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- « Estât de l'argeant déboursé par Dalmas, secréte ds la vallée », du 13 mars 1690 à 1697 : « Le 7 avril 1690, feu mon père feut constitué prisonnier... par ordre de M. de Merveillaud, commissarei des guerres, sur ce que quelques comtés n'avoi[en]t pas fourny leur soldat de milice » ; le 28... ...

- « Estât de l'argeant déboursé par Dalmas, secréte ds la vallée », du 13 mars 1690 à 1697 : « Le 7 avril 1690, feu mon père feut constitué prisonnier... par ordre de M. de Merveillaud, commissarei des guerres, sur ce que quelques comtés n'avoi[en]t pas fourny leur soldat de milice » ; le 28 juin 90, « me Charles Fantin, not., et mon père, députez pour aller achepter à Réoutier 80 charges de vin pour les troupes qui sont à Mollines », ont dépensé 18 1. ; le 2 janvier 1691, ordre de l'Intendant d'envoyer 80 mulets à Gap, « pour voyturer de farine à Suze »; le 2 août 1692, Reynaud, receveur au grenier à sel, « fait arrester, au Château, les consuls de Molines, du Château, Saint-Véran et moy., pendant deux jours » ; à « M. Berthelot, curé d'Abriès », 1 l. 13 « qu'il a fourny à un messager envoyé à Luzerne pour la vallée » ; le 31 mars 1693, « à un messager de Guillestre venu dans la vallée aporter des ordres... pour fournir de paille au Mont-Dauphin », 4 l. ; le 24 juin 1695, M. de Lesches envoie l'ordre de M. de Larray « de réparer les chemins et les ponts rompus de la Combe pour qu'il y puisse passer le 26 à cheval » ; à un sergent et 3 soldats « venus d'Ambrun, par ordre de M. d'Aillaud, commissaire des guerres, pour faire dessendre les soldats de millice », 7 l. 7; à David Albert, « pour un chapeau qu'il avoit fourni à un messager de la vallée qui a esté en Piedmond porter une lettre pour obtenir délay pour le paiement du 1er quartier de la contribution », 5 l. 8, etc. (1697). « Vaccations » en 1697: janvier, retiré « de M. Croiset, commissaire des vivres, le déchargé de 7.040 cercles de bois, que la vallée estoit obligée de fournir pour la cuison du pain de munition, par ordre de M. du Prat »; le 4 janv., « M. Rostollan, prêtre et curé d'Arvieu,... député pour aller joindre M. Fantin la Tour à Grenoble, avec M. le châtelain,... auquel la comté d'Arvieu a fourny cinq hommes pour aller avec luy et ont ouvert la montagne ; lesquels ont couché à Cervière » ; « le 1er janvier, sur le bruit quy a couru que les gens de guerre arrestoient le monde quy commercent, j'ay envoyé un homme à Ambrun porter une lettre aux consuls pour leur dire de nous donner advis prornptement sy il y a du danger que les gens de guerre arrestent ceux quy iront à la foire du Samedy-Neuf » ; le 11 juil., « j'ay vaqué dans chaque comté pour retirer de Mrs les consuls les pièces et instructions pour l'affaire du disme » ; ordonnance par M. du Prat, « sur la vallée, pour voyturer à Grenoble et au Bour-d'Oisan la quantité de 732 quintaux d'avoine. Me Ant. Barthelot, not. et consul d'Abriès et le sr Ant. Alberge ont vaqué à Briançon pour obtenir délay ». Lettre à « M. Fantin la Tour pour adsister à l'assemblée du bailliage... Le fils de me Ant. Barthelot, not., a adsisté à l'assemblée », etc. (1697). — « Controolle des vaccations faites » en 1697. — « Cayer de compte... des escartons du bailheage de Briançon » en 1688-97 et en 27 articles : à me Jos. de Pons, consr du Roi et son avocat au bailliage, 438 1. 19; à Franç. du Prat, consr du Roi et correcteur en la Chambre des comptes, et à Jn Fantin la Tour, receveur des Domaines, 418 l.; à Ant. Ollagnier, procureur et premier consul en 1689, 20 ; à Pierre Grand de Champrouet, consr du Roi et ancien assesseur au bailliage, 150 l. 12 ; à Jacq. Morand, avocat et premier consul en 1691, 218 l. 8 ; à Jn Bonnot, proc. et premier consul en 1692, 283 1. à « Jos. des Pontz, advocat du Roy, Jn Bonnot, proc., Jacq. Blanchard, aussy proc., Jacq. Bompard et Jacq. Arnaud, notaires », 1.400 1. 16 ; à Laurent de La Coste, receveur des tailles, « pour les offices d'experts et greffiers de l'escriptoire », 1.320 l. ; à Nicolas Mondet, huissier du bailliage, 50 ; a Jos. Silvestre, apothicaire, « pour loyer de sa chambre où estoint les pappiers du balheage », 9 ; à Nicolas Fantin, not., 10 ; aux Cordeliers, « pour le loyer de leur sacrestie à tenir les archives du bailheage », 30 à Jos. Silvestre, secréte, pour travaux et « droitz de garde des pappiers dud. bailheage, 200, etc. Total, 4.916 l. 14 s. 10 d. (1697). — Lettres par : les consuls de Briançon, en suite de la nouvelle création des « offices pour sceller les actes des notaires et particulièrement les obligations », demandant d'apporter à la prochaine assemblée des extraits des actes d'acquisition par la vallée, des mêmes offices, en 1623 et 1626. Briançon, 28 janvier 1697 ; — Challe, annonçant que l'Intendant « presse fort pour avoir l'état de la mansuration des fons », Aiguilles, 15 juin. — Copie d'une lettre du sr de Saint-Martin, commissaire des guerres, à M. de Chalandière, colonel d'infe, commandant dans la vallée de Queyras, à Molines, prescrivant à la vallée de fournir du pain, de la viande et autres denrées, au régt qu'il commande. Briançon, 23 juin 1697. Ordonnance par Bouchu, prescrivant aux habitants du Briançonnais de « voiturer insésamant et gratuitement » au Bourg-d'Oisans 4.000 quintaux d'avoine, et à Grenoble, 2.000 ; ils sont à Briançon (Grenoble, 5 août). — La vallée du Queyras devra porter 242 quintaux au Bourg-d'Oisans et 490 à Grenoble, suivant l'ordre donné par Du Prat la Bâtie, subdélégué. Briançon, 9 août 97. — Commission par Du Prat à Disdier, fils, de porter l'ordre susdit à Cervières, Queyras et Château-Dauphin. Briançon, 10 août. — Signification de l'ordonnance de Bouchu qui fixe à 200 1. les droits que les consuls du Queyras doivent payer, en tant que « propriétaires ou possesseurs de la terre et seigneurie de Queyras », conformément à la déclaration royale du 4 septembre 1696, 16 août 1697. — Lettre par Bouchu, envoyant « un imprimé de plusieurs questions, ausquelles vous prendrez soin de répondre incessament, autant que votre connaissance et celle de vos plus anciens habitans, que vous consulterez sur cela, le pourront permettre, et de me renvoyer ensuite ledit imprimé rempli de vos réponses ». Grenoble, 15 septembre 1697. — Exemplaire dud. imprimé, contenant 80 questions ou demandes : 1. « S'il s'est établi dans votre comté quelques étrangers depuis l'année 1600 » ; 2, leurs noms et surnoms ; 3, de quelle nation ils sont ; 6, emploi ou profession ; 11, en quoi consistent les biens qu'ils possèdent ; 18, quel revenu ils leur ont produit; 41, « s'il y a eu autrefois dans votre lieu quelque étranger d'établi, qui en soit sorti pour aller demeurer ailleurs, ou pour sortir hors de France, et en quelle année » ; 54, s'il y a eu et s'il y a à présent... des bâtards de gentilshommes et de roturiers », etc. (1697). — Lettre par Bertrand (?) au gouverneur (du Queyras), lui envoyant « les meilleur[es] poir[es] » qu'il a pu cueillir. Saint-André [d'Embrun], 17 septembre 97. — Minute d'une lettre au maréchal [de Larray ?] à Briançon par les habitants du Queyras, afin de « les soulager du quartier d'hiver, si ce n'est pas du tout, la plus grosse partie ». Ils sont « dans le dernier accablement et à la faim, tant par le deffaut de récolte que par la grande surcharge qu'ils soubstiennent depuis longtemps. Ils n'ont heu presque point de foin, médiocrement du bled, très peu d'avoine et d'orges, quy ont esté consumés par la grande sécheresse... Ils ont presque nourry en pure perte les régts quy ont passé l'hiver dans leur vallée et celuy de Chalandière quy y a passé l'esté ». 23 septembre 1697. — Ordonnance rendue par les commissaires pour la révision des feux en Dauphiné, prescrivant d'allivrer les fonds nobles ou exempts de tailles et des fonds roturiers et taillables. Signé, Bouchu, Pellisson, Canel, La Colombière, Basset. Valence, 10 octobre 1697. Scellé à Briançon, le 15 novembre 97. Signé, Bonnot (placard). — Requête au Parlement par Et. Meissimilly et Arnaud, consul d'Aiguilles, afin d'être remboursés de leurs avances, 16 novembre 97. — Arrêt du Conseil d'État « portant que ceux dont les armoiries n'ont point encore été enregistrées seront tenus de les fournir et délivrer à me Adrien Vanier ». Versailles, 3 décembre 1697, etc.