« Compte que rand véne messire Jean-Antoine Bruno, chanoyne prébandé en l'église mettroppolle d'Ambrun », pour 4 les années 1622, 23, 24 et 25, des deniers de la grande et petite fabrique, et des pensions des troys mille écus délaisés audit chappitre par feu le Révme archevesque de Gerente
Balthazar-Hercule de Jarente , archevéque d'Embrun de 1548 à 1555 (cf. G, 62, p, 44, note 1).
et rentes des chappelles de Sainct-André, et de la Basse et autres deniers ». — Recettes, en 16 articles, 1690 écus 18 sols, parmi lesquels : 220 é. « de l'annate de feu le Sr chane de Pontis », reçus du chanoine Cot et de feu Me Barthélemy, Bertrand, fermier ; 115 é. de l'annate du chanoine Hus, reçus du fermier Pierre Lambert ; 18 é., de la vigne du
Truel ;7 é. 30, de « la commune du Lauzet en Terre-Neufve »
La « Terre Neufve » est aujourd'hui représentée très approximativement par l'arrondissement de Barcelonnette (Basses-Alpes). Cf. Gioffrodo, Storia delle Alpi Marittime , Torino, 1839, in-fo, col. 1313 et suiv.
, pour la dîme ; 50 é. de Seyne : 66 é., 40 s. des fruits de la prébende litigieuse de Saint-Crépin « qui se plaidoit entre Mr Denys et messire Benoît Lambert » ; 50 é. du Sr de, Verdun ; 61 é. de la ferme de la chappellenie de Saint-André ; 250 é. de « la commune de Vars » pour quatre ans ; 250 é. de la ville d'Embrun, etc. — Dépenses : 1693 écus 9 deniers, parmi lesquelles : 1 é. 20 s. au Sr Gignous, diacre de l'église, 20 décembre 1622 ; 36 s. aux « campaniers », 16 avril 1623 ; 4 s. à Mre Pierre Martin, « pour une clefz au ballustre du grand autel », 17 mars 1623 (f° 4) ; 5 s. « pour fère accommoder le lave-main et y fère poser un griffon » ; 7 é. 46 s. à l'organiste, 10 juin ; 8 s., au s. Richaud, « pour faire accommoder un calice », 20 août ; 3 é. 42 s., aux sieurs Artus Roman et d'Eymonet, apothicaires, 26 mai ; 1 é. 4 s. « aux dames de Saincte-Clère, de Grenoble », 7 septembre (f° 5) ; 1 é. à Marcellin Michel, « jadis enfant de cœur », 2 octobre ; 14 é. à « Antoine Bérard et Jean Jouvène, mestres charpentiers de Sainct-André, pour le pris-faict et à bon compte du couvert de la maison de chanonge », 19 novembre ; 1 l. 20 s. à « mestre Reymon, masson », auquel a « esté baillé à pris-faict de fère une muraille en la maison de chanonge, à deux escus la cane, et escuz encores pour l'appuage ou pontanage » (f° 6) ; 1. é 4 s. à Mlle Gobaud, « pour avoyr nourry un enfant de coeur » ; 1 é. 39s. À sire Bellon, pour despenses faictes aux
Horres , en son logis », 2 juillet 1624 (f° 7) ; 12 é. 44 s. à « frère Anthoinie Sibille, organiste », 18 juillet ; 16 s. « à un prebtre musicien que le chappitre fist arrester pour chanter le jour de Nostre-Dame, » 14 août (f° 8 v°) ; 3 é. au comptable qui est « allé à Gap, pour instruire le procès contre messire Antoine Nevière, prebtre, qui avoit impétré une des chappelles Sainct-André, le procès estant par-devant Monseigneur de Gap, juge
in partibus ; où j'ai vacqué à cheval, avecque un valet, troys jours », 28 mai 1624 ; 1 é. 4 s. « à Monsr Branche, pour ce qu'il a travaillé à l'entrée de Monseigneur le connétable
Le connétable de Lesdiguières. Il était à Grenoble le 5 octobre 1624 et se trouvait, le 20 du même mois, à Suze, où il eut une conférence avec le duc de Savoie (Voy. Douglas et Roman, Actes et correspondance de Lesdiguières , Grenoble, t. II, 1881, p. 396-7).
», 10 octobre 1624 (f° 9 v°) ; 32 s. aux « musiciens, pour la messe de Saint-André, » 3 novembre (f° 10) ; 8 é. à l'organiste, 21 avril 1625 ; 16 s. à un prêtre musicien, 16 juin (f° 10 v°) ; 25 s. à « Auban Bérard, sergent royal, pour estre allé à Boscodons exploicter un reliefz d'appel de la Cour à frère Bellon, pour le dixme des Crotes ». « Pour goûtter aux Crotes, au retour de Boscodons, avons despendu » 25 s. « Pour le louage d'une monture que j'ay prins », 12 s. (f° 11) ; 27 é. au Sr Branche, 2 mai 1625 ; 24 s. à Bernard Marchand, officier royal, pour « donner des inihibitions à Messieurs les consulz de la présente ville (Embrun) de donner logis de soldatz ans ecclésiastiques » (f° 12). « Le frère Besson, moyne (de Boscodon), nous ayant faict donner assignation à Grenoble, par lettres anticipatoyres de la Cour, j'ay mandé son exploict au sieur Galland, avec 32 solz, pour sa présentation », 7 novembre 1725 ; 12 é. à messire Victor Gignous, diacre, 6 décembre ; 2 s. « pour avoyr faict proclamer qui voudroit arranter les terres du prieuré Saint-Marcelin » ; 2 s. « à Florine, pour nettoyer le bassin de la fonteyne », 23 févrer 1626 ; 16 s. « à Me Laurent Cellon, pour la demande que le chappitre faict à la discussion de feu M. le chanoyne Savine », 6 mars ; 15 é. à M. Branche, 4 avril (f° 13) ; 103 é. 28., pour marchandises retirées de Pierre Lambert ; 4 s. « au sieur curé Marcelle, pour une clefz qu'il a faict fère au Saint-ciboyre », 7 juin ; 1 é. « aux musiciens », 10 juin ; 15 s. 9 d. « pour quatre livres et demy plomb, à 3 solz et demy la livre, prins chés Daniel, pour fère poser une des barres de fer au bassin de la fonteyne » ; 1 é. à Me Esprit Lagier, « fontanier, » 12 juillet ; 4 é. « pour un disner donné aux musiciens de Gap », 11 septembre 1626 (f° 14) ; 48 s. « à un fondeur de cloches », 1er mars 1625 (f° 14 v°). « Plus, j'ai achepté un paire de chandelliers de letton, que j'ay baillé au sieur Leydon, claustrier, pour le service de l'église, que m'ont cousté un
ducaton , cy 55 s. » (f° 15). « Luy est deub droict de recepte de la chappe de feu Mr de Rame, qu'il a poursuivy et faict payer au chappitre, qui se monte » 1 é. « Pour ses peynes et travaux dudit procez, qu'il a poursuivi avecques beaucoup de peyne et d'inimitié dudit sieur de Rame. » (
En marge ). Néant (f° 15 v°) ; 62 é., pour avoir vacqué, pour les affaires du chappitre », 93 jours, du 2 décembre 1624 jusqu'à mars 1625, « pour la poursuite de
Champ de Mallaud contre Mr de Réortier,... Attandu que c'estoit pour affère très important audit chappitre et duquel Mr de Bonne en prenoit la partie pour son beau. Filz, comme il est très notoyre, y ayant mesmes employé la faveur de Mgr le connestable et tout ce qu'on peut, jusques à des menaces, si je ne me désistés de cette poursuitte ; m'ayant mesmes ledit chappitre promis une partie des fruicts que nous heussions indubitablement obtenus, comme portoit nostre conseil, sy l'on n'en heusse traicté, comme l'on fict, en mon absence » (f° 17) ; 6 é. 55. « pour retirer le procès contre la communauté des
Horres , de Mr le conseiller Ponat, commissaire » (f° 18). Pour avoir « arranté du chappitre les chappelles soubz le tiltre de Saint-André et la Magdeleine
de la Basse », pour six ans, néant (f° 18 v°) ; 46 é. 16., pour droit de recette, à 5 %, pendant 4 ans (f° 19 v°). — Clos le 17 janvier 1637 (f° 20 v°).