Onces colle forte à 1 s. 6 d. ; ficelles, 2 paquets, 6 s. ; demi-livre fil blanc, 11 4 s. ; façon et travail du relieur pour deux, journées, 4 1. Total, 5 1. 17 s. 6 d., dont quitt, par Jn-Ant. Vasserot, de Saint-Véran, au not. Berthelot, secréte d'Abriès. Abriès, 28 février 1773. — « Mémoire pour Franç. Berthelot, cy-devant contrôlleur des actes au bureau d'Abriez ». Il a toujours vécu « dans une communion générale de biens avec Ant. Berthelot, son cousin germain, seul propriétaire et détenteur des protocoles dépendants de la succession de Chaffrey Berthelot, not., père aud. Ant. » (s. d.). — Congé donné à Pierre Berthelot, d'Abriès, chasseur au 2e batn d'inf » légère, 4e compe, « pour entrer dans les Guides, d'après l'arrêté du représentant du peuple ». Au camp de Feuille, 20 therm. an 2 [7 juillet 1794]. Signé, Grand, cape. Approuvé par le conseil d'administration. Signé, Dugoutol, Boissier, Laubergerie. Approuvé par le général de brigade, Valette. En marge, « armée des Alpes », et cachet en cire rouge. Légende : « INFANTERIE LEGERE, DEUXIEME BATAILLON ». Au- dessous : « LIBERTÉ, ÉGALITÉ ». — Quitt. de 264 1. par P. Audier-Besséat à Pierre Berthelot et Barthél. Audier-Merle, pour « souper du 6 prairéal, 3e année Re » [25 mai 1795] : « 14 pots 1/2 de vin, 116 1. ; 3 pains blancs et une moitié, 53 ; une soupe de vermicelly, 18 ; pour omelètes, 36 ; pour fromages, 17 ; pour dessert, 14 ; pour un litre huile, 10 ». Total, 264 1.
Certificat par Veau, adjudant général, commandant la vallée de Queyras, attestant que le cit. Berthelot, chargé du service des vivres à Abriès, a rempli son service avec zèle et exactitude pendant le courant de la campagne. Fort-Queyras, 21 frim. an 4 [17 décembre 1795], — Billet par Long, garde magasin des effets militaires à Briançon, afin de prier le cit. Berthelot de remettre au cit. Collomb les effets de campement que la 193e demi-brigade a laissés l'automne dernier à Abriès. Mont-Lion, 20 pluv. an 4 [9 février 1796]. — Reçu par Collomb, garde magasin des fourrages du Queyras, au cit. Berthelot, d'Abriès, de 13 bidons, 6 marmites avec leurs couvercles, et 5 gamelles, et « les feray tenir au cit. Long, garde magasin des effets de campement à Briançon ». Fort-Queyras, 2 vent, an 4 [21 février 1796]. — Reçu de 20 1. en numéraire par G. Martin, président [de l'administration municipale du canton d'Abriès] à Pierre Berthelot, qui pourra exiger cette somme de Jean Martin, agent municipal d'Abriès, pour avances faites pour lui. Abriès, 3 frim. an 5 [23 novembre 1796], Quitt. de 86 1. par M. Fantin, veuve et héritière de feu Jacq.-Claude Fantin, au cit, Berthelot, fils, vérificateur de l'Enregistrement, « pour plusieurs cayers de procès, auxquels feu mon mari avoit occupé pour le cit. Berthelot, père ». Briançon, « 18 bruni, an 6 de la Répe ou 7 [8] novembre 1797 ». — « Département » par Jean Bertrand, f. de feuJ.-B., d'Aiguilles, en faveur de Blaise Bec, f. de Chaffrey, d'Aiguilles, « résidant à Montemagne, état du roi de Sardaigne », de tout ce que ce dernier lui devait, concernant les droits d'Anne Loubet, fille de feu J.-B., sa femme. Abriès, 16 prair. an 6 [4 juin 1797]. — Quitt. de 11 1. 19 s. par Barthél. Audier-Besséat, f. de feu Pierre, d'Abriès, à Pierre Berthelot, f. de feu Franç., pour fournitures et denrées livrées à ce dernier. Abriès, 12 pluv. an 7 [31 janvier 1799]. — Lettre par Reymond, brigadier de gendarmerie à Saint-Bonnet, au «cit. Ricard, ex administrateur, à Gap », afin d'être payé de « ce qui est encore dû pour le logement fourni à la gendarmerie antérieurement à l'an 5e. Je vous avés fait passer les états de ce qui étoit dû, tant a vous qu'à moy, à ces époques, visés par l'administration municipale d'Abriès. Je suis persuadé que ces états sont encore entre vos mains. J'y avois joint une quittance du cit. Bourcier, qui me logeoit. comme quoi je payois moi-même mon logement. Sur ces mêmes états nous avons tiré 25 1. chacun, savoir: 12 sols pour chaque homme ». Saint-Bonnet, 14 pluv. an [7? ; 2 février 1799].
« Engagement pour la fourniture de deux mulets à bâts pour le service de l'armée des Alpes, au nom du général en-chef dans les Alpes, Chanpionet », par Pierre Audier, d'Abriès. « Le général de brigade soussigné, chargé de choisir, parmy les conscrits et réquisitionnaires nouvellement appellés aux armées des citoyens qui se destinent de préférance à la conduite des transports militaires, a reçu et accepté les conditions et les offres suivants, faits par Pierre Audier, feu Jean, cultivateur, résidant dans la commune d'Abriez en Queyras. Ce citoyen se soumet à fournir, à ses fraix, deux mulets vigoureux et en état de porter la charge le chacun, dont il sera le conducteur. Les rations et ses subsistances seront fournies à ses mulets par la République, et le conducteur sera payé et habillé et chaussé comme les autres muletiers. S'il arrive qu'un ou l'autre mulet périsse, sans qu'il y ait de la faute du conducteur, [il] sera payé ou remplacé par la République, et le mulet fourny ou remplacé restera en propriété à ce conducteur, qui, au moyen de ce service sera dispensé de tout autre et n'entrera point dans les bataillons ou autres troupes. Le conducteur jouira du logement et des autres avantages accordés par le Gouvernement à ceux des équipages militaires. Fait [à]Enbrun , le 23 therm. l'an 7 de la Répe [10août 1799]. Signé, « P. Audier ; le général de brigade, Vallier La Peyrouze ». — État du payement fait a à Martinet, le 8 prair. an 9 » [28 mai 1801]. 2 sacs, 2 1. ; 4 cordes, 10 s. ; voiture, 6 1. 10 ; quatre bouis (?), 10 1. ; 20 quintaux sel de Salomon (?), 361. ». Total, 54 1. (Au clos : ) « Au cit. Hermitte, juge de paix de Mezel. Je vous envois trois saches de sire, que vous recevrés de la part de Martinet du Cairas . Au Vernet le 17 mai 1801 ». — « Bordereau de créance hypothécaire, en exécution de la loi du 11 brum. an 7 [1er mai 1798], au profit de Margt Gateaut, fille de Philip, femme de Michel Magnant, domicillière à Vile-Vieille, come de Château-Queyras,... contre Michel Magnant, feu Jean, propriétaire à Ville-Vieille susdite, domiciliée à Pise en Toscane en Italie ». Total, 2.672 f., « résultant d'un contrat de mariage, reçu Armand, vivant not. au Château-Queyras, le 18 juillet 1780, deuemant formalizé en bureau du Queyras à Abriès » et hypothéqué sur tous les biens dud. Michel Magnant. Briançon, 8 flor. an 10 [28 avril 1802]. — « Bordereau des créances résultantes d'un acte d'obligation passé devant Franç. Laurent, not. à Ristolas le 1er novembre 1752,... et d'une promesse du 4 juillet 1753, enregistré le 9 juin 1780,... au profit du cit. Jos. Audier-Bessey, feu Guil. et son héritier », d'Abriès, « contre Pierre Bellon, feu Jos., Marie-Audier-Merle, feu Jean, mariés », duel. lieu. Total, 462 1. Signé, Faure du Rif. Briançon, 11 germ. an 9 [1er avril -1801]. Suit la quittance de lade somme par Jn-Franç. Audier, f. de feu Guil., à Pierre Berthelot, not. d'Abriès, 12 septembre 1808. — Lettres : du commandant d'armes de la place du Fort-Queyras au maire d'Abriès, lui annonçant qu'il vient de recevoir du lieutenant-colonel Garnier, commandant d'armes de Mont-Dauphin, « l'avis qu'il s'est formé dans le Piémont, sur les frontières de ce Département, une bande de brigands qu'on porte au nombre de 4.000 ». Il importe d'avoir des « renseignements sur la marche de cette bande » et de mettre la vallée du Queyras à l'abri de cette incursion. Fort-Queyras, 19 août 1814 ; — du commandant d'armes du Fort-Queyras, Combarieu (?), annonçant que le ; « drapeau blanc vient d'être arboré au Fort- Queyras », et l'invitant à engager chacun de ses administrés « à se décorer de la cocarde blanche », 26 juillet 1815 ; — du sous-préfet de Briançon, afin de faire régulariser les fournitures au Fort-Queyras et de faire procéder « au soulagement des malheureux incendiés de Saint-Chaffrey ». Briançon, 25 octobre 1815 ; de Suard, lieutenant de la gendarmerie royale de Briançon, afin de connaître le nombre des officiers en demi-solde à Abriès et de leur situation de famille. Briançon, 23 décembre 1815, etc.