3 P 1719,3 P 1719,P 1719 - Matrice des propriétés bâties. Lieu : Les Vigneaux (Hautes-Alpes, France) Dates : 1911-1938 Producteur : Service du cadastre des Hautes-Alpes, Service du cadastre des Hautes-Alpes Contexte : Documentation cadastrale > Les Vigneaux |
A 14, A 14 - Tome 14. Dates : 1683-1722 Producteur : France. Parlement de Grenoble Contexte : Recueil des édits et déclarations du roi, lettres pattentes et ordonnances du roi, arrêts et règlements des conseils et du parlement de Grenoble concernant la province de Dauphiné Présentation du contenu : Table chronologique, de 1717 à 1720 (p. 1-6). — Partie de l'ordonnance concernant la voirie, du 14 avril 1683 », et ordonnance du Bureau des... ... Table chronologique, de 1717 à 1720 (p. 1-6). — Partie de l'ordonnance concernant la voirie, du 14 avril 1683 », et ordonnance du Bureau des finances de la généralité de Dauphiné, ... sur le fait de la voirie, dans laquelle, entre autres choses, sont marquées les grandes routes de la province, et la largeur qu'elles doivent avoir, comme aussi celle que doivent avoir les autres grands chemins, tant du plat païs que des montagnes ». On donnera « indispensablement », une largeur de 20 pieds aux routes : de Grenoble : à Briançon, par Oysans ; à Gap, par la Mure et Champsaur ; en Provence, par la Croix-Haute » ; — « de Crest à Die, Lèches, Veynes, Gap » ; — « de Saint Paul[-Trois-Châteaux] à Nions, Buys, Orpierre, Veynes » ; — de Gap : à Sisteron; à Ambrun, Briançon, Valcluson, Pignerol » ; — de Cézanne : à Oulx, Exilles ; [à] Chaumont, Suze ». Grenoble, 10 juillet 1683. — Autres ordonnances du même Bureau des finances: « sur les fonctions de ses commis à la grande et petite voirie », 14 août 1684 ; « au sujet des réparations des chemins », 18 août 1722 (n°50). — Déclaration « concernant le controlle des actes des notaires et insinuations » ; avec le tarif des droits à payer, en exécution de l'édit de mars 1693, et celui qui est fixé par l'édit de décembre 1703. Versailles, 29 sept. 1722 (n°51). — Ordonnance du parlement défendant de faire paître les bêtes à laine dans les vignes, « avant ou après les vendanges », 10 oct. 1722 (n°52). — Édit portant « établissement de maîtrises d'arts et métiers dans toutes les villes du royaume », nov. (n°55). — Arrêt du Conseil, « portant règlement sur le fait des gabelles de Provence et de Dauphiné », 24 nov. 1722 (n°6). — Lettres patentes « portant établissement d'une compagnie de commerce sous le nom de Compagnie d'Occident ou de la Louisianne ». Paris août 1717 (n°3). — Déclaration « concernant les usurpateurs des titres de noblesse », 7 oct. 1717 (n°11). — Arrêt du parlement « qui ordonne aux Juifs de sortir du ressort de la cour, dans six jours, et de la ville de Grenoble et des autres villes et lieux de la province dans 24 heures, après la publication d'icelui , sous peine de confiscation de leurs bardes et marchandises ; avec très expresses inibitions et défenses d'y rentrer », etc., 15 nov. (n°13). — Édits : portant règlement : « pour les receveurs des tailles », déc. (n°17); — « pour les receveurs généraux des finances », des vingt généralités des pays d'élection : « Les deux receveurs généraux des finances de la généralité de Grenoble [recevront] chacun la somme de 7.500 livres », déc. 1717 (n°18). — Arrêt du parlement: « qui renouvelle les défences contre les mandians, vagabons et gens sans aveu, et porte règlement général à ce sujet », en 9 articles, 21 mars 1718 (n°23) ; — « qui ordonne la suppression de tous les exemplaires et copies du décret de l'Inquisition de Rome, du 16 février 1718 », portant « condamnation de deux appellations au futur concile de la constitution Unigenitus: l'une, par les sieurs évêques de Mirepoix, de Sénez, de Montpellier et de Bologne ; l'autre parle sieur archevêque de Paris », 7 avril 1718 (n°26) ; — « qui défend les défrichemens dans les lieux penchans et montueux, et de tenir des chèvres dans les lieux cultivés et bois taillis », sous peine de 30 livres d'amende, 21 mai (n°28) ; — « qui ordonne la suppression d'un exemplaire, imprimé, en latin et en français, en deux colonnes, du décret de l'Inquisition de Rome du 18 février 1718 » et d'une lettre de l'évêque de Marseille, insérée au bas, « et condamne deux autres exemplaires imprimés qui contiennent deux lettres calomnieuses au sieur évêque de Grenoble à être lacérés et brûlés par l'exécuteur de la haute justice » : la première intitulée : Lettre d'un abbé à un chanoine, la seconde : Lettre de l'abbè de la Preste, docteur de Sorbonne,au sieur évêque de Grenoble (Paris, 8 avril 1718), 2 juin 1718 (n° 29) ; — « qui ordonne aux juges des lieux où il y a marché, et, en leur absence, aux châtelains ou leurs lieutenans, de faire, devant eux, chacune semaine, un rapport de la valeur et estimation commune des grains et fruits, et aux greffiers desdits lieux d'en tenir registres en bonne forme », 5 août (n°31) ; — « portant règlement pour les apositions des sellez, les inventaires et autres procédures qu'il échoit de faire après le décès des pères de famille et des autres personnes décédées, pour la conservation des effets par eux délaissés, et pour la seureté des deniers du Roy, des papiers des communautés et des protocoles des notaires », 13 août (n°33) ; — « qui règle les honneurs qui doivent être rendus par les officiers des tribunaux inférieurs et des maisons de villes, bourgs et autres lieux du ressort: aux présidons, conseillers et gens du Roy de ladite cour titulaires ; aux archevêques et évêques dudit ressort; et aux officiers honoraires de ladite cour », 2 sept, (n°35) ; — « qui ordonne la destruction des chenilles, et deffend la chasse aux petits oyseaux avec la chouette, lassets, trébuchets et autres instrumens », 20 sept, (n°38) ; — au sujet d'une lettre du pape relative à la constitution Unigenitus, 26 octobre (n°30) ; — qui supprime « la Déclaration du Roy catholique, du 25 décembre dernier » et quatre autres pièces semblables, 13 février 1719 (n°41); — « qui ordonne l'exécution des précédents arrêts portant deffenses de tenir des chèvres, etc., 28 févr. (n°42) ; — qui supprime la Lettre d'un docteur provençal à M. Rolland, avocat général au parlement de Dauphiné, et condamne ce libelle à être brûlé par l'Exécuteur », 28 mars (n°43) ; — qui supprime la Déclaration de S. M. Catholique au sujet de la résolution qu'Elle a prise de se mettre à la tête de ses troupes pour favoriser les intérêts de S. M. Très Chrétienne et de là nation française, 14 juin (n°48) ; — qui défend aux particuliers, « dans les lieux où l'eau des moulins a manqué, d'arrêter le cours des sources et ruisseaux par des écluses ni autrement », 14 août (n°49) ; — « portant nouveau règlement pour les rentes », 29 janvier 1720 (n°64) ; — réglant « la nourriture des prisonniers », 30 janv. (n°65). — Déclaration royale : « portant deffenses de porter des diamants ». Paris, 4 févr. (n°68) ; — « concernant la vaisselle et autres ouvrages d'or et d'argent ». 18 févr. (n°74). — Édit « qui réduit les rentes constituées au denier 50, autrement à deux pour cent », mars 1720 (n°84). — Lettres patentes « pour l'établissement, dans le diocèse de Grenoble, d'un séminaire sous le titre de St-François-de-Sales, pour y recevoir les prêtres et les ecclésiastiques du même diocèse, à qui le grand âge ou les infirmités ne permettent plus de continuer leur service ». Versailles, mars 1706, et autres lettres patentes « portant confirmation » de rétablissement susdit « dans la ville de Grenoble ». Paris, déc. 1719 (n°85), etc. |
E 502 - Chemin de la Combe du Queyras . Dates : 1615-1732 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Chemin de la Combe du Queyras Présentation du contenu : Arrêt du Parlement, sur requête des consuls du Queyras, autorisant les consuls et habitants à s'assembler, sans les officiers de justice, afin de... ... Arrêt du Parlement, sur requête des consuls du Queyras, autorisant les consuls et habitants à s'assembler, sans les officiers de justice, afin de secourir les voyageurs surpris dans les montagnes par suite des accidents de neige ou d'inondations. Grenoble, 13 novembre 1615. — Signification, de la part des consuls du Queyras à ceux de Saint-Crépin, d'avoir à réparer le chemin de la Combe au pas de Bardonnet , 4 juillet 1622. — Lettres par P. Meyer, aux consuls du Queyras : au sujet des procès en cours, contre le sr Garcin, « à la Chambre de l'Edit de Paris », et des « contributions de la garde du chasteau dud. Queyras ». Paris, 13 décembre 1641 ; — d'un « arrêt contre Garcin en faveur de M. Puy ». Paris, 14 décembre 1641. — Ordre par l'intendant Dugué, sur requête des consuls du Queyras, aux consuls de Saint-Crépin et Eygliers, de « faire travailler incessamment aux réparations utilles et nécessaires » dans le « chemin royal qui est en la Combe du Queyras ». Grenoble, 1er août 1674. — Signification dud. ordre aux consuls de Saint-Crépin et Eygliers, 15 septembre 1674. — Sommations : aux consuls de Guillestre, de réparer le pont de la Combe qui les concerne, « affin que les voytures et autres puissent fère leur commerce », 1er décembre 1685 ; — aux consuls de Saint-Crépin et Eygliers, de réparer le « pas proche de la limite apellé Au deslà de la Chappelle , qui est au commencement du terroir dud. Eygliers en descendant dud. Eygliers en Bardonneit, la Boichonna, rif de La Valleitte et autres endroits », 5 décembre 1687. — Ordre, par le maréchal de Bachivillers, de réparer le chemin de Guillestre en Queyras. Embrun, 30 septembre 1692. — Signification aux consuls de Guillestre et de Saint-Crépin d'entretenir les ponts et chemins de la Combe qui les concernent, en bon état, « suivant l'uzage de tout temps observé ». Eygliers, 1er juillet 1699. Lettre aux députés du Queyras, par Ch[arles Brulard de Genlis], « archev[êque] d'Ambrun », leur demandant de ne pas faire de frais à « la comté de Saint-Crépin et d'Aigliers », au sujet du chemin et des ponts de la « Combe ». Embrun, 16 septembre [1710 environ], (débris de cachet arm.). — Protestation contre Guillestre qui a entrepris « de changer l'ancien chemin » de Feuille-Voyrant, « sans consulter l'utillité commune des parties intéressées » (1717). — Lettres à ce propos par le subdélégué Fantin la Tour : « Je ne croyois pas qu'on peust trouver rien de plus mauvois que Feuille-Voirant et Malefosse ». « M. de Boismorel en a fait le devis ». Briançon, 23 avril 1717 ; — par Beaumont, afin de faire surseoir à une ordonnance de l'Intendant. Grenoble, 20 mai 1717. — Ordonnances par Jean Fantin la Tour, subdélégué, prescrivant de réparer sans retard le chemin de la Combe de Guillestre. Arvieux, 25 mai 1718 ; — par Barthél. Garcin et Jean Fantin la Tour, subdélégués à Embrun et à Briançon, de travailler à la réparation dud. chemin (Guillestre, 21 octobre 1715), et par « Pierre de Queyrats », commandant à Mont- Dauphin, 11 mai 1719. — État des réparations à faire au « chemin royal allant de la vallée de Queyras à Guillestre », depuis le Pont-Haut jusqu'au pont de la comté de Saint-Véran, depuis le Pont-Long jusqu'au pont de la Chanalette ; aux Ponts-Neufs et au Pont de Pierre jusqu'au pied du Tourniquet, le long de Feuille-Voirant ; à Bardonnet, « où le chemin est dans le précipice », 3 décembre 1718 et 11 juin 1721. — Ordres par : Berger, commandant au Château-Queyras, aux consuls d'Arvieux, de réparer le chemin du Véyer jusqu'aux limites d'Eygliers et de Saint-Crépin. Château-Queyras, 20 février 1721 ; — Fantin la Tour, subdélégué, aux consuls du Queyras, de rendre praticables les chemins de la vallée. Briançon, 21 février et 11 mai 1721 ; — Dupont, commandant au Château-Queyras, de réparer le chemin de la Combe. Château-Queyras, 15 mai 1721. — Observations par Jean Bonafous et M. Esmieu, consuls de Risoul, au sujet des réparations que M. de Bonneval, commissaire des guerres à Embrun, leur demande de faire au pont de Sainte-Marie, au pont du Simoust et à ceux de la Combe du Queyras, auxquelles ils ne sont pas tenus, suivant la transaction avec Jean [Baile], archevêque d'Embrun, du 17 février 1486. Risoul, 1er novembre 1721. — Copie d'une décision suivant laquelle Risoul doit entretenir les ponts et chemins « depuis Chagne jusqu'au pas de Maron », et contribuer pour sa part à l'entretien du pont de Pierre et du pont du Simoust (s. d.). — Lettres par De Ville, invitant Dalmas, secrétaire du Queyras, à se rendre à Guillestre, afin de s'occuper des réparations à faire aux ponts. Guillestre, 5 et 23 novembre 1721 (restes de cachet arm.). Copie des requêtes à l'Intendant par les consuls du Queyras, de Guillestre, Risoul et Ceillac, Saint- Crépin et Eygliers, au sujet des travaux à faire au chemin de la Combe ; décision à ce sujet par Barth. Garcin, subdélégué à Embrun, après accès sur les lieux, accompagné de Jean Fantin, consul d'Arvieux, Jean Dalmas, secréte du Queyras, Jos. Bonnardel, consul de Guillestre, et Ant. de Ville, député dud. lieu, Esprit Eymar, de Risoul, Jacq. Cezari, député de Saint-Crépin, J.-B. Argence, consul, et Jean Court, députés d'Eygliers. Le chemin sera réparé au lieu dit Les Estréchons, et élargi au rocher de la Petite-Viste et depuis le « bas du Tourniquet » jusques vers le pont de Pierre, sur une longueur de 60 toises. Le pont de Pierre, détruit en 1692 par les ennemis de l'État, sera fait en bois, environ 30 toises au-dessous de l'ancien. Les bois situés au-dessus du chemin à Peuille-Voirant, entre les deux ponts neufs, et depuis le « ruisseau des Chastons jusques à l'endroit appelé La Bouissouna », sont mis en défens, 18-21 mars 1722. — « Mémoire concernant les réparations les plus pressantes du chemin de la Combe de Queyras », dressé par « l'ingénieur ordinaire du Roy, ayant en chef la conduite des fortifications des places de Mont-Dauphin et Château de Queyras », sur l'ordre du « marquis de Maillebois », maréchal de camp, « commandant sur la frontière d'Italie ». Ce chemin « fait, pendant 7 ou 8 mois de l'année, l'unique communication de la vallée de Queyras et sert, seul, en tout temps, à l'abord de la subsistance des troupes en garnison dans le Château ou en quartier dans la vallée, et à celuy des marchands étrangers, quy apportent aux foires de Guillestre, d'Embrun et de Gap, des sommes considérables, pour l'achapt des bestiaux et principalement des bestes de somme, que l'on y conduit de toutes les provinces circonvoisines et mesmes de celles du Poitou et de Bretagne... Cette routte est toujours difficille, souvent dangereuse et même, quelquefois, impraticable, faute de réparations... Les ouvrages énoncés dans les devis donnez en 1721 par Mrs Nègre, alors ingénieur en chef à Briançon. et Des Roches, ingénieur en chef de Mont-Dauphin et de Queyras, sont encore à faire ». La dépense pour refaire en pierre, sur le Guil, le pont détruit en 1692 au « pont de la Pierre » est de 2.350 1. Mont-Dauphin, 4 août 1727. — État des travaux faits par Jean et Jacques Fantin la Tour : 1730, 7 mai, pour commander les habitants du Queyras, dans la Combe ; 5 sept., à Briançon, « pour faire le compte avec les entrepreneurs des fortiffications » aux Têtes et au Randouillet ; 1731, 14 janv., à Embrun, « pour parler à Mgr l'archevêque au sujet de la 24e des pauvres » ; 25 mai, à Mont-Dauphin, « pour parler à M. Heuriance, pour le prier d'obtenir de Mgr l'Intendant de rétablir les Ponts-Neufs », etc. — Pouvoir par les consuls et députés du Queyras, à André Fantin, docteur en médecine, d'Arvieux, Chaffrey Bernard, not. d'Aiguilles, et Jacq. Fantin la Tour, consul d'Arvieux, pour aller traiter avec l'archevêque d'Embrun de la question de la 24e des pauvres et « solliciter de M. Garcin, subdélégué, une ordonnance pour faire faire des passerelles aux Ponts-Neufs ». Ville-Vieille, 26 novembre 1732, etc. |
La Vedette des Alpes - Novembre 1849 24 vues Titre de presse : La Vedette des Alpes, Journal paraissant le dimanche ["puis" le jeudi] (mars 1848-mai 1850) Présentation du contenu : n°92, 1er novembre ; n°93, 8 novembre ; n°94, 15 novembre ; n°95, 22 novembre ; n°96, 29 novembre |
La Vedette des Alpes - Décembre 1849 22 vues Titre de presse : La Vedette des Alpes, Journal paraissant le dimanche ["puis" le jeudi] (mars 1848-mai 1850) Présentation du contenu : n°97, 6 décembre ; n°98, 13 décembre ; n°99, 20 décembre ; n° 100, 27 décembre |
Le Républicain Embrunais - Novembre 1906 16 vues Titre de presse : Le Républicain Embrunais, Journal de la démocratie des Hautes-Alpes (avril 1902-juillet 1914) Présentation du contenu : n°238, 4 novembre ; n°239, 11 novembre ; n°240, 18 novembre ; n°241, 25 novembre |
Le Petit Briançonnais - Septembre 1910 16 vues Titre de presse : Le Petit Briançonnais, Organe de la démocratie. Journal politique, littéraire, commercial, agricole, sportif, chronique locale et annonces diverses (novembre 1903-janvier 1930) Présentation du contenu : n°360, 4 septembre ; n°361, 11 septembre ; n°362, 18 septembre ; n°363, 25 septembre |
Le Petit Briançonnais - Mars 1911 16 vues Titre de presse : Le Petit Briançonnais, Organe de la démocratie. Journal politique, littéraire, commercial, agricole, sportif, chronique locale et annonces diverses (novembre 1903-janvier 1930) Présentation du contenu : n°386, 5 mars ; n°387, 12 mars ; n°388, 19 mars ; n°389, 26 mars |
Le Petit Briançonnais - Mai 1911 16 vues Titre de presse : Le Petit Briançonnais, Organe de la démocratie. Journal politique, littéraire, commercial, agricole, sportif, chronique locale et annonces diverses (novembre 1903-janvier 1930) Présentation du contenu : n°395, 7 mai ; n°396, 14 mai ; n°397, 21 mai ; n°398, 28 mai |
Le Petit Briançonnais - Juillet 1920 16 vues Titre de presse : Le Petit Briançonnais, Organe de la démocratie. Journal politique, littéraire, commercial, agricole, sportif, chronique locale et annonces diverses (novembre 1903-janvier 1930) Présentation du contenu : n°666, 4 juillet ; n°667, 11 juillet ; n°668, 18 juillet ; n°669, 25 juillet |
L'Union des gauches - Mars 1926 16 vues Titre de presse : L'Union des gauches, Organe de la démocratie des Hautes-Alpes (juillet 1924-octobre 1926) Présentation du contenu : n°9, 6 mars ; n°10, 13 mars ; n°11, 20 mars ; n°12, 27 mars |
Le Républicain Briançonnais - Août 1930 20 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°27, 2 août ; n°28, 10 août ; n°29, 17 août ; n°30, 23 août ; n°31, 30 août |
G 100 - Compte rendu au bureau par Jacques Gautier des deniers versés entre ses mains pour les termes d'octobre 1714 et février 1715, et de l'emploi qu'il en a fait, avec pièces justificatives. Dates : 1714-1715 Contexte : Bureau ecclésiastique du Diocèse d'Embrun > Comptes et pièces justificatives Présentation du contenu : Décimes tota1 des recettes, 8.181 l. 2 s. ; des dépenses, 9.068 l. 1 s. 1 d. Capitation. Total des recettes, 5.730 1, 4 s. ; des dépenses, 2.748... ... Décimes tota1 des recettes, 8.181 l. 2 s. ; des dépenses, 9.068 l. 1 s. 1 d. Capitation. Total des recettes, 5.730 1, 4 s. ; des dépenses, 2.748 l. 10 s. 10 d. « A Ambrun, dans le palais archiépiscopal, le 21e novembre 1715, et avons signé : De Voyer d'Argenson, archev. Nommé d'Ambrun, vicaire général du chapitre François-Élie de Voyer de Paulmy d'Argenson nommé â l'évêché de Dol le 15 avril 1702, fut transféré par le roi à l'archevêché d'Embrun le 12 janvier 1715, mais il ne reçut des bulles pour cette église que dans le consistoire du 16 décembre suivant. Le 23 avril 1719, ce prélat fut transféré sur le siège de Bordeaux. » La Pérusse, prévost d'Ambrun, vicaire et official général capitulaire ; Rémusat, sindic, » etc. Mandat unique de payement, donné audit sr Gautier par le bureau diocésain, de diverses sommes dues pour les intérêts ou pensions d'autres sommes, prêtées au clergé du diocèse d'Embrun, pour le rachat de la capitation et des décimes », en 1711 : de 1.000 l. pour intérêts de 20.000 l. prêtées par « feu Mgr l'illme Charles Brulart, marquis de Genlis, archevêque et prince d'Ambrun » avec quittance du P. Verchère, « jésuite supérieur du séminaire [d'Embrun] ; de 120 l. pour intérêts de 3.000 l. prêtées par Me Faure, archidiacre ; de 120 l. pour intérêts de 3.000 l., prêtées par « noble Guillaume de L'Ange, chanoine » ; de 40 l. pour intérêts de l.000 l. prêtées par M. Gendre, chanoine honoraire » ; de 120 l. pour intérêts de 3.000 l. prêtées par M. Vallier, avocat en la cour ; de 60 l. pour intérêts de l.500 l., prêtées par le sr Allard, procureur fiscal d'Embrun ; de 183 l. 17 s. 6 d pour intérêts de 3.677 l. 14 s. prêtés par le chapitre d'Embrun ; de 180 l. pour intérêts de 6.000 livres (dont 1500 restituées), prêtées par feu David-Joseph Gautier, maire ancien d'Embrun, et payables à Jacques Gautier, son fils ; et de 180 l. pour intérêts de 4.500 l. (dont l.500 l. restituées), prêtées par feu Daniel Lions ; 23 novembre 1714. — « Table du bureau ecclésiastique d'Ambrun, tenu dans la Prévôté, pour quatorze jours », du 12 au 25 novembre 1714 ; il est alloué : à M. La Pérusse, prévôt et vicaire général capitulaire, 98 l. ; et 49 l. à chacun des suivants : Rémusat, syndic du clergé ; Humbert, chanoine, commis du chapitre ; Gendre, bénéficier en la métropole, commis des bénéficiers ; Charbonnel, curé de Saint-Chaffrey, commis des bénéficiers du Briançonnais ; Rémusat, curé de Seyne, commis des bénéficiers dudit lieu ; Berthelot, curé de Saint-Clément, commis des bénéficiers des Hauts-Châteaux ; Domény, curé de Bréziers, commis des bénéficiers des Bas-Châteaux ; Silvestre, grand prieur de Boscodon, commis dudit monastère ; Vinatier, secrétaire de l'assemblée ; plus 18 l., à Louis Froger, domestique du grand vicaire, etc. Total, 573 l. 10 s. ; 23 novembre 1714. — Quittances diverses données audit Gautier, receveur des décimes, par le sr Durand, recteur de la chapelle de Saint-Pierre à Briançon ; le sr Gendre, trésorier de l'hôpital d'Embrun ; sœur Marie-Isabeau Teyssier, supérieure de la Visitation d'Embrun, etc. 1714. |
G 104 - Compte rendu au bureau par Jacques Gautier, receveur, des deniers versés entre ses mains pour les termes d'octobre 1717 et février 1719, et de l'emploi qu'il en a fait, avec pièces justificatives. Dates : 1692-1719 Contexte : Bureau ecclésiastique du Diocèse d'Embrun > Comptes et pièces justificatives Présentation du contenu : Décimes ; total des recettes, 8.512 l. 15 s. 4 d., et des dépenses, 8.192 l. 4 s. — Capitation ; total des recettes, 8.607 l. 16 s. 3 d., et des... ... Décimes ; total des recettes, 8.512 l. 15 s. 4 d., et des dépenses, 8.192 l. 4 s. — Capitation ; total des recettes, 8.607 l. 16 s. 3 d., et des dépenses, 7.023 l. 6 d. Embrun, 25 octobre 1719. — Quittances données aud. Receveur : de 90 l., par Catherine Vallier, veuve et héritière de Claude Albertin, 25 janvier 1719 ; — de 2.557 l. 11 s. 4 d., par Jean Gelly de Montcla, receveur général des décimes de la province de Dauphiné, 15 juin 1719 ; — de 120 l., par le sr Ducros Vial, 13 septembre ; — de 130 l. 10 s., par le sr Rame, chanoine, « en qualité de trésorier de l'hôpital général d'Embrun », 13 octobre ; — de l.000 l., par le P. Verchère, jésuite, supérieur du séminaire d'Embrun, 18 octobre ; — de 659 l. 9 s. 6 d., par les sieurs Gérard et Gendre, procureurs du chapitre d'Embrun, etc. — Mandat de 93 l., en faveur du chanoine d'Hugues, « pour l'achapt de l' Histoire ecclésiastique de Flury », qui a été mise dans la bibliothèque de feu Mgr de Genlis, archevêque d'Embrun ; ladite somme de 93 l. étant comprise dans celle de 2.000 l. que les héritiers dudit Mgr de Genlis avaient remise « entre les mains du père Croizet, jésuite et recteur du Grand Collège [d'Embrun], pour l'achept des livres pour ladite bibliothèque », 3 avril 1719. — Reçu de 99 l. 10 s., donné au prévôt et aux chanoines d'Embrun, par le sr Bonnot, « fils et héritier testamentaire de Me Jean Bonnot, procureur du Roy, des traites, premier consul et collecteur des miles de tailles royalle et négocialle de la ville et communauté de Briançon, en l'année 1692 », à cause de ce qui lui était dû « sur la cotte de la chapelle Saint-Pierre, parroisse de Briançon », 3 novembre 1718. — Lettre de l'archevêque d'Embrun, François-Élie Voyer d'Argenson, à M. Rémuzat, chanoine de la métropole d'Embrun, au sujet d'une demande que ce dernier avait faite à un sr Bèze : « Je ne comprends rien, dit l'archevêque, à la response que vous me mandés qu'il vous a faitte, car elle est hors du sens commun, et je vous prie de le luy dire de ma part. Je vous rends mille gracces de la part que vous prenés au séjour que je faits icy ». « † L'Arch. P (rince) D'Ambrun ». (Cachet en cire rouge aux armes du prélat.) Rennes, 13 juillet 1718. |
G 271 - Pensions, créances, etc. Dates : 1716-1786 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Revenus, pensions, etc Présentation du contenu : Mémoire relatif à diverses sommes empruntées à l'église métropolitaine d'Embrun par la communauté de Savines en 1679, 1680 et 1681, et dont le... ... Mémoire relatif à diverses sommes empruntées à l'église métropolitaine d'Embrun par la communauté de Savines en 1679, 1680 et 1681, et dont le total s'élève à 3.679 l. 15s., produisant, au profit des anniversaires, de la fabrique et de la messe du Roi un revenu annuel de 147 l., 12 avril 1720. — État « des remboursements et des placements... des capitaux appartenant aux anniversaires, depuis 1716 jusques en 1749 ». Remboursements (d'après un registre d'environ 550 pages, aujourd'hui perdu) : 28 septembre 1717, d'Albert de Chancella, 153 liv. ; 20 mars 1719, la communauté de Queyras, 575 ; 24 avril 1720, le Sr Salva, 3.246 ; 15 avril, la communauté de Bélein (Belins, Piémont), 400 ; 27 avril, le chane Rame, 55 ; 20 juin, Marie Vernin, 320 ; 25 juin, Saint-Sauveur, l.149 ; 5 août, M. d'Hugues, 553 ; 14 août, M. de Navaisse, 300 ; 14 août, M. Lagier, 288 ; 17 août, M. Anthoine, 195 ; 17 août, l'Argentière, l.268 ; 20 août, le Sr Tholozan, 171 ; 14 janvier 1721, de Lange et Lambert, 607 ; 18 juin 1722, Blanc, dit Maritan , 66 ; 17 avril 1723, le Sr Maring, 148 ; 26 février 1724, M. de la Faye, 340 ; 28 décembre 1728, Réalon, 300 ; 12 mars 1729, Lagier, prêtre, 86 ; 29 août 1733, Augier de Chorges, 36 ; 28 avril 1734, Roux, de Vivier, 544 ; 28 octobre 1740, M. d'Argenson, 300 ; 3 décembre 1740, le prévôt d'Hugues, 198 ; 3 décembre 1740, le prévôt de Beaumelle, 120 ; 16 juin 1741, Aiguilles, 850 ; 12 juin, les Orres, l.000 ; 4 avril 1745, Sébastien Sibourd, 600 ; 26 avril 1747, le Sr Salva, 925 ; 9 novembre 1749, Claude Donnette, 18, etc. Placements : 13 septembre 1720, sur le clergé de France, 9.795 l. 14 s. ; 11 décembre 1725, sur les gabelles de Grenoble, 514 l. ; 23 décembre 1739, sur Chasseur, l.678 l. ; 23 octobre 1740, sur Jacques Fache, 463 l. ; le 28 avril 1749, sur divers, 3.158 l. etc., 1750. — Titre de 632 livres de rente sur le clergé de France, acquis moyennant la somme de 15.800 livres et au nom du chapitre de Notre-Dame d'Embrun. Paris, 10 octobre 1771. — Testament de demoiselle Marguerite Humbert, « veuve de noble Jean de Bernard, sieur de La Bastie ». Elle veut être « enterrée dans l'églises des Frères précheurs », de Grenoble, « au-devant de la chapelle du Saint-Rosaire » ; « et désirant lade demoiselle testatrice de reconnoitre les grâces qu'elle a receues de Dieu, elle fonde, dans l'église métropolitaine Nostre-Dame d'Embrun, une messe de mort pour estre dite tous les lundis à perpétuité, à l'autel privilégié de lade église, par MM. les chanoines ou bénéficiers ». Héritier universel, « Mathieu Humbert, son neveu, fils de deffunt noble Joseph Humbert, frère de lade demoiselle, vivant gouverneur et lieutenant pour le Roy au château et vallée de Queyras », avec substitution d'Honoré Humbert, frère dudit Joseph » (5 octobre 1776). Suit une déclaration attestant le décès de Marguerite Humbert survenu à Grenoble le 23 octobre 1779, faite par Isabeau de Pierre de la Faye, veuve et héritière du susdit Joseph Humbert, 2 novembre 1779. — Trois mémoires relatifs à une maison que le chapitre possédait dans Embrun, « presqu'attenante à l'église métropole ». Après la mort du chanoine Calignon, sacristain (20 décembre 1782), cette maison fut louée, le 12 juin 1783, au chanoine Bertrand, chanoine depuis 52 ans, au prix de 100 l. « Le chanoine Jouve, forme opposition, etc. (1783). — Pièces d'un procès intenté, par-devant le parlement de Grenoble, aux consuls de Guillestre par Aimé-Xavier Allard, prêtre bénéficier en l'église métropolitaine d'Embrun, qui le ler janvier 1784, avait obtenu, en cour de Rome, provision de « plusieurs chappelles, fondées anciennement à Guillestre », sous les titres ou « vocables de Gaspard Rame, Henry Reymond, Notre-Dame de la Purification, Sainte-Anne et Sainte-Catherine, la Très-Sainte-Trinité, Saint-Laurent, Saint-Claude, le grand Saint-Pierre, le petit Saint-Pierre et Saint-Jacques ». Les consuls de Guillestre, afin de créer des ressources pour l'entretien d'un second vicaire, avaient obtenu de l'archevêque d'Embrun, le 29 septembre 1751, l'union des chapelles susdites et la suppression de leurs titres : ce que ledit Allard ne voulait pas reconnaître, 1786. — Mémoire relatif au « capiscolat de l'église métropolitaine d'Embrun » « Le capiscolat a toujours été remply par un seul sujet jusques en l'année 1737. Le chapitre en a même toujours donné des provisions... En lade année 1737, le chapitre délibéra pour faire déclarer led. capiscolat simple office ; ce que fit l'archevêque de Tencin, et sa déclaration fut homologuée au Parlement. Mais « Louis Dufaur, cy-devant sous-diacre et ensuite organiste », s'étant pourvu en cour de Rome, veut faire annuler cette décision et casser les provisions octroyées à Joseph Saurel, « titulaire actuel » du capiscolat (sans date). — Affiche (imprimée) par laquelle on fait savoir que les personnes qui voudraient affermer les droicts du chapitre d'Embrun sur les dîmes de Seyne devront s'adresser au Sr Aubert, « prestre bénéficié en l'église Saint-Sauveur » d'Aix-en-Provence (sans date). |
G 665 - Mandats tirés par le chapitre sur Joseph Gérard et Antoine Gendre, procureurs de la fabrique, avec ordre de payer : Dates : 1719-1722 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Pièces de comptabilité Présentation du contenu : À Jean Faure, marchand d'Embrun, la somme de 180 l. sur celle de 780 l. 8 s. qui lui était due « pour la refonte des cloches et réparations des... ... À Jean Faure, marchand d'Embrun, la somme de 180 l. sur celle de 780 l. 8 s. qui lui était due « pour la refonte des cloches et réparations des vitres », avec mémoire à l'appui ; le 31 juillet 1719, 60 livres fer, à 20 l. le quintal, 12 l. ; le 2 août, 389 livres fer, 77 l. 16 s. ; le 2 septembre 479 livres fer, 95 l. 15 s. ; le 4 septembre, « pour la vistre de la fenestre de dessus le Saint-Sacrement », 10 l. ; le 8 février 1720, 134 livres fer « pour la grande rosse », 26 l. 12 s. ; le 26 février, 254 livres fer « pour la grande rosse à 21 barre », 50 l. 16 s. ; le 27 février, « à Philip, 53 livres fer caré pour la grande rosse », 3 1, 12 s. ; le 2 mars, 13 livres fer carré « pour la vistre de la grande rosse », 2 l. 12 s. ; le 21, 38 livres fer en deux palfaires (pinces) que je avés prêté pour monter les cloches, qui sont perdus », 7 l. 12 s., etc., 10 mai 1721 ; — au Sr Blosset, marchand d'Embrun, 10 l. 2 s. « pour galon et dantelle… emploiés aux ornements de l'église », 21 juin ; — à M. Allard, organiste de l'église, « neuf émines blé fromant que le chapitre luy a donné par délibération couchée dans le Livre vert , provenant lesdites neuf émines... De la portion choriale », 30 septembre ; — au Sr Blanc, receveur des décimes, 33 l. 13 s., parmi lesquels 10 l. 4 s. pour « la prébande de Saint-Crépin », 11 octobre ; — à M. A. Rémusat, curé de Saint-Vincent, 13 l. 1 s. pour supplément de portion congrue, 1er novembre ; — à « Marguerite de Noé, qui a soin des enfants de chœur, la somme de neuf livres pour le prix d'une charge de bled méteil », 20 novembre ; — à P.-P. D'Ylly, curé de Saint-Donat, 6 l. pour pension, 23 décembre 1721 ; — à Guillaume Morel, 9 l. pour les chassis de la chapelle, 5 février 1722 ; — au Sr Forget, baile de chanonge, 4 l. pour huit hommes qui ont travaillé « au canal des Molinos sous le Roc.... À rézon de douze sous par jour le chaqun », 19 mars ; — à Antoine Reynaud, couvreur, 20 l. « pour le recottoyement qu'il a fait aux toits de Notre-Dame », 2 avril ; — audit Sr Forget, 12 l. 15 s. « pour recotoyer le couvert de la méson de chanonge : vingt cannes ardoise, à 8 s. la canne, 8 l. ; plus, achetté de faisse , coûte 2 l. ; plus 500 clous, à 11 s. le cent, 2 l. 15 s.», 12 mai ; — « au porteur», 3 l., « pour l'entier payement de l'habit de damas qui a esté achetté pour l'usage de ladite église », 23 juin ; « à trois soldat du régiment de Quercy, pour faire nettoier toute l'églize », 12 l. 12 s., 27 juin ; à Joseph Chabot, « soufieur des orges », 9 l., 22 juillet ; — à Me Miollan, maître de musique, 319 l. pour entier payement, à 90 l. par an, 30 août ; — à M. J. Valier, 22 l. 10 s. pour honoraires « de différentes séances que j'ay fait avec deffunct maître Bernard Roux, advocat en parlement, et, depuis, avec maître Joseph Ardoin », arbitres dans le procès existant entre messieurs Salva et le chapitre, 24 septembre ; — aux sous-diacres Jourcin et Thouard, 4 l. « pour la sonnerie du jour des morts », 5 novembre ; — à Me Antoine, vice-sacristain ou claustrier, 28 l. pour diverses dépenses : à M. Philip, pour avoir « monté la clochète de la porte de la sacristie», 25 s. ; à « six hommes qui ont sorti la pierre de l'auteil de Saint-Éloy », 7 l. 10 s., etc., 14 novembre ; — à Joseph Martin, menuisier, 15 s. pour avoir « raccommodé l'eschelle qui sert pour monter aux lieux, au-dessus de la sacristie », 16 décembre ; — au même, 32 l. pour divers travaux : « Fait la quesso de la croix d'argent, 3 l. 10 s. ;.... Fait le clavier et siège pour les cloches, 5 l. ; raccommodé la basse de M. Gillibert, 15 s. ; reffait le chazis du tableau de Notre-Dame et recloué le tableau Cf. Ad. Fabre, Recherches hist. Sur le pèlerinage des rois de France à Notre-Dame d'Embrun , Grenoble, 1860, p. 102. , 15 s. », etc., 13 décembre 1722 ; — au vice-sacristain Antoine, 40 l. 10 s. pour « réductions des pentions du luminaire », à la suite de la conversion de la rente de 5 pour 100 à 2 pour 100 : Puy-Sanières, au lieu de 2 l. 8 s. 6 d. doit 1 l. 8 s. 9 d. ; Puy-Saint-Eusèbe, au lieu de 3 l. 18 s. doit 2 l. 6 s. 9 d. ; Saint-Sauveur doit 11 s. 7 d. ; l'Argentière, 12 l. 3 s. ; le Sauze, 2 l. 8 s. 9 d. ; le clergé, 20 l. 8 s. 7 d. ; Pierre Durand de Valcerres , 4 l. 4 s., etc., 30 décembre 1722. |
G 749 - Pièces d'un procès intenté par le syndic « de la maison et chapelle cle Notre-Dame du Laus », à Antoine Garnier et Elizabeth Lesbros, mariés, Jacques Allemand et Marie-Madeleine Lesbros, également mariés, de Chorges, en qualité d'héritiers de Jean-François Lesbros, notaire, et Marie Garnier,... ... - Pièces d'un procès intenté par le syndic « de la maison et chapelle cle Notre-Dame du Laus », à Antoine Garnier et Elizabeth Lesbros, mariés, Jacques Allemand et Marie-Madeleine Lesbros, également mariés, de Chorges, en qualité d'héritiers de Jean-François Lesbros, notaire, et Marie Garnier, sa femme, dudit lieu de Chorges, afin d'en obtenir le payement d'une pension de 20 livres et de ses arrérages (1788-1789). — Constitution d'une rente de 20 l. par « Estiennette Jouvène, veuve de Jean Lagier », de Chorges, en faveur de « Mre François Berlhe, prêtre, missionnaire, supérieur de la maison et chappelle de Notre-Dame du Laux », moyennant la somme de 400 l., savoir : « celle de 102 l. que ledit Mre Berlhe a payé, à la décharge de ladite Jouvène, au Sr Louis Bouffier, exacteur des tailles, pour tailles, dixième et capitation, qui étoient deubes de l'année 1716, ainsi qu'appert de la quittance qui en a été conceddée par ledit Sr Bouffier, de ce jour laquelle reste au pouvoir dudit. Mre Berlhe, et la somme de 298 l. qui ont été tout présentement et réellement prêtées ». Présents : Jean-François Lesbros, fils du notaire recevant, Louis Augier, fils de Jean, de Chorges ; Me Lesbros, notaire. Chorges, « dans la maison de ladite Estiennette Jouvène », 7 janvier 1719. — Cession du capital susdit de 400 l. grevée de la pension de 20 l. en faveur « de RR. PP. de Notre-Dame du Laus », faite par Étiennette Jouvène, en faveur de Jean-François Lesbros, fils de feu Jean, notaire à Chorges. Présents : Antoine Rougny, de la Bâtie-Neuve, et Pierre Lafont, de Chorges ; Me Bertrand, notaire. La Bâtie-Neuve, 7 mars 1725. — Reconnaissance d'une pension de 16 l. par an« en faveur de la maison des prêtres missionnaires de Notre-Dame du Laus », par le Sr Lesbros, « administrateur des biens d'Elizabeth Lesbros », sa femme. Savines, 7 décembre 1756. — Mémoire relatif à cette pension (6-9 décembre 1788). — Lettres adressées, sur ce sujet, au Sr Jacquemet, procureur au parlement de Grenoble : par le Sr « Blanc », de Gap, 30 janvier 1789 ; — par Allègre, prêtre, supérieur de la maison de Notre-Dame du Laus : « Je suis obligé de poursuivre les débiteurs négligens ou de mauvaise foi. Je compte que M. Blanc-Subé, procureur à Gap, vous fera passer des assignations avec les papiers nécessaires. J'espère que vous agirez pour moi en tout ce que de besoin, et, quoique vous n'ayez pas d'argent de ma part, je me flatte que ce ne sera pas une raison qui vous empêche d'agir pour mes intérêts. Je vous en ferai passer quand vous le jugerez à propos ». Au Laus, 3 décembre 1788 ; — par ledit, Subé-Blanc, procureur à Gap, qui demande de lui accuser réception des papiers envoyés ; signée « Blanc ». Gap, 21 février 1789. Dates : 1719-1789 Contexte : Chapelle de Notre-Dame du Laus > Procès et procédures |
G 811 - 1710-1725. Dates : 1710-1725 Contexte : Secrétariat de l'évêché > Actes du secrétariat de l'évêché de Gap, durant l'épiscopat de François Berger de Malissoles Présentation du contenu : 1713. — Provisions : la chapelle fondée en la cathédrale de Gap par Baudon Chassagnes, vacante par décès de Gaspar de Beauvois, à Jean-André La... ... 1713. — Provisions : la chapelle fondée en la cathédrale de Gap par Baudon Chassagnes, vacante par décès de Gaspar de Beauvois, à Jean-André La Combe, prêtre de Gap. Gap, 17 octobre 1713 (f° 1) ; — la cure de Claret, résignée par Étienne Condolet, sur la présentation de Jean-Baptiste de Gombert de Saint-Genis, chevalier de Malte, à Louis Tourniaire, curé de Jarjayes, 28 octobre (f° 2). — Copies parte in qua : du testament de Honoré Bougerel, originaire de Saint-Geniès en Provence, bourgeois d'Orange, qui fonde à Saint-Geniès « un carême à perpétuité, qui sera annuellement prêché par un habile prédicateur », à la nomination du seigneur de Saint-Geniès et de Joseph Bougerel, curé de Chardavon.et ce, moyennant le capital de 1.800 1. produisant 90 1. Orange, 26 novembre 1712 (f° 5) ; — de l'acte par lequel Louis Bernard, « maître chirurgien dud. lieu de Saint-Geniez », fonde une mission, moyennant le capital de 400 1. ; présents : Jean-François Giraud, curé, Joseph Laurens, « prêtre, régent de l'école dud. Lieu », etc., 3 décembre 1713 (f° 8). 1714. — Requête présentée à l'évêque de Gap par François de Leydet, de Sigoyer, clerc tonsuré, dit l'abbé de Sigoyer, afin d'être maintenu en possession du prieuré de L'Escalle sous « le titre de Notre-Dame de Mandonoïs, ordre de Saint-Benoît, dépendant de l'abaye Saint-Victor-lès-Marseille, non conventuel », 21 mai-s 1714 (f° 13 v°). — Copie des lettres du ministre Voysin, du 14 mars 1714, à d'Angervilliers, intendant du Dauphiné, et de ce dernier à l'évêque de Gap, pour demander l'autorisation de faire faire gras aux troupes de passage dans le diocèse, 22 mars (f° 15). — Procès-verbaux de l'assemblée synodale des archiprêtres du diocèse de Gap, réunis dans « la salle des évêques saints de ce diocèze »: publication de la constitution Unigenitus , du 8 septembre 1713 ; défense de lire le livre intitulé : « Nouveau Testament en françois avec des réflexions morales sur chaque verset , etc., à Paris, 1699 » ; injonction aux membres du clergé de chaque archipêtré d'assister aux conférences ecclésiastiques qui ont lieu chaque mois et auxquelles l'évêque se propose d'assister le plus souvent qu'il lui sera possible, 18 avril 1714 (f° 17). — Provisions : la cure de Chabottes, vacante par décès de Jean Allec, à Jean Berard, prêtre du diocèse d'Embrun, 12 mai (f° 20) ;— le prieuré de Volone, à Jean-Joseph de Gastinel, acolyte du diocèse de Sisteron, 12 juillet (f°26) ; — les prieurés de Ventavon et de L'Épine, à Louis Mosac, chanoine de l'église du Puy ( Ani- ciensis ), 3 septembre (f° 29 v°). 1715, — Provisions de la cure de Lazer, vacante par décès de Joseph Bois, au sr Bernard, 7 janr. 1715 (f° 37). — Notes relatives à « la fondation des missions de Tallard et de Ventavon », le 8 décembre 1673 (f° 40 v°). — Copie de l'acte de fondation d'une rente de 30 1.pour le luminaire de l'église de Laragne par François de Villeneuve, « seigneur, marquis d'Arzeliers, Montéglin, Aiguians, Saint-Maurice » et autres places, 26 novembre 1714 (f° 44 v°). — Procès-verbal du synode diocèsain de 1715. Sont présents les archiprêtres de Gap, Tallard, Corps, Aspres-sur-Buëch, Ancelle, Saint-Bonnet-en-Champsaur, Le Poët, Le Caire, Salignac, L'Épine, Trescléoux, Saint-André-de-Rosans, Volone, Serres et Veynes, « ceux de La Rochette-sur-St-Auban, de Séderon et de Lardier ne s'y estant pas trouvez ». Le 8 mai, le clergé assiste à la messe pontificale, « les archiprêtres estant distinguez par une étole ». Défense de porter le Saint-Sacrement « aux incendies et lieus en péril que conformément à ce qui a est statué dans le corps de nos ordonnances », 9 mai (f° 51). — Interdiction de dire la messe, portée contre le chanoine Amielh, à cause de la faiblesse de sa vue, 5 juillet (f° 51 v°). — Requête relative à la chapelle de Notre-Dame de Chamcroze, pour la fondation de laquelle Claude de Gruel, le 14 novembre 1631, avait légué une somme de 900 1., 20 août 1715 (f° 66).— « Lettres d'official forain en la partie de Provence », en faveur du sr Castagni, chanoine théologal de Sisteron, 21 octobre 1715 (f° 72). 1716. —Provisions : le prieuré de Barras, vacant par la mort de Louis de Berre, et sur la présentation de Jean-François de Sigouin, chanoine de Sisteron, à Sébastien Chaix, sacristain de Notre-Dame de Chardavon, 11 mars (f° 85 v°) ; — la cure de Saint-Eusèbe, résignée par Jacques Roux, à Ètienne Vollaire, curé d'Eyguians, 18 mars (f° 87). — Acte d'abjuration du calvinisme par Marguerite du Villard, veuve de Balthasar Faravel, marchand à Orange. Veynes, 29 mars (f° 88 v°). — Provisions de la cure de Rosans, résignée par Sébastien Maffren, en faveur de Louis Arnaud, curé de Montmorin, 15 avril (f° 89 v°). — Certificat de bonne vie et mœurs en faveur de noble François-Augustin de Gombert de Saint-Geniès de Dromon, prêtre, prieur-curé de Reynier, 24 avril (f° 91 v°). — Lettres de promoteur en faveur d'Esprit Guieu, curé de Châteauvieux-sur-Tallard, 7 juillet (f° 96 v°). — Mandement épiscopal pour la visite du mois de septembre 1716 (f° 99). — Autorisation à Claude Toinon, chanoine régulier de Chardavon, de se rendre à Aix, pour poursuivre un procès, 23 octobre 1716 (f° 104 v°). 1717. — Demande d'un congé de deux mois par Jean Benoît, docteur en théologie, curé de Valserres, qui présente, pour le remplacer, dom Albrand, prieur de Saint-Maurice, grand vicaire de l'abbé de Boscodon, approuvé par l'archevêque d'Embrun pour les cas réservés, 24 avril 1717 (f° 122 v°). — Ordonnance relative à la restauration de la maison curiale de Gap, rendue sur requête présentée par Antoine Giraudy et Jean-André La Combe, tous deux curés de Gap, 10 octobre 1710; enregistrée le 28 octobre 1717 (f° 134). 1718. — Provisions de la cure de Clausone, vacante par décès de Claude Martel, en faveur de Dominique Reynaud, acolyte, 29 mars (f° 148). — Permission de prêcher, confesser et faire la quête, donnée aux Récollets de Nions, 6 avril (f° 149). — Provisions du prieuré de Tallard, vacant par décès de Raynaud du Serre de Thèze, chevalier de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel, à Antoine-François Le Camus-Peypin, prêtre du diocèse d'Aix, docteur en théologie et vicaire général de l'archevêque d'Aix, 11 mai (f° 152 v°), — Mandement pour la visite épiscopale de septembre 1718 (f° 159 v°). — Dimissoires pour Gaspar d'Hugues d'Astoin, acolyte, 24 août (f° 161 v°), — Provisions : la cure de Saint-Geniès, sous le vocable de Notre-Dame de Groseilles, vacante par décès de Jean-François Giraud, à Augustin de Gombert de Dromon, curé de Reynier, 27 septembre (f° 164 v°) ; — la cure de Saint-Pierre de Chaillol, résignée par Joseph Martin, à Arnoux Jourdan, ler décembre 1718 (f° 173). 1719. — Ordonnance contre le frère François Aubin, hermite de Notre-Dame des Alabres, paroisse de Rambaud, avec défense de se rendre si fréquemment à Notre-Dame du Laus, 21 février (f° 183). — Provisions : la cure de Saint-Genis « la Dégoula », vacante par décès de Jacques Flour, à Mathieu Bernard, 10 mars (f° 184 v°) ; — la cure de Peyre ou La Piarre, resignée par ledit Mathieu Bernard, à Joseph Buisson, 21 mars (f° 185 v°) ; — le canonicat de Gap vacant par démission de Claude Amiel, à Jean-Mathieu Nas de Romane, 28 mars (f° 187 v°) ; — la cure de Saint-Julien en Bochaine, vacante par décès de Laurent de Rives, et sur présentation de dom Benoît Rivoire, prieur de Durbon, à Antoine Donneaud, 25 avril (f° 191 v°) ; — la cure de Saint- Laurent-du-Cros, résignée par le sieur Martin, à Jean Roux, 30 août 1719 (f° 207). 1720. — Provisions de la cure de Sainte-Marie de Vars, diocèse d'Embrun, vacante par décès d'Antoine Domeine, en faveur d'Honoré Cougordan, prêtre dudit diocèse d'Embrun, et ce, en vertu d'une commission émanant de la cour pontificale, 14 mars 1720 (f° 230). — Formule de profession de foi (imprimée), signée par frère Pierre Blanc, religieux de la congrégation de Saint-Maur, le 16 avril (f° 232). — Provisions ; la cure de La Bâtie-Neuve, résignée par Arnoux Raymond, à Louis Isnard, curé de La Bâtie-Vieille, 9 septembre (f° 249 v°) ; — la cure de Neffes, vacante par décès de Jean Masse, à François du Pont, curé de Saint-Firmin, 15 décembre (f° 258). 1721. — Provisions de la cure de Montrond, en faveur de Claude Charras, acolyte, 5 mars 1721 (f° 268). — Permission de manger « des œufs, du fromage et du laitage » pendant le carême, « à cause de la disette où l'on se trouve par l'interruption du commerce », 26 fév. 1721 (f° 268 v°). — Permission donnée au P. Martelly, prieur des Dominicains de Gap, de bénir la chapelle, nouvellement reconstruite, à Rourebeau, hameau d'Upaix, 13 mars (f° 269). — Provisions : le prieuré d'Antonaves, résigné par noble Claude Bouchu, à Pierre Charpentier, clerc du diocèse de Paris, pourvu par Jean d'Yse de Saléon, docteur en théologie, vicaire général d'Aix et de Gap. Grenoble, 12 mars 1721 (f° 271). — Ordonnance épiscopale qui réduit 67 grands anniversaires ou « obits de la cathédrale » de Gap en autant de messes basses, et ce, à cause de « tous les changements arrivés, l'année dernière, aux billets de banque », qui ont fait diminuer les revenus de ladite cathétrale « de près de trois cinquièmes », de façon que « la rétribution de chaque messe basse, se trouveroit réduite à deux sols, et celle de chaque grand anniversaire à 7 à 8 sols de rétribution, à partager à tous les assistants », 9 avril 1721(f° 273 v°). — Autorisation donnée à la requête : de François d'Embrun, curé de Ribiers, de convertir un oratoire de Saint-Roch en chapelle « pour la préservation du mal contagieux », 14 mai (f° 279) ; — de Jean Anglès, prieur de Trescléoux, de faire d'un bâtiment abandonné une maison prieurale, 21 octobre (f° 293). — Acte d'abjuration du luthéranisme par Jean-Christophe Kemy, originaire de Saxe, 8 décembre 1721 (f° 300). 1722. — Lettres de vicaire général pour l'évêque d'Apt, afin qu'il puisse gérer les affaires de la partie du diocèse de Gap située dans la légation d'Avignon, et en particulier pourvoir François Ollier, chanoine d'Apt, du prieuré de Barret, ce qui ne peut se faire à Gap, à cause de la contagion, 2 juin 1722 (f° 310). — Autorisation donnée à frère Pierre Bayet, « hermitte de l'ordre de Saint-François, natif du lieu de Sehune, diocèse de Sisteron » d'habiter l'hermitage de Notre-Dame des Faisses, paroisse de Ribiers, et de faire la quête à quatre lieues à la ronde, 18 octobre (f° 317 v°). — Profession religieuse, dans « la congrégation des filles de Saint-Joseph », à qui la direction de l'hôpital de Gap est confiée, par sœur Thérèse de Jésus, fille de « Charles Le Blanc, avocat en la Cour, et de dame Magdeleine du Roux de Champfleury », native de Gap, âgée de 35 ans, après deux ans et demi de noviciat dans ledit hôpital ; présents : Sixte Le Blanc, son frère, et Jean Puget, aumônier de l'évêque de Gap. Gap, dans la chapelle épiscopale, 26 novembre 1722 (f° 323). 1723. — Commission donnée au sr Bondilh, curé de Gap et « archiprêtre de notre diocèse », de réorganiser la confrérie du Saint-Sacrement de Gap, 1er janvier (f° 327 v°). — Défense de se servir de cierges faits avec de la graisse et de la cire pour le service religieux, 23 avril (f° 335 v°). — Acte d'abjuration du calvinisme par six soldats du régiment de Jansac-Infanterie, 19 avril (f° 336 v°). — Levée de l'interdit mis sur la chapelle de Fouillouse, 19 juin (f° 341 v°). — Mandement ordonnant des prières pour obtenir la pluie : attendu « l'extrême sécheresse de la terre et la disette des denrées », pendant huit jours, des prières seront dites à la cathédrale ; puis, par les Dominicains, les Cordeliers, les Capucins, les religieuses, la confrérie des pénitents blancs et la Congrégation. Gap, 20 septembre 1723 (f° 345 v°). 1724. — Provisions : la cure de Romette, vacante par décès de Dominique Rolland, à Claude Bernou, 7 janvier (f° 353 v°) ; — la cure de La Saulce, résignée par Henri-François de l'Isle, à Hugues Borel de La Rochette, prêtre du diocèse de Die, 19 février (f° 358) ; — la sacristie de Véras, ordre de Saint-Benoît, vacante par décès du sieur Paviot, à Jean Boyer de Beaumanoir, docteur en théologie de la faculté de Paris, religieux de Saint-Benoît, 24 avril (f° 362 v°) ; — la sacristie de Saint-Bonnet, résignée par led. de Beaumanoir, à Étienne Blanc, clerc du diocèse de Gap, 8 juillet (f° 368 v°). — Acte d'abjuration du calvinisme, par Jacques de Revillasc, fils de noble Charles, originaire d'Aspres, âgé de 50 ans, 19 juillet (f° 369 v°). — Provisions : la cure de Lazer, résignée par Denis Richaud, à Jean Rollin, 4 décembre 1724 (f° 381) ; — le prieuré de La Baume-des-Arnauds, résigné par Jean-Joseph d'Aubert, à Joseph-François Garcin, prêtre de Saint-Martin-d'Argenson, 30 janvier 1725 (f° 384) ; — la cure de Saint-Maurice, résignée par Jacques Barban, en faveur de Claude Bellon, 30 juin 1725 (f° 396), etc. |
G 873 - Insinuations du diocèse de Gap. 557 vues Dates : 1712-1723 Contexte : Insinuations ecclésiastiques Présentation du contenu : 1712. — Collation du prieuré de Lemps, vacant par décès de François de Paparin de Château-Gaillard, à Jean de. Paparin, de La Baume-lès-Sisteron,... ... 1712. — Collation du prieuré de Lemps, vacant par décès de François de Paparin de Château-Gaillard, à Jean de. Paparin, de La Baume-lès-Sisteron, clerc. Gap, 21 juin 1712 ; mis en possession par Charles-Ennemond Barjavel, curé de Lemps, 24 juin (f° 1 v°). — Lettres de vicaire général, par Jean « de Creuzeunet de Burgniac », prévôt de Chardavon, à Jean-François de Sigoin, docteur en théologie, prêtre de Sisteron. Limoges, 22 mai (f° 3). — Collations : le prieuré de Saint-Andéol d'Upaix, vacant par décès d'Antoine du Four de La Répara (5 juil.), à Pierre Joubert des Isles, clerc de Grenoble. Avignon, 21 juillet 1712 ; led. Joubert, fils de Claude, avocat, et de Marguerite de Michel, né le 17 septembre 1694, tonsuré le 8 septembre 1709 ; mis en possession par Balthasar Roubeau, curé d'Upaix, le 9 août 1712 (f° 3 v°) ; — la cure de La Piarre, résignée par Arnoux Jourdan, à Mathieu Bernard, d'Upaix, curé d'Agnielles, 30 avril (f° 10) ; — le prieuré de Saint-Jacques d'Upaix, résigné par Georges Richier, à Bruno d'Armand, « abbé de Mizon », clerc de Marseille. Rome, 8 avril (f° 12 v°) ; — le prieuré de Saint-Andéol d'Upaix, vacant par décès du sr de La Répara, à « Modeste de Nantes, sr de Vaugelas », clerc du diocèse de Vienne. Avignon, 12 juillet 1712 ; mis en possession le 21 août (f° 14 v°). — Lettres d'official, par l'évêque de Malissoles, à Claude de Pina, doyen de Gap, 25 août (f° 19). — Collations : la sacristie de Lachau, à Jean Pausin, de Vers. Rome, 18 février (f° 20) ; — le prieuré de Laup-Jubéo, résigné par René de La Geneste, à François de Castellane, « prestre du diocèse de Gap, habitué à l'hôpital royal des Quinze-Vingts ». Rome, 24 mai 1712 (f° 22) ; — la cure de La Bâtie-Montsaléon, résignée par Jean Anglès, à Antoine d'Ornesan, prêtre de Vaumeilh, 1er septembre (f° 24 v°) ; — la cure de La Roche-sur-Buis, résignée par Joseph Ollivier, docteur en théologie, à Hyacinthe Robin, prêtre du diocèse de Vaison. Avignon, 26 août (f° 25) ; — la cure de Furmeyer, vacante par décès d'André David, à Jean Anglès, curé de La Bâtie-Montsaléon, 18 août (f° 29 v°) ; — la cure de Gap, vacante par décès d'Antoine Giraudy, à Claude de Pina, doyen du chapitre, présenté par François de La Boulie, sous-diacre, sacristain de l'église de Gap, « demeurant de présent à Paris au séminaire de Saint-Sulpice » (6 août), et refus de ladite cure par Claude de Pina, 24 août (f° 30 v°) ; — ladite cure de Gap, à François- Joseph-Auguste Bondilh, prêtre du diocèse de Sisteron. Témoins : François Tardieu, bénéficier, Jean-André Lacombe, docteur en théologie, cocuré de Gap, 24 août (f° 31 v°) ; — la cure de Vers, résignée par Charles Gilly, à Etienne Reynaud, curé de La Laupie, diocèse de Valence. Rome, 18 septembre (f° 33). 1713. — Collations : le prieuré de Ribiers, vacant par décès de François Fauque, à Jean-François Tardieu, bénéficier de l'église de Gap, 10 janvier 1713 ; mis en possession par François d'Ambrun, curé de Ribiers, le 13 janvier (f° 35) ; — led. Prieuré de Ribiers, résigné par François Fauque, à Joseph Fauque, prêtre d'Apt. Avignon, 31 décembre 1712 ; mis en possession, le 18 janvier 1713 ; minoré par Louis Aube de Roquemartine, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, le 18 septembre 1694 ; ordonné sous-diacre par le même, le 2 avril 1695, et prêtre par Louis de Thomassin, à Lure, le 24 mai 1698 (f° 43). — Résignations : la cure de Serres, par Louis Dupuy, chanoine théologal de Gap, 31 décembre 1712 (f° 45 v°) ; — son canonicat et la chapelle Sainte-Madeleine de Saint-Pierre-d'Argenson, par Esprit de Bertrand, chanoine, malade, 31 janvier 1713 (f° 46) ; — un des trois bénéfices de l'Épitre de l'église de Gap, par Louis Astraud, 7 février (f° 47). — Collations : la chapelle Sainte-Catherine de Lemps, vacante par décès de François de Paparin de Chaumont, à Jean-Antoine Jeune, prêtre de Sisteron, 6 décembre 1712 (f° 48 v°) ; — le prieuré de Ribiers, vacant par décès de François Fauque, à Sébastien Prieur, religieux de Cluny, par Jean Marin, vicaire général de l'abbé de Cluny. Paris, 17janv. 1713 (f° 49 v°) ; — led. Prieuré de Ribiers, à André-Antoine de Bouillet de Beauchamp, de Paris, par Henri-Oswald de La Tour d'Auvergne, grand prieur de Cluny, Paris, 21 janvier (ib.) ; — la cure de Chabestan, résignée par Michel Lantois, à Joseph Janselme, de Tallard, 3 février ; mis en possession à Chabestan, « dans la chapelle du château, qui sert pour y faire les fonctions curiales, et, de suite, dans la masure soubs le titre de Saint-Cassian, aud. Lieu » Cf. Chartes de Durbon, 1893, numéros 638 et 646., le 8 février (f° 50) ; — le prieuré de Ribiers, à Amand d'Augier, prêtre d'Avignon. Avignon, 5 janvier 1712/3 ; baptisé le 8 septembre 1664 ; mis en possession le 29 mars 1713 (f° 51) ; — la cure de Saint-Firmin, vacante par décès d'Antoine Gentillon, à Claude Bellon, curé de Poligny, par « Antoine Allemand de Champier » (sic), chanoine de Notre-Dame de Grenoble, prieur de Voreppe et grand vicaire de Grenoble, procureur d'Auguste de « La Tour de Tamarlait », chanoine de Riez, prieur « de Saint-Michel de Connexe, dans le diocèse de Grenoble, et de Saint-Firmin son annexe, dans le diocèse de Gap ».Grenoble, 14 mars 1713 (f° 58). — Lettres de docteur en théologie pour Grégoire Rochas, prêtre et chanoine de Gap. Avignon, 18 mars (f° 59). — Collation de la cure de Saint-Firmin, à Dominique Tourniaire, curé de La Fare, par l'évêque de Gap, 13 mars (f° 60 v°). — Lettres de vice-gérant de l'officialité de Gap, à Jean-André Lacombe, docteur en théologie, curé de Gap, 25 avril (f° 61 v°). — Résignation de sa prébende par « Esprit de Bertrand, sr de Montosier, recteur de la chapelle de Saint-Pierre d'Argençon, soubs le titre de Ste Magdelaine et chanoine ». Gap, 26 avril (ib.). — Collations : la cure de Bruis, vacante par décès d'Étienne Sanson, à Jean-Pierre Bonnefoy, de Séderon, 13 mars (f° 62 v°) ; — la cure de « Saint-André-en-Bochaine Telle doit être, à mon avis, la véritable forme du nom de la vallée du Buëch (cf, ci-dessus, G. 779, p. 4).», à Esprit Vespier, prêtre du diocèse d'Aix, 20 mars ; mis en possession par Claude Gaudran, curé de Châteauneuf-de-Chabre, 30 mars (f° 63 v°) ; — le bénéfice de l'église de Gap résigné par Louis Astraud, prêtre, à François Philibert, clerc. Rome, 11 mars (f° 64) ; — les chapelles Sainte-Catherine du Monêtier-d'Ambel et Sainte-Marguerite de Beaufin, résignées par René de La Geneste, prêtre du diocèse de Lyon, à François de Castellane, prêtre, prieur de Laup-Jubéo. Paris, 27 janvier (f° 65 v°) ; — le prieuré de Ribiers, à Amand d'Augier, chanoine d'Avignon, ordonné prêtre par Louis Aube de Roquemartine, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, à Aouste (Augustae Tricastinorum), le 14 septembre 1689 (f° 68 v°) ; — la chapelle de « Sainte-Magdelaine La Fermière Lisez : Furméyère. ou La Pérolière » d'Aspres-sur-Buëch, résignée par Louis de Poligny, prieur et seigneur de Romette, à Claude Girard, vicaire d'Aspres, par Guillaume de Revillasc, prieur d'Aspres, 27 mai 1713 ; mis en possession par Joseph Touche, archiprêtre, curé d'Aspres, 3 juin (f° 70 v°). — Lettres de tonsure, par l'évêque de Gap : à François Barberoux, fils de François et de Marie Masse, de Gap, 26 juin (f° 71 v°) ; — à Antoine de Belle, fils de Balthasar, sr d'Aspremont, et de Louise du Bousquet, 29 juin (f° 72) ; — à Jacques Dalmas, fils d'Esprit et d'Élisabeth Masse, de Reynier, 31 juin (f5 72 v°). — Collations : la cure de Saint-Auban-d'Oze, à Arnoux Jourdan, 22 juillet 1713 ; mis en possession par Antoine Richaud ; curé de Châteauneuf-d'Oze, 30juil. (f° 73) ; — le prieuré de Ribiers, vacant par décès de François Fauque, à Joseph Fauque, « prêtre, docteur en théologie, prieur du prieuré de Roussillon ». Avignon, 2 janvier 1712/3 (f° 74) ; — la sacristie de Saint-André-de-Rosans, résignée par J.-B. Corriol, à Nicolas Amé, du diocèse de Reims, religieux de Cluny. Avignon, 26 juillet 1713 (f° 82) ; — la cure de La Forest, à Claude Heyriès, prêtre de Salignac, 9 juillet (f° 87) ; — la chapelle Notre-Dame de Sigoyer-Malpoil, vacante par décès de Joseph Reynaud, à Joseph de Leydet de Villeneuve, clerc, fils de Pierre, seigneur dud. Sigoyer etd'Aubignosc, 23 septembre 1713 (f° 93) ; — le prieuré de Feissal, à Joseph Colomb, religieux de Saint-Victor de Marseille, 9 septembre (f° 95 v°) ; — la prébende de Gap, résignée par Esprit de Bertrand de Montosier, à Étienne-Paul Tourrès de Saint- Florent, sous-diacre du diocèse de Gap. Avignon, 19 mai (folios 96 v° et 100) ; — la cure de Claret, résignée par Étienne Condollet, à Louis Tourniaire, prêtre de Jarjayes, nommé par « Jean-Baptiste de Gombert de Saint-Geniès, chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, commendeur de la commenderiede Gap, et de ses membres ». Saint-Geniès 28 septembre (f° 98) ; — la cure de Saint-Firmin, vacante par décès d'Antoine Gentillon, à Claude Bellon, curé de Poligny, 8 juin (f° 104 v°), et opposition par Dominique Tourniaire, curé de La Fare, 5 août (f° 107). 1714. —Résignation de sa prébende, par Pierre Gaillard, à Jean-Baptiste Nas, prêtre habitué de Gap, recteur des chapelles de Notre-Dame de Pitié et Sainte-Catherine du Monêtier-Allemont, de Notre-Dame et Saint-Jean de Vitrolles, 2 janvier 1714 (f° 109 v°). — Collations : les chapelles Sainte-Catherine et Saint-Jean de Rosans, vacantes par décès de Jean-Mathieu Bontoux, théologal de Sisteron, à François de Garcin, chanoine de Saint-André de Grenoble, présenté par Jacques d'Yze, seigneur de Rosans, juspatron, 23 novembre 1713 (f° 110 v°) ; — « le prieuré d'Aux et chapelles de Saint-Jacques et Christophle de Saint-Auban, de Sainte-Anne d'Upaix, de Saint-Jean-Baptiste de Saint-André-en-Beauchaine, de Saint-Girard et Saint-Paul de Rambaud », résignés par Joseph Benoît, à Etienne Lagier, clerc de Grenoble. Avignon, 9 décembre 1713 (f° 112) ; — la cure de « Raboud », résignée par François Dupont, à « Michel de Vaudragon, fils de noble Michel, cy-devant chanoine en l'église de Valence », prêtre du diocèse de Belley, 4 janvier 1714 (f° 120). — Résignation de la cure de Saint-Marcellin près Veynes, par « Jean Gesse, chanoine régulier de Saint-Augustin, ordre de Saint-Antoine». Saint-Antoine, 20 septembre 1713 (f° 121 v°). — Collations : le prieuré de L'Escale, résigné par « Joseph de Laydet de Beaulieu », à « Joseph de Leydet de Sigoyer », clerc de Sisteron. Avignon, 22 décembre 1713 ; ce dernier, fils de « Pierre de Laydet de Villeneufve », seigneur d'Aubignosc, et d'Anne de Laydet de Villeneuve de Sigoyer, baptisé le 25 août 1697 (f° 122 v°) ; — le canonicat résigné par François de La Boulie, élève de Saint-Sulpice à Paris, au moyen de Joseph-François-Auguste Bondilh, curé de Gap, à Jean- François Tardieu, 18 février 1714 (f° 128) ; —un des trois bénéfices de l'Évangile, de l'église de Gap, résigné par led. J.-F. Tardieu, à Jean-Antoine Prudhomme, diacre de Lyon, 22 février (f° 129 v°). — Lettres de sous-diacre, par l'évêque de Gap, à Thomas-Jérôme Giraudi, acolyte du diocèse de Vaison, septembre 1710 ; id. De diacre, 24 septembre 1712 (f° 130 v°). — Collations : la sacristie de Corps, vacante par décès d'Esprit Meyer, à Jean Sias, prêtre, moine de Boscodon, par Jean-Baptiste Billon, grand prieur de Saint-Victor de Marseille et prieur de Notre-Dame de La Garde. Présents : Georges Émeri, camérier, Louis-Marcellin d'Audiffret, archiviste (armarius), Jean de Lieutaud, prieur de Saint-Genis, Blaise Bremont, sous-prieur, Joseph d'Aigremont, drapier, Thomas Le Fournier, Jean-François Rogue, Étienne Fabre et Barthélemy « Mélodtique », religieux. Marseille, 3 novembre 1713 (f° 131 v°) ; — la cure de Saint-Marcellin-lès-Veynes, résignée par Jean Gesse, à J.-B. Gonon, chanoine de Saint-Antoine, curé de Châteauvieux-sur-Veynes. Rome, 8 novembre 1713 (f° 134). — « Érection de la cure du Plan de Vitrolles », par l'évêque de Malissoles. Il y a 27 « habitants, outre le château », et en tout, 130 communiants et plus de 200 âmes. Gap, 22 mars 1714 (f° 136). — Collations : la cure de Châteauvieux-sur-Veynes, résignée par J.-B. Gonon, à Étienne Vollaire, 22 février (f° 137 v°) ; — la sacristie de Saint-Laurent-en-Beaumont, résignée par Jean probablement Chalier (cf. 223), à Claude Rondet, clerc régulier du diocèse de Vienne, par Gabriel Viala, prévôt d'Oulx, 26 février (f° 140) ; — la cure de Sigoyer, résignée par François Amat, à Jacques Amat, curé du Désert. Avignon, 14 mars 1713/4 (f° 140 v°) ; — la sacristie de Gap, vacante par décès de François de La Boulie, au chanoine Jean de Ricou, 12 mai (f° 144) ; — la chapelle fondée à Gap, « par Baudoin de Chassagnies », vacante par décès de Gaspar de Beauvois, prévôt, au chanoine Jean-François Tardieu, 17 octobre 1713 (f° 146 v°) ; — la chapelle « Notre-Dame d'Espavant » de Sigoyer-Malpoil, résignée par Joseph de Laydet, à François de Sigoin, docteur en théologie, chanoine de Sisteron, 12 juin 1714 (f° 147) ; — le prieuré de Volone, résigné par Denis de Gaffarel, à Jean-Joseph de Gaffarel, acolyte du diocèse de Sisteron. Avignon, 5 juillet (f° 149) ; — les prieurés de L'Épine et de Ventavon, résignés par Pierre Mosac, chanoine du Puy, à Louis-Annei de Mosac, aussi chanoine du Puy. Rome, 6 juin (f° 156 v°) ; — la chapelle Sainte-Catherine d'Aspremont, résignée par Charles du Bousquet de Montlaur, à Antoine de Belle de Sauret, 12 octobre (f° 165) ; — la chapelle Saint-Sébastien de Thèze, résignée par Honoré Autran, à Jean Autran. Avignon, 24 novembre (f° 166) ; — la cure de Lazer, résignée par Joseph Bois, à Denis Richaud, prêtre du diocèse de Sisteron. Avignon, 21 décembre (f° 170 v°) ; — la cure de Pelonne, résignée par Claude Ricard, à Jacques Sarlin, curé de Barret-le-Bas, 6 août 1714 (f° 174 v°). 1715. — Collations : la cure de Lazer, vacante par décès de Joseph Bois, au sr Bernard, 7 janvier 1715 (f° 176 v°) ; — la cure de Châteauvieux-sur-Veynes, résignée par Étienne Vollaire, à Antoine Richaud, du diocèse de Sisteron, curé d'Eyguians, 30 novembre 1714 (f° 177 v°) ; — la cure de Pommerol, résignée par Claude Ricard, au sr Ripert, 29 janvier 1715 (f° 180 v°) ; — la sacristie de Mévouillon, à Joseph-Félix Roux, religieux de Saint-Ruf, 13-mars (f° 190) ; — le bénéfice de l'Évangile, de l'église de Gap, résigné par Jean-Antoine Prudhomme, à Jean-François Lacombe, de Sisteron. Rome, 7 février (f° 191 v°) ; led. Lacombe, fils de Jean-Joseph et de Marie Bonnefoy, baptisé le 6 juillet 1693 (f° 193) ; — la cure de Thèze, résignée par Jean-Pierre de Loye, à Antoine Monteiller, curé de Saint-André-de-Rosans, 14 juin 1715 (f° 200) ; — la sacristie de Corps, à Humbert Bailly, clerc du diocèse de Besançon, 8 juillet (f° 201) ; — le prieuré-cure de Ribeyret, résigné par Gaspar Amiel, à Jean-Pierre de Loye, 18 juillet (f° 203 v°) ; — la chapelle de Saint-Maime, du Villar-La-Baume, à Louis Julien, curé de La Baume-des-Arnauds, 11 juillet (f° 205) ; — la cure de La Rochette, résignée par Edmond La Baume, à Antoine Brun, 31 août (f° 207 v°) ; — la cure de Plan-du-Bourg, vacante par décès de Joseph Grand, à Esprit Amayon, prêtre du diocèse de Sisteron, 20 août (f° 208) ; — la cure de Sigoyer-Malpoil, résignée par Jean de Loye, à Gaspar Amiel, 18 juillet (f° 208 v°) ; — la sacristie de Lachau, à François Grégoire, religieux de Cluny. Rome, 19 avril (f° 213). — Lettres de promoteur au sr Meynier, chanoine de Sisteron, 18 novembre (f° 215). — Collations : le prieuré de Sigoyer-sur-Tallard, résigné par Thomas d'Agout, à Pie de Fassion de Saint-Jay, clerc. Rome, 12 juin 1715 ; led. De Saint-Jay, fils de Jean-Baptiste et de Madeleine d'Agout de Chanousse, baptisé à Vérassieu, le 7 avril 1703 ; tonsuré par Ennemond Allemand, évêque de Grenoble, le 28 janvier 1714 (f° 216) ; — le prieuré de Saint-Jacques d'Upaix, résigné par Bruno d'Armand de Mison, à Jean Bon, prêtre. Avignon, 6 avril (f° 222) ; — le prieuré du Saint-Sépulcre d'Aspres, vacant par décès du sr Bruyère, à Jean Rollin, de La Baume-des-Arnauds, par Louis de Poligny, prieur de Romette. Grenoble, 16 octobre (f° 224 v°) ; — le canonicat de Gap résigné par « Pierre de Renard de Saint-Julien-de-Volgodemar », clerc, à Dominique Hodoul, al. Oddoul. Avignon, 31 décembre (f° 325 v°). — Testament de Louis Nal, prieur d'Urtis, portant fondation de messes et d'un « maistre d'escolle », 26 décembre 1715 (f° 231). 1716. — Mise en possession de Gaspar d'Hugues, clerc du diocèse de Gap, « à présant au grand seminaire de Saint-Sulpice à Paris, estudiant en sainte Sorbonne », au moyen de Charles Estournel, secondaire de La Motte-du-Caire, son procureur, des chapelles Saint-Étienne et Sainte- Catherine, dud. Lieu de La Motte, 19 février 1716 (f° 234). — Collations : le prieuré de Barras, vacant par décès de Louis de Berre, à Sébastien Chaix, sacristain de Chardavon, 7 mars (f° 236) ; — la cure d'Urtis, vacante par décès de Louis Nal, à Jean Reynaud, curé de « Méyaros», 17 janvier (f° 239 v°) ; —le prieuré de Ribiers, résigné par Joseph Fauque, à Joseph-Balthasar Ricard, clerc, d'Aix. Rome, 1er décembre 1715 (f° 240 v°) ; — la cure de Saint-Eusèbe, résignée par Jacques Roux, à Étienne Vollaire, curé d'Eyguians. 18 mars (f° 255 v°). — Lettres : de tonsure, par l'évèque de Gap, à Antoine Voiron, fils de Raymond, de Briançon, 29 juin (f° 258 v°) ; — de promoteur, à Esprit Guieu, curé de Châteauvieux-sur-Tallard, 20 juillet (f° 259). — Collations : la chapelle Sainte-Catherine d'Upaix, vacante par décès de Jean-Antoine Lachier, à Gabriel Amat, clerc, présenté par « noble Jacques de Bontoux, sieur de La Salette, du lieu d'Upaix », juspatron, 1er juillet (f° 259 v°) ; — le prieuré de Valavoire, résigné par Alexandre Bucelle, à Pierre Civet, clerc de Sisteron. Rome, 15 mai (f° 261 v°) ; — la cure de Claret, à Étienne Condolet, présenté par Jean-Baptiste de Gombert de Saint-Geniès, chevalier de Malte, 8 août (f° 264 v°). — Mémoire relatif aux contestations « à naître » entre l'évèque de Gap et Claude de Marnais, doyen de la cathédrale de Grenoble, prieur de Beaumont, « au sujet des cures dépendantes dud. Prieuré de Beaumond, situées dans le diocèze de Gap », auxquelles led. Prieur prétendait avoir droit de présentation, 27 octobre 1716 (f° 267). — Lettres de « joyeux avènement pour le sr [François-Auguste] de Gombert de Saint-Geniez », al. « l'abbé de Saint-Geniez », qui devra être pourvu de la première prébende qui viendrait à vacquer à Gap. Paris, 1er avril 1716 (f° 269). — Prise de possession : par Sébastien Maffren, curé de Montmorin, de la cure de Bruis, 28 septembre (f° 271 v°) ; — par Pierre Bonnefoy, curé de Bruis, de la cure de Montmorin, 30 septembre (f° 272). — Collations : la cure de Saint-André-de-Rosans, résignée par Antoine Monteiller, à Pierre de Bernard. Rome, 29 juillet (f° 274) ; — la sacristie de la cathédrale de Gap, vacante par simonie de Jean de Ricou, à Joseph Astier de Monessargues, clerc du diocèse de Sisteron. Rome, 30 septembre (f° 276) ; — la cure du Poët, résignée par Joseph Bessière, à Jean, al. Léon Labori. Rome, 30 octobre 1716 (f° 282). 1717. — Collations : la sacristie de Saint-André-de-Rosans, vacante par décès de Nicolas Amé, à Michel Nardieu, al. Nardiu, moine de Cluny, par « Blaise de Rochette de Maloza, prêtre du diocèze de Clermond, docteur de Sorbonne, prieur comendataire du prieuré de Saint-André-en-Rosans ». Saint-André, 3 fév. 1717 (f° 283 v°) ; —la sacristie de Lagrand, vacante par incapacité de Denis Bon, à Joseph Puget, clerc du diocèse de Sisteron, étudiant en philosophie à Avignon. Avignon, 18 janvier 1716/7 (année 17e du pape Clément XI) ; mis en possession en présence de Jean Puget, prieur d'Arzeliers, par Jean Ricou, curé de Lagrand, le 19 février 1717 (f° 286) ; — le prieuré de Barras, résigné par Sébastien Chaix, chanoine de Chardavon, à Jean-Louis Bernard, prêtre du diocèse de Sisteron. Avignon, 28 février 1716/7 (f° 289 v°) ; — le prieuré d'Aups à Sigoyer, résigné par Joseph Benoît, à Jean Amat, du diocèse de Gap. Avignon, 17 avril 1717 (f° 297). — Union à l'église de Lettret de la chapelle Notre-Dame de Rives, résignée par André Blanc, prêtre au diocèse d'Apt, 24 mai (f° 301 v°). — Collations : la prévôté de Gap, résignée par François Masseron, prévôt et prieur de Saint-Arey, au chanoine Ignace Céas, sous-diacre, 12 juin 1717 (f° 301 v°) ; — la chapelle N.-D., de l'église de Gap, résignée par Jacques Marchon, à François Philibert, prêtre habitué, 17 juin (f° 303 v°) ; — la chapelle de « Saint-Jean-de-Ceilie », au mandement de Saint-André-en-Bochaine, à Jean Amat, clerc, 17 avril (f° 305 v°) ; — la cure d'Urtis, vacante par décès de Jean Raymond, à Esprit Roux, 30 juin (f° 306 v°) ; — le prieuré de Saint-Andéol d'Upaix, revendiqué, le 27 janvier 1713, par Modeste de Nantes, à Pierre Joubert des Isles, clerc du diocèse de Grenoble. Rome, 16 juin 1717 (f° 307) ; — la cure de Sigottier, résignée par Philippe Arnaud, à Jean Payan, prêtre dud. Lieu, 24 décembre 1716 (f° 309 v°) ; — la sacristie de Saint-André-de-Rosans, vacante par décès de Nicolas Amé, à François Amé, prieur de Thèze et de Sigoyer-Malpoil. Gap, 31 juillet (f° 310) ; — la chapelle Sainte-Catherine d'Aspremont, résignée par Antoine de Belle de Sauret, à Étienne Paul Tourrès, prêtre de Gap, 2 octobre (f° 314) ; — la chapelle Sainte-Marguerite de Salignac, fondée par Marguerite de Roux, résignée par Louis Deiglun, à Joseph Marin, prêtre des Mées, diocèse de Riez, 5 juillet (f° 316 v°) ; — la pitancerie de Romette, à Jean Bouhier, docteur en théologie de la faculté de Paris, religieux de Citeaux, par Louis de Poligny, prêtre, conseiller au parlement de Grenoble, prieur dud. Romette. Gap, 24 octobre 1717 (f° 318 v°) ; — la sacristie de Corps, résignée par Humbert Bailly, moine de Cluny, à Étienne Léonard de Grandmaison, moine dud. Cluny. Rome, 30 sept, (f° 322). 1718. — Collations : les chapelles de Saint-Antoine de Lisieux et Notre-Dame du Clocher, résignées par Jean Auprince, à Jacques Chaix, prêtre de Gap, 7 janvier 1718 (f° 324) ; — le prieuré de Ribiers, litigieux entre Joseph Pauque, prêtre du diocèse d'Apt, et Joseph-Balthasar Ricard, clerc d'Aix, à Amand d'Augier, prêtre d'Avignon, licencié en théologie, moyennant une pension de 400 1. Rome, ler octobre 1717 (f° 327 v°). — Lettres d'ordination « pour 28 sujets » : Honoré Reynier, de Seyne, Étienne Honoré, de Méolans, François Jouve et Claude Albert, de Vallouise, Joseph Gally, d'Oulx, Joseph André, du Mélézet, diocèse de Turin, tonsurés ; Jean-Baptiste Bertin, Jean Barnéoud, Antoine Roberty, Jean Morand, Thomas Lagier, Jean Arnaud, minorés ; François-Ignace Jouvent, André Hermitte, Augustin Arnaud, sous-diacres ; Joseph Tronc, Joseph Derbez, Barthélemy Nicolas, Joseph Philip, Joseph Pascalis, Michel Tholozan, diacres ; Honoré Cocordan, Honoré-Antoine Bonardel, Pierre Léautier, Mathieu Bertrand, Honoré Roux, prêtres ; tous du diocèse d'Embrun. Gap, 2 avril 1718 (f° 331). — Collations : la sacristie de Mévouillon, résignée par Joseph-Félix Roux, à Jean-Louis de Valette, chanoine de Saint-Ruf, 9 février (f° 332 v°) ; — le prieuré de Tallard, vacant par décès de Raynaud du Serre de Thèze, à Antoine-François Le Camus, docteur en théologie, prêtre du diocèse d'Aix, « grand vicaire du diocèse d'Arles », 11 mai 1718 ; led. Le Camus, fils de Joseph, seigneur de Peipin, et de Madeleine de Bonfils de Chevalier, d'Aix, tonsuré par Charles-Gaspar Guillaume de Vintimille, évêque de Marseille, le 8 mars 1699 (f° 335). — Conventions entre Claude Bouchu, abbé d'Ambournay et prieur de Lachau, et dom François Grégoire, sacristain dud. Lachau, qui reçoit une pension de 300 1. Tournus, 29 mai 1718 (f° 338). — Collations : la chapelle Saint-Jean, « fondée dans le château de Tallard », vacante par décès de Raynaud du Serre, seigneur de Thèze, à Jean Burle, curé de Lettret, présenté par « Camille, duc d'Hostun, comte de Tallard, maréchal de France, gouverneur pour le Roy du comté de Bourgogne, lieutenant général du Dauphiné, chevalier des ordres du Roy et conseiller au Conseil de Régence, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Royale, parroisse Saint-Roch ». Paris, 6 mai 1718 (f° 338) ; — la chapelle « Sainte-Croix de Fouillouse en la comté de Tallard » id., id. (f° 340 v°) ; — la sacristie de Lagrand, à Joseph Puget, clerc du diocèse de Sisteron, étudiant en philosophie à Avignon, fils de Charles et de Suzanne Nicolas, tonsuré par François-Maurice de Gonteriis, archevêque d'Avignon, le 17 janvier 1716 ; neveu de Jean Puget, prieur d'Arzeliers, 12 février 1717 (f° 343) ; — la chapelle Notre-Dame de Pitié, de l'église de Gap, vacante par décès de Raynaud du Serre, à Grégoire Rochas, chanoine de Gap, présenté par François du Suau, sr de La Croix, juspatron, 31 mai 1718 (f° 344 v°) ; — la chapelle Saint-Nicolas de Mison, résignée par Georges Richier, à François Baudoin, 12 mai (f° 345 v°). — Lettres d'ordination : à Claude Ollivier, d'Eygliers, tonsuré ; à Jean Arnaud, Thomas Lagier, minorés ; à Barthélemy Nicolas, Jean Meffre, Jean Pascalis, Joseph Philippe et Michel Tholozan, prêtres, septembre 1718 (f° 349 v°).—Collations : la cure de Saint-Geniès de Dromon, résignée par Jean-François Giraud, à Jacques Dalmas, 17 octobre 1718 (f° 353) ; — la cure de Rosans, résignée par Jean-Louis Arnaud, à Joseph-Étienne Castel, prêtre du diocèse de Riez, 12 octobre (f° 359) ; — le prieuré du Monêtier-Allemont, à Michel Fournier, chanoine de l'Ile-Barbe. Lyon, 27 octobre (f° 360) ; — le prieuré du Pin, à Claude Gautier, clerc du diocèse de Paris. Lyon, 2 décembre (f° 360 v°) ; — le prieuré de Pommerol, à Elzéar de Fétan, clerc du diocèse de Lyon. Lyon, 3 décembre 1718 (f° 362). 1719. — Collation de la cure de Rabou, résignée par Michel de Vaudragon, à François Ripert, 9 février 1719 (f° 366 v°). — Lettres d'ordination pour 8 sous-diacres, 4 diacres et 3 prêtres, 25 mars 1719 (f° 369). — Collations : le prieuré de Montjai, résigné par Louis Massot, à Dominique Guibert. Rome, 1er décembre 1718 (f° 369 v°) ; — les chapelles Sainte-Madeleine de La Bâtie-Neuve, Sainte-Colombe et Saint-Étienne de Gap, résignées par Jacques Arnaud, à Antoine Pellegrin, diacre. Avignon, 14 mars 1719 (f° 372) ; — la cure de L'Escale, résignée par Jacques Arnaud, à Michel Crudy, prêtre de Volone, 14 mars (f° 375) ; — le prieuré d'Arzeliers, résigné par Jacques Bonnet, à Jean Bon, prieur de « Saint-Jacques-sous-Upaix ». Avignon, 16 mars 1719 (f° 379) ; — la chapelle Notre-Dame de Consolation, fondée à Savournon par Guillaume Allier, curé dud. Lieu (par testament de 1549), vacante par décès de Jacques Bonnet, à Joseph Artaud, curé dud. Savournon, 28 mars (f° 381) ; — la cure de Saint-Julien-en-Bochaine, vacante par décès de Laurent de Rives, à Antoine Donneaud, prêtre de Larche, diocèse d'Embrun, 25 avril (f° 386) ; — le canonicat résigné par Claude Amiel, à Jean-Mathieu Nas de Romane, docteur en théologie (1713). Avignon, 16 mars 1718/9 ; led Nas, fils de Jean-Mathieu, de La Saulce, tonsuré par Jacques Brulart de Genlis, archevêque d'Embrun, le 22 avril 1703, ordonné prêtre à Gap en 1715 (f° 388) ; — les chapelles Saint-Pierre et Saint-Paul d'Agnières et Sainte-Madeleine de Saint-Didier-en-Dévoluy, résignées par Jean Puget, à François Meyer, docteur en théologie, vicaire de La Roche-des-Arnauds, 16 mai 1718 (f° 393) ; — le prieuré de N.-D.du Villar-en-Bochaine, résigné par Esprit Geors, à Jacques Albin, prêtre du diocèse de Grenoble. Avignon, 17 juin 1719 (f° 396) ; — la cure de Saint-Genis « vulgo la Dégoula », vacante par décès de Jacques Flour, à Mathieu Bernard, curé de La Piarre, 10 mars (f° 399) ; — la cure de Mézien, vacante par décès d'Antoine Barrety, à Paul de Gréoux, prêtre de Sisteron. Avignon, 14 mai (f° 400) ; — la cure de Saint-André-lès-Gap, vacante par décès de Gabriel Disdier, à Gaspar Paul, prêtre de Valensa, présenté par « Ferdinand Baulard, recteur du collège d'Embrun », 20 juillet (f° 403 v°) ; — la cure de La Motte-du-Caire, vacante par décès d'Honoré Autran, à Charles Estournel, 5 septembre (f° 406). — Lettres d'ordination pour 31 tonsurés, et 46 « autres des ordres majeurs », parmi lesquels : Alexis Bonnefoy, Pierre Laplane, Louis de Réal, Jean Gastinel, Balthasar Bois, de Ribiers, Antoine Millon, de Chaillol, Honoré Sias, de Sisteron, tonsurés ; Jean-François de Roux d'Arbaud, Joseph-Balthasar de Ricard, du diocèse d'Aix, Renaud de Sigoin, sous-diacres ; Gaspard d'Hugues, diacre ; Jean Amé, Jean Brunel, Louis Baile, Thomas Lagier, Mathieu Ollivier, Jean Arnaud, Antoine Roberty, André Hermitte, Augustin Arnaud, du diocèse d'Embrun, prêtres, septembre 1719 (f° 407). — Résignation de la cure de Saint-Étienne-d'Avanson, diocèse d'Embrun, par Jean Magnin, curé depuis 1693, à Paul-André Boissieu, prêtre du diocèse d'Avignon, 9 septembre (f° 408). — Collations : la cure de Sigoyer-Malpoil, vacante par décès de Gaspar Amiel, à Antoine d'Ornesan, prêtre de Vaumeilh, curé de La Bâtie-Montsaléon, 20 novembre (f° 413) ; — le bénéfice de l'église de Gap résigné par Antoine Borel, à Marc-Antoine Chabert, de Gap, 22 octobre (f° 414) ; — la cure de Valensa, résignée par Gaspar Paul, à Pompone Lurion du Goutail, prêtre du diocèse de Gap, 6 décembre (f° 415 v°) ; — la chapelle Saint-Clément de Salignac, vacante par décès d'Étienne Périer, à Félix Toinon, acolyte, 15 novembre (f° 416 v°), — Lettres : de tonsure, à Joseph Œuf et Honoré Maurel, de Sisteron, Jean Garambois et autre Jean Garambois, du diocèse de Turin, etc., 23 décembre (ib.). — Collations : la cure de Sainte-Colombe, résignée par Jean Roux, à Charles Reynaud, prieur d'Eygaliers, 2 octobre 1719 (f° 421) ; — la sacristie de Saint-Laurent-en-Beaumont, abandonnée par Claude Rondet, à André Martin de Châteauneuf, de Beaumont, chanoine d'Oulx, par Joseph Menel, docteur en théologie, prieur claustral et vicaire général d'Oulx. Oulx, 22 novembre 1718 (f° 421 v°). 1720. — Lettres : de tonsure, à François de Gréoulx et François du Virail ; de prêtrise, à. Augustin Pascal et Jean-Pierre Mieule, 24 février 1720 (f° 422 v°) ; — de tonsure, à Claude Telmon, André Donneaud, Jean-Antoine Brunet, Pierre-Jacques Derbesi, et Pierre Manuel, du diocèse d'Embrun ; de prêtrise, à Joseph Gastinel et Pierre Livet, du diocèse de Sisteron, Sébastien-Jean-François Jeayme, Claude Albert et Étienne Honoré, du diocèse d'Embrun. Samedi avant le dimanche de la Passion (16 mars) (f° 423). — Collations : la chapelle de Notre-Dame de La Rochette-lès-Gap, abandonnée par Antoine Borrel, acolyte, à François Barberoux, clerc, 22 octobre 1718 (f° 423 v°) ; — le prieuré de Lachau, résigné par Claude Bouchu, abbé d'Ambournay, à Jean Gassaud, prieur de Ganagobie. Rome, 18 septembre 1719 (f° 424 v°) ; — le prieuré de Saint-Vincent d'Orpierre, vacant par décès de dom Jacques Hugon, à dom Pierre Blanc, religieux de la congrégation de Saint-Maur. Avignon, 25 mars 1720 (f° 428) ; — la pitancerie de Romette, à Jean Bouhier, docteur en théologie de la faculté de Paris, 24 octobre 1717 (f° 429 v°). — Procurations : par Jean Sias, sacristain de Thèze, pour résigner le prieuré de Notre-Dame de La Blache à Chorges, 18 avril 1720 (f° 432) ; — par Joseph d'Aigremont, religieux de Saint-Victor de Marseille, pour résigner le prieuré de Valernes, en faveur d'autre Étienne d'Aigremont, 18 avril (f° 434). — Collations : les chapelles de Montbrand et de Champsaur, de Tallard, résignées par Honoré Burle, à Jean Burle, 3 mai 1720 (f° 437) ; — la cure de Sigoyer-Malpoil, vacante par décès de Gaspar Amiel, à Antoine Pellegrin, 15 février (f° 439) ; — la cure de Salignac, vacante par décès de Pierre André, à Alexandre Jourdan, prêtre de Sisteron, chapelain de « Saint- Tyrse », 2 juin (f° 441) ; — ladite cure de Salignac, à Jean-Pierre Bosse, prêtre de Sisteron, bachelier en théologie. 1er juillet (f° 443 v°) ; — la cure de Saint-Étienne-en-Dévoluy, résignée par Guillaume Oddoul, à Antoine Gontard. Avignon, 22juin (f° 448) ; — la sacristie de Mévouillon, résignée par Jean-Louis de Valette, moine de Saint-Ruf, à Guillaume Jourdan, du même ordre. Rome, 12 avril (f° 451 v°). — Lettres de vicaire général, par « Antoine de Télis de Valorge, abbé doyen de l'abbaye séculière de Saint-Martin de l'Isle-Barbe », à Jean Amé, docteur en théologie, chanoine et vice-gérent de l'officialité de Sisteron. Lyon, 2 juillet (f° 452). — Collations : 1a chapelle de Saint-Jean de Chassagnes, résignée par Jean Gautier, à François Barberoux, acolyte, 7 août (f° 453 v°) ; — la chapelle Notre-Dame de Miséricorde de Tallard, résignée par Honoré Burle, à Jean Chauvet, acolyte, 6 août (f° 455). — Lettres de tonsure : à Jean-Ange Sicard, Jean-Jacques Derbézy, Jean-Pierre Borrel, Antoine Gilly, Jean-Jacques Aubert, du diocèse d'Embrun, etc., septembre 1720 (f° 456). — Collations : la cure de Rambaud, vacante par décès de Jean Faure, à Arnoux Raymond, de Piégut, curé de La Bâtie-Neuve, 4 septembre (f° 451) ; — le prieuré de Montauban, résigné par Antoine Salva, à Jean-Gaspar Salva, moine de Cluny. Rome, 12 juin (f° 458) ; — la cure de Saint-Firmin, résignée par François du Pont, puis curé de Neffes, à Gasp : la cure de Salignac, résignée par Alex. Jourdan, à Joseph Sias. Avignon, 12 janvier 1722/3 (f° 514) ; — la chapelle de Notre-Dame de Rives de Lettret, résignée par J.-B. Gautier, à Joseph Janselme, curé de Chabestan, 21 janvier (f° 516) ; — le prieuré de Chabottes, vacant par décès de François Eyraud, à Sixte Le Blanc, religieux bénédictin, sacristain de Romette, 19 janvier (f° 517 v°) ; — le prieuré de Bruis, résigné par Félix-Marie de Vincens de Savoilhan, à Dominique de Vincens de Savoilhan, fils de César. Avignon, 17 décembre 1722 (f° 519 v°) ; — le prieuré de Barret-de-Lioure, résigné par François Ollier, à Elzéar Ollier, fils d'Antoine et d'Ursule Cavalier, d'Apt. Rome, 8 octobre 1722 (f° 521) ; — le canonicat de Gap résigné par François-Auguste de Gombert, à Antoine Bondilh, clerc de Sisteron. Rome, 15 octobre 1722 (f° 523) ; — la sacristie de Saint-Bonnet, vacante par décès de François Eyraud, à Jean Bouhier de Beaumanoir, docteur en théologie de la faculté de Paris, pitancier de Romette, prieur de Notre-Dame de La Blache de Chorges, 16 janvier 1723 (f° 525) ; — la chapelle Sainte-Anne de Gap, résignée par Gaspar Amiel, à Grégoire Rochas, chanoine, docteur en théologie, 21 novembre 1718 (f° 527 v°) ; — la cure de Vaumeilh, vacante par décès de Gaspar Touche, à Antoine d'Ornezan, curé de Sigoyer-Malpoil, 5 juin (f° 529 v°) ; — le prieuré de Vitrolles, vacant par décès de Marius de Villeneuve, à Jean-Antoine [de] Savine, prêtre d'Aix, tous deux religieux de Saint-Victor de Marseille, 13 septembre (f° 532) ; — le même prieuré à Scipion Gassaud, moine de Ganagobie. Avignon, 7 juin (f° 534 v°). — Approbation du « concordat portant création d'une pension [de 751.] en faveur du sr Masseron, chanoine de l'église de Gap, sur la prévôté de ladite église », possédée par Ignace Céas. Rome, 18 août 1723 (f° 539). — Nombreuses dispenses de bans, de parenté, etc. |
G 1008 - Lettres adressées à l'évêque de Gap, par : Dates : 1685-1686 Contexte : Correspondance Présentation du contenu : Le père de La Chaize : « Je ne puis vous dire avec quelle joye et quelle satisfaction le Roy a receu le compte que je luy ay rendu des belles et... ... Le père de La Chaize : « Je ne puis vous dire avec quelle joye et quelle satisfaction le Roy a receu le compte que je luy ay rendu des belles et importantes nouvelles que vous m'avez fait la grâce de me mander par les deux dernières létres dont vous m'avez honoré. Dieu soit à jamais loué de ce qu'aprez avoir donné à vostre diocèze un pasteur de vostre vertu et de vostre mérite, il réunit si heureusement tout vostre troupeau dans une mesme bergerie, et de ce qu'il donne, d'abord, de si abondantes bénédictions à vos travaux apostoliques ». Fontainebleau, 12 octobre 1685 ; — Rainaudi, prieur de Ribiers : « J'ay apprins par un homme qui vient seulement hier d'Aix que MM. Du chappitre de Saint-Sauveur ont député quatre chanoines pour aller complimanter, en Languedoc, Mgr leur archevêque nommé Charles Le Goux de La Berchère, évéque de Lavaur (1677), nommé archevêque d'Aix, le 13 novembre 1685 ; transféré à Albi, le 19 janvier 1687, et à Narbonne, le 15 août 1703, mort le 2 juin 1719. ; ce qui pourrait avoir donné occasion au bruit de son arrivée... Mgr de Sisteron Louis de Thomassin, nommé le 3 février 1680, mort à Lurs, le 16 juillet 1718. qui estoit à Aix s'en est revenu à Lurs, dans son château, depuis hier ou avant hier ». Sisteron, 17 décembre 1685 ; — le sr de Michel : « Pour changer les maistres d'écoles déjà establis ou pour en establir aux lieux où il n'y en a point, vous devez faire une ordonnance, à la requête de vostre promoteur, portant que les consuls de la parroisse vous présenteront dans huitaine un maistre d'escole capable de l'instruction de la jeunesse, lequel lesd. Consuls seront tenus de payer par imposition sur tous les contribuables de la parroisse jusqu'à la somme de etc., conformément aux arrêts du Conseil, et, à faute par eux de faire ladite nomination dans le temps de huitaine, et icelluy passé, vous establirez, dans ladite parroisse, un maistre d'escole qui sera payé par lesd. Consuls de la somme de... Et en cas de reffus, ils y seront contraints par toutes voyes. A l'effect de quoy, vostre promoteur se pourvoira au Parlement, pour obtenir l'exécution de vostre contrainte. Vous pouvés mettre la somme qu'il vous plairra pour le maistre d'escole, pourveu qu'elle n'excède pas 100 ou 120 1. par an. Vous pouvés causer (motiver) vostre ordonnance sur les conversions des hérétiques et sur la nécessité de l'établissement desd. Maistres d'escoles, et pour le temps que vous jugerés nécessaire. Le Roy vous a donné cette authorité et a deffendu aux parlements, par les arrêts du Conseil d'Estat, de troubler les maistres d'escoles que vous aurés establis... Lorsque le Roy a laissé à vostre conscience l'establissement des secondaires ou vicaires amovibles, il n'a point parlé du nombre des communians, ny de la difficulté, distance des hameaux. Sa Majesté s'en est remise à vostre jugement... Je vous envoye un imprimé... De la déclaration des portions congrues ». Grenoble, 15 mars 1686 ; — l'évêque d'Orange : « Je feray avec plaisir ce que vous souhaitiez de moy, pour la personne que vous me recommandez... Mais, comme je n'ay pas grand crédit en Hollande et que ces Messieurs [du Bureau du pays] ne sont pas encore en estat de me témoigner la recognoissance qu'ils me doivent de les avoir faits catholiques, je n'ose pas vous répondre de mon crédit ». Orange, 30 juin 1686 ; — Dom Henry, prieur de Durbon, pour lui envoyer ses « titres de Saint-Julien... A l'égard de nostre maison de Gap, puisqu'elle vous est commode, j'espère de vos bontés qu'elles seront autant advantageuses pour Durbon, que pour les R. P. du Séminaire ». Durbon, 5 juillet ; — l'évêque de Digne François Le Tellier, nommé le 8 octobre 1677, mort à Paris, en 1708. : « J'estois déjà adverty de la part que vous prenez à l'honneur de l'épiscopat que je voudrais soutenir comme vous, et des fortes sollicitations que vous avez eu la bonté de faire à Aix au sujet de l'affaire de Thoard, et j'estois tellement remply de vostre amitié que j'estois résolu de vous en aller remercier à Gap, si on ne m'eût assuré que vous n'y étiez pas... Quant au prieur de Saint-Julien, ce nom est celuy de sa famille et son prieuré se nomme Barras... M. Morant, intendant, et dans la pensée que le Roy, par la lettre de M. de Croissy, n'a eu d'autre dessein que celuy de nous ordonner d'exéquuter la rigueur des conseils et ordonnances, pour déposséder les curez indignes, et que Sa Majesté n'a donné aucun noveau droit... J'ay 5 ou 6 curez dans la dernière ignorance, qui n'ont pu me répondre sur les dispositions requises à la confession et choses semblables ; mais, comme ils n'ont point de nouveaux convertis en leur parroisse, je n'ose plus rien entreprendre, crainte de nuire à mes confrères. Avouez, je vous prie, Mgr, que le parlement de Provence est terrible. Obligez-moi de me mander comment vous agissez à l'égard des curez ignorants et indignes, qui n'ont point de nouveaux convertis en leur parroisse, et avec le dernier secret ; si vous donnes du Monseigneur à Mr de Croissy, car je me persuade que toute l'affaire de Thoart ne me vient que pour n'avoir donné que du Monsieur à ce ministre, qui ne m'a point fait response... J'ay, Mgr, une nouvelle convertie de mon diocèse,... Qui voudrait bien s'engager en religion... Elle est très pauvre et a besoing de ce qu'elle va solliciter à Gap ». Digne, 26 novembre 1686 ; — l'intendant Bouchu : « Je n'ay pu répondre plus tost aux deux lettres que vous m'avés fait l'honneur de m'escrire, les 8 et 11 de ce mois, en ayant esté empêché par un voyage que j'ay esté obligé de faire à Valence et, ensuite, par une indisposition dont j'ay esté incommodé 8 ou 10 jours. Je vous envoye l'estat des églises de vostre diocèze, ausquelles l'intention du Roy est que l'on fasse travailler, suivant les devis de ce qu'il y a à faire dans chacun de ces endroits, qui ont esté pris par les ingénieurs du Roy qui sont en cette province. Et à l'esgard des sommes que l'on y destiné, on ne peut les régler qu'après l'adjudication des ouvrages contenus dans lesd. Devis, que je feray incessament après, toutes-fois que toutes les formalités requises en pareils cas auront esté gardées. Et il ne pourrait estre que très agréable au Roy que vous donnassiés vos soins à faire qu'il se présentâ des entrepreneurs, à des conditions raisonnables. Quant aux maistres d'école, je ne vois nulle difficulté, aux lieux où l'on est en usage, de tout temps, d'en entretenir et de leur donner une certaine somme pour leur subsistance, de les continuer sur le mesme pied. Mais, à l'esgard des autres lieux où la plupart des habitans estoient de la R. P. R. et où, par conséquent, il est difficile de sçavoir ce qu'ils donnoient, parce qu'ils appréhendent qu'on n'en establisse d'anciens catholiques, c'est de ces lieux-là que je vous supplie de vouloir m'envoyer un estat, ensemble des gages que vous estimeriés à propos de donner à chacun. Je vous remercie de la lettre que vous m'avés envoyé, escrite par M. Le Bret le 13 janvier 1686, touchant l'élection des consuls. Mais, avant de me déterminer à en escrire une pareille, je suis bien aise d'en conférer avec M. le comte de Tessé, que je dois joindre à Romans le 23e du mois de janvier. J'ay appris avec joye que l'avis qui m'avoit esté donné par le sr Gily, au sujet du consul de Saint-Laurent-en-Beaumont, ne s'est pas trouvé véritable. Il y a longtemps que je suis persuadé que souvent, en fait de religion, le zèle porte au-delà de ce qu'il faudroit ». Grenoble, 20 décembre 1686 ; — le ministre de Croissy : « J'ay rendu compte au Roy de ce que vous m'avez écrit au sujet du bastiment de vostre palais épiscopal. Sa Majesté m'a ordonné de vous écrire qu'elle ne se souvient pas de vous avoir fait sçavoir qu'elle eust fait aucune destination des biens des fugitifs pour contribuer à ce qui vous manque pour l'achever. Mais, pour vous parler sincèrement, je n'ay pas trouvé Sa Majesté fort disposée à vous donner le surplus des vingt mille livres que vous me marquez, qui vous est nécessaire pour la perfection de cet ouvrage. Si, cependant, vous continuez à demander à Sa Majesté ce secours, comme c'est une affaire de finances, vous vous adresserez, s'il vous plaist, à M. le Controlleur général ». Versailles, 22 décembre 1686 ; — Victor-Augustin [de Méliand], « évêque de Gap, nommé évêque d'Alet » : « J'anvoie au sr de Cannadrent l'arrest que nous avons obtenu, sur vostre requeste et la mienne, et sur celle de Messieurs du chapitre de Gap, par lequel je puis et doibs mettre ès mains du chapitre la somme destinée pour l'église, nonobstant celuy de novembre, dont je luy envoie aussi l'original. Il est inutil[e] de prier un prélat aussy zellé que vous à ce que cette somme soit bien emploiée, et à faire en sorte que l'on prenne le dessein de voulter le cœur de l'église, ainsy que M. l'abbé deMelve a proposé, ne pouvant, quand à moy, donner mon consentement à aucune aultre proposition contraire. Je ne doulte point, vous voiant à la teste de ce chapitre, que Dieu n'y verse ses bénédictions ; et je vous somme par advance, Mgr, pour, après que vous aurés touché la 3e année du don du Roy, obtenir de Sa Majesté la continuation de cette grâce en faveur de nostre ditte église de Gap, pour une quainzaine d'années, car j'en feray les pas de tout mon cœur, et vous y suivray et y accompagneray avec joye » (vers 1686). |