mai 1754 (n°23). — Arrêt du parlement : qui condamne au feu le livre intitulé : L'accord parfait de la nature, de la raison, de la révélation et de la politique, imprimé à Cologne, chez Pierre Marteau, en 1753, 28 août (n°25) ;— qui défend « à toutes sortes de personnes de prendre ou enlever les œufs des cailles, perdrix et faisans, pour les faire nourrir et élever dans leurs maisons ; de tendre des lacs, tirasses, tonnelles, traîneaux, bricoles de corde et de fil d'archal, pièces et pans de rets, coliers, haliers de fil ou de soie », en conformité de l'ordonnance de 1669. 4 sept. (n°27). — Déclaration « qui prescrit l'ordre et la forme des comptes qui doivent être rendus des deniers provenant du vingtième et deux sols pour livre du dixième », etc. 16 sept. (n°28). — Lettres patentes « qui ordonnent que l'huile de pavot, dite œillet, sera mélangée avec l'essence de thérébentine ». Versailles, 22 déc. (n°30). — Déclaration « qui fait défenses aux sujets du Roi qui auront commencé leurs études dans une faculté de médecine du royaume d'aller les continuer dans l'université d'Avignon ». Versailles, 3 févr. 1755 (n°32). — Lettres patentes « qui dispensent l'hôpital général de Grenoble de la rigueur de l'édit du mois d'août 1749, concernant les gens de main morte, et permettent aux administrateurs dudit hôpital d'accepter tous dons, legs, etc., déc 1755 (n°38). — « Arrêté du parlement de Dauphiné, les chambres assemblées », faisant au Roi des remontrances sur l'arrêt du Conseil du 12 mars précédent. 24 mars 1756 (n°40). — Déclaration « concernant les loix pénales contre les contrebandiers », 30 mars (n°41).— Déclaration « qui détermine l'époque de la cessation du vingtième établi par édit du mois de mai 1749, et ordonne la levée d'un second vingtième ». Compiègne, 7 juillet (n°45). — Arrêt du parlement « portant règlement sur les jours fériés qui s'observeront à l'avenir dans le ressort de la cour pour tous les actes de justice », 14 mai 1757 (n°50). — Lettres patentes sur arrêt qui fixent « à 950,000 livres pour chacun an les deux vingtièmes à imposer dans la généralité de Grenoble ». Versailles, 22 janv. 1758 (n°53). — Arrêt du parlement qui défend de « laisser paître, le jour ou la nuit, aucun cochon, sans les faire suivre ou garder », 26 avril (n°54). — Déclaration m qui ordonne la perception des 4 sols par livres sur les différentes espèces de tabac », 24 août (n°57). — Lettres patentes sur arrêt qui ordonne que les maîtres en l'art et science de chirurgie des villes et lieux du royaume jouiront des honneurs, distinctions et privilèges accordés aux arts libéraux », 31 août (n°58), etc. |
A 27, A 27 - Tome 27. Dates : 1628-1790 Producteur : France. Parlement de Grenoble Contexte : Recueil des édits et déclarations du roi, lettres pattentes et ordonnances du roi, arrêts et règlements des conseils et du parlement de Grenoble concernant la province de Dauphiné Présentation du contenu : Table chronologique, années 1780-1789 mai (p. 1-7). — Déclarations du Roi concernant : les « attroupements illicites avec port d'armes ».... ... Table chronologique, années 1780-1789 mai (p. 1-7). — Déclarations du Roi concernant : les « attroupements illicites avec port d'armes ». Versailles, 24 mars 1780 (n°1) ; — « l'administration des eaux minérales et l'approbation à donner aux nouveaux remèdes », 26 mai 1781 (n°2). — Lettres patentes « portant règlement pour les maîtres et les ouvriers dans les manufactures, et dans les villes où il y a communautés d'arts et métiers ». La Muette, 12 septembre 1781 (n°3). — Arrêt du parlement « qui détermine la manière dont les gardes, choisis par les communautés séculières, pour la conservation des eaux et forêts, prêteront serment à l'avenir, et qui fixe le montant des droits des juges ou officiers de la maîtrise, qui recevront leur serment ». Les communautés dont il s'agit sont surtout « celles du Briançonnois, de l'Embrunois, et du Gapençois ». La maîtrise de Grenoble « comprend les élections de Grenoble, de Gap et la recette du Briançonnais, qui composent environ 450 communautés. Les frais de réception et prestation de serment de chaque garde coûtent 20 livres 6 sols ; il faut y ajouter les frais de voyage, que l'on peut estimer par aproximation à la somme de 16 livres », 9 mars 1782 (n°8). — Édit « portant établissement d'un troisième vingtième sur tous les objets assujettis aux deux premiers vingtièmes, à l'exception de l'industrie, des offices et des droits ». Versailles, juillet (n°15). — Arrêt du parlement déclarant la transcription de redit précédent « sur les registres de la cour, par le commandant de cette province [le duc de Clermont-Tonnerre], le 23 de ce mois, illégale, nulle et de nul effet », etc., 28 novembre 1782 (n°18). — Lettres patentes « portant fixation des nouvelles finances des offices de receveurs particuliers des finances, créés par édit de janvier 1782 ». Deux offices de receveurs particuliers des finances des recettes : de Grenoble (chacun, 114 500 liv.), 229 000 l. ; de Gap (chacun, 50 000 l.), 100 000 l. ; de Briançon (chacun 10 500 l.), 21 000 l. Versailles, 16 mars 1783 (n°20). — Arrêt du parlement qui « condamne différents particuliers, accusés d'émeute et d'avoir voulu gêner la liberté du commerce des grains dans les lieux de Fure et de Tullin », à être « flétris, par l'exécuteur de la haute justice, sur l'épaule droite, d'un fer ardent, portant l'empreinte des trois lettres G. A. L. », 1er juillet (n° 21). — Édit « portant exemption des droits de péage corporels sur les Juifs ». Versailles, janvier 1784 (n° 23). — Déclaration « concernant les études et les exercices des élèves en chirurgie », 18 juin (n° 24). — Arrêt : du parlement ordonnant que la vente de l'arsenic, du réalgal, de l'orpiment et du sublimé corrosif sera faite dorénavant par un seul apothicaire délégué dans chacune des principales villes seulement », etc., 30 juillet (n°25) ; — enjoignant d'écheniller les arbres en décembre, janvier et février, 20 décembre 1785 (n° 311 ; — « qui maintient le lieutenant général de police de la ville de Grenoble dans le droit de donner, exclusivement à tous autres, les permissions requises et nécessaires pour donner des spectacles, etc. », 5 mai 1786 (n°38) ; — qui juge que la Cour a seule le droit de fixer les lieux où les seigneurs, en Dauphiné, peuvent faire exercer les justices de leurs terres ; casse, en conséquence, la translation faite au lieu de Serres, de la justice de Ribiers, par la dame du lieu Madame du Muy, dame de Ribiers [Marie-Anne-Thérèse de Félix du Muy, marquise de Créqui et du Muy, comtesse de la Reinarde et de Ribiers, baronne d'Éourres, SalIerans, les Barrets, Pomet et Étoile », etc. 24 mai 1786 (Arch. Des Hautes-Alpes, B, 471, f. 1v) ], de sa propre autorité, et l'établit d'office en la ville de Gap », le 15 octobre 1785, écrivait à son juge : « La justice de notre comté de Ribiers a été exercée pendant quelque temps à Ribiers ; mais le changement de quelques circonstances et l'avantage de nos vassaux exigent que la justice soit transférée à Serres, lieu de votre domicile. Nous vous mandons que vous ayiez à rendre la justice, dans le lieu de Serres, à nos vassaux de notre comté de Ribiers et baronnie d'Éourres, Salérans, les Barets, Pommet et Étoille ; d'installer, en conséquence, les officiers que nous avons établis par lettres de ce jour ; car, tel est notre plaisir ». Le 6 janvier 1786, les habitants de Ribiers, réunis en assemblée, « ont manifesté, par délibération, que leurs vœux étoient que l'exercice de la justice fut continué à Ribiers » ; de même les autres communautés, etc., 17 mai 1786 (n°39). — Lettres patentes « qui ordonnent l'imposition pendant dix années à compter de 1787, sur la province de Dauphiné, d'une somme de 60 000 liv. Destinée, avec la même somme de 60 000 liv. Déjà recouvrée sur les trois ordres delà province, aux travaux à exécuter contre les torrents et rivières ». Versailles, 30 juin (n°40). — Déclarations : « portant règlement pour la composition des chambres du parlement de Dauphiné », 10 septembre (n°45) ; — « concernant les portions congrues » : celles des curées sont fixées à 700 l., au lieu de 500 et celles des vicaires à 350, au lieu de 250, 4 novembre (n°48). — Arrêt du parlement concernant les corvées : « Une partie des routes les plus essentielles de la province » sont « finies ou prêtes d'être achevées... Le Dauphiné est percé de plusieurs routes suffisantes pour ses besoins et son commerce ». Par suite, les commissaires nommés aviseront aux « moyens les plus convenables de remplacer le service de la corvée en nature », 20 décembre (n°50). — Lettres patentes « qui cèdent à M. le duc d'Orléans le droit de nommer le maire de chacune des villes et de chacun des bourgs de Dauphiné où ce droit n'appartient pas à des seigneurs particuliers » Versailles, 30 mars 1787 (n°54). — Édit « portant création d'une assemblée provinciale dans le Dauphiné » : « Sans déroger à l'édit de 1628, par lequel le roi Louis XIII, après avoir établi des sièges d'élections dans le Dauphiné, se réserve de permettre l'assemblée des états de ladite province,... Il sera... Incessamment établi une assemblée provinciale... Des trois ordres, payant les impositions foncières ou personnelles... ; sans néanmoins que le nombre des personnes choisies dans les deux premiers ordres (clergé et noblesse), puisse surpasser le nombre des personnes choisies pour le Tiers-État ; et les voix seront recueillies par tête ». Versailles, juillet 1787 (no 57). — Arrêt du parlement portant que l'augmentation « de 6 deniers par livre de bœuf et veau, de 6 deniers sur la livre des graisses et de 3 deniers sur la livre de vache et brebis » sera déclarée nulle, 18 juillet (n°58). — Déclarations : ordonnant « l'exécution de l'article IV de celle du 9 avril 1736 concernant les actes de baptême », 7 septembre (n°59) ; — « pour la liberté du commerce des grains », 27 juillet 1787 (n°60). — Arrêts du parlement : « qui fait défenses à tous bouchers d'acheter et matter des veaux, qu'ils n'aient au moins six semaines ; comme aussi leur défend d'en tuer ayant plus de dix semaines, à peine de 24 livres d'amende », 27 juillet (n°61) ; — qui supprime les octrois à partir du 1er janvier suivant, 7 septembre (n°62) ; — qui défend l'exécution du règlement du Conseil du Roi du 4 septembre 1787 relatif à redit de juillet précédant, au sujet « des assemblées municipales, des assemblées d'arrondissement, des assemblées de département, de l'assemblée provinciale et de plusieurs intermédiaires commissions », 6 octobre 1787 (n° 63). — Édit en faveur de « ceux qui ne font pas profession de la religion catholique ». Versailles, novembre (n°64). — Arrêts du parlement : confirmant celui du 6 octobre précédent, au sujet des assemblées provinciales : « La cour, considérant que la loi de la vérification et de l'enregistrement est la première et la plus invariable de toutes les lois ;... Qu'il ne fut jamais plus intéressant de réclamer l'observation de cette loi fondamentale que dans une circonstance où il s'agit de donner une nouvelle forme à l'administration de la province, et d'en changer tout le régime par rétablissement d'une assemblée provinciale et de différentes assemblées subordonnées », ordonne que l'arrêt du 6 octobre dernier sera exécuté, 15 décembre 1787 (n°68) ; — « concernant l'imposition mise sur les fonds taillables pour le payement (ou rachat) de la finance des offices municipaux », 21 avril 1788 (n°69) ; — au sujet des « autorisations nécessaires aux villes, bourgs et communautés du ressort pour pouvoir plaider », 22 avril (n°71) ; — qui déclare « qu'il ne peut être levé d'impôts que de l'octroi et consentement de la Nation, représentée par ses députés, librement élus et légalement convoqués ; qu'aucun citoyen ne peut ni ne doit être jugé que par juges compétents ;... Qu'aucune loi ne doit être mise à exécution qu'après la vérification, enregistrement et publication d'icelle ; proteste, en conséquence, contre tout ce qui pourroit être fait au contraire », 9 mai (n°72). — Déclaration « qui ordonne que rassemblée des États généraux aura lieu dans le courant du mois de janvier de l'année prochaine (1789) et que les officiers des cours reprendront l'exercice de leurs fonctions » (Versailles, 23 septembre 1788) ; « registrée au parlement de Dauphiné, le 21 octobre 1788, avec le discours de M. Savoye de Rollin, conseiller avocat général, qui a précédé la publication de cette déclaration » (n°73). — Déclaration t qui autorise les procureurs et autres officiers ministériels du parlement de Dauphiné à faire, pendant la durée des vacations de cette cour, les actes nécessaires pour l'instruction des procès qui y sont pendants ». Versailles, 23 septembre 1788 (n°74). — Arrêt du parlement, constatant que « depuis le triste événement du 10 mai, la cour a été suspendue dans l'exercice de ses fonctions, qu'elle a seulement repris le 21 octobre », et ordonnant que « toutes assignations qui ont été données devant juge compétent, depuis le 10 mai jusqu'au 21 octobre dernier, sont valables et auront effet » etc.,27 novembre 1788 (n°75). — Déclaration « qui proroge jusqu'au premier janvier 1790 le délai prescrit par l'article XXI de l'édit du mois de novembre 1787, concernant ceux qui ne professent pas la religion catholique. Versailles, 21 janvier 1789 (n°76). — Arrêts du parlement : maintenant « la liberté du commerce des grains et farines dans l'intérieur du royaume », 17 mars (n°78) ; — « qui défend les dommages et larcins qui se fout dans les campagnes », 4 avril (n°80) ; — « qui enjoint aux juges et lieutenans déjuges des seigneurs de se faire recevoir et assermenter par-devant la cour, ou par-devant les vibaillis et sénéchaux où ressortissent les appellations de leurs jugements », etc., 4 avril (n°81). — Déclaration « qui commet les prévôts de la maréchaussée pour faire le procès aux particuliers accusés d'avoir excité les émeutes ou d'y avoir eu part,.... Soit à raison des grains, soit sur tout autre motif ». Versailles, 24 mai 1789 (n° 82). — SUPPLÉMENT, Édit « concernant l'évaluation des offices », en 25 articles. Versailles, 20 février 1771 (n°1). — Arrêt du Conseil d'État, « portant l'ouverture du centième denier dû par les officiers de justice, police », pour 1773 et années suivantes, 6 juillet 1772 (n°2). — « Recueil des pièces portant suppression de l'ordre de Saint-Antoine de Viennois, et union dudit ordre et de ses biens et revenus à celui de Malthe, » etc. (à Grenoble, veuve Giroud et fils. 1784, in-4°, 108 pages). |
E 262 - Livre de raison de la famille de Varey, seigneurs de Manteyer, renfermant un grand nombre d'actes notariés, des mémoires et des notes de comptabilité, des inventaires de mobilier, de linge et d'animaux domestiques, etc. Dates : 1527-1583 Contexte : Seigneurie de Manteyer > Actes divers Présentation du contenu : Folio de garde : « Madame de Mantheyer a faict marché embe me Claude Pellegrin, de ly far de toalhes à grain d'orge per quatre solz et dimye, les... ... Folio de garde : « Madame de Mantheyer a faict marché embe me Claude Pellegrin, de ly far de toalhes à grain d'orge per quatre solz et dimye, les servi[è]tes pour 2 s. le prin et lo pramp de telle de ly (lin) 4 s. et de l'aultre fil à troys sols de demy le ramp », 16 février 1552 (v. st.) — « La cheyne de la liste primo peze xiiij livres ; la cheyne dau ly (lin), xj liv. ; la cheyne de las toalhes, xl liv. Et dymie ; la cheyne de las servietes, vj liv. A receu x livres et dimie per teysse (tisser) las toalhes ». — Le 18 juillet 1552, « a beylla Madamo à Jacques, son mullatier, xviij florins per annar querre de sel à Sestoron ». — Au v° : Confirmation, par « Trophème de Usane », en son nom et au nom de « sire Jehan de Camaret, conterolleur du grenier à sel de la ville de Tarascon », de l'acte d'« arrantement de la montagne de Souse » (Seüse), fait par leur « bayle Charbonier », et reçu par Queyrel, not., avec promesse de 30 fl. En plus du prix fixé par ce dernier, afin de faire « élargir led. Arrantement, tant du costé Darriès-Souse que du costé de Solleil, entrage de Combe-Nière ». Il est convenu avec le sgr « de Manteyer » que, « sy led. Segnur n'a fayt foiucher les prés du costé de Sau Lou et entrage de Condemère davant la Sanct-Jehan, que led. Segnur ne porra contraindre les pastres à nul intérest que ce soict » (6 juin 1538). Quittances : de 12 fl. En compte, par n. Guil. De Montrond-Chabestan, demeurant à Sisteron (Nobilis Guil. De Monte Rotundo Chabestani, habitator Cistarici), à n. et puissant Gaspar de Varey, sgr de Manteyer, absent. Tém. Claude Flaud, de Manteyer, et Ant. Didier, du mandement de Veynes (mandamenti Veyneti), Louis Chitron, not. Dalph. Veynes, 25 juillet 1527 ; — de 63 fl. Par Jacq. Pellegrin, de Veynes, au même, présent, tant pour prix d'une paire de bœufs (uno pari bouum pillorum frumenti) que pour somme due à Franc. Meyherie, chapelain. Tém. Claude Fogassie et Georges Bellon, de Gap ; Gaspar Queyrel, not. Manteyer, ante castrum Domini, vid. À la Folia, 27 juillet 1537. Baux à ferme, par n. Jean de Varey, fils de n. Gaspar, sgr de Manteyer : à Guigues Clément, dud. Manteyer, d'une paire de bœufs, poil rouge, pour 3 ans, moyennant une charge de froment par an, à la Saint-Michel. Tém. Jn Lheuterii-Grant et Pierre Ricard ; Jn Ruffi, not. Manteyer in porta castri Domini, 6 mars 1527/8 (à l'incarn.) : — à Ant. Clément, idem. Tém. Jn et Honoré Ricard, frères, Jn Ruffi, not. In curte castri, même date ; — à Jacq. Valantini et Honorata, sa femme, idem ; — à Gaspar Albert, idem. In curte grangie Domini, 14 février 1527/8 ; — à Baudon Burle, idem. Tém. Jean et Jacq. Gonsolin, 6 mars 1527/8 (f° 3). — Promesse à n. Jean de Varey, sgr de Manteyer, par Jacq. « Lhéautier. Al. Tornilio, lo Jove », de 16 sacs de charbon (sachias de charbon). P. Giraud, not. In domo Domini, 6 mars 1539 (v. st.) — Baux à ferme par n. Jn de Varey, f. de n. Gaspar : à Bertr. Pellegrin, de Pelleautier, d'une vache, à mi-fruits (mehieria). Tém. Roger Julliani, not. De Gap, et Pierre Burle ; Jn Ruffi, not. Manteyer, in grangia equarum dicti domini, 7 octobre 1528. (En marge. Quittance de 50 livres de fromage, 6 octobre 1531) ; — à Pierre Lambert, de Manteyer, d'une paire de bœufs, moyennant 6 émines de froment par an, 12 mars 1528/9 (à l'incarn.) ; — à Thésar Michel, cle Pelleautier, idem. Tém. Guil. Jancelme, Ét. Pellet et Jacq. Galicie ; Bertr. de Varcio, not. In curte castri Domini, 8 oct. 1532. — Quittance cle 15 écus d'or au soleil, à n. Gaspar de Varey, sgr de Manteyer, par nobles Jean Disderii, docteur ès droits, d'Embrun, Guil. Boyer (Boerii), licencié ès lois, de Gap, Gaspar de Montorsier, sgr dud. Montorsier, Honoré de Bonne (de Bona), sgr de La Rochette, Claude de Rovilhiasco, sgr de Chabestan, mes Ant Olphi et Gaspar Fabri, de Gap, pour leurs droits (sportulae) relatifs à une sentence arbitrale entre led. Sgr de Manteyer et les habitants du lieu. Tém. Franc. Mehdon, chapelain, et n. Gaspar de Chabestagno, de Chabestan ; Bertrand de Varcio, not. (Signé, Devars). In curte castri, 3 juillet 1532 (f° 8 v°). Obligation de 45 fl. À Gaspar de Varey, absent, et Jean de Varey, son fils, présent, par Jn et André Batalier, frères, f. de feu Arnoux, de Pelleautier, 13 octobre 1532. — Baux à ferme : par n. Gaspar de Varey, écuyer, à Gaspar Chalabert et Gaspar Chalabert, d'« ung par de buous joves », pour 3 ans, moyennant 5 émines de froment par an. Tém. N. Pierre de Varey et Ant. Reynaud ; Pierre Giraud, not. En la meysou de Monsur, 12 novembre 1532, en langue vulgaire (f° 9 v°) ; — par « Monsur et Madame de Mantheyer », aud. Not. Pierre Giraud, d'une « vacha ambe son vel femel,... À mieye creyes et à mye perode (produit ?), pour 6 ans, 9 juin 1533. — Compte du fermier « de la Begüe », en 1533 : 120 fl. En 4 termes (f° 10 v°). — Obligations : de 12 saumées de froment à Jn de Varey, sgr de Font-Froide (domino Fonlis Frigido), fils de n. Gaspar, sgr de Manteyer, par Jn Ysoardi le jeune, Bertronus Lambert, syndics, Pierre Burle, conseiller, dud. Manteyer. Tém. Michel Burle, cha-pelain de Pelleautier, et Pierre Ysoardi, de Gap, Gaspar Queyrel, not. In curie castri Domini, 20 novembre 1533 (f° 11) ; — de 55 fl. Au même par Pierre Chivalerii. Tém. Martin Arnulphi, not., et Pierre Ysoard, de Gap. In coquina castri, 21 novembre ; — de 3 charges de froment, au même, par lesd. Syndics de Manteyer. Ibid. 22 novembre ; — de 42 fl. Par Barthél. Benoît « de Banducy », dioc. De Riez (Riensis), pour prix d'une paire de bœufs, cum eorum dechis et aybis, 11 décembre ; — de 15 fl. 3 s. par le même, pour prix d'une vache et d'un veau (unius vachie et unius vitulli), 11 décembre ; — de 17 fl. Par le même, pour prix d'une cavale (unius eque), 12 décembre 1533 ; — de 127 fl. 1/2 par les syndics de Manteyer, pour prix de 15 saumées de froment. Tém. Barthél. Miolant, Jn Girard, clerc ; Gaspar Queyrel, not. Gap, in appotheca mei genitoris, 10 janvier 1534 (à Noël) ; — de 9 fl. Par Pierre Burle. Tém. Franç. Meyherie, prêtre, et Claude Flaudi, châtelain de Manteyer, 19 janvier 1534. — Bail à ferme par Jn de Varey, sgr de Font-Froide, à Nezone, veuve de Jn Garin, de La Garde, et à Ant. Garin, son fils, d'un bœuf et d'une vache, pour 3 émines de froment. Tém. Claude Arthamalo-Perrotun, de La Garde, et Guigues Allamandi, de Manteyer, 19 novembre 1534. Quittance de 250 fl. Par noble Pierre de Varey, « natural », aud. N. Jean de Varey, écuyer, sgr de Manteyer, en diminution de la dot dud. N. Pierre de Varey (dotis dicti nobilis Pétri de Varey). Tém. Giraud Brunet, chapelain, Baudon Galice, Jacq. Astréoud et Franç. Lambert ; Gaspar Queyrel, not. In quoquina castri dicti Domini, 3 juin 1538 (f° 16). — Quittances d'une pension annuelle de 10 fl. : au « senhour de Menteyer », par « fraire Sébastien Cres, procuradour dau covent de La Baumo davant Sestarum », 14 novembre 1534 (f°16 v°) ; — à Jean de Varey, écuyer, sr de Font-Froide, par frère Christophe Foressa, prieur duel, couvent des Frères Prêcheurs de La Baume lès Sisteron. Tém. Franç. Sarraceni, not. Gap, 14 novembre 1536 ; — au même par le même. Tém. N. Jean de Saint-Germain, prieur de Ventavon, et Elzéar du Puy (de Podio), chapelain de Gap, 16 novembre 1537. — Promesse à Jn de Varey, par « mestre Pierre dau Pont alias Malhier, peyrier », de faire « duas peyras de mollin brimas, et ung royt et ung sporre davant lo gorjarel dau mollin gros », à charge par led. Sgr de Varey de le nourrir : « que monsur li fay sa vita durant lo tens que hi istare, fesent lo dict pris fet, et ausi li usteus de ferre, las poyentas des dis marteus et feramenta », 31 décembre 1533 (f° 17). — Baux à ferme, par Jn de Varey : à Ant. Galisi, d'une auberge (ostellaria) della Begua, avec son tènement, à mi-fruits et sous diverses conditions, même date (f° 17 v°) ; — à Jean et Arnoux Gays, alias Para, de Rabou, « de sos mollins de Manteyer, videl, quatre peyras virans », plus « lo pra de las Chareyrasses, et lou champ dau Chastel ; lo champ dau Vialar, que era de Giraut Burela », etc, pour 4 ans, moyennant la moitié du rendement des moutures, la moitié des « foutages, tant nozes que pons », et 4 journées de faucheurs, pour faucher « quatre seytayras,... Et rastelar et butar en quchias ». Tém. Me Claude Flaud, Pierre Lambert et Guil. Reynaud ; Pierre Giraud, not. « A la meyson de monsur de Manteyer, en la despenssa de derrière », 31 décembre 1533 (f° 18 v°). Liste des meubles remis à Ant. Galise, fermier « de La Begüe » : un lit de camp neuf, 6 linseuls ; 2 couvertures délit presque neuves, pesant 36 livres ; 2 arches ; 1 buffet ; 2 mesures de vin ; 2 barils ; 3 verres ; un petit peyrol (chaudron), etc., 9 janvier 1534 (f° 19 v°). — Bail à ferme, par Jean de Varey : d'une « vacha anbe som vel femel », à « Bartrony Burla », pour 6 ans et à my-produits, 20 février 1534, à Noël (f° 20) ; — d'une paire de bœufs, à Mondon et Georges Faure, de La Garde, quartier de Gap, pour un an, moyennant une charge de froment, 4 oct, 1535 ; — de 4 chèvres « que devon far chabris l'an que ven, à Pasquas prochanament venent », aud. Pierre Giraud, notaire, pour 3 ans, moyennant 2 livres de fromage par an et pour chaque chèvre, 20 novembre 1535 ; — de 3 « feos blanchias », au même, pour 6 ans, aux mêmes conditions, 1er février 1536, à Noël (f° 22). — Obligations en faveur de n. Jean de Varey, écuyer, sgr de Font-Froide : de 11 fl. Par Bertrand Pellegrin, de Pelleautier. Tém. Jn Columbi, baile de La Freyssinouse, et Ant. Reynaud, de Manteyer ; Gaspar Queyrel, not. Ante castrum Domini, 10 décembre 1535 ; — de 6 fl. 8 gr. Par Ét. Pellegrin, fils dud. Bertrand. In curte castri, 26 juillet 1538 (f° 22 v°) ; — de 183 fl. 8 gr. Par Franç. Lambert et Thésar Lieutherii, syndics de Manteyer, pour compte final. Tém. Jacq. Galicie et Guil. Ricardi, chapelains de Manteyer, et Pierre Isoard, de Gap. In curte castri, 26 juillet 1537 ; — de 22 fl., par André Meyssonier (Meysonerii), fils de Laurent, de Pelleautier, pour une terre gaste située à Manteyer in Praleto aulto, 22 novembre 1537. — Arrêts de compte : avec Ét. Albert, à 4 fl. Inquoquina castri, 31 décembre 1538/7, à Noël (f° 24 v°) ; — avec Jacq. Albert, à 30 gros, idem. Obligations, en faveur de Jn de Varey : de 3 fl. 9 gros, par Pierre Jancelmi, al. D'Esclapo, 2 janvier 1538, à Noël ; — d'un « escu d'or au soleil », par « Magdaleine, releysa (veuve) de Bertio Esclapo, sa cogna » (dud. Pierre), pour prix « de la jument que luy a vandue le 1er lundi de caresme » 1538 ; — de 40 gros et deux journées (journalia), par Jn Bosse, de Manteyer, pour cens échus. In carte castri, 2 janvier 1538 ; — de 46 gros, par Jn Lieuthier, fils de feu Pierre, pour même motif. In quoquina castri, 3 janvier 1538 ; — de 17 gros, par Bertronus Clementis, idem ; de 6 fl. 10 s. « à noble Loyse Flote, dame de Mantheyer », par Jacq. Valantin, de Mantéyer. « Dans la cousine du chasteau », 7 octobre 1544 (f° 28) ; — de 27 gros, à n. Jean de Varey, par Jacq. Ricard, f, de feu Laurent, pour 3 émines de seigle, 6 mai 1538 ; — de 18 gros, par Honorat Allamandi, dit Lou Dimanchio, pour 2 émines de seigle, id. ; — de 3 écus d'or, par Guigues Boneti, f. de feu Pierre, de Neffes, pour prêt, 29 mai 1538 ; — de 12 fl. 9 gros, par Michel Bernonis, meunier, de Manteyer, pour une charge de froment, 3 juin 1538 ; — de 12 fl. 1/2, par Michel Berne, pour 14 émines de méteil et 6 d'épeautre (speaulte), 10 juillet 1538 ; — de 4 fl. Par Domin. Ricard, pour lods, 22 janvier 1539 (v. st.) ; — de 20 gros, par le même, pour 2 émines de seigle, 25 février ; — de 2 fl. Par Honorat Ricard, pour reste de compte, 3 juin 1538 ; — de 2 émines de méteil à noble Louise Flotte, dame de Manteyer, par « Berthomieu Chalabot », f. de feu Jean, « de Chabestaing », 19 décembre 1544 (f. 32 v°) ; — de 8 fl. 11 gros, à n. Jean de Varey, par Jacq. Galicie, pour 10 ém. De seigle, 3 juin 1538 ; — de 4 fl. 6 gr. Par Barthél. Clément, 12 janvier 1541 (f° 35) ; — de 4 vaches « piel froment », pour 4 ans à mi-produits, à n. Louise de Varey, par É. Albert, de Manteyer. « A la cour du chasteau », 9 novembre 1545 (f° 35 v°) : — de 59 fl. 5 gros, à Jn cle Varey, sgr cle Manteyer, par Jacq. Astréoud, syndic, Baudon Galicie et Franç. Lambert, au nom de la comté de Manteyer, pour achat de blé, 3 juin 1538 (f° 38) ; — de « dix motons agnose malles, sept agnoges femeaulx, quatorzer berbis », etc. Par Jacq. Reynaud, châtelain de Manteyer ; — d'une « vache de poel roy », par Jean Albert, f. de Gaspar, pour 4 ans, moyennant 15 « abures de fromagez » par an, à « n. Louise Flote, vefve de feu n. Jehan de Varey, sgr de Mantheyer », 24 novembre 1543 (f° 38). Notes : du mobilier d'étain que « Mme de Mantheyer a faict porter à Gap » : 15 petits plats ; 3 grands plats ; « plate perfonde » ; 3 pots ; 2 ayguières, 8 écuelles « a aurelhe » ; 1 grand pot, « ung escheufayre », etc., 18 novembre 1547 (f° 38 v°) ; — des chèvres du.sgr de Manteyer : « Mme de Mantheyer », 12 ; Valentin Allemand, 18 ; Jn Reynaud, 4, etc. 20 juin 1548. — « L'an 1548, et 5e janv., Mme de Mantheyer a vendu à me Jaques Selhat, vicaire du Désert, 18 pièces fustez bastardes et 23 pièces pandens sapin, pour pris de douzer fl. ». Gap, « maison du sgr de Mantheyer » (f° 40 v°). — Bail à ferme par led. « Jaques Selhat, prebtre de Lardier, vicaire du Désert,... À Damoyselle Loyse Flote, dame de Mantheyer », d'un « pré de la cure du Désert,... Scitué en la montagne de Mantheyer,... en Gogtaise », pour 2 ans, pour 18 fl. Tém. Jn Bonet, de Tallard, « me Jehan de Bequa, pintre de Gap » ; Gaspar Queyrel, not. Gap, « maison du sgr de Mantheyer », 5 janvier 1548, à Noël (f° 41). — « Pris-faict de sclapar et terrar les deux planez de la maison neufve du forest, chavilhar et tout ce que y sera nécessaire », par lade dame de Manteyer, à Jacq. Reynaud, pour 7 fl. Tém. Guil. Ricard, prêtre, et Franç. Reynaud, de Veras (de Verantio), 10 octobre 1549 (f° 41 v°). « Mémoyre de l'estaing que demeurera au grand selier », le 6 novembre 1548 : 5 grands plats « au premier estage » ; 5 au « segond estage » ; 8 « plates perfondes,... Au tiers ; au quatriesme, seizer escuelles en aurelhe, et six taxes.,. 3 bansins barbier, dont e y a ung parcé » (f° 42 v°). — Quittances à la dame de Manteyer par « mosen Giraud Brunet,... De la pension que ello me fay de la messo de las V Plagas que foù de Gaspart de Varey (que Diou perdon »). Signé : « M. G. Brunet, de Mantheyer », 10 octobre 1549 et 10 mai 1551 (f° 46 v°). — Bail par « noble Loyse Flote, dame de Mantheyer, mère, tuteresse et governeresse de noble Belthesard de Varey, sgr de Mantheyer, son filz, hoir et filz dud., feu noble Jehan de Varey », en suite d'acte passé par led. Jn de Varey, écuyer, sgr de Manteyer, le 23 août 1542, à Jacq. Et Gaspar Reynaud, père et fils, de « deux pères de bœuf, 4 vaches, ung trantanier de berbis, quinzer chièvres, quinzer steriles sive chabrilhes, tant masles que fumeaulx, et deux joynes jumentz : à droictz meyhières, jouxte la coustume du présent pays », plus un quintal de fromage chaque année à la Saint-Michel. « Dans la cousine du chasteau », 11 janvier 1544, à noël (f° 47). — « Mémoyre du bestal que Mme de Mantheyer a déleysé à Mantheyer le 22e novembre 1549 » : 11 brebis à lait ; 11 « tant motons que sibours ; 9 agneaulx masles dict agnoges ; 6 agneaulx fumeaulx ; 5 chièvres ; 3 chabris ; 2 vaches ; seizer buivatz (ou bumatz), 2 veaulx » (f° 48 v°). — Obligation à dame Loyse Flotte, dame de Mantheyer par Giraud Jancelme dit de Mari, f. de Guigues : de 3 fl. 6 s. pour tout ce qu'il lui doit, 27 octobre 1551 (f° 56) ; — de 22 sols, avec promesse de « faucher le pré de lade dame appellé Pré la Couste, à ses propres despans, et ce en l'année 1555 ». Tém. Ant. Reynaud, châtelain (nov. 1554 (f° 61). « Mémoire du bestail » en 1554 : « à l'estable du chasteau : une père de groz beufz ; une père de beufz prins ; cinq pères de bumatz ; deux vaches au laict ; 4 junges ; troys veaulx ; neuf chieuvres ; huict chabrilles ; neuf motons ; six agneaulx mascles ; deux agneaulx femeaulx ; unze barbins ; à forest a myes : six vaches au laict ; quatre junges ; ung bumat ; cinq veaulx ; quatorze berbins ; six novelles ; cinq agneaulx mascles ; six agneaulx femeaulx ; à la montagne, cheulz les rantiers, quatre vaches au laict ; deux jungnes ; deux bumatz ; deux veaulx mascles. Dudit an, à l'arche de la croute,... Laysé de fromages 15 douzènes et deux-huict (16) seras des pastres, et 39 des myens » (f° 62 v°). — « Fromaiges que l'on m'a apporté de Monclus, 1556,... Dimy quintal et 14 livres » (fs 63 v°). — Liste de ceux qui « doibvent leur cense, tout entière que pour reste de l'an 1554 » : Ant. Batailhier doit la cyva (avoine) ; Guil. Berne « a paya en la garde des puoieretz » (?), 14 s. etc. (f° 64 v°). — « Gresse que avons bailhé au boucher de Veyne » : en 1556, 36 livres ; en 1557, 44 liv. (f° 67). — Le 2 janvier 1540, reçu de noble Margte de La Tour, 2 brebis blanches, à mi-produits, durant 6 ans (ad rectas médias, a nobili Mar>jareta de La Tour, duas oces albas, hine ad sex annos). Tém. Giraud Brunet et Guil. Ricard, chapelains (f° 67 v°). — Arrêt de compte entre Jn Astréoud, dit Calandree, et « Mademoycella de Mantheyer Loyse Flote, pour Monsr de Mantheyer, son filz », pour blé prêté, 12 fl., 22 novembre 1543 (f° 69). — Obligation à n. Jean de Varey, par Jacq. Queyrelli-Noble, de Pelleautier, de 4 fl. 9 gros, pour 6 émines de seigle. La Freyssinouse, ante domum Thesaris Capre, 13 juin 1538 (f° 78). Obligations à n. Jn de Varey : de 22 fl. 11 s. par Ét. Colomb, dit Jourso, « cardaire de Gap », pour 2 quintaux 1/2 de laine, 19 novembre 1541 (f° 103 v°) ; — de 4 charges de méteil et 1 « d'espeaulte blanche », par « n. Sixte Fauchet, escuyer, filz de feu Charles, et Jehanne de Bone, sa belle-mère, de Lazé, dioc. De Gap », pour prêt. Gap, 10 février 1543 (f° 112) ; — de 10 écus par « Gaspard Englés, f. de Pierre, mercier de Veyne », pour restant du prix d'une mule, 1er mai 1543. — Quittance de 100 écus d'or par « Jacq.-André des Isnardz, habitant de Sisteron », mari de « Dlle Margte de La Tour, filhe de feuz Honorat- René de La Tour, en son vivant sgr de Romolles, et de Dlle Jehanne de Varey », à n. Jn de Varey, écuyer, sgr de Manteyer, « oncle maternel de lade Margarite de La Tour », sa femme, pour pareille somme reçue en don, en décembre 1540, « tempz que je feiz mes nopsses » et « en contemplation de son mariage », 3 mai 1543 (f° 114). — Compte de « n. Loyse Flote, de Mantheyer », avec « Gellet de Caseneufve, bouchier de Gap », 11 octobre 1549 (f° 119). — Prix fait donné par lade dame à Ant. Lieutier de « faire le couvert de la tour du chasteau de Mantheyer du cousté devers le jardin », et Celui de « la grange de la Beguo », moyennant « treizer florins et 3 eymines de bled seglo », 3 mars 1544 (f° 120). — Constitution d'une pension de 5 fl. « pour le service de la messe de feu M. de Mantheyer », par Louise Flotte, moyennant 100 fl., sur Jacq. Ricard, f. de feu Laurent, 9 octobre 1545 (f° 127). « Mémoyre de ce que a bailhé, pour le procès cle l'amicide (sic) de noble Belthesard de Varey, Mme de Mantheyer », 1549 : aux sergents, 4 écus ; « pour les fustiers qui ont acompagné la justice »,1 ; « à M. cle La Rochepte, pour aller à Grenoble », 2 ; « à me Bonfilz, greffier, pour les informations », 3 écus ; « port des informations à Grenoble », 6 fl. ; « au vibaily de Gap, pour les dernières informations », 3 écus ; « pour mener Rozentis à Grenoble », 17 écus ; « à mon fraire M. le prothenotaire de Jarjaies, pour la poursuite de procès », 12, etc. (f° 132). — « Mémoyre des obligés de n. Loyse Flote, dame de Mantheyer, faicte du 13e aoust l'an 1549 » ; de Pelhieutier, Arnoux Queyrel, f. de feu Giraud ; Ant. Meyssonier, f. de feu André ; de N.-D. La Freyssinose, Bertrand Chabre, f. de feu Ét. ; Jn et Esprit Conche ; Jn Batalier, f. de feu Jacq. ; de Saint-André la Freyssinose, Raymond Spié, f. de Thelme, meunier ; de Neffes, Ant. Gautier, f. de Raymond ; de Sigohier, noble Pierre Gras ; de Valserres, Barthél. Peyrot ; de Saint- Etienne d'Avanson, Esprit Plaute ; de La Roche, Laurent Agalhon ; de La Rochète, noble Charles de Bonne ; de La Bastie-Neufve, Jn Blanc, et beaucoup d'autres (f° 140). — « La norrisse de n. Loyse de de Varey : L'an 1550, et le... Du mois de juilhet, Anthonète, feme de Guilhem Lagier, [de] Mantheyer, s'est misse pour norrisse avec Mme de Mantheyer, pour ung an, et a de guaiges douzer florins, ung couv[r]echief, ung fauduel (tablier) et de soliers ». En juillet 1551, nouveaux accords avec lade Antoinette, pour un an, aux gages de « neuf florins et tous ses abilhementz » (f° 153). — En mai 1551, « Pierre Lanbert s'est mys pour varlet avec Mme de Mantheyer, et a pour gaiges 15 fl. Et une chamise, pour ung an » ; le 8 mai 1552, nouveaux accords des mêmes, « pour le pris de 16 fl. Et une chemyse » ; le 8 mai 1554, item, pour 17 fl. Et une chemise (f° 153 v°). — « Martre Villaire, chambrière de Madame,... A de guaiges cinq florins et tous sez habilhementz, tous les ans ». Le 12 septembre 1555, lade dame doit à Marthe Villar 16 fl. De gages (f° 154). — « Mme de Mantheyer a faict compte avec messire Guilhem Ricard, son prebtre, de tout ce qu'elle luy devoit jusques à l'an 1552 ». Signé « Monsen Guilhem Ricart » (f° 154 v°). — « L'an 1550, et du mois septembre, à la foyre de Devoluey,... Jaques Ysoard s'est mis pour vallet avec Mme de Mantheyer, et a de guaiges 18 fl. Ungz soliers » (f° 155). — « L'an 1550, et à la feste de la crois du moys de septembre,... Margarite, filhe de Guigue de Mari, s'est mis pour chambrière avec Mme de Mantheyer pour ung an, et a de guaigez trois fl. Et tous ses abilhementz » (f° 156). — En 1550, « les raintiers (fermiers, Pierre et Jacq. Reynaud) ont mys en terre... Seizer chargez sègle, unzer chargez froment, sept bled meythehier ; le Bégudier, quinzer charges froment et quatre chargez et quatre eymines sègle » (f° 157). — « L'an 1556, Monsr a prins Jacques pour son varlet, à la foire de Vaudromme, et luy donne de gaiges sèze florins » (f° 157 v°). « Linge de Mme de Mantheyer que a à Gap, de sa maison l'an 1550 et du mois de décembre : quatre douzeines et quatre serviètes blésies ; 4 douzeines et 6 serviètes neufvez ; 24 linseulx neufz de deux toylles et dymie ; 17 linseulx de deux toyles ; 7 linseulx de deux toyles et dymie ;... Deux covertes tapisarie à personagez ; une coverte tapisarie à feulhagez ; 4 quareaulx, l'ung à l'aguilhe, ung vellète et 2 de tapisarie ; 2 covertes verdes ; 3 covertes roges ; 4 paires cortines tapisarie ovrez à l'aguilhe ; 8 rideaulx roges sarge ; 2 rideaulx vertz sarge ; 2 tapis, ung vert et l'aultre orange, l'ung à personaiges et l'aultre à feuilliagez ; 4 covertes de lict ; 3 contre-poinctes de lict ; 1 drap-lict, plus 2 covertes de lict ; ungdrap-lict ; une contre-poincte lict ; ung pavilhon soye » (f° 158). — « Le V° avril 1551, ay baillé à filler mon chèneve » : à Margte Veyière, 6 livres ; à Lantuasso, 6 ; a dono Grabiello, 6 ; à la femme de me Jacq. Reynaud, sarurier, 6 ; à Fransseso Cabro, 4, etc. (f° 159). — « Boys que j'ay vandu » : à Marchon Robert, de.Sigoyer, « 30 pendantz et 23 bastars du boys sapin de Mantheyer », 10 fl. ; à Guil. Muret, « de Sigoyer dessus Tallard », idem ; le 13 juin 1551, à Jn Reyzel, dud. Sigoyer, 14 « pièces de boys appellées bastardes », 3 fl. (f° 160). — « Veysèle », le 18 juin 1552 : « escuellas : de manelle, 15, de nelos 6 ; 6 plas ; 6 platos ; de pechiores, tres gros pechiers ; 2 eygayeros ; de loton ; 4 chandeliers ; « une boussine de loton fête à ramage ; ung cocomart ; 4 holles de corre ; une casse de loton ; 2 peyroys et une peyrolle grand ; ung aste », etc. (f° 161 v°). — Compte de « Mme de Mantheyer... Avec son mullatier », Charles Finète ; total dû, 16 fl. (3 février 1552). « Le 20 mars (1552), Jacq. Ysoard s'est mis avec Mme de Mantheyer pour serviteur pour ung an,... Et luy done 25 fl. » (f° 162). « Linge qu'est au chasteau de Mantheyer », le 21 octobre 1552 : « à ung coffre de baheut, unzer tealhes prinnes et 9 douzennes de serviètes ; une serviète de collation et longière... Dans ung aultre coffre de baheut : 27 linceulx prins... Dedans l'arche du selier, 4 douzennes de linseulx,... Dans l'arche longue de la croie, 4 douzennes et deux linseulx... Dans l'arche de noyer de la chambre dessus la cousine, 2 douzennes linseulx » (f° 165). — « Linge qu'est déleysé par le chasteau pour le service » : 10 « linseulz de 2 toylez et dymye » ; 18 id. De 2 toiles ; 6 « tealhes de la grand table », etc. (f° 165 v°). — « Ceulx qui doibvent la cense personelle » : Jacq. Astréoud-Callandre ; Thézard Chardan, Jean Lheutier de Marty et une 100e d'autres (f° 167 v°). — Prise en charge par Gaspar Faure, « baille de Chastilhon », de deux vaches et « quinzer brebis », reçues de « dame Loyse Flole, tuteresse des dames de Mantheyer », 12 juillet 1555 (f° 175). — Reçu de Jacq. Figuet, « sabotier,... Ung per de souliers pour moy », 10 sols, et « deux pères pour mes deux filhes », 9 s. —Meubles laissés à Gap le 9 mai 1556 : lits, coffres, tables en noyer, « ung charuol de noyer » ; 7 tonneaux, etc. — « Meubles qu'ay mandé à La Bastye le 5 juin 1556 », id. (f° 181). — « Argent que j'ay bailhé » en 1556 : « à mon frère de Laval », 20 écus ; à « M. d'Allons du Poyt », 100 ; à « M. de Saint-Pierre », 100 ; « quant Monsr alla en Devolluey », 32 ; « pour de coiffes au[x] filhes », 56 sols ; « une livre de sucre », 10 s. ; « ung père de souliers de Nezonne », 7 ; « à mon frère de Saint-Pierre », 133 écus ; « pour la dissme du curé », 5 fl. 3 s. ; « à George pour achapter de chaulses jaulnes », 37 s. ; « ung quintal de fer », 6 fl. ; « cordillac verd pour les enfans », 22 s. « En 1557. Au magiste que alla quérir de mullesen Auvergne », 22 écus ; « à ma sœur de Bonrepos », à Grenoble, 2 ; « je, Arnauld Dupré, confesse avoir heu et receu de M. de La Bastye, par les mains de Madame, la somme de 4 é. pour avoir vacqué a la faction de ses recognoissances », 31 mars 1557 (f° 183 v°). « Ce 13e jour de novembre 1560, a poyé Olivier, à Gap, pour ung père de bœufz 50 fl. » (f° 192). — Les fol. 193-240 en blanc. — Le 28 novembre 1557, reçu d'Ant. Truchet, « mognier du molin de Saint-Desdier en Dévoluy, ung quintal moins 4 livres de fromages, en diminution de majour somme pour la rente du molin » (f° 241). — « Ceux que doibvent la sance des poules à Monsr de La Bastye » : Mathieu Bachelard, « une gellyne », et de même 24 ou 25 autres individus (f° 243 v°). — « Henry par la grâce de Dieu Roy de France... Comunément et bien souvant / En ma bource n'a poinct d'argent... À moy soubzsigné pour ce, C. Eymet » (f° 245). — Le 5 mars 1561 (v. st.). Commencé à « charrier les transalies de Mantheyer à Gap, pour icelles vandre... Loyse Flote » (f° 246). — « L'an 1561 et à Sainte Katerine, Claude, le bouvier, s'est mis avec Monsr, et luy donne 24 fl... Plus, ung fl. Et 4 s., que luy leyssy quand vint.de chercher le chevau que avoit esté déraubé ; item 3 fl. Qu'il a eu du tuer d'ung chevau que morust » (f° 246 v°). — Le 8 avril 1562, « Aulban Chaliol s'est mis avec Monsr de La Bastie, et luy donne 16 fl. Pour ung an » (f° 247). — « Thony Astier, bouier, du lieu de Sainct-Piarre, s'est mis avec Monsr, de l'an 1561 et à Saint-Martin, et luy donne quatorzer fl. ». — « Ceulx qui ont faict marché avec Madame pour mètre de beufs à la garaine, de l'an 1562 » : Pierre Bore, pour 3 paires, « donne 30 soulx pour père » (f° 248, cf. 254). — « Ceulx qui ont poié les gellines », en 1558-60 : Mathieu Bachelard, Ant. Gueyraud et 16 autres (f° 249 v°). — Obligation par G. La Villette, à Louise Flotte, dame de Manteyer, sa cousine, de 27 écus, pour lesquels il donne en gage « troix tases d'argent, que pèse[n]t 14 mars et dimi », 17 février 1546 « à noyé » (Noël) (f° 257). — « Chièvres que Monsr peult avoyr de sa chabrayre » : 21 menons, 7 bouchis, « tant chièvres que chacrilhes, … 3 trenteniers moings 5 bestes,... chabrins, 8 (f° 259). — Obligation de 188 fl. À « Madame de La Bastie », par Robert Olivier, son « serviteur et recepveur de la maison », 13 janvier 1562 (f° 259 v°). — Comptes de « Pierre Jan, magister, de ses gages », 1561 (f° 262 Au f° 263 n°, les armoiries de la famille de Varey : d'azur à 3 jumelles d'or en bande ; au chef d'argent chargé d'an lion issant de sable. Ces armoiries sont à peu près les mêmes que celles que l'on voit sur le Livre des reconnaissances de 1544 (art. 12), mais différentes de celles que publie Rivoire de I.a Bâtie (Armorial de Dauphiné, 1867, p. 769).) ; — dud.Robert Olivier, receveur de lade « Loyse Flote » en 1556-57 (f° 263 v°). — « Mémoyre de ceulx qui ont payé les corvées en 1557 » : Vincent Bachelar et 28 autres (f° 265). — Quittance de 125 fl. Par Louise Flotte aux « pastres que tiènent la montanie de Mantheyer ;... Leur ay poyé la sel,... Avec les passages et champeyrages ; laquelle sel, passages et champeyrages monttont 38 fl. », 9 juin 1558 (f°265 v°). — Blé prêté en avril 1559 : « à Sébastianne de Savoye », 1 émine de méteil ; à me Jean « le fustier », 2 ; à Jeanne Gevaudane, 1 ; à Methayer, « chabrier »,3 ; à Arnoux « l'eyazies », 2, etc. (f° 266). Chaque émine est évaluée 18 sols (fu 266 v°). — « Postz (planches) que sont à la serve du jardin : 55 postz tant de noyer que chesne ;... Doiez (douves) de chesne », 163 (f° 267 v°). — « Mémoyre de ce que couste d'acoutrer la chabane [de Séüse] le 3e juing 1556 » : 7 « trentaniers de cluys » (botte de paille) à 4 s. par trentenier ; 5 journées de « maistre », 20 s. ; au « fustier », 5 s. etc. (f° 269). Quittance (en provençal) de 162 fl. Par« Guilliem de.Mont Reont, de Chabestaing, habitant de Cistaron et en Provenssa », à « nobile scuyer Jahan de Varey, présent, stipulant au nom dau noble scuyer Gaspart de Varey », pour reste de comptes. Tém. Jacq. Galisy, chapelain, et Claude Flau, châtelain ; Pierre Giraud, not. Manteyer, en la mayson de Monsur, 22 octobre 1534 (f° 270). — Autre quittance de 25 fl. Par led. Nobilis Guilhermus de Monte Rotundo, de Chabestagno, nunc liabitator Sistarici, à n. Jean de Varey, sgr de Fontfroide, ensuite d'une obligation. Tém. Me Franç. Sarraceni, de Gap Michel Burle et Pierre Fulconis, chapelains de Manteyer ; Gaspar Queyrelly, not. Gap, 14 novembre 1536 (ib.) ; — de 105 fl. Par led. « Guilhem de Mont Ryont, cle Chabestang, dau diocèse de Gap, habitant de Cisteron », à n. Jean de Varey, écuyer « fils de Monsur de Mantheyer », pour achat de bœufs et une obligation de 50 fl. P. Giraud, not. Davant l'estable de Mosur, 5 octobre 1535 (f° 270 v°) ; — de 304 fl. Au même par led. N. Guil. De Montrond, en compte, 13 juin 1536 (f° 272) ; — de 100 fl. Item, 15 novembre 1538 ; — de 66 fl. Item. Tém. Jn Barthélémy, André Olphi-Galhard et Jacq. Queyrelly-Noble, de Pelleautier, 19 juillet 1539 ; — de 50 fl. Par « noble Pierre de Varey, naturel », aud. N. Jean de Varey, en diminution d'un legs « à luy faict par feu noble Gaspard de Varey, sr de Mantheyer, en son dernier testament ». Tém. Guil. Richard, prêtre, Jn Valantin et Gaspar Reynaud, Gaspar Queyrel, not., 27 octobre 1540 (f° 274). « Mémoire des chièvres de Monsr », le 3 juin 1560 : 16 menons, 3 boucs, 7 chabrilles, 65 chèvres à lait ; 56 chevreaux, etc. (f° 275). — « Cense des chanevyers » en 1558 : Mathieu Bachellar, 5 patacs (f° 279). — Compte avec Robert Olivier, receveur du sgr ; total, 419 fl. 4 s., 18 février 1559, à Noël (f° 277 v°). — Quittances : de 560 fl. Par Jacq. Pellegrin, de Veynes, à Gaspar de Varey, absent, n. Jean de Varey, son fils, présent. Tém. N. Jean Abonis, cosgr de Reynier, Franç. Et Jn Temperii, père et fils, cordonniers, Louis Chitron, not. Gap 15 novembre 1530 (f° 289) ; - de 396 il. Item. Tém. Ant. Pascal-Besson, de Glaise, mandement de Veynes ; Louis Chitron, not. Veynes, 14 mai 1533 (f° 290) ; - de 100 fl. Item. Tém, " noble Gaspar de Chabestaing, dou luoc de Chabestaing ; Paulet Blayn, filz de Yvon Blayn, et Jehan Malhafaut, sartre " ; Louis Chitron, not. " A Veine en la meyson de my not. ", 27 novembre 1533 ; - de 235 fl. Item. Tém. N. Bonnet de Bona, cosgr de Veynes, Ant. Pascalis -Besson. Veynes, 15 septembre 1535 ; - de 273 fi. Item, en diminution de plus grande somme due à cause de l'achat des biens dud. Pellegrin situés à Chabestan, 13 août 1537 ; - de 50 écus d'or, item. Tém. N. Franç. Bossie, de La Bréole (de Bretulla) , et Claude Clavel. Gap, infra conoentum Fratruin Minorum et in claustra ejusdem, 25 octobre 1537, etc. " REPORTOYRE DE CE PRESENT LIVRE ", analytique et par noms de personnes (f° 284). - Quittances : de 5 fi. 10 s. à Jean de Varey, écuyer, sgr de Fontfroide : par frère Guil : Patrasii, dominicain et économe du couvent de La Baume devant Sisteron, pour une pension, 11 novembre 1538 ; - par frère Gaspar Misoni, prieur dud. Couvent de La Baume, 29 novembre 1538 ; - par Frère Jean Arn.andi, procureur et économe dud. Couvent, 1541. (En marge :) " L'an de grâce 1566, et le viije de nouvembre, à 4 heures aprez mydi, naquist Madarnoyzelle Anthoyne Flotte " (f° 287 v°). - Le 7 novembre 1554, " les rentiers de la montagne [de Séüse] ont bailhé... Ung quintal de fromages, pour les vaches qu'ilz tiènent de Madame de Manteyer " (f° 288 v°). - " Le dernier de may 1556, ont bailhé les pastres à Madame 84 fl. Et 7 s. Se sont montez les champeyrages 40 fl. 5 s. ; la sel sezer fi. Et 8 s. " (f° 290). - Obligation de 25 écus d'or au soleil par " noble Charles..., segneur majeur de la Rochete dessus la " à " noble damoysselle Loysse Flote, dame de Mantheyer, veve de feu n. Johan de Varey, segnor en son vivant de Mantheyer ". Tém. " n. Johan Flole, sgr de Jarjayes, me Jacq. Galizie, prêtre de Manteyer ; Lantelme Philibert, not. Manteyer, 5 novembre 1543 (f° 291 v°). " S'en suit le mémoire du piage:... De chascune grosse beste, comme bœufz, jumens et semblables grosses bestes, 1 gros ; pour chascung mouton, 1 liard ; pour vèu, 2 denierz ; pour chascune soume de blé, 1 q. ; pour chascune soume de bois, 1 malhe ; pour chascune chabre, 1 denier ; pour chabri, rien ; pour chascun veau, 2 deniez pour porceu, 2 den. " (f° 292). - " Mémoire du bled qu'est : en la grande arche, 1583 : à premier grand méan, formant charges 31 ; au second, 22 ; au tiers 28 ; au quatriesme, 31 ; - à la crocte : meytayer charges 72 5 émines ; forment, charges 6 et 5 ém. ; - à l'arche plate devers l'iera, forment 16 charges ; à l'aultre arche dernièra, charges 23 et 2 ém. (f° 292 v°). - Autorisation donnée par n. Gaspar de Varey, sgr de Manteyer, à Ant. Bocrii, berger et baile (baiulum) des troupeaux de Bertrand " Auberic, de Garamboys in Provincia ", et à Louis Dalmassi, berger et baile cle Pierre Meyrani, de La Tour (de Turre), en quesi cyquesii ? , en Provence, de prendre du bois mort, dans ses bois de Manteyer, moyennant 2 fromages, et unum cerassium, à lui remis sur le champ. Tém. Ant. Bourelli, berger de Trosema, d'Arles, Ant. Alamandi et Pierre Checaleri ; Sarrasin, not. Manteyer. Aute stabulum ejusdem Domini, 13 juin 1536 (1° 294). - " 1554, et le 17 may, Madame a poya son vachier de son salari, qui monton iij fl. Per aquest an et finis aujourd'huy. Plus a payé ung florin et unes sabbatos l'estieu passa 1554 " (f° 294 v°). - (Sur la couverture :) 5 mars 1540, " Marchon Borrel-Polas, d'Aix, a achepté sèze pièces bastardes de sapin et troys douzènes de pendens et liuyct, pour le prix de dessept florins ", etc. |
E 358 - 1593-1594. Dates : 1593-1594 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Délibérations de la vallée du Queyras Présentation du contenu : Registre des assemblées des consuls du Queyras (incomplet). 1593, 20 février Au Château-Queyras, maison de Me Germain Humbert, par-devant Jean... ... Registre des assemblées des consuls du Queyras (incomplet). 1593, 20 février Au Château-Queyras, maison de Me Germain Humbert, par-devant Jean Gondret, not. et lieutenant de Jean Albert, cape et vichâtelain de Queyras. Délibération relative au passage des gens de guerre « allantz et venentz de Piedmont. » Sont désignés six commis, pour contrôler le nombre des soldats et leur fournir du bois, du pain, du vin et de la viande. — 5 mars. Suivant lettres de Prabaud et ordre de Lesdiguiéres, un magasin sera établi à Ristolas. Vote de 500 écus, ainsi répartis : Molines, 103 ; Arvieux, 92 ; le Château, 95 ; Abriès, 69 ; Aiguilles, 57 ; Saint-Véran, 52 ; Ristolas, 52. De plus, Molines fournit 4 perdrix à Prabaud et Perdeyer, 40 sous ; le Château, un chapon à Perdeyer, 30 s.; Molines, 1 veau ; Saint-Véran, 1 mouton, et le Château, 4 perdrix. — 6 mars. « Scartou (répartition) de 700 charges de froment, provenant des magasins d'Embrun et portées de « Ristollas jusques au Villar de Buéby , à 38 sous pour charge : Molines, 144 charges ; Arvieux, 130 ; Le Château, 119; Abriès, 96 ; Aiguilles, 80 ; Saint-Véran, 73 ; Ristolas, 57. — Copies : d'un ordre de Lesdiguiéres à Calignon, « employé au faict dez vivres [à] Embrun », lui prescrivant de faire charrier par les communautés le blé susd. à Briqueyras : « Je entendz que tout le pays fornisse marrons , en leur donnant quelque honeste pris, desquels soyt tout porté en deux jours au moingz au plus tost. Il fault le recepvoyr à la mensure de Grenoble, à huict quartaux la charge » (Grenoble, 2 mars 1593) ; — d'une lettre an même, « commis aux vivres cle l'armée du Roy en Piedmont », par Le Franc, de la part de Lesdiguiéres, lui prescrivant de se rendre à Ristolas, afin de « préparer dez graniers pour y recevoyr deux mil charges de bled froment, mensure de Grenoble, qu'il envoye pour faire passer oultre » (Grenoble, 3 mars 1593). — 11 mars, au Château. Lecture de la lettre de Lesdiguiéres à Calignon, lui ordonnant de faire « porter et passer la montaigne de La Crois deux mil charges bled froment, jusques au Villar de Luzerne, que led. sgr des Diguières faict venir de Grenoble pour le service du Roy... oultre celluy qui est jà ci-devant escarthonné ». Calignon est prié de temporiser, parce que « ceste vallée ne peult pourter sans ayde ou Pieimont toute seulle led. bled, occazion de la difficulté de la montaigne pour les neiges, et qu'il se fault tout charrier à col, qu'est choze d'une grande peine et coustange, qui ne se peult charrier à moings de huit francz pour charge ». Sont commis, pour aller exposer le tout à Lesdiguiéres, Honoré Bertrand et me Sébastien Meyer, ministre, Chaffrey Jouve et autres. — Copie de la commission donnée par Lesdiguiéres à Jean-Franç. de La Morte, pour faire porter au Piémont lesd. 2.000 charges de froment (Grenoble, 2 mars 1593). — 17 mars. Réquisition par Perdeyer, pour ses chevaux et mulets, de 50 quintaux de foin et autant de paille, plus « pain, vin, chair, froumaige » etc. — 28 mars. Répartition de vivres aux étapes du Château-Queyras et Ville-Vieille, et à Ristolas, pour les « gens de guerre passantz en Pieymont. — 10 avril. Même objet. Délégation de Franç. Faure à Gap auprès de Lesdiguiéres, afin d'avoir de l'argent, surtout pour entretenir la compe du sr cle Perdeyer. — 15 avril. Envoi par le vibailli de Briançon du reiglement des monoyes ». — 29 avril. Perdeyer, gouverneur du château et vallée de Queyras, ordonne, de la part de Lesdiguiéres, de faire « ouvrir la montaigne du col de La Croys... pour 1ère transmascher le magasin, reppozé à Ristollas, jusques en Pieymont ». Vote de 16 écus pour permettre à Sébastien Meyer et Pierre Jourdan, deux des trois ministres, d'aller au synocle de Grenoble ; de trois écus, pour « fère pourter quatre charges d'ardes du sr de L'Olivier, de Ristollas au lieu de Guilhestre ». — 1593,10 mai. En suite des ordres de Lesdiguiéres, chaque seraient de la vallée fournira un soldat « pour aller à la guerre », sous les ordres du sergent Esprit Puy, dit Guerre ; Ant. Albert, greffier, et Honorat Bertrand, not. d'Aiguilles, iront à Briançon, pour recevoir les commandements de Lesdiguiéres. — 14 mai. La dépense faite par les soldats de la vallée au Pont-de-Cervières sera payée. On remettra 2 écus aux consuls de Ristolas, « pour la part de deux charges de pinalelles à Gap par commandement de Mgr des Diguières ». — 16 mai. Répartition entre les communautés de « cent quintaux de pain rousset pour pourter à Oulx », par ordre de Lesdiguières, qui, en outre, a prescrit de fournir « deux hommes propres et ydoynes pour fère la charge de porter à pied et transporter en toute dilligence les pacquetz qui concerneront le service du Roy » aux lieux indiqués et au dépens des consuls. — 21 mai. Répartition entre les communautés de mille charges de blé qui sont à Ristolas, qu'il faut porter au Villar de Luzerne, par ordre de Calignon. Des hommes seront fournis « pour ouvrir les montaignes de La Croix et de Yzouard ». La somme de 18 écus sera payée aux consuls de Cervières, « pour despens faictz par les soldatz de Queyras allantz et revenantz d'Oulx ». Les consuls d'Arvieux ont donné deux faisans à Lesdiguières. Les deux hommes qui portent les paquets recevront 20 francs par mois. — 25 mai. Sébastien Meyer, ministre, et Barthél. Martin, d'Abriès, iront porter à Lesdiguières les doléances de la vallée. — 5 juin 1593. Lesdiguières a « donné commission au sgr Pietro de Birague et sieur de Cartignan de dresser un régiment de 12 compagnies de gens de guerre en ceste vallée ». Ant. Albert, greffier, et Ant. Garcin, fils de feu Jean, de Molines, sont commis pour aller exposer à Lesdiguières « les grandes foulles et charges qu'il nous fault journellement supporter ». 1593, 8 juin. Imposition de plusieurs sommes pour le transport des grains en Piémont. — 11 juin. Répartition de 78 écus par feu imposés par la Chambre des Comptes de Dauphiné sur la vallée : Molines, « sur 24 servientz 1/4 », 832 écus 35 sous ; Arvieux, 21 servients 3/4, 746 écus 45 s. ; Le Château, 20 servients moins 1/8, 682 écus 22 s. 1/2 ; Abriès, 16 servients 1/8, 553 écus 37 s. 1/2 ; Aiguilles, 13 servients 1/4, 454 écus 5 s. ; Saint-Véran, 12 servients 1/4, 420 écus 35 s. ; Ristolas, 9 servients 1/2, 326 écus 10 s. Par ordre du sr d'Auriac, chaque feu fournira « troys pionniers », un charpentier et un maçon pour le « fort que Mgr des Diguières faict fère sur le Mont-Genèvre ». De plus, 30 toises de bois seront livrées au cape Jean Reynaud « pour le Chasteau ». — 14 juin. Ordre par Perdeyer d'envoyer au Mont- Genèvre 150 pionniers sous les ordres du cape Jean Sarrazin, et à Césanne 12 veaux et 8 moutons. — 25 juin. Arrivée de deux compes. Répartition de 300 écus sur 97 servients, soit 1 écu 2 s. par servient. — 16 et 19 juillet Envoi de gens sur les montagnes, afin d'en faire la garde. — 31 juillet Levée d'hommes pour s'opposer aux ennemis qui voudraient entrer dans la vallée. — 11 août. Ordre par Lesdiguières de fournir des vivres aux gens de guerre qui vont en Piémont ou en reviennent, et de prêter main-forte au sr de Perdeyer. — 25 août. Délibération « sur la venue de Mgr des Diguières et sgr Alphonse, avec leurs armées, pour aller en Piedmond, pour le service du Roy » On remontrera à Lesdiguières « la povreté de ceste vallée, et la nécessité du vin, advoine et aultres chozes ». — 29 août. Ordre de fournir deux soldats par feu, bien armés et équipés, sous la conduite d'Esprit Puy ; 50 charges de froment et 95 quintaux 1/2 de seigle. 1593.6 septembre Délégation à Lesdiguières en Piémont, pour le prier de faire passer son armée, à son retour, ailleurs qu'en Queyras, «pour sonllager ceste pouvre vallée, qui a jà tant suporté de foulles et despenses, pour le passage de ladite armée ». On payera « à Mathieu Maurel, d'Arvieu, ung chamois et deux faizans, et aux consulz dud. Arvieu, aux consulz du Chasteau, une perdris ; aux consulz d'Agulhes, une feyzane ; aux consulz du Chasteau, deux moutons, qu'ilz ont fourny au Chasteau, pour le lougis de Mgr des Diguières ». — 10 septembre Imposition de 4 écus pour les deux députés envoyés à Lesdiguières, à qui ils ont offert « ung faizan et deux perdris », afin d'obtenir d'exempter ceste vallée du retour des gens de guerre ». — 14 septembre Les muletiers ont porté de la vallée de Briançon en Piémont, à La Tour,7.980 pains de munition, chacun de 15 onces, et autres denrées. — 17 septembre Envoi de deux députés à Lesdiguières, « pour le bien, proffict et utillité de cette vallée ». — 22 septembre Ant. Chabrand, agent du cape Jean Sarrazin, écrit, d'Embrun, de lui envoyer les acquits des sommes payées pour l'armée. — 23 septembre Ordre de Lesdiguières de porter à Briquéras 322 quintaux de blé, farine, pain, etc. ; — 24 septembre Réception à Ristolas de nouvelles quantités de pain venant du « magazin du Briançonois ». On payera : « aux consulz d'Abriès, ung faizan ; aux consulz du Chasteau, une feysane ; aux consulz d'Arvieu, une feyzane, et aux consulz d'Agulhes, troys perdris, qui ont estés fournies et pourtées en Piedmond par M. Meyer et me Jehan Symond, qui les ont donné à Mgr des Diguières ». Don de 35 écus à « Franç. Guilhon, commissaire du magazin », en récompense « des peynes qu'il a dict avoyr prinses pour le bien de ceste vallée ». Commission à Biaise Bec, not. d'Abriès, de surveiller le transport du blé en Piémont. — 27 septembre Perdeyer ne veut pas payer la dépense faite par sa compe. Sébastien Meyer, ministre, et Jean Simon, not. d'Arvieux sont commis pour aller en référer à Lesdiguières et aussi pour « fère compte avec le sr de Perrin et du port du bled du magazin ». 1593, 1er octobre Honoré Bertrand, not. d'Aiguilles, est député à Grenoble pour représenter à « l'assemblée des dix villes », convoquée le 4 oct., les foules et autres « grandes charges et surcharges que a suporté et suporte la présente vallée journellement, occazion les guerres et passaige en Piedmond ». — 11 octobre Me Vasal et Raymond Gertous, commis de la châtellenie de Château-Dauphin, et Jean Arnaud, de Bellins, n'ayant pas réglé la part qu'ils doivent à l'étape du Queyras, sont remis à la garde d'Esprit Puy, sergent royal. — 12 octobre Le chemin royal du côté de Guillestre sera réparé. — 25 octobre Louis Bec et Guil. Laurens, « fustier », sont désignés pour se rendre à Briquéras, afin de mesurer, le 27, le « bastion que Mgr des Diguières a colizé ceste vallée et Barcellonne fère aud. Bricqueyras ». — 27 octobre Envoi à Grenoble de me Pierre Jourdan, ministre, pour exposer à Lesdiguières que la châtellenie de Château-Dauphin ne veut pas contribuer à la dépense des gens de guerre en Queyras. — 5 novembre à Aiguilles. Esprit Puy, sergent royal, ira signifier aux consuls de Château-Dauphin la lettre de Lesdiguières « sur l'estape, qu'ilz sont adjointz de payer pour leur ratte des feus à ceste vallée ». — 11 novembre Allocation de 13 écus au cape La Thymotière, d'Embrun, pour la mensuration du fort de Briquéras, et de 40 écus au cape Boys, pour les soldats envoyés en Queyras. — 23 novembre Envoi à Grenoble de Sébastien Meyer, ministre, et Jean Simon, not. d'Arvieux, pour exposer à Lesdiguières les affaires de la vallée. — 27 novembre Pierre Jouffré réclame 800 écus à la vallée pour la construction du fort de Briquéras. — 28 et 29 décembre Jean Nel et Sébastien Garcin iront à Gap exposer à Lesdiguières le refus des consuls de Château-Dauphin de contribuer à l'étape du Queyras. 1594, 7 janvier Lecture d'une lettre de Lesdiguières demandant « de fournir ung pionnier pour feu pour la fortiffication de Bricqueyras ». — 12 janvier Pierre Jouffrey, me des requêtes de Lesdiguières, réclame 500 écus pour la construction du fort de Briquéras. Répartition de cette somme, et, de plus, de 193 écus pour les fortifications de Grenoble, « escartonnés sur 51 feu et demy que a ceste vallée ». — 2 février Laurent Simon ira à Briançon, afin de s'entendre au sujet de « la fortiffication de Morêtel et des Eschelles ». — 5 mars. Imposition de 3 écus 45 sous par feu « pour la fortiffication de la ville de Grenoble », de 108 écus « pour les ustensilles de 8 moys deus au sr de Perdyer, commensant » le 1er août 1593, à raison de 55 sous 3 patas par servient ; du bois nécessaire pour le chauffage du Château, à raison de 1/4 de toise par servient, etc. Allocations diverses à Marc et Michel Borrel, frères, de Ville-Vieille, et Pierre Leydet, fils de Philippe, des Meyries, « pour le tempz qu'ilz ont gardé Jacq. Rigon, du Chasteau- Daulphin, debtenu prizonnier à requeste de ceste vallée, pour l'assignascion de 153 escus bailhés en assignation sur led. Chasteau-Dauphin en ceste vallée par le sr de Perrinet, et pour 21 jours, le chascun d'ieulx »; à Pancrace Meyssimilly, et Pons Vincent pour 5 jours, allant chercher led. prisonnier, détenu « au chasteau cle Briançon», et à cause « du mauvais tempz que faizait sur la montaigne » ; à 7 soldats « envoyés par M. Guilhon, pour le charroy du reste du magazin », et ce « sur 95 servientz et quart, détraict les servientz d'Arvieu ». — 12 mars. Envoi de 50 pionniers à Briquéras. Offre aux consuls de Château-Dauphin de soumettre leurs différends à la décision de Lesdiguières. Envoi à Guillestre, par les consuls du Château-Queyras, du sr Faure, avec un homme pour l'accompagner « à cause des lavanches ». — 18 mars. Certificat a été envoyé de Briançon constatant la durée du séjour du prisonnier de Château-Dauphin. — 23 mars, au Château-Queyras, maison de Germain Humbert, not., par-devant Esprit Gonclret, not. et vi-châtelain. Sébastien Alluys a envoyé des soldats pour obtenir « paiement de 48 escus pour feu et 30 escus 37 soulz pour feu des impositions ». — 27 mars. Ordre par Lesdiguières de fournir au cape Tallon, gouverneur, commandant aux barricades de Sésanne, 6 écus par feu, soit 309 écus. — 31 mars. De Briquéras, le sr de Bonne demande de lui fournir six moutons et demi quintal de fromage. 1594, 4 avril. « M. Armand, baillifz de robe courte à Briqueyras, val de Luzerne », recommande d'arrêter et lui envoyer garrottés divers individus accusés d'avoir « employé de soulz faux en Piedmond ». — 18 avril. « Sur l'eslargissement de me Sperit Puy, sergent royal, debtenu prizonnier au Chasteau-Daulphin », à l'occasion « que ceste vallée faict debtenir prizonnier rière le chasteau de Briançon Pierre Bérard, dud. Chasteau-Daulphin, pour l'estape que cestede vallée demande aud. Chasteau-Daulphin ». On demandera à Briançon la mise en liberté de Bérard. « Escarton de la tailhe de 48 escus pour feu et de celle de 7 escus 37 soulz demy pour feu, de ce que se montent les deux tailhes concernant païer à la chastellenie de Queyras, et sur 51 feu et demy », en tout 1.864 écus 41 s. 1/4, soit 24 é. 39 s. par servient. — 27 avril. « Messieurs de la justice de Brianson sont à présent transportés à Vaucluzon expressément pour vé[ri]ffier le faict des . sourssiers et pour savoir la vérité cy en ce pays en a aulcungz, désirantz nétoyer ceste zizanie d'entre le peuple, pour éviter le malheur qui s'en peut ensuyvre ». Pierre Jourdan, ministre, et Esprit Gondret iront en Valcluson, pour s'informer « touchant le faict de la punition des sourssiers ». — 24 mars. Sébastien Meyer et Pons Garcin ont obtenu à Grenoble, de Lesdiguières, décharge de mille charges de blé sur les 2.000 qu'il avait ordonné à la vallée de porter au Villar de Luzerne. — 4 mai. Le sr de Bonne réclame 50 pionniers. Imposition de la taille de 2.472 écus et autres sommes. Le salaire des deux hommes qui portent les paquets continuera à être payé. — 6 mai. Répartition des 50 pionniers que le sr de Bonne réclame pour Briquéras. Ils sont mis sous les ordres de Michel Eymar, fils de feu Laurent, d'Arvieux. — 22 mai. Les états se réuniront prochainement. — ? novembre Jean Nel a obtenu de Lesdiguières « descharge de la despense de la compe à cheval du sr de Morges, conduicte par le sr d'Arces ». Jean Simon, not. d'Arvieux, ira à Briançon, s'occupper des procès contre Georges Éme, baile de Saint-Clément. — 5 décembre Ant. Albert, not. et greffier du Queyras, et Honorat Bertrand, not. d'Aiguilles, sont envoyés vers Lesdiguières, « de présent en Briansonois », pour lui exposer « la pouvreté et mizère de ceste vallée et l'inconvénient advenu du bruslement de la ville de Aguilhes le second de ce mois de décembre ». — 10 décembre Ant. Garcin, fils de feu Jean, de Molines, est délégué pour aller à l'assemblée convoquée par Lesdiguières « au Périer, des vallées de Luzerne, Saint-Martin, Peyrouze, Prajela et Queyras », suivant lettres produites par Sébastien Meyer, ministre. Ant. Méyer, not. de Ville-Vieille, ou Gaspar Challe, not. d'Aiguilles, se rendra à Gap, pour arrêter avec le cape Jean Sarrazin le compte « touchant le bastion de Bricquéras». — 27 décembre 1594. Les consuls préviendront « les particuliers de leur commune à se prendre garde de ne aller trafficquer au Chasteau-Daulphin, actendu qu'il est à craindre que les cappitaines qui commandent aud. Chasteau-Daulphin ne les emprizonnent, pour avoir paiement des contributions qu'ilz demandent en ceste vallée, et ne leur en sera tenu le pays de les en sortir ». 1595, 6 janv., à Arvieux, maison d'Ant. et Jean Albert. Suivant lettre de Lesdiguières du 3 janv., Esprit Gondret, vi-châtelain, réclame 50 soldats « pour aller au siège de Eixilles ». Les gens d'Aiguilles ont le « grand regret » de ne pouvoir fournir leur contingenta cause du « bruslement survenu ». Led. Gondret demande encore « bon nombre de pionniers pour tirer l'artilherie... et de pourter vivres, tant lesd. soldatz que pionniers ». Pierre Chabrand, de Molines, ira exposer à Lesdiguières que n'ayant reçu sa lettre que la veille au soir, les soldats ne pourront pas partir « si tost ». Le sergent Honorat Hellène, du Château, est désigné pour les commander. — 11 janv., au Château. Sébastien Meyer, ministre, et Jean Maritan sont envoyés auprès de Lesdiguières, pour lui exposer que « nous avons fourny les soldatz et pionniers », mais qu'il n'a pas été possible de « cottiser les 11 souls pour jour » et par homme, qu'il a demandés. — 17 janv., à Villevieille.Sont nommés Barthél. Martin, d'Abriès, Ant. Albert, d'Arvieux, et Ant. Garcin, de Molines, pour aller porter à Lesdiguières « les excuzes de la vallée ». Michel Borrel, de Ville-Vieille, conduira « les 50 pionniers que demande Mgr des Diguières » au siège d'Exilles. — 20 janvier Sur la proposition du « cape Maurel, lieut. du sr de Perdier », répartition entre les comtés de 100 toises de bois pour le Château. Ant. Albert, greffier, et Barthél. Martin, d'Abriès, iront exposer à Lesdiguières les besoins de la vallée. — [Mai]. Honoré Bertrand, not. d'Aiguilles, ira régler, à Briançon, la somme réclamée par Georges Éme, baile de Saint-Clément ; il offrira au vibailli de Briançon « ung faizan ». — 6 juin. Led. vibailli annonce la convocation des États à Grenoble le 1er juil., « par commandement de Mgr Alfonce d'Ornano, gouverneur de ceste province ». Jean Simon, d'Arvieux, est désigné pour aller assister auxd. États. — Juin. Thomas Laurens, not. de Ristolas, ira à Briquéras exposer au sr de Bonne, que les soldats allant en Italie ou en revenant, « encores qu'ilz ne soient en corpz de compagnie, ne veullent païer les despences qu'ilz font ». — 6 juillet Jean Simon, d'Arvieux, et Jacq. Ebren, consul de Molines, iront à Briançon, pour s'entendre avec le baile de Saint-Clément. Répartition de 700 et 220 écus réclamés par le sr Videl. — 13 juillet Perdeyer demande six soldats pour monter la garde dans le Château. — 18 juillet Lecture d'une lettre d'Alfonse d'Ornano, gouverneur de la province, sur la réunion des États le 20. — 23 juillet On fera a bonne garde sur les montaignes voizines ». — 26 juillet « Le baron de Bricquemaud » a logé à Ville-Vieille, allant à Briquéras. 1594. Août. Il y a « dangier du cousté du Chasteau-Dauphin de quelque course ou ravaige ». Le sr de Bardonnéche, au nom de M. Le Blanc, réclame de l'argent. « Ont délibéré escartonner la somme de 200 escus », pour lui donner. — 24 août. « Me Gondret, custode de l'arche des papiers du pays », dressera un mémoire pour le « soulagement et utilité » de la vallée. — 28 août. Pancrace Fantin, consul d'Arvieux, rend compte de son voyage à Briançon auprès du sr Videl. — 12 septembre Franç. Albert, greffier, ira à Embrun, afin de s'entendre avec Lesdiguières au sujet « de la fortification de Grenoble »... Franç. Garcin, de Molines, est commis pour aller remontrer à Lesdiguières « la grande pénurie et petite récolte que a esté en la présente année en ceste vallée. — 23 septembre Lesdiguières écrit, d'Embrun, pour fournir à nourir l'armée du Roy ». Répartition de 50 charges de blé. — 4 octobre Ant. Meyer, not. de Ville-Vieille, et Valentin Garcin, de Molines, iront supplier Lesdiguières d'avoir « en recommandation les paouvres de ce pays, causant la paouvre récolte de la présente année ». — octobre Autre commission à Ant. Albert, not. et greffier du Queyras, et à Biaise Bec, not. d'Abriès, d'aller exposer à Lesdiguières « les dolléances et pouvretés de ce pays, et qu'il luy plaise nous sollager tant que possible sera ». — 24 octobre Barthél. Martin, not. d'Abriès et Pancrace Garcin, de Molines, sont délégués pour aller « en Piedmond trouver mond. sgr des Diguières et luy remonstrer la pauvretté de ceste vallée, et grandes charges et despences qu'elle supporte [à l']occazion de la guerre de Piedmond, estant sur le passaige, et que c'est du tout choze impossible de pouvoir paier... 240 escus » et autres sommes réclamées de divers côtés. Paul Jouve, de Saint-Véran ira à Ristolas « compter et contorroller le nombre des soldatz blesser et mallades qui viennent de Bricqueyras ». 1594, 3 novembre Ant. Albert, greffier, et Ant. Garcin, de Molines, iront demander à Lesdiguières, à son retour de Piémont, de décharger la vallée de fournir à Perdeyer 240 écus « pour advance pour païer la garnizon du Chasteau-Queyras ». — 14 [nov.] La compe de gens à cheval du sr de Morges est arrivée la veille en Queyras. — [Nov.] Fourniture, sur ordre de Lesdiguières, de 8 charges de seigle, « au cape Bermond, commandant à Mirebouc », où les feront porter les consuls de Ristolas. Sébastien Meyer, ministre, et Barthél. Martin, d'Abriès, iront présenter à Lesdiguières les mémoires « dressés ce jour d'huy ». — 8 nov., au Château-Queyras, dans la maison d'Esprit Gondret, vi-châtelain : « Considérantz les grandes charges qu'ilz ont maintenant sur les bras, assignées... notamment au sr de Perdeyer, gouverneur de la présente vallée... et aulcung moïens le pouvoir païer », les consuls cèdent aud. Perdeyer 153 écus que la châtellenie de Château-Dauphin leur doit, en compte de qu'ils lui doivent et pour 120 écus. — [Nov.] Le sr d'Arces, « qui est en ceste vallée, avec la compe des gens à cheval du sr de Morges », ne s'est « voullu contenter » du mulet acheté de Claude Bellon, d'Abriès; Honorat Bertrand, Esprit Gondret, Claude Martinet et le greffier iront à Abriès ou à Ristolas, pour « trouver quelque beau mullet, pour donner au sr de Arses... afin que ses geans ne fassent deshordre et qu'il se retire au plus tost de ceste vallée ». Jacq. Humbert, de Ville-Vieille, ira trouver le « cape Tallon, à la bariquade de Sézanne », afin d'obtenir délay pour le payer. — 19 novembre 1594. Ordre de Perdeyer de « fournir sept quintaulx de pain gros pour pourter en la vallée de Luzerne pour nourrir les soldatz de la compe de M. du Buisset en ladite vallée. — 23 novembre 1594. Envoi à Gap de Jean Nel, du Château-Queyras, pour prier Lesdiguières de « descharger ceste povre vallée de la compe des geans à cheval de M. de Morges conduite par M. d'Arses ». Il portera des lettres « de faveur à mond. sgr de la part desd. sr d'Arses et sr de Perdyer ». (Le reste manque). |
E 360 - 1621-1624. Dates : 1621-1624 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Délibérations de la vallée du Queyras Présentation du contenu : 1621, 16 avril, à Ville-Vieille, à la place publique. Me Puy, consul du Château-Queyras, promet de fournir quatre hommes, suivant l'ordre de M. de... ... 1621, 16 avril, à Ville-Vieille, à la place publique. Me Puy, consul du Château-Queyras, promet de fournir quatre hommes, suivant l'ordre de M. de L'Argentière, gouverneur dud. Château et de la vallée, et, de plus, « poudre, plomp, cordes, boys et aultres ustencilles nécessaires », au prix de 11 1. 5 s. par homme et par mois. — 22 juin. Pierre Marrou, consul de Molines, Jean Dalmas, consul d'Arvieux, et Honorat Bertrand, consul d'Aiguilles, iront à Briançon, pour arrêter les comptes de la dépense de la compie du duc de Lesdiguières. — 28 juin. Jean Dalmas, portera à Grenoble 200 écus 12 s. que la vallée doit pour sa part de l'entretien de lade compie, à raison de 5 écus par feu. — 10 juillet Répartition de 30 écus pour payer les quatre soldats du Château durant deux mois. — 31 juillet Imposition de 30 écus pour « la paie de deux soldatz quy font la garde dans le donjon du Chasteau », et sur l'ordre du sr L'Argentière. — 17 août. Le châtelain du Queyras est envoyé à Saint-Crépin, pour sommer les consuls du mandement de Saint-Crépin « de fère réparer les chemins de la Combe du Véhier . principallement au lieu du Bardonnet, où il est ruiné, et aultres endroictz les concernant ». — 28 août. Jean Albert et Isaac Fantin se rendront à Briançon, Guillestre et Embrun, afin d'exposer qu'il n'y a « aulcung dangier de guerre » en Queyras. Jean Dalmas et Franç. Berthelot seront payés de leurs vacations « pour l'affère du sel ». — 3 septembre Jean Albert, not., et Isaac Fantin, sur le conseil de M. de L'Argentière, gouverneur de la vallée, iront à Grenoble, exposer qu'il n'y a en Queyras « aulcung bruict de guerre et que nous vivons tous en bonne paix et union les ungz et les aultres, tant cathollicques que ceulx de la Relligion ». Pierre Marrou, consul de Molines, ira à Luzerne, « pour parler aux gentilzhommes de Luzerne et consulz de la vallée, pour tascher d'avoir le commerce et ouverture des colz de La Croix et de L'Agnel, quy sont sarrés... et pour passer du cousté du col de L'Agnel, pour avoir de mesmes l'ouverture duel, col de L'Agnel ». 1621, 18 septembre Répartition de la taille de 110 1. 18 s. et 4 d. par feu, soit en tout pour la vallée 5.712 1. 4 s. 3 d., payables à Grenoble le 1er décembre suivant. — 23 septembre Difficultés « pour continuer le traficq et commerce en Piedmont ». Avis en sera donné à Guillestre. On remboursera à M. d'Astres l'argent qu'il a fourni « à M. de Venterol pour l'entretien de six soldatz des gardes de Mgr le Duc, pour trois sepmaines ». — 29 septembre Jean Dalmas et Biaise Martin iront à Grenoble exposer les « foulles et despences que ceste vallée endure et suporte ». (En marge : 19 jours de vocation). — 12 octobre Pancrace Garcin est délégué pour aller assister à l'assemblée du bailliage à Briançon. — 4 novembre L'entretien de 30 soldats des gardes de Lesdiguières fournis au sr de Venterol est de 300 écus, soit 2 écus 34 s. pour servient. — 15 novembre Le sr de Venterol écrit que le Queyras doit entretenir 100 soldats de la compe des gardes de Lesdiguières. — 21 novembre Ordre, par les consuls de Briançon, de leur porter la part de la vallée du Queyras s'élevant à 11.070 1. pour l'entretien de la compe d'ordonnance de Lesdiguières, « supputé sur le pied de 147 gendarmes pour ung mois et 30 gendarmes pour 17 jours, dont le bailliage a esté chargé ». Répartition de ladite somme. — 29 novembre Me Faure, not. de Molines, ira signifier aux consuls cle la châtellenie de Château-Dauphin d'avoir à contribuer à l'entretien de la compe des gardes commandée par le sr de Venterol. Répartition de 499 écus 12 s. sur 104 servients, pour l'entretien de ladite compe, à raison de 4 écus 16 s. par servient. Philippe Garcin ira porter cet argent à Gap au sr de Venterol, à qui on fera présent d'un mulet du prix de 16 écus. — 6 et 8 décembre Jean Albert, not. d'Arvieux, et Daniel Bec iront à Grenoble exposer les doléances de la vallée à Lesdiguières et lui feront présent d'un mulet. — 10 décembre « Pour faict du sel ». De concert avec « les trois bailliages de Embrun, Brianson et Gap », on consent au « restablissement des 40 soulz pour eyminal sel ». — 19 décembre Jean Albert ira à Grenoble « fère la révérence à Mgr le duc des Diguières, à sa venue de l'armée du Roy », et faire le compte des fournitures que la vallée du Queyras à supportées pour l'entretien des gens de guerre. 1622, 21 janvier Répartition de 150 1. par feu et de 362 écus, encore dus au sr de Venterol. — 1er mars. Dépense pour bois et chandelles de la garnison du château, 108 1. Un mulet sera donné au sr de L'Argentière, pour ses bons offices. — 28 avril. Louis Martin et Honoré Bertrand sont délégués à Guillestre, au sujet du chemin « construict de noveau en Bardonnet », par les habitants d'Eygliers et Saint-Crépin, « en ung lieu mal commode et dangereux ». — 23 mai. On fera à Lesdiguières présent d'un mulet, « le plus beau que se pourra treuver. — 4 juin. Imposition de 42 pistoles d'Espagne, prix du mulet qui sera conduit, le lendemain, à Guillestre et offert à Lesdiguières au nom de la vallée. — 24 juin. Id. de 393 écus 52 s. pour la dépense des gendarmes de Lesdiguières. — 29 juin. Id. de 38 écus 2 liards, pour dépense des consuls de Guillestre et autres, à propos « du chemin de Bardonnet en la combe du Vihier ». — 6 juillet Assemblée « touchant l'affère du seel » — 28 août. « Pour le faict du sel ». — 15 septembre Même sujet. — 6 octobre Isaac Fantin est de retour « de l'assemblée du bailliage tenue à Briançon ». — 4 novembre Franç. Berthelot et Jean Dalmas sont allés à Briançon, au sujet de la saisie de deux mulets de Claude Alberton par ordre du sr de Verdun, en payement de la portion due par la vallée du Queyras sur les 2.300 1. à lui assignées sur le bailliage clu Briançon nais. Ils ont payé au sr Brunicaret, de Briançon, 137 écus 17 s., qui sont répartis à raison de 1 écu 11 s. par servient, savoir : Molines, 24 servients 1/4, 28 é, 42 s. ; Arvieux, 21 ser. 3/4, 25 é. 45 ; Le Château, 20 ser. moins 18e, 23 é. 32 ; Abriès, 16 ser. 1/2, 19 é. 6 ; Aiguilles, 13 ser. 1/4, 15 é. 42 ; Saint-Véran, 12 ser. 1/4, 14 é. 30 ; Ristolas, 9 ser. 1/2, 11 é. 15. — 10 novembre Le 12, l'assemblée des trois bailliages aura lieu à Embrun, au sujet de l'affaire du sel. (Puis cette note:) « Les soldatz que la vallée entretenoient (sic) au Chasteau ont été congédiés le xve du prézent moys, en suite d'une létre de M. de L'Argentière, pour la bonne novelle de la paix ». — 21 novembre Avis, par les consuls de Briançon, que l'assemblée du bailliage est fixée au 25 à Briançon. Jean Dalmas, not. d'Arvieux, est chargé d'y assister. — 27 novembre « M. d'Ize a escript aux consulz par comandement de Madame la Conestable, par laquelle il mande que le Roy doibt arriver à Grenoble et Mgr le Conestable, ce jour d'huy, et que Mgr le Conestable prie les consulz de envoier toute la chasse et veneyzon que se pourroyt treuver ; et atendu que il ne se peult treuver aulcune chasse, de commettre et delléguer aud. Grenoble fère les escuzes envers Mgr le Conestable ». A cet effet, sont commis Mathieu Humbert, cape et châtelain de Queyras, et Jean Albert, not. d'Arvieux. 1623, 3 janvier à Ristolas, maison de Thomas Laurens, not. « Atandu la grande charté du bled et vivres », défense de porter les grains hors de la vallée, sous peine de confiscations desd. grains et des bêtes qui les portent, dont le prix sera attribué 1/3 à celui ou ceux qui découvriront la fraude et 2/3 aux pauvres de la vallée. — 4 janvier ib. Jean Albert, not. d'Arvieux, est commis pour assister à Embrun à l'assemblée de trois bailliages. « Le pas de L'Allevé ?, en la montagne de La Crois, à prézent ruyné, sera renccomodé au printempz ». La route passe par Le Monta, plus commode que « l'ancien chemin roial, quy traversoyt le mas de tierce (?) Monta, appellé Vie Marcheykière », laquelle pourra être vendue et cultivée. Daniel Bec, not. d'Abriès, ira se plaindre des extorsions commises en Piémont contre les habitants du Queyras. Le châtelain et Jean Albert se pourvoiront contre le mandement de Saint-Crépin, afin de faire réparer le Pas de Bardonnet. — 19 janvier à Ville-Vieille. L'assemblée du bailliage aura lieu le lendemain à Briançon. — 21 janvier Chaffrey Borrel et Jacq. Bellon sont désignés pour aller en Piémont, afin de continuer à avoir liberté de commercer, malgré « la deffence faicte par Son Altesse que ceulx de la Relligion ne puissent trafficquer sur son estat ». — 27 janvier Jean Dalmas, not., est envoyé à Briançon, près de « M. Videl, freschement » venu de Grenoble, pour « enthendre du bruit qui court qu'il doibt venir des soldatz en ceste vallée », afin a d'empescher, si fère se peult, le lougement desd. troupes en ceste vallée, avec pouvoir de y emploier tous les bons amis d'icelle, et fère tous prézents en argeant ou aultre spèce ». — 16 février Le sr de L'Argentière réclame 1.480 1. pour les soldats qu'il a fournis au Château en 1621. La somme de 750 1. sera remise à Theyssot, son agent. Le secrétaire fera un mémoire contre les héritiers de cape Daniel Humbert. 1623, 3 mars. On « escartonne et perrèque la somme de 1.485 escus 23 soulz dimy, pour les fogages de l'année 1622, comme au lanson du 30e de janvier dernier » : Molines, 307 écus 52 sous ; Arvieux, 276 é. 8 ; Le Château, 252 é. 19 ; Abriès, 204 é. 43 ; Aiguilles, 158 é. 13 ; Saint-Véran, 155 é. 31; Ristolas, 120 é. 5. — 28 mars. Daniel Garcin, consul de Molines, et Jean Meyer, not. de Ville-Vieille, sont désignés pour aller à Grenoble suivre le procès intenté par Guil. Salva, chan. d'Embrun, au sujet des dîmes, et autres affaires. Claude Alberton, de Ristolas, ira convenir avec le sr Vilhelm, gentilhomme de Luzerne, de ce qui lui est dû pour ses peines « pour le faict du commerce ». — 3 mai. Franç. Berthelot, not. d'Abriès, est député à Grenoble, pour les affaires du Queyras. — 28 juin. Daniel Garcin, consul de Molines, est député pour suivre, à Embrun, le procès avec le chan. Salva. — 14 octobre Approbation des comptes avec Ant. Humbert, avocat, « pour les affères du seel », et Mathieu Humbert, cape châtelain du Queyras, son frère. — 25 octobre Château-Queyras, maison de Jean Gondret, not. Répartition de 10 écus, afin de « subvenir aux povres nécessiteux ». — 8 novembre Daniel Garcin, consul de Molines, et André Challe, consul d'Aiguilles, achetteront deux moutons, « des plus beaux qu'ilz treuveront », afin de les offrir à celui qui leur livrera les pièces du procès contre le chan. Salva. — 13 novembre Jean Albert et David Puy sont commis pour « adcister à la tenue des Estats et aussi pour adcister à fère le prézent des deux mullets que le bailliage faict à Mgr le prince de Soissons, governeur de ceste province, et pour aultres affaires ». — 26 novembre Imposition de 750 1. en faveur du sr de L'Argentière et Theyssot, son receveur. Lettre (en original) sur ce sujet par le sr de L'Argentière aux consuls du Queyras, datée de Perdeyer (Drôme), 21 novembre 1623. Pouvoir à Daniel Garcin, consul de Molines, Isaac Fantin, consul d'Arvieux, et Franç. Berthelot, not. d'Abriès, de poursuivre à Grenoble et ailleurs les nombreuses affaires de la vallée. 1624,18 janvier Au sujet des offices « de garde-notes, petit ceau et recepveur des tailes ». — 22 février Répartition de 40 écus 33 sous pour partie du prix des deux mulets par le bailliage de Briançon du châtelain de Saint-Martin et donnés au comte de Soissons. — 28 février Daniel Garcin, consul de Molines, et Isaac Fantin, consul d'Arvieux, sont désignés pour assister, en mars, à l'assemblée des trois bailliages à Briançon et, de là, se rendre à Grenoble, afin d'y acquérir les offices de garde-notes, petit scel et receveur des tailles. — 13 avril. David Dalmas est désigné pour aller assister, le lendemain, à Briançon, à l'assemblée des trois bailliages de Briançon, d'Embrun et de Gap. — 21 avril. Chaffrey Borrel, not. de Ristolas, est commis pour suivre à Grenoble le procès contre le chan. Salva. — 3 juin. Vote de fonds pour l'entretien de la compe envoyée par l'escarton au Pousin par ordre de Lesdiguières. — 19 juin. La somme de 100 1. est accordée à Claude Rous, ancien premier consul de Briançon, qui s'est rendu à Paris « pour fère supprimer l'office de me clerc ». — 26 septembre David Puy et Fachon Faure, not., iront à Briançon faire la révérence à Lesdiguières et lui offrir un mulet en don, « pour le proffict de la vallée ». — 22 octobre Jean Dalmas ou bien David Dalmas, son frère, se rendra à Briançon « à la venue de Mgr le conestable de Piedmont », afin de lui exposer les besoins cle la vallée. — 29 octobre Lesdiguières, étant à Briançon, a renvoyé sa décision relativement à l'office de garde-notes et petit scel, que Mathieu Humbert, cape châtelain du Queyras, aurait acquis ; il la donnera à Grenoble le 6 novembre Les députés du Queyras offriront de racheter led. office, eu égard aux grandes difficultés des communications, à cause « des nèges, rivières et ruisseaux rappides... D'alhieurs, le peuple est paouvre et mal monnoyé ». — 18 décembre Le Queyras ayant été donné par Lesdiguières en aide à ceux de Pragela, Jean Meyer, André Challe et Jean Mathieu, notaires, « se transporteront en Pragella, pour voir le nombre des soldatz quy passeront aud. Pragella, du régiment de M. le comte de Sault, quy s'en vont en Piedmond ». État de diverses dépenses faites à Grenoble : à M. Bouffin, secrétaire de Lesdiguières, « pour avoir prins beaucoup de peine pour la vallée », 15 pistoles d'Espagne, soit 36 écus 30 sous ; à « Basset, Livache et Gallien », juges commis par le Connétable, 4 paires de perdrix, 3 écus 18 sous; à Raffaël, avocat de la vallée, 5 écus, etc. — 29 décembre Jean Meyer, not. de Ville-Vieille, et Daniel Bec, not. d'Abriès, iront supplier Lesdiguières d'exempter la vallée du passage des gens de guerre. — 31 décembre 1624. Jean Mathieu, not. de Saint-Véran, et Claude Puy, du Château, iront en Pragela pour connaître le nombre des soldats du comte de Sault, qui y sont logés. Répartition de 100 écus, pour fournitures faites lors de la « guerre du Pouzin », et de 60 pistoles, prix d'un mulet donné à Lesdiguières. — Suivant diverses notes : « 60 pistolles d'Espagne font 146 escus », etc. |
E 363 - 11 février-27 décembre 1629. Dates : 11 février-27 décembre 1629 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Délibérations de la vallée du Queyras Présentation du contenu : Registre des délibérations de la vallée du Queyras, reçues par-devant Mathieu Humbert, capitaine et châtelain de la vallée, et rédigées par Jean... ... Registre des délibérations de la vallée du Queyras, reçues par-devant Mathieu Humbert, capitaine et châtelain de la vallée, et rédigées par Jean Dalmas, not. Royal d'Arvieux, secrétaire. 1629. (En tête) : « Soit mémoyre que le Roy Loys, 13e de ce nom, à présent régnant, auquel Dieu donne longue et heureuse vie, a passé à Ambrun et Briançon, à la fin du mois de febvrier, en la présante année, avec une grande armée, pour aller en Ytalie, et a prins Suze par force, ayant forcé les barricardes (sic) de Son Altesse de Savoye le mardy sixiesme mars » [Publié dans Annales des Alpes , XIV, 1910-11, p. 36-37]. — 11 février, au Château-Queyras. Le sr de Colizieux, gouverneur de la vallée, demande, par lettre du 1er févr., l'état exact des mulets de la vallée qui pourraient transporter les vivres et munitions de l'armée, de Saint-Martin-de-Queyrières à Sézanne, et à quel prix par quintal. « Il y a peu ou poinct de mulletz qui puissent porter 300 1. Et, quand à la fourniture de chairs de veau, mouton et bœuf, il n'y a en ceste vallée que du beztailh fort maigre, pour avoir les fourrages ezté consumés pour la plus grande partie par l'armée de Son Altesse de Mantoue ; joinct que lade armée a aussy consumé la plus grande partie du beztailh, et le reste desrobé, n'y ayant à présent en ceste vallée que quelques brebis fort maigres et quelques vaches pour le labourage, qui meurent la pluspart faulte de fourrage ». — 23 février « Ordre du Roy » aux habitants du Briançonnais « de fournir autant de beztes de voyture que faire se pourra pour le charroy des munitions de l'armée de S. M., signifié parle cape Corimaret, sr de La Varenne, exempt des gardes du Roy, du jour d'hier ». La vallée fournira 50 mulets sur les 100 demandés, et les hommes nécessaires pour les conduire. Jean Albert, not. D'Arvieux, ira « à Gap, Ambrun ou aultre lieu où sera S. M. » pour obtenir le soulagement de la vallée. — 24 février Franç. Berthelot est adjoint aud. Jean Albert, et Mathieu Faure, de Molines, est chargé de suivre les mulets et d'en retirer le payement [En marge : « Led. Faure a demeuré septante jours à fère la présente vacation »]. Lecture de l'ordre du Roi, enjoignant à ses sujets qui sont dans les états du duc de Savoie « de se retirer dans le Royaulme dans la fin du présent mois ». Ordre par Créqui de « fournir au sr Jean Charboneau, munitionnaire, et en l'estappe de Guillestre une charge d'avoine ». 1629, 3 mars. Colizieux, gouverneur de la vallée, présente un ordre de S. M., « donné à Oulx, le 1er de mois », prescrivant aux habitants du Queyras de fournir 200 mulets, « pour porter le bled et le pain nécessaire pour la nourriture de l'armée ». Injonction semblable aux habitants des bailliages de l'Embrunais et du Briançonnais. Jacq. Meyer cessera de faire « la garde establie à La Chappellue pour la santé, pour n'y estre nécessaire ». — 6 mars. Répartition des mulets pour l'armée entre les communautés du Queyras [Le châtetain, qui les accompagne pendant 53 jours, rend compte de sa mission le 15 juin 1629]. — 14 mars. Franç. Berthelot et Jean Dalmas sont envoyés « à Chaumont ou aultre part où sera S. M. », pour lui exposer « les charges que la présente vallée a supporté, tant au passage de l'armée du marquiz d'Uxelles, que sommes de deniers payés par ordre de Mgr le Mareschal et de Mgr le comte de Sault », et l'impossibilité de contribuer à la nourriture de l'armée royale. Le gouverneur réclame la construction d'une palissade à l'entrée du village du Château, avec porte fermant à clé, afin de savoir qui sort de la vallée et qui y entre. On achettera à Cerviéres deux quintaux de fromage, « des meilheurs qu'on pourra trouver », afin de les donner aud. Gouverneur, pour les faire porter à Suse « pour en faire à son plaisir ». — 18 mars. Écrire à Franç. Berthelot et Jean Dalmas, « comis par devers S. M. à Suze ou Chomontz », afin de les presser de s'occuper des affaires de la vallée. Chaffrey Jouve, not., exigera le prix de l'avoine fournie par la vallée à l'étape de Guillestre. 1629, 4 avril. La vallée du Queyras « est donnée en ayde aux lieux de Guilheztre et Saint-Crespin, où l'estappe est eztablie pour le retour de l'armée ». Le pain à fournir à vingt mille hommes de pied est de 24 onces par ration, soit 300 quintaux, et pour 38. Cornettes de cavalerie, chaque compe « prenant pour 72 payes, à 3 livres pour paye », soit 8.208 1. ou 82 quintaux 81., « et outant de chair » ; plus 20 livres de foin par cheval, à raison de 10 chevaux par compe, pour 22 régts, 440 quintaux, etc., le tout à répartir sur les 51 feux 1/2 de la vallée. — 10 avril. David Puy, not. De Ville-Vieille, et Chaffrey Jouve, not. D'Aiguilles, sont chargés d'aller, à Guillestre et à Saint-Crépin, régler les comptes de la fourniture faite « pour le retour de l'armée ». — 11 avril. Jean Berton, syndic de Boby, apporte un avis des gouverneurs de Mirebouc et de Pincrol) , suivant lequel le commerce avec le Piémont est libre. — Les consuls assurent que les fournitures à faire à Guillestre et à Saint-Crépin pour le retour de l'armée sont prêtes et seront faites à temps. Colisieux, « gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy », gouverneur du Queyras, réclame des secours pour les mendiants et nécessiteux de la vallée. On leur donnera à chacun une livre de pain par jour, « pour les empêcher d'aller mendier de porte en porte et garentir de la maladie, jusques après la récolte des prochaines moyssons ». Défense d'exporter les grains. Taux des grains : le setier, mesure du Queyras : de froment, 4 1.4s. ; de seigle, 3 1. 12 ; d'orge, 2 1. 8. Taux du pain : blanc, 16 deniers la livre ; de seigle, 1 s. 3 den. Des visites domiciliaires auront lieu, afin de recherche les grains disponibles. — 29 avril. Le consul de Guillestre « donne advis de la venue du Roy et retour de l'armée ». 1629, 16 mai. Les mulets du Queyras fournis au sr de La Croix ont transporté 500 quintaux de munitions d'Embrun à Briançon, « à un ducaton pour charge, la charge de 300 livres ». — 22 mai. La compe de chevau-légers du maréchal de Créqui, logée à Cervières, a reçu l'ordre d'aller loger en Queyras. Le sr de Ventavon, moyennant 200 1., consent à l'envoyer ailleurs. — 24 mai. Ordre par led. Maréchal de Créqui « de tenir 500 hommes preztz, avec arquebuzes ou mousquetz, pour garder les passages de ceste vallée » (Suse, 21 mai). Le dimanche suivant, « à l'yssue du service divin », avis aux habitants d'avoir « à desroulher leurs armes et icelles préparer pour, au premier jour, faire la revue généralle ». — 2 juin. Présent de 1.000 1. au gouverneur de la vallée, « avec prière de veilher pour leur conservation en toutes occasions ». — 8 juin. Le sr d'Aspres, cornette du maréchal de Créqui, demande un supplément de 20 liv. De foin pour chaque cheval logé en Queyras. — 12 juin. Compte avec les srs d'Aspres et de Moustiers, maréchal de logis, pour les chevaux de leur comp ; total, 351 écus 10 s. Pouvoir à Chaffrey Jouve, not. D'Aiguilles, et Jean Dalmas, not. D'Arvieux, pour aller suivre en Bourgogne le procès contre le chan. Salva. — 15 juin. Allocations diverses à Jean Albert et Franç. Berthelot, pour leur voyage à Suse et à Turin, afin d'obtenir le déchargement de la compe du maréchal de Créqui, 80 écus 7 s. ; à Jean Brun, pour le « cléda) faict à l'entrée » du Château-Queyras, 2 é. etc. Total, 299 é. 3. Répartition de cette somme. — 21 juin. Ordre par le maréchal de Créqui de mettre sur pied 109 hommes, de les envoyer à Oulx et de les entretenir pendant six semaines. 1629, 4 et 5 juillet Compte des fournitures en avoine, foin, viande, etc. Faites au retour de l'armée revenant d'Italie. Le châtelain du Queyras a reçu pour « la conduite des mulletz », du sr Le Clerc, 2.122 1., et du sr Paléologo, 1.412 1. et autres sommes. — 25 juillet Compte avec Honoré Bellon, procureur héréditaire au bailliage de Briançon, réglé à la somme de 939 1. 15 s. — 9 août. Par ordre du maréchal de Créqui, la vallée a dû envoyer à Chaumont « dix douzegnes linceulx ou draps ». D'après le « mandat de M. de Savine, commis du Païs », elle doit à l'étape de Guillestre 144 1. 18 s. « pour le retour de l'armée ». Franç. Mathieu, fils de Jean, de Saint-Véran, « faira la garde à La Chappellue pour un moys à l'advenir, pour la santé », moyennant 5 écus, et David Dalmas, fils de feu Ant., de Brunissard, en fera autant à Arvieux. — 6 septembre Ordre de Colisieux, gouverneur en Queyras, de « fournir 12 hommes pour la garde du Château » et les nourrir. — 8 septembre Id. Du maréchal de Créqui « de tenir cent hommes preztz bien armés », pour servir sous « la conduyte de M. d'Ayguebonne, gouverneur de Briançon », et de faire « porter les bledz nécessaires pour leur nourriture, pour six personnes, au lieu d'Oulx », à raison « d'une livre et demye pain par jour pour homme ». — 21 septembre Jean Faure, not. De Molines, est commis pour se rendre à Gap à l'assemblée des trois bailliages. Présent de 25 écus à « M. Videl, secrétaire de Mgr le duc de Créquy », afin d'obtenir « le soulagement de cette vallée », et de 2 pistoles au sergent Marcellin Chalvet. Ordre par le gouverneur du château de fournir 80 toises de mélèze, « pour faire les planchers et arches pour le magazin des grains » Les consuls du Château-Queyras s'obligent à fournir lesd. Planches et à les porter « dans la forteresse pour le pris de 48 solz le fil ». Imposition de 267 1. 13 s. 1/2, pour l'entretien de la compe de « chevaulx légers de Mgr le duc de Créquy, logée à Upais », réclamés par Ant. David, bourgeois d'Embrun, commis à la recette des denrées de lade compe. — 25 septembre Il y a à Briançon « quelque doubte et dangier de contagion ». David Dalmas est confirmé « à la garde de la santé à Brunissard ». Deux hommes seront placés « en Péas) ,... Jusques a ce que on aye des plus amples nouvelles ». Les consuls de Molines feront faire « la garde à Seilhac » et ceux de Saint-Véran, « à La Chappellue, lesquelz fairont des bilhettes à ceux qui yront du cousté de Guilhestre et Ambrun, et vériffieront les bilhettes de ceux qui vouldront entrer dans la présente vallée, empêcheront l'entrée de toute sorte de marchandises, et les marchandz [qui] n'ont bilhette de Gap, Ambrun et Guilheztre ». Sur « l'advis que la compagnie a heu du danger de contagion à Briançon, on a deffendu toute sorte de commerce et fréquentation entre les habitantz de la présente vallée et le reste du bailliage de Briançon, avec intention d'entretenir le commerce du cousté de l'Ambrunoys ». — 15 octobre Franç. Berthelot, consul d'Abriès, se rendra à Guillestre et à Embrun, pour savoir «comment on se doibt conduyre et procéder » au sujet des « bilhettes ». — 26 novembre Imposition de 95 écus 3 s. pour la compe du duc de Créqui logée à Upaix. — 27 décembre Compte de la dépense faite par lade compe, durant la présente année (1629), « durant 21 jours qu'elle a logée en ceste vallée » ; savoir : 585 quintaux 60 livres de foin, 378 setiers d'avoine ; 40 quintaux 32 livres de pain ; 20 q. 16 1. de viande ; 94 carteaux 8 pots de vin ; 203 écus pour ustenciles. Répartition de ces dépenses sur les communautés. Autres dépenses : « à l'estappe de Guilleztre, en mars dernier, par ordre du Roy », 762 émines d'avoine, etc. —Suivent diverses notes : « Queyras doibt : à l'eztappe de Guilheztre : pain, 88 quintalz 81 livres ; pain, autant ; foing, 42 quintalz 17 livres ; avoyne, 100 cestiers 1 eymine » ; à Sainct-Crespin, 503 quintalz 40 livres ; avoyne, 306 cestiers ; pain, 12 quintalz 75 livres ; chair, 17 quintalz 75 livres », etc. |
E 370 - 1637-1638. Dates : 1637-1638 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Délibérations de la vallée du Queyras Présentation du contenu : 1637, ... septembre Don à Jean Dalmas, not. et secrétaire de la vallée, d'un « mullet qu'estoit de Claude Puy », en compte de ses gages de... ... 1637, ... septembre Don à Jean Dalmas, not. et secrétaire de la vallée, d'un « mullet qu'estoit de Claude Puy », en compte de ses gages de l'année. — 6 septembre Ant. Albert, consul d'Arvieux, rend compte de son voyage à Embrun, au sujet des comptes du régt de Bonne. — 12 septembre David Dalmas, not. d'Arvieux, expose les dispositions prises à Briançon pour loger led. régt de Bonne en divers lieux du bailliage. Le sr de Colisieux a ordre du duc de Créqui d'établir deux corps de garde, de 12 hommes chacun, aux frais de la vallée, l'un « sur la montagne de L'Agnel et l'aultre sur le col de La Croix ». — 14 septembre Présent d'un mulet à « M. de Bonne, mestre de camp d'un régt de gens de pied », afin de « ne prendre quartier en ceste vallée ». Led. mulet, acheté de Chaffrey Girard, dit Cuguetie, de Ristolas, coûte 38 écus. — 21 septembre Répartition de 34 pistoles. — 8 octobre Jacq. Gilles, consul de Molines, et Ant. Albert, consul d'Arvieux, ont remis led. mulet à M. de Bonne à Embrun et lui ont payé 588 1. — 14 octobre Jean Merle et Jean Audier, d'Abriès, déclarent que trois mulets, chargés de marchandises, leur appartenant, ont été saisis, « au requis du sr de La Vallée, garde de vivres de la citadelle de Pignerol, pour le payement de la somme de 60 1. que le Queyras lui devait. — 24 octobre Les consuls de Ristolas feront « porter au lieu de La Tour de Luzerne, sabmedi prochain, les cent cestiers advoyne promis à M. le duc de Créquy ». — 1er novembre Ennemond de Guiers, « consr du Roy et commissaire de son artilherie », était à Grenoble, le 6 octobre « pour voir donner les prix-faictz des réparations des pontz et chemins royaulx ». — 17 novembre Avis de la prochaine arrivée de deux comps de cave, dont une du duc de Créqui. — 25 novembre Payement de fournitures et de divers voyages Grenoble. — 8 décembre « Mrs les intendants au faict du sel font la recherche des billettes indites par leurs ordonnances ». 1638, 5 janvier « Mrs du bureau de l'eslection scéant à Gap » ont transmis le lançon des tailles. — 25 (?) janvier Un garde du duc de Créqui mettre en prison Barthél. Bellon, d'Abriès, et Pancrace Mobilier, consul d'Aiguilles, qui se trouvaient à Briançon, en payement d'une taxe, etc. |
E 377 - 1648-1649. Dates : 1648-1649 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Délibérations de la vallée du Queyras Présentation du contenu : 1648, 23 janvier, à Ville-Vieille, maison de David Puy. La vallée payera les tailles au sr Prat, receveur des deniers royaux à Briançon, de... ... 1648, 23 janvier, à Ville-Vieille, maison de David Puy. La vallée payera les tailles au sr Prat, receveur des deniers royaux à Briançon, de préférence aux « estapiers d'Ambrun et de Guilhestre, pour bonnes considérations ». — 3 février Le bruit court que la vallée devra « loger la compe couronnelle du régt de Mgr le duc d'Anjou ». — 9 février Daniel Garcin-Isoard et Jean Martin-Mista poursuivront « le deslogement de la compe de la mestre de camp au régt de cave de Mgr le duc d'Anjou ». — 21 février Lade compe d'Anjou, composée « de 61 mestre, cornette et mareschal de logis, faisant 66 places », en 4 brigades, logée à Molines depuis le 8, est commandée par « le sr du Pallés, cornette ». Ce dernier consent à une nouvelle répartition des cavaliers dans la vallée. — 26 février Le sr Prat, receveur des deniers royaux en Briançonnais, afin d'être payé de 1.659 1., détient prisonniers à Briançon Gaspar Hugues, commis de Molines, Pierre Martin Hellion, consul de Saint-Véran, et Thomas Laurens, not. De Ristolas. David Dalmas, secrétaire de la vallée, reçoit le pouvoir d'aller régler les comptes du Queyras avec Prat. — 19 mars. Le sr de La Roquette, maréchal de logis de la compe d'Anjou, est logé, depuis le 14, à Arvieux. — 19 avril. Me Crévollin, not. De Guillestre, réclame, au nom du sr de Pallés, le payement des rations dues à la compe d'Anjou. — 22 avril. Approbation du compromis passé à Grenoble, le 6 avril (Merle, not.), entre David Albert, procureur à Briançon, et Jean Garcin, avocat au Grand Conseil et au parlement de Grenoble. — 29 mai. Jacq. Garcin, not. De Molines, se rendra à l'assemblée du bailliage et, d'accord avec « les aultres escartons du bailleage », il empruntera pour soutenir le procès en maintenue des privilèges. — 17 juin. Le chan. De Levésie, Dalmas, de Guillestre, et Colomb, de Gap, « porteurs des quittances de M. de Portes, recepveur général du Daulphiné », réclament le payement des tailles du Queyras, pour les étapes de 1646, soit 2.905 écus 4-sols. Répartition de cette somme. 1648, 8 juillet Les « despenses des compe de la mestre de camp, de l'estat-majour et de la compe de M. de Champollion... Se montent 22.279 1. 2 s. 6 d. ». — 27 juillet Une somme de 100 1. sera payée à David Albert, châtelain de Briançon, pour les droits de geôle et garde de tous les prisonniers de la vallée « pour les deniers royaulx », depuis mai à ce jour. — 26 août. Difficultés avec Molines au sujet du logement de la compe du duc d'Anjou. — 30 août. Jean Prat, receveur des deniers royaux, réclame diverses sommes. — 7 septembre Franç. Berthelot, not., achètera à la foire de Briançon deux « beaux mulletz », afin de les donner au duc de Lesdiguières, « en recognoissance des bienfaictz qu'il luy a pieu faire à ceste vallée » et qu'il sera prié de continuer. ; — 21 septembre Les deux mulets ont été achetés, l'un à la foire de Briançon, au prix de 29 pistoles, « à 10 1. 2 s. pièce », soit 97 écus 38 s., et l'autre, « à la vallée de Barcellonne », au prix de 30 pistoles 1/2, soit 102 écus 41 s. Franç. Berthelot ira à Grenoble présenter lesd. Mulets au duc de Lesdiguières. — 24 septembre Franç. Berthelot ne pouvant accepter cette délégation, Gaspar Berthelot, châtelain, et Jean Jouve, d'Aiguilles, le remplacent. — 16 octobre Le sr Jean Prat, « faulte de paiement de ce qui luy est deub par la vallée pour la grande tailhe de l'an 1647 », a fait saisir « à la comté de Molines ung mullet, à la comté d'Arvieu ung mullet et cinq bourriques, à la comté du Chasteau deux mulletz et à la comté de Saint-Véran ung mullet », et, de plus, « faict constituer aux arrestz le sr Jean Garcin-Isouard, consul de Mollines, qui est escroué riesre le sr chastelain de Briançon ». 1648, 4 novembre Le secrétaire David Dalmas, not., a fait signifier au receveur Prat le « décret obtenu par ceste vallée, de nos sgrs de la Cour, le 17e octobre dernier, portant remise de la grand'tailhe de l'an 1647 », 1 avec injonction de rendre les mulets qu'il a fait saisir et d'élargir led. Garcia. —15 novembre Chaffrey Jouve, f. d'Isaac, ira à Briançon retirer lesd. Mulets. — 30 novembre Commandement à « Louis Chéronier de païer à ceste vallée la somme de 14.669 1. qu'il doibt à ceste vallée, pour reste du cartier d'yver de l'année présente ». — 19 décembre Détail des « vacations qui sont esté faictes pour les affaires de la vallée durant l'année 1648 » : le 6 févr., par « Gustin Faure, de Molines, Florimond Meissimilly et Jacq. Bourel, feu Laurens, d'Arvieu,... Venus de Briançon, ayant passé la montagne la nuict, portant lettres pour advertir de la venue des soldatz » ; le 3 mars, par « Jean Dalmas, mon fils », pour « pourter mon manteau et mon sac sur la montagne » ; le 6 juil., « Abraham Dalmas, mon fils, a porté une lettre d'assemblée à me Puy, sur la venue du prévost et archers », etc. 1649, 2 janvier Pierre Puy, not. Et consul du Château-Ville-Vieille, et André Challe, not. D'Aiguilles, iront à Molines acheter six moutons, « les plus beaux qu'ilz pourront treuver », pour les offrir à M. de Bonne, gouverneur de l'Embrunais. — 23 janvier Les six moutons offerts à M. de Bonne ont coûté 22 écus dus à « Jean de Mandoce, d'Ambrun ». — 2 février M. de Maleyssie, gouverneur de Pignerol, réclame « 300 hommes armés, pour aller faire la garde à Pinerol ». Jean Martin, not. Et consul d'Abriès, ira, « dès demain, à Pinerol... Remontrer l'impossibilité qu'il y a, en cette saison, de treuver led. Nombre d'hommes en ceste vallée, atendu que la pluspart des hommes sont absentz tant au Languedoc que en Piémont et en Bourgogne » « Led. Me Jean Martin a demuré à ce voyage six jours, et a fourny pour le pris de 25 eimines d'avoine, qu'il a donné à M. de Mallissy, 6 escus 8 s., et luy est aussi deub pour ung homme qui l'a accompagné trois jours ».. Les consuls du Château-Ville-Vieille feront « ouvrir les chemins de la Combe du Vihier, dès le pas de Saint-Martin jusques à La Chappellue ». — 8 février Jean Prat, receveur des deniers royaux à Briançon, a « faict emprisonner plusieurs de ceste vallée, se treuvantz à Briançon pour le paiement des ducats : et ce pour le paiement des faillies royalles des années 1647 et 48, au préjudice du décret de la Cour du 17 octobre dernier, qui descharge ceste vallée de lade tailhe de l'an 1647, et sans sçavoir à quel pied il fault payer la taillie de 1648 ». — 17 février La vallée est « compozée de sept communaultés, la chascune ayant ses servantz séparés », au nombre total de 117. Prat réclame 16.000 1. « encores deube de la faillie de 1647 », contrairement au décret du Parlement du 17 octobre dernier. Ant. Vasserot, ancien consul de Saint-Véran, André Fantin, consul d'Arvieux, et Gaspar Berthelot, consul d'Abriès, se rendront à Grenoble pour traiter cette affaire et celle des « bilhettes du sel de 25 ou 40 1. en bas ». Damien Fazy, de Saint-Véran, député à Briançon, est « retourné arrière, du Chasteau, à cause du maulvais temps ». — 20 février « Tout le baileage supportera la despense de dix compes du régt de Sully logées » à Briançon, et contribuera au logement d'une compe de chevau-légers du régt d'Anjou à Saou et à Pierrelate. 1649, 4 mars. « M. Marnays, conseillier à la Cour », réclame 150 1. « escartonnées sur lade vallée en avril dernier, au proffit du sr du Rif, advocat, acompte de la somme de 2.000 1. qu'a esté adjugée au sr Pierre Collisieux ». —17 mars. Avis de l'arrivée de deux compes du régt de Sully pour loger en Queyras. — 20 mars. Lesd. Compes, arrivées la veille, sont logées à Ville-Vieille. — 25 mars. Les consuls de Briançon, le 22, ont convoqué l'assemblée du bailliage pour le 26, « par-devant me Nicolas Silvestre-Rous, not. Et secrétaire, pour fère la liquidation, pour ung aultre moys, des denrées nécessaires au logement de dix compes et moitié des officiers de l'estat-majour du régt d'infe de Mgr le duc de Sully ». — 30 mars. Daniel Chabrand, not. De Molines, ira offrir « deux moutons gras à M. de Bonne, gouverneur de l'Ambrunois, qui journellement rend de bons offices à la vallée », lesd. Moutons payés aud. Chabrand 22 1. —12 avril. « Il y a danger à ce qu'il vienne loger des gens de guerre en Queyras ». Pierre Puy, not. De Ville-Vieille, ira aux nouvelles à Embrun. — 6 mai. Les habitants de la vallée « sont sur le poinct d'être réduicts à une grande disette de bleds ». Défense d'exporter des grains hors de la vallée. — 2 juin. Les consuls de Salabertan réclament l'aide promise « pour le passage de deux mil chevaulx et quatre mil hommes de pied ». — 7 juin. Ordre aux deux compes de Sully de partir du Queyras. Compte des dépenses faites à leur occasion. — 18 juin. Le bailliage, le 23 mai, a présenté à la Cour une requête afin d'être déchargé de 51.814 1. 3 s., « pour reste des fournitures des estapes » en 1647. — 25 juin. Jacq. Pinard, consul de Briançon et receveur du compte du bailliage, fait, le 14, pour le logement du régt de Sully du 9 février au 13 juin, réclame à la vallée 134 écus 40 s. 1649, 2 août. Difficultés avec le curé d'Abriès, Gérard, au sujet des dîmes. — 24 août. Convocation de l'assemblée des trois bailliages à Embrun pour le 27. — 29 août. Ordre a été donné par le duc de Lesdiguières aux trois bailliages, le 25 juin, de nourrir la compe « du sr de Montorsier, cape au régt d'Anjou ». — 13 septembre Charles Mayol, procureur de Pierre Colisieux, a fait saisir 8 mulets ou mules, à Cervières, au retour de la foire de Briançon, en payement de 1.063 1. — 30 septembre Il est à craindre « que le régt d'Uxelles aye ordre pour venir loger en ceste vallée ». On offrira en don « six beaux moutons » au vibailli de Briançon. —2 octobre « La longueur et froideur de l'yver dernier » a fait périr les blés de la vallée. Les habitants avaient « semé d'orge, avoyne et légumes », qui, « pour la rigueur du froid et maulvais temps, arrivé et continué dès le 15e sept, jusques au 21, seroyent presque toutz cuitz ». D'ailleurs, « le mal contagieux » est en plusieurs endroits. Aussi les habitants de la vallée « ne sçavent où aller pour gagner leur pain ». — 7 octobre Le duc de Lesdiguières, le 30 sept., a donné l'ordre de « loger 8 compes du rég4 d'Uxel ». — 22 octobre Mathieu Sainct, not. D'Embrun, a apporté, la veille, l'ordre du président de Saint-André à 3 compe du régt d'Uxelles d'avoir à déloger. — 10 novembre Pierre Colisieux a fait saisir, à Embrun, dix mulets de Saint-Véran et Ristolas. — 16 novembre André Fantin, consul d'Arvieux, dit qu'Abraham et Laurent Meissimilly, père et fils, demandent le payement de « deux bourrisques, chargés de vin, sacz brutz et cordes,... Saizis à Saint-Clément, l'yver dernier, à la requeste des consulz de Briançon, pour la contribution ou la nourriture des gens de guerre y logés ». — 6 décembre Le vibailli de Briançon a ordonné de liquider les frais du logement des 3 compe d'Uxelles et des 5 compes du même régt allant à Château-Dauphin et en revenant. — 28 décembre Énumération des « vacations faictes pour les affaires de la vallée » en 1649, par Claude Jayme, consul d'Aiguilles, Gui. Morel, f. de Jean, David Dalmas, secrétaire, Jacq. Fine, Laurent Eymar, f. de feu Esprit, Jean Rafin, et autres. — 29 décembre Germain Albert, d'Arvieux, ira le lendemain à Grenoble, afin d'éviter de loger en Queyras les gens de guerre « qui sont encores delà le Mont- Genèvre ». 1649, 30 décembre Répartition de 108 écus 20 s. dus à Albert, cape et châtelain de Briançon, pour voyage à Grenoble. |
E 386 - 1675-1677. Dates : 1675-1677 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Délibérations de la vallée du Queyras Présentation du contenu : « Registre des conclusions et deslibérations de la vallée de Queyras », parafé par le vibailli de Chailliol, le 28 janvier 1675. 1675, 13 mai.... ... « Registre des conclusions et deslibérations de la vallée de Queyras », parafé par le vibailli de Chailliol, le 28 janvier 1675. 1675, 13 mai. Difficultés au sujet de la vérification des dettes de la vallée. — 15 juillet Celle du sr Grand, cessionnaire de Chéronier, sera vérifiée. — 6 octobre Bonnot, commis à Briançon à la recette des deniers royaux, lors du dernier versement de la taille de 1675, n'a pas,voulu entrer en compte les fournitures faites en 1673 aux pionniers envoyés à Pignerol. — 29 octobre Le lançon de la taille de 1676 est de 19.676 1. 4 s. — 21 décembre Imposition de 350 1. dues au vibailli, Les dettes dues à la vallée par Château-Dauphin seront vérifiées. 1676, 16 janvier Et. Morand, conseiller assesseur, écrit ce qu'il a fait, « touchant l'affaire des ducats ». — 11 février Détail des vacations, pour les affaires de la vallée: à Grenoble, « contre feu sr David Albert, cape-châtelain de Briançon », par « feu sr Gaspart Barthelot, cape-châtelain » du Queyras; par Jean-Laurent Berthelot, avocat et cape-châtelain de lade vallée; feu Paul du Puy, avocat au Grand Conseil ; Jean Maritan et Ant. Maritan, not. ; Daniel Chabrand, not. ; Daniel Fine, etc. — « Estât des empruntz faitz... au sujet du procès contre feu le sr Albert », et emploi desd. fonds. Total, 5.587 1. 2. — 17 mars. Jean Jouve, not. d'Aiguilles, demande 50 1. dues à feu Chaffrey Jouve, not. — 20 avril. Le vibailli est subdélégué pour vérifier les dettes de feu Jacq. Humbert. — 2 juin. Les impositions, « régallementz et escartons ont esté faitz par les voyez ordinaires et accoutumées, suivant l'union et uzage de lade vallée, laquelle est composée de sept comtés ; et, là où la pluralité des vois s'est treuvé, les choses sont tousjours esté exécuttées; que, sy il en estoit autre- mant, il n'y auroit jamais aucune délibération, ny ordre pour aucune affère, ce qui auroit desjà causé et causeroit la ruyne de la vallée ». — 5 septembre Imposition cle 176 1. « pour esfre employé à l'achept d'un beau mullet et à deux quintaux de fromage » qu'on offrira à « M. de Saquy, gouverneur au château de la présente vallée », et à « M. Humbert, lieutenant aud. gouvernement ». — 15 octobre On ajoute 20 1. à la susde somme, afin de donner aud. gouverneur « deux belles mulles », à acheter à la foire de Saint-Luc [de Guillestre]. — 19 novembre Le lançon de la taille de 1677 est de 18.511 1. 18, « déduit les sollagements des comtés » 12 décembre Ordre de fournir 850 rations de fourrage et d'avoine, à Briançon, pour la compe de cave des dragons qui y est logée. 1677, 30 janvier « Première assemblée après l'escarton de 1676 ». — 6 février Difficultés entre Garcin, marchand de Molines, et cinq comtés de la vallée. — 4 mars. Ordre par l'Intendant de fournir à Briançon 813 rations de fourrage pour la compe de dragons du régt du Fay, qui y est logée en quartier d'hiver. — 10 avril. Répartition de 850 rations de fourrage pour lade compe. — 26 avril. Le vibailli doit « arriver, demain », à Briançon. Le secrétaire Dalmas, ira lui « fère la révérance » et lui faire présent de 20 pistoles, « lesquelles reviennent à 38 solz pour servant ». — 15 mai. Ordre par l'Intendant du 17 février de fournir 1.000 rations de fourrage à. Briançon. — 9 juillet « Les frais d'emprisonnement du sr de Phelipot » sont de 200 1. — 27 juillet Henri Humbert est assigné devant l'Intendant, afin de vériffier ses créances. — 6 août. Et. Morand, assesseur au bailliage de Briançon, suivra cette affaire. — 6 septembre « Pierre des Essartz, traitant du 8e denier que le Roy prétand de prandre sur les biens alliénés par les ecclésiastiques en faveur des comtés du Royaulme, par son édit du mois de novembre dernier », en réclame le paiement. Le secrétaire ira en Vallouise « prendre un extrait de l'ordonnance de Mgr l'Intendant, qui les déscharge de semblable demande ». — 24 septembre Ant. Arnaud, député de la vallée, a présenté sur la question du 8e denier une requête à l'Intendant qui est à Lyon. — 4 octobre « Ordre du Roy, du 7 septembre », au bailliage de Briançon de fournir « mille cestiers de bled à la garnison de Pinerol ». La part du Queyras est de 176 setiers. « La despance faite par M. le vibailli et son train, pendant la tenue des assises, se monte 74 1. 6 s. ; 22 1. pour la despanse de M. le procureur du Roy ; 11 1. accordées à M. Chalvet, pour droitz d'informations faites par me Claude Chalvet, son père, en l'année 1653 ; 5 1. accordées à honeste Spérit Martinet, consul du Chasteau, pour le bois et aultres choses qu'il a fourni », etc. Total, 117 1. Suivant accord entre Jean Berthelot, avocat, et Jean Fantin, d'une part, et « sr Marc de Vincens, sieur de Perrini », contrôleur des tailles en Briançonnais, le 10 sept., « ilz lui ont promis lui payer ou fère payer par la vallée 11 solz pour ration de mille rations de fourrage », que lade vallée était obligée de fournir à Briançon. — 19 octobre « Estienne Trye, comis du sr des Essars, traitant du 8e denier qu'il prétend lever sur les biens alliénés par les éclésiastiques », a fait « arrester, au Chasteau-Queyras, plusieurs gages qu'il a saisi à divers particulliers des comtés de la vallée, qui venoyent à la foire de Saint-Luc » à Guillestre, où il prétend les faire vendre. Dans la vallée, il n'y a « jamais heu aucunes alliénations des biens d'Église en faveur desd. comtés... Les pentions .qu'ilz payent aux srs curés d'icelles ne sont qu'à temps, pour leurs droictz de disme, à forme de l'arrest du parlement de Dijon de l'année 1629 ». Led. Trye, reçoit 35 pistoles qu'on lui offre, afin de rendre les gages saisis, mais refuse d'en donner un reçu. — 6 novembre Le lançon de 1678 est de 18.7701. 14 s. La dame Humbert, héritière de feu Humbert, lieutenant au fort Queyras, réclame « la despanse que Mgr l'archevesque d'Ambrun a fait dans sa maison au Chasteau-Queyras, en faisant sa visite dans la vallée du Queyras en l'année 1629 ». Il ne lui est rien dû, chaque comté « et notamment Abriès, Aguilhes et Ristollas », ayant satisfait sur ce point, etc. |
E 407 - 1790-1811. Dates : 1790-1811 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Délibérations de la vallée du Queyras Présentation du contenu : 1790, 12 avril. Les villes de Grenoble, Embrun et Gap, ayant décidé de livrer le sel à 3 sols la livre, la vallée demande à le recevoir au môme... ... 1790, 12 avril. Les villes de Grenoble, Embrun et Gap, ayant décidé de livrer le sel à 3 sols la livre, la vallée demande à le recevoir au môme prix, afin de prévenir des difficultés. — 9 juin. La plus grande partie des gardes nationales de la vallée est sans armes. De concert avec M. de Saulcy, commandant du fort et de la vallée du Queyras, on décide qu'il sera délivré auxd. gardes 112 fusils de munition, 4 quintaux de poudre, 8 quintaux de balles et 1.200 pierres à fusil. — 23 juin. M. de Châtellard, colonel général des gardes nationales briançonnaises des cantons d'Abriès et de Ville-Vieille, demande d'envoyer 6 gardes nationales par cent sur les 300 de la vallée à l'assemblée qui doit se réunir à Briançon le 24 du présent mois, afin de députer des représentants à la fédération qui aura lieu à Paris le 14 juillet. Adopté. — 18 juillet Charles Fantin la Tour, secrétaire- greffier des deux cantons de la vallée, annonce que le Directoire des Hautes-Alpes, le 11 juin, a accordé 4.120 1. pour réparer la route du Queyras. Le sr Chapuis a dressé un devis des travaux, qui seront adjugés au rabais, par-devant André Fantin, administrateur du directoire du district de Briançon, et surveillés par La Tour, conducteur principal des ponts et chaussées, résidant à Embrun. Barthél. Vasserot, maire, et Jean Arnaud, officier municipal de Molines, et autres s'entendront avec les municipalités de Guillestre, Eygliers et Saint-Crépin, pour réparer lade route « depuis la Visite de Guillestre jusques à l' Ange Gardien , à la vue du Château-Queyras ». D'ailleurs, chaque commune empêchera « soigneusement de chasser et pêcher sur son territoire », en exécution des décrets de l'Assemblée nationale. Défense aux invalides du fort Queyras, de couper du bois dans la forêt du Château-Ville-Vieille. 1791, 4 août. Alex. Pommier, garde d'artillerie du fort Queyras, Ant. Derribier, cape, faisant fonctions de lieutenant, et Nicolas Richaud, lieut. aud. fort, déclarent qu'ils ont appris de Jos. Dumollard, chirurgien major du fort, que M. La Tour du Pin, cape de la compe des invalides, avait demandé au général Luckner l'ordre de prescrire aud. Pommier, et sans l'agrément de M. Allemand-Châtellard, commandant du fort, de livrer 20 cartouches à chacun de ses hommes, « ne croyent pas la vie des soldats de la garnison et des habitants » en sûreté, « en cas d'invasion, tant des ennemis du dehors que de l'intérieur du royaume ». Pas de décision. 1792, 31 janvier Jos. Peyras-Bourcier, procureur du Château-Ville-Vieille, expose la triste situation de la vallée en hiver, « par la grande quantité de neige, qui empêche la communication d'une commune à l'autre, souventes fois pendant 15 jours », et il demande que le bureau d'enregistrement qui est à Abriès soit établi à Ville-Vieille; Jacq. Meissimilly, maire d'Arvieux, est chargé de solliciter ce transfert, de l'administration du directoire de Briançon et du Département. — 21 juin. « En conformité de l'usage observé par cette vallée », répartition des charges locales depuis le 18 mars 1790 : à André Fantin, membre du directoire du district de Briançon, procureur syndic et député clela vallée (procuration du 17 mai 1790), pour 8 jours, à 3 1. par jour, 24 1. ; à un exprès venant de Briançon, de la part de M. de Mépieu, pour annoncer l'assemblée cle Département le 4 juil., 1 1.16 s. ; à Jos. Mathieu, f. de feu Jos., du Véyer, pour réparer la passerelle de Furfande , 10 1. ; à Jean-Laurent Meyer, f. de feu Jean-Laurent, pour le loyer des archives, 40 1. 10 ; etc. Total, 218 1. 13 s. Deux commissaires vérifieront l'état des archives de « la cy-devant vallée » et en dresseront l'inventaire, et feront rendre compte à Charles Fantin La Tour, secrétaire, de sa gestion. — 3 septembre « Depuis cinq ans, cette vallée ne perçoit presque point de récoltes ». Le procès-verbal dressé en 1791, par les administrateurs du district, constate que les habitants n'ont pas recueilli la 8e partie des grains nécessaires à leur subsistance. Les gelées des 16 et 17 juin de lade année « ont tout fait périr ». Les foires et marchés des environs n'offrent aucune ressource : « pas un seul sac de grain n'y a paru... La misère étant à son comble, les horreurs de la famine plongent dans le plus cruel désespoir tous les habitants de celte contrée. Le secour en grains, qu'ils ont reçu du Département, les a substantés jusques au mois d'août dernier; mais, si les actes de charité, d'humanité et de sage administration venoient à tarir, une cruelle mort, la faim seroit leur partage ». Il importe de ne pas dégarnir cette frontière des jeunes gens les plus vigoureux. On sollicitera du ministre de l'Intérieur 8.000 quintaux de blé, et on lèvera des hommes pour garder le fort et tous les cols et passages de la vallée. An 5, 16 pluv. [4 février 1797], « dans les archives de la vallée ». Depuis le 21 juin 1792 jusques au 21 juin 1797, il est dû 18 1. par an à Jean-Laurent Meyer pour le local desd. archives, en tout 90 1., dont quittance. An 9, 2 niv. [23 décembre 1800]. Quittance de 72 fr. par Jean-Laurent Meyer pour lesd. archives, 1807, 5 mars, « dans les archives de la vallée ». Projet de délibération « pour les routes », en suite de la lettre du sous-préfet de Briançon du 19 février Le vœu des populations est de voir réparer les communications : sur Briançon, par le col Izoard ; sur Saluces, par le col L'Agnel et par « la percée de Viso ? » ; sur Pignerol, par le col La Croix et surtout « celle de la vallée de Queyras, sur Guillestre, étant la plus fréquentée, a cause de la température ». Suit la teneur de la lettre écrite par le sous-préfet de Briançon, Chaix, aux maires de la vallée, le 19 février 1807. 1808, 30 avril. État des sommes dues pour les réparations de la route du Queyras : à Martin et André Philip, du Château, pour la reconstruction du pont sur l'eau d'Arvieux, 375 fr. ; à Meissimilly, Carilian et Mathieu, maire de Saint-Véran, qui ont accompagné le sous-préfet, «lorsqu'il est venu pour tracer le nouveau chemin de la Combe », 36, etc. Total, 550 fr. 1810, 26 novembre, « dans les archives ». Répartition des dépenses des sept communes de la vallée de Queyras, composant le canton d'Aiguilles » ; «construction du premier pont de la Combe par les srs Mallen, Fréset et Armand », charpentiers, en suite du traité du 10 octobre 1810, 495 fr. Id. du pont de La Chepelue par Borel, Chapelier et Éme, 490. Ici. du Pont-Haut, par Bertrand frères et Disdier, 187 ; cloux et martaillas , 52 fr. 60. Dépenses au Château, chez Challe, aubergiste, 108 fr. 50 etc. Total, 1.850 fr. 1811, 25 avril. Règlement des dépenses communes de la vallée : « Construction de la grande muraille ditte Le Gouillas , par des habitans des Escoyères » (contrat du 27 novembre 1810), 720 fr. ; id. des culées du premier pont, par Charles Eymar et Claude Martin- Tourette, 240 ; id. de la culée gauche du Pont-Haut, en maçonnerie, par des habitants des Escoyères, 150 ; à Salva, aubergiste à Guillestre, 115 ; à Barrai, aubergiste à Aiguilles, 340, etc. Total, 2.800 fr. |