Vente par Jn-Ant. Marcellin, f. de feu Jacq., d'Abriès, habitant Villeneuve d'Asti en Piémont, à Jacq. Berthelot, f. de feu Ant., d'Abriès, d'une maison à Abriès, pour 840 1. Ristolas, 4 mai 1723. — Quitt. de 90 1. par Gaspar-Hyacinthe Perretta , f. de feu Jos., de Villeneuve-d'Asti, beau-père dud. Jn-Ant. Marcellin, et en son nom, à Jacq. Berthelot, en compte. Abriès, 8 septembre 1723. — Fragments d'un livre de raison ou de compte, tenu par un bâtier d'Abriès, de 1734 à 1748. Doivent : 1734, 24 mars, Jacq. Peiras, f. de feu Ant., un bât, 4 1. 5 ; 1735, 20 juin, « M. le curé, un bât que j'ay fait à sa cavalle », 2 1. 15 ; 1736, 7 mai, Claude Merle, f. de feu Barthél., un bridon, 12 s. ; 1737, 8 mai, Claude Audier, f. de feu Guil., un bât rafraîchi, 5 s. ; 1744, 10 juin, « allé à Grenoble pour poursuyvre le procès que j'ay avec Jean Chaffrey et Claude Banbetz, plus pour randre conte à M. le Comandant de ce que nous avoict fait le[s] Vaudois quand ilz sont venu pour faire payer la contribussion... Pour aller parler a M. Brunet, pourvoir sy nous pourrions nous faire décharger de la fourniture de 5 quintaux de paille et de 12 charges de bois, que nous avoit ordonné le comandant qui estoit sur le col de L'Agnel: ce que j'ay obtenu » ; 1745, 1er décembre « Doit mestre Tommas Laurens, un chabestre », 14 s. 6 deniers ; 1747, 24 janvier Claude Baude le grand, de Ristolas, « un bast de foyre », 4 1. 2 s. ; 1748, 1er mai. Laurent Blanc, consul de Ristolas, « une bonne fauquière », 17 s.
Obligation de 73 1. par Claude Gain-Chabert, f. de feu Chaffrey, à Franç. Toye-Valentin, consul, pour prix d'un mulet. Le Rous, 28 octobre 1742. — Quitt. générale, par le not. A. Berthelot, à Ant. et Jn Vérifier, oncle et neveu, pour les droits de 63 actes, de 1709 a 1743, énumérés sommairement : obligation de 49 1. 16 par Daniel Toye, consul (1709) ; mariage de Jn Vérifier avec Madele Peiras-Bourcier, fe de Jean (24-juil. 1732) ; id. de Pierre Véritier, avec Madele Richard-Calve, fe de Jn (27 juillet 1734), etc. Abriès, 21 juillet 1743.
Reçu de 10 1., par Clavière, à Franç. Berthelot, « pour aumône au profit des pauvres de Briançon, à laquelle il a été condamné par arrêt de la Chambre des vaccations, de ce jour ». Grenoble, 13 octobre 1746. — Note de ce que Franç. Berthelot, not. à Abriès, doit à Franç. Gerbier, marchand à Guillestre : 4 chemises garnies, 22 1. ; 7 aunes étamine du Mans, 23 1. 16 ; 4 aunes Dauphine, 7 1. ; façon de la robe, 3 1. etc. Total,. 256 1. 15 (25 mai 1747). — Lettres à « M. de Barrai, président à mortier au parlement de Dauphiné à Grenoble, par sa cousine Tencin de Grolée, pour lui recommander les intérêts de Franç. Berthelot, d'Abriès ». L'affaire du sr Berthelot, « pour laquelle je vous écris, est pendante au parlement de Grenoble ; elle doit se juger bientôt, et vous serés un des juges ; ainsi je vous réitère de luy rendre toute la justice que mérite son bon droit... Vous devés être bien content de Madele de Montferrat ; elle se conduit à merveille. L'abbé de La Bâtie réussit très bien », Paris, 7 octobre 1746 (cachet arm. sur enveloppe) ; — par C. Merle : « Malgré toutes mes résistances et deffenses que j'aye sçu faire, je n'ay peu empêcher que la comté ne m'aye chargé du consulat, avec Jean.Audier feu Pierre Gris-Blanq . Je vous avoue que j'en ay été beaucoup mortifié, parce que cela me donne trop de mouvement ; mais, enfin, il a fallu cedder, et tout ce qui m'a fait plaisir, c'est que générallement tous ont été d'un même sentiment ». Abriès, ler février 1747 ; — Michon à « M. Berthelot, receveur des droits des fermes du Roy, aux Roux », accusant réception d'un « pacquet ». Grenoble, 3 décembre 1749. — Quitt. de 211 l.12 par Georges Berthelot, f. de feu Hyacinthe, à Franç. Berthelot, not. d'Abriès, versés par Emmanuel Berthelot, bourgeois, ex-consul d'Abriès, 17 septembre 1749 ; — de 6 1. aud. not. Berthelot, par J.-B. Laurens, de Ristolas, recevant au nom de sa sœur Cathe, et ce, de la part de Claude Flandin et Jn Brun, tuteurs de celle-ci, 26 octobre 1750 ; — de 32 1. au dit Berthelot, par les frères Hermil, pour une robe de Rome, pour son épouse. Briançon, 30 octobre 1753.
Autorisation par A. Berthelot à son neveu Franç. Berthelot de posséder et jouir de sa « chaudière du pond (sic) de Guillestre ». Abriès, 29 août 1753. — Certificat par Gaspar Jouve, me chirurgien, d'Aiguilles, attestant que Marie Peyrache, fe de feu Mathieu, se trouvant à La Rua, ham. de Molines, chez Franç. Éme, f. de feu Pierre, enceinte, ne peut marcher à cause d'une enflure considérable à la jambe droite, « laquelle incommodité est ordinaire à plusieurs femmes pendant leur grossesse », 20 décembre 1753. — Quitt. de 30 1. par Jn-Claude Disdier, procureur de Françoise Berthelot, fe de feu Ant., d'Abriès, sa mère à son cousin Franç. Berthelot, not., 4 juillet 1755 ; — de 250 1. par led. Jn-Claude Disdier, de Bousson, vallée de Césanne, f. de Françoise Berthelot, au même, pour toutes prétentions des droits de sa mère, 17 octobre 1755 ; — de 40 1. par Thomas Astruyet, maçon, de Bielle en Piémont, au même, pour travaux, 14 novembre 1761 ; — de 24 1. par Giacinto Miniggio , maçon de Biela , 31 août 1762 ; — de 98 1. par Franç. Laurens, not. Ristolas, 28 novembre 1761 et 9 décembre 1766 ; — de 68 1. 11, par Ant. Bessey, f. de feu Chaffrey, d'Abriès, 14 juillet 1767. — Décharge donnée à Franç. Berthelot, not., par Ant. Marcellin, f. de feu André, d'une quitance du 26 octobre 1768. Abriès, 15 juillet 1772. — Quitt. de 18 1. par Ant. Challe, vicaire du Roux, au not. Franç. Berthelot, « pour la rétribution de 30 messes basses et de 10 grandes pour le repos de l'âme de Dlle Cathe Mathieu, veuve de fu sieur Pierre Audier ». Le Rous, 8 septembre 1772, etc.