Le Républicain Briançonnais - Juillet 1934 18 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°231, 7 juillet ; n°232, 14 juillet ; n°233, 21 juillet ; n°234, 28 juillet |
Le Républicain Briançonnais - Décembre 1934 20 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°252, 1er décembre ; n°253, 8 décembre ; n°254, 15 décembre ; n°255, 22 décembre ; n°256, 29 décembre |
Le Républicain Briançonnais - Décembre 1935 16 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°304, 7 décembre ; n°305, 14 décembre ; n°306, 21 décembre ; n°307, 28 décembre |
Le Républicain Briançonnais - Octobre 1936 20 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°347, 3 octobre ; n°348, 10 octobre ; n°349, 17 octobre ; n°350, 24 octobre ; n°351, 31 octobre |
Le Républicain Briançonnais - Novembre 1936 18 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°352, 7 novembre ; n°353, 14 novembre ; n°354, 21 novembre ; n°355, 28 novembre |
Le Républicain Briançonnais - Avril 1939 20 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°477, 1er avril ; n°478, 8 avril ; n°479, 15 avril ; n°480, 22 avril ; n°481, 29 avril |
Le Républicain Briançonnais - Juillet / Août / Septembre / Octobre 1943 20 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°566, 3 et 10 juillet ; n°567, 17 et 24 juillet ; n°568, 31 juillet et 7 août ; n°569, 14 et 21 août ; n°570, 28 août et 4 septembre ; n°571, 11 et 18 septembre ; n°572, 25 septembre et 2 octobre ; n°573, 9 et 16 octobre ; n°574, 23 et 30 octobre |
G 61 - Décimes et autres impositions. Dates : 1768-1790 Contexte : Bureau ecclésiastique du Diocèse d'Embrun > Délibérations du Bureau Présentation du contenu : « Registre des délibérations du bureau diocésain d'Embrun, depuis le 1er février 1785 jusqu'au 28 septembre 1790 ». — Assemblée du 1er février... ... « Registre des délibérations du bureau diocésain d'Embrun, depuis le 1er février 1785 jusqu'au 28 septembre 1790 ». — Assemblée du 1er février 1785 : « A Embrun, dans une des salles du palais archiépiscopal se sont assemblés, ensuite de convocation faite par lettres missives, suivant l'usage, Mgr l'Illme et Révme Pierre-Louis de Leyssin, archevêque, prince d'Embrun, et Mrs Claude Colaud de la Salcette, chanoine de l'église métropolitaine, vicaire général et sindic du clergé de ce diocèze ; Mre Louis Théus, chanoine, député du Ve chapitre, Joseph-Jacques Rous de La Mazelière, chanoine de ladite église, vicaire général de ce diocèze, député de M. l'abbé de Boscodon ; Antoine Besson, bénéficier, député de Mrs les bénéficiers de la même église ; Antoine Albert, curé de Seyne, official et vicaire forain, député de Mrs les bénéficiers de la viguerie de Seyne Antoine Albert, né à Chantemerle, hameau de Saint-Chaffrey, canton de Briançon, le 17 octobre 1717, mort à Seyne (Basses-Alpes), le 15 août 1804, est l'auteur de divers ouvrages, parmi lesquels une précieuse Histoire du diocèse d'Embrun ., en 2 vol. In-8e. Embrun, [Moyse, ] 1783. ; Jean-Jacques Bonardel, curé de Guillestre, député des Hauts-Châteaux ; AntoineVoiron, cur du Villard-Saint-Pancrasse, député du Briançonnois ; Jean-Louis Garcin, prieur curé d'Espinasses, député des Bas-Châteaux, et le sr Imbert, secrétaire de l'assemblée ». Décimes et don gratuit, répartis sur les bénéficiers du diocèse d'Embrun, 13.426 l. 12 s. ; excédant du compte du sr Louis Guérin, receveur des décimes, sur l'exercice de 1783, 9.234 l. 1 s. ; excédant du compte du sr Favre, receveur des insinuations, et du sr Bertrand, son successeur, l. 045 l. 10 s. ; désignation de M. Colaud de la Salcette pour rédiger un mémoire au sujet de la prétention qu'avait la ville d'Embrun de faire participer le clergé à l'entretien de la grande route, contrairement aux immunités du clergé ; dégrèvement de 110 l. sur l'année 1784, en faveur de M. l'abbé de Leyssin, abbé de Boscodon et, en cette qualité, prieur de Rernollon, « attendu quela récolte avait été enlevée par la grelle ou la gelée » (f° 2). — Assemblée du 30 janvier 1786. Sont présents : l'archevêque, Joseph-Étienne-François Jouve, chanoine, député du vénérable chapitre, Rous de la Mazelière, vicaire général, Jean Thouard, député des bénéficiers de la métropole d'Embrun, le curé Albert, le curé Bonardel, Antoine Voiron, et Imbert, secrétaire. Décimes et dons gratuits, fixés à 13.354 l. ; excédant des insinuations 307 l. 8 s. ; excédant du receveur des décimes en 1784, 10.318 l. 15 s. ; nomination du sr Hyacinthe Derbès, curé de Chorges comme député des Bas-Châteaux, à la place de Jean-Louis Garcin, curé d'Espinasses, décédé (f° 3). — Assemblée du 28 mars 1787. Sont présents : l'archevêque, Colaud de La Salcette, vicaire général ; Michel Le Fort, chanoine, député du chapitre ; Rous de La Mazelière ; Aimé-François-Xavier Allard, bénéficier ; le curé Albert ; Bonardel, curé de Guillestre, Antoine Voiron ; Derbès, curé de Chorges, et Imbert, secrétaire. Fixation des honoraires du syndic du diocèse à 80 livres par an, à cause « des peines et soins qu'il prend pour les affaires du diocèse » ; Décision réglant à 4 l. par an les décimes de «M. Hermitte, seigneur de Saint-Martin, à raison des décimes auxquelles ladite terre avoit été imposée au sujet des droits acquis par ses autheurs en 1576 dépendant de l'abbaye de l'Isle-Barbe » (Rhône) ; les décimateurs du Briançonnais, qui, en 1768, ont reçu une augmentation de 200 l., payeront l'imposition du dixième de la nouvelle augmentation arrêtée au Conseil du Roi le 13 décembre 1786 ; les décimes des curés et vicaires, autres que ceux du Briançonnais et de la dîmerie de Seyne, subiront une augmentation de 12 livres chacun ; les impositions du diocèse, en 1763, seront de 14.302 l. l. s. 4 d. ; le receveur des décimes est redevable pour l'exercice de 1785 de 9.444 l. 10 s. 7 d. ; l'excédant des insinuations est de 397 l. 1 s. ; les décimes du sr Bistos, prieur de Guillestre, sont réduites de 10 l. à 3 l. ; Antoine Bertrand, chanoine honoraire, est adjoint au sr Imbert, secrétaire du diocese ; enfin le Bureau, « ayant pris en considération l'établissement d'une imprimerie à Embrun », accorde « au sr Moy[s]e, imprimeur, une pension annuelle de 100 l. » (f° 4 v°). — Assemblée du« Bureau de résidence », composée de l'archevêque, prince d'Embrun, du chanoine Le Fort, de Mrs Rous de la Mazelière, Allard, bénéficier, et Imbert, secrétaire, par laquelle Me Colaud de la Salcette, vicaire général et syndic du diocèse, est député pour assister à l'assemblée provinciale qui doit se réunir à Embrun, le 30 juillet, à l'effet « d'y porter le vœu du clergé d'Embrun », 23 juillet 1787 (f° 9 v°). — « Assemblée provinciale de la suffragance de l'archevêché et diocèze d'Embrun », du 30 juillet 1787. Sont présents : « Pierre-Louis de Leyssin, archevêque, prince d'Embrun, prince, grand chambellan du Saint Empire, chanoine-comte de Saint-Pierre de Vienne, conseiller du Roy en tous ses conseils, président » ; « Jean-Joseph-Victor de Castelanne-Adhémar,, évêque de Senès » ; Claude Colaud de la Salcette, député du clergé du diocèse d'Embrun ; Joseph Rous de La Mazelière, procureur de François d'Étienne de Saint-Jean de Prunières, évêque de Grasse et du clergé du même diocèse ; Joseph Jouve du Puy, chanoine d'Embrun, procureur de Henri Hachette des Portes, évêque et seigneur de Glandève et du clergé du même diocèse ; Jean-Joseph Pascalis La Chaup, chanoine d'Embrun, vicaire général du diocèse de Sagona (Corse), procureur de Charles-François-Joseph de Pisany de la Gaude, évêque et seigneur de Vence ; Augustin Allard, chanoine d'Embrun, procureur de François de Mouchet de Villedieu, évêque de Digne et du clergé du même diocèse ; Pierre-Jacques-François de Pellafol, chanoine, vicaire général et official du diocèse de Sénès, député du clergé du même diocèse, étant absent le député du clergé du diocèse de Vence. « D'une voix unanime», l'archevêque d'Embrun est nommé député du premier ordre, et Colaud de la Salcette, député du second ordre, pour « assister à l'assemblée générale du clergé de France », qui se tiendra à Paris, le 26 août 1787 (f° 10). — Autre assemblée provinciale, du 20 novembre 1787, composée de : l'archevêque d'Embrun ; Colaud de la Salcette, député du clergé d'Embrun, Jacques-Jules de Bonnaud, vicaire général d'Embrun, procureur de l'évêque et du clergé de Grasse ; Armand-Victor des Sièyes, vicaire général d'Embrun, procureur de l'évêque et du clergé de Glandèves ; Jacques-Joseph Rous de La Mazelière, vicaire général d'Embrun, procureur de l'évêque et du clergé de Digne ; ledit Colaud de la Salcette, procureur de l'évêque et du clergé de Vence ; « et Augustin Allard, chanoine d'Embrun, procureur de l'évêque et du clergé de Sénès. Sont nommés, « à la pluralité des voix, pour second député du premier ordre, Mgr l'Ille et Rme seigneur Charles-François-Joseph Pisani de la Gaude, évêque et seigneur de Vence, et pour second député du second ordre, Messire Louis-François de George d'Ollières de Lumini, prêtre, vicaire général du diocèse de Marseille, recteur de la chapelle Saint-Claude au diocèse d'Embrun », afin d'assister à l'assemblée du clergé de France qui se tiendra à Paris, le 1er mai 1788 (f° 12 v°). Les députés sont spécialement chargés « de représenter à l'assemblée générale les entreprises que les protestants ne cessent de faire dans le Royaume contre l'esprit et la lettre des ordonances de nos Rois ; elles sont de nature à allarmer la Religion. On bâttit des temples ; les ministres de l'erreur sont authorisés par le silence des magistrats à répandre le venin de leur doctrine, et bientôt on ne pourra distinguer la vérité du mensonge. On connoît l'esprit de l'hérésie ; on n'ignore pas jusqu'à quel point le fanatisme a porté ses excès ; des monuments sans nombre attestent nos pertes et nos malheurs. Il faudra donc que Messeigneurs et Messieurs les députés sollicitent l'assemblée générale de faire les représentations les plus vives à Sa Majesté pour l'engager à n'accorder jamais aucun état civil aux protestants et à réprimer de tout son pouvoir une secte proscrite qui chercheroit bientôt à s'élever sur les débris du throne et de l'autel » (f° 13 v°). — Assemblées du Bureau diocésain : du 18 décembre 1787 ; présents : l'archevêque ; Colaud de la Salcette ; Joseph Maurin, chanoine ; Rous de La Mazelière ; Louis Garnier, bénéficier ; Antoine Albert, curé de Seyne ; Jean-Joseph Bonardel, curé de Guillestre ; Antoine Voyron, curé du Villar-Saint-Pancrace ; Hyacinthe Derbès, curé de Chorges, et Imbert, secrétaire. Le receveur des décimes, Louis Guérin, a un excédant sur les recettes de 1786, de 8.952 l. 7 s. 4 d. Le receveur des insinuations, sr Bertrand, a un excédant de 627 l. 13 s. (f° 14) ; — du 29 août 1788 ; présents : Rous de la Mazelière, vicaire général, président ; Joseph Maurin ; Louis Garnier ; Antoine Albert ; Bonnardel, Voyron, Derbès, et Imbert, secrétaire. A. l'unanimité « Me Jean-Baptiste Rous, curé de Chancella, » est député pour se rendre à « l'assemblée des trois ordres de la province » qui doit avoir lieu à Romans (Drôme) Voir Les assemblées de Vizille et de Romans en Dauphiné durant l'année 1788 , par J. -A. Félix Faure, Paris, Hachette, 1887, et les Chroniques Dauphinoises , par Aimé Champollion-Figeac, Vienne et Lyon, 1880-87, 4 vol. In-8e, passim . le 5 septembre 1788 (f° 15). — Assemblée du Bureau de résidence », composée du vicaire général Armand-Victor de Sièyes, président ; Maurin, Rous de la Mazelière, L. Garnier et Imbert, secrétaire, dans laquelle Gaspar Rouy, curé de Crévoux, est nommé pour second député du clergé à l'assemblée de Romans, suivant l'arrêt du Conseil qui fixe de 180 à 360 le nombre des députés à ladite assemblée de Romans ; 1er septembre 1788 (f° 16). — Nomination, par les curés des « vicariats ou archiprêtrés » du « diocèse d'Embrun en la partie du Dauphiné », de Me Aimé-Xavier Allard, « curé de la paroisse de Sainte-Cécile d'Embrun, » député aux États de la province de Dauphiné, qui doivent se tenir à Romans et s'y ouvrir « le 1er décembre 1788. Les susdits curés sont : du vicariat ou archiprêtré d'Embrun, Me Jacques Étienne Saurel, curé de Saint-Vincent de cette ville (d'Embrun) ; du vicariat ou archiprêtré de Briançon, M. Antoine Voiron, curé du Grand-Villard ; du vicariat ou archiprêtre de Vallouise, M. Jean-Antoine Richaud ; du vicariat ou archiprêtre du Val-des-Prés, ledit sr Voiron, curé du Grand-Villard ; du vicariat ou archiprêtre de La Roche, M. Pierre Alliez, curé de ladite paroisse ; du vicariat ou archiprêtre de Guillestre, M. Joseph Roux, curé de Saint-Clément ; du vicariat ou archiprêtre de Savine, M. Sébastien Gérard, prieur-curé dudit lieu ; du vicariat ou archiprêtre de Chorges, M. Hyacinthe Derbès, curé dudit Chorges ; du vicariat ou archiprêtre de Rousset, M. Jean-François Martel, curé de Remolon ; du vicariat ou archiprêtre de Queyras, M. Sébastien Giraud, prieur-curé d'Arvieux » (f° 16 v°) Document publié dans le Bull. De la Soc. D'Études des Htes-Alpes , 1885, pp. 347-350. . — Nomination par les « bénéficiers-chapellains du diocèse d'Embrun, de la partie de Dauphiné », de Mre Joseph de Leyssin, abbé de Boscodon, en qualité de député desdits bénéficiers, à l'effet de se rendre à la susdite assemblé de Romans ; 26 novembre 1788 (f° 17). — Assemblée du Bureau diocésain, du 27 novembre 1788. Sont présents : André de Plan de Beaumelle, vicaire général ; Rous de la Mazeliére, député de l'abbé de Boscodon ; Paul-François Cressy, chanoine, député du Chapitre ; André Signoret, député des bénéficiers de la Métropole, Antoine Albert, curé de Seyne, official, vicaire forain ; député de la viguerie de Seyne ; J. -J. Bonardel, curé de Guillestre, député des Hauts-Châteaux ; A. Voyron, député du Briançonnais ; Derbès, député des Bas-Châteaux, et Imbert, secrétaire. La somme à imposer sur tous les bénéficiers sera de 14.302 l. 7 s. 4 d. L'excédant des recettes du sr Louis Guérin, receveur des décimes pour l'exercice 1787, est de 9.605 l. 12 s. 8 d. et celui des insinuations, de 375 l. 18 s. Le sr Bertrand, curé de Saint-Étienne-d'Avançon, « attendu qu'il n'a pas le complément de sa congrue », payera seulement 40 l. de décimes (f° 18). — Nomination de députés du clergé à l'assemblée de Romans pour « procéder à la nomination de ceux qui doivent représenter la province aux États généraux du Royaume » : par les délégués des vicariats ou archiprêtres de la partie du diocèse d'Embrun qui est en Dauphiné, de Mre Sébastien Gérard, curé et prieur de Savines (f° 19) ; — par les « bénéficiers simples » dudit diocèse, de « noble Louis-Honoré Richaud de Servoules » (f° 19 v°) ; — par les bénéficiers simples du diocèse autres que les bénéficiers de l'église métropolitaine de Notre-Dame d'Embrun », de Me André Audibert, « recteur de la chapelle Saint-Romain, et Vincent, fondé dans l'église de Valouise », 21 décembre 1788 (f° 20). — « Assemblée du Bureau de résidence », formé de : « Me Paul-François Cressy, député du vénérable chapitre ; Me Jacques-Joseph Rous La Mazelière, chanoine, vicaire général, député de M. l'abbé de Boscodon ; Me André Signoret, député des bénéficiers de la Métropole, et le sr Bertrand, secrétaire » : relative au payement des décimes, réclamés par l'abbé de Montesquiou, agent général du Clergé de France, et aux frais de déplacement des députés du vicariat de Seyne ; il sera statué par le Bureau diocésain ; 27 septembre 1789 (f° 20 v°) ; — qui nomme « Me Étienne Pons, supérieur du séminaire d'Embrun, pour retirer de M. Boyer, [chargé des affaires du Bureau royal des correspondances établi à Paris], les rentes sur les tailles appartenantes audit séminaire » ; 13 février 1790 (f° 21). — Assemblées générales du Clergé diocésain : du 21 septembre 1790, « dans une des sales du palais archiépiscopal » ; sont présents : « l'archevêque d'Embrun ; M. Armand-Victor de Sièyes, chanoine, député de l'église métropolitaine d'Embrun, vicaire général du diocèse ; M. Jacques-Joseph Rous, chanoine de ladite église, vicaire général dudit diocèse, député de M. l'abbé de Boscodons ; Jean-Joseph Richard, bénéficier député de MM. Les bénéficiers» ; Antoine Albert, curé de Seyne, Jean-Joseph Bonnardel, curé de Guillestre ; Antoine Voyron, curé du Villar-Saint-Pancrace ; Hyacinthe Derbès, curé de Chorges ; Bertrand, secrétaire. Le compte de Louis Guérin receveur des décimes, pour l'année 1788, monte à 24.512 l. 7 s. 6 d. pour les recettes, et à 21.512 l. 6 s. 10 d. pour les dépenses (f° 22) ; — du 28 septembre 1790, pour arrêter les comptes de l'exercice de 1789 ; les recettes du sr Guérin, receveur des décimes, sont de 20.575 l. 17 s. 9 d., et les dépenses, de 20.380 l. 15 ; les recettes du sr Bertrand, « commis par le Bureau à la régie des insinuations et controlle ecclésiastiques », sont de l. 465 l., sur laquelle somme a été prise « celle de 400 livres.., pour les frais de mémoires, requettes, pour parvenir à l'obtention des lettres patentes du Roi, données à Saint-Cloud, au mois de mai 1788, pour la vente des biens curiaux et vicariaux du diocèse, ou pour l'enregistrement desdittes lettres patentes au parlement d'Aix, du 27 novembre 1788 » (f° 23). |
G 97 - Compte rendu au bureau du Clergé, par David-Joseph Gautier, receveur alternatif des décimes du diocèse d'Embrun, « maire ancien d'Embrun et dépendances, juge du mandement de Savine et Remollon », des décimes versés entre ses mains : pour les décimes des termes d'octobre 1711 et février 1712,... ... - Compte rendu au bureau du Clergé, par David-Joseph Gautier, receveur alternatif des décimes du diocèse d'Embrun, « maire ancien d'Embrun et dépendances, juge du mandement de Savine et Remollon », des décimes versés entre ses mains : pour les décimes des termes d'octobre 1711 et février 1712, avec pièces justificatives. Total des recettes, 10.271 l. 12 s. 11 d. ; des dépenses, 9.137 l. 19 s. 8 d., 20 septembre 1712 ; — pour le secours extraordinaire accordé au Roi par le Clergé, aux mêmes termes que ci-dessus ; total des recettes, 6.234 l. 15 s. 6 d. ; des dépenses, 307 l. 2 s. 9 d. ; 21 septembre. — Quittance de 36.610 l. 11 s. 6 d., donnée par Pierre-François Ogier, receveur général du clergé de France, à l'archevêque d'Embrun et à son diocèse, « pour le rachat à perpétuité de la somme de 6.179 l., à laquelle ledit diocèse d'Ambrun avait été taxé et cottisé par chaque armée », dans l'assemblée générale du Clergé tenue à Paris, en juin 1701, pour sa part de la somme de 4.050.800 l., dont 4 millions accordés au Roi « pour secours extraordinaire et volontaire au lieu et place de la capitation », et le reste, pour frais de recouvrement. Ladite somme de 36.610 l. 11 s. 6 d. « provient de diverses sommes empruntées par le diocèse de divers particuliers, sçavoir : 20.000 l., de Mgr l'archevesque d'Ambrun ; 3.000, de M. de l'Ange, chanoine dud. Ambrun ; l.000, de M. Gendre, bénéficier, chanoine honoraire dud. Ambrun ; 6.000, de M. Gautier, maire ancien de la ville dud. Ambrun ; 6.000, de M. Daniel Lyons, bourgeois dud. Ambrun ; et 610 l. 11 s. 6 d. faisant partie de l.074 pareillement empruntée par led. Diocèse de M. Jacques Albertin, fils de Claude ». Paris, 6 novembre 1711 ; contreseing du cardinal Louis-Antoine de Noailles, archevêque de Paris. — Autre quittance, par le même aux mêmes, de la somme de 14.177 l. 14s., « à laquelle ledit diocèse d'Ambrun a été taxé », en 1711, « pour sa part et portion de l'imposition de 400.000 l., pour estre employée au payement des arrérages des rentes constituées par le Clergé, à cause de l'emprunt des huit millions de livres accordez au Roy par ledit Clergé [de France] en ladite année 1711 » ; ladite somme de 14.177 l. 14 s. « provient de sommes empruntées par led. Diocèse, sçavoir : 3.000 l. de M. Faure, chanoine d'Ambrun ; 3.000, de M. Vallier, avocat en la cour ; 3.000, de M. Albertin, marchand d'Ambrun ; l.500, de M. Allard, procureur du baillage dud. Ambrun, et 3.677 l. 14 s., de la succession de feu M. Maximin, chanoine dud. Ambrun ». Paris, 6 novembre 1711. Dates : 1701-1712 Contexte : Bureau ecclésiastique du Diocèse d'Embrun > Comptes et pièces justificatives |
G 779 - Procès verbaux des visites pastorales dans les paroisses du diocèse de Gap par l'évèque Pierre Paparin de Chaumont. 588 vues Dates : 26 avril-6 août 1599 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Table alphabétique des lieux visités et des principales personnes mentionnées (24 feuillets). — Les ordonnances de l'évèque, reçues par Jean-Louis... ... Table alphabétique des lieux visités et des principales personnes mentionnées (24 feuillets). — Les ordonnances de l'évèque, reçues par Jean-Louis Castagni, notaire royal de Sisteron et secrétaire épiscopal de l'évêché de Gap, sont relatives : à la reconstruction des églises paroissiales, renversées pour la plupart durant les guerres civiles, à l'achat des ornements et vases sacrés, à la clôture des cimetières et à leur séparation des cimetières des protestants, aux bénéfices ecclésiastiques, occupés presque tous par des laïques, qui en touchent les revenus et ne donnent rien, ni pour les desservants ni pour le service religieux. Gap. Paparin de Chaumont, le 26 avril 1599, « est expressément parti de La Baulme lès Sisteron... Pour se randre en ladite ville de Gap, en intension de illec commencer sa visite générale par tout son diocèse, puis qu'il a pieu à Dieu nous donner sa paix, ayant extresme regret que la malice des guerres ayt empesché que plus tost il n'ayt peu fère son debvoir » (f° 1). Le 27, visite de l'église cathédrale ; « de noveau couverte, et rebastie de plus de ¡a moytié », dont, le 8 mai, il fait « la réconciliation,... Ensemble du cimetière,.., et, le lendemain, dimanche,... A faict la confirmation dans ladite églize » (f° 1 v°). « La chasse des relicques de sainct Arnoulx Dans l'assemblée capitulaire du 19 septembre 1718, il fut décidé que les reliques de Saint Arnoux, qui « se truvent dans une boîte de noyer, très uzée et indécente », seront déposées dans « un bust représentant St Arnoux, en bois, où il y a au-devant une glace et une grille de fer assés propre ») et sainct Démètre, de ce qui c'est peu recouvrer après les troubles », est en assez bon estât (f° 2 v°). Pas de calices d'argent, ni d'ornements et de livres. Visite des « chapéles fondées par feuz le sr évesque Gaulchier de Forcalquier, sieur de Sereste, et Mr le prévost de SaliceRobert du Sauze ; il mourut prévôt de Gap, le 6 février 1521.) » (f° 3). Le chœur sera « faict comme il estoit antiennement, et il sera faict un clochier, avec trois cloches pour le moingz » (f° 3 v°). Les consuls feront « rebastir les maisons des curés » et fermer de barrières le cimetière, où « il n'entrera aulcune beste brute » (f° 4). « A semblablement visité une petite esglize près dudict cimetière appelé Sainct-Jean le Rond, qui estoit autresfois dévote et là où l'on faisoit les baptisers, qui est entièrement ruynée... Messieurs de la ville la feront rebastir, s'ils enthendent s'en servir à cet effect, ou bien ilz le feront razer du tout et nétoïer la place, et au milieu de laquelle il y sera mis une croix de pierre pour monstrer que c'estoit un lieu sainct et sacré, et là, l'on pourra enterrer ». Présents : Antoine Buisson, juge de Gap, Hugues Buisson, procureur d'office (f° 4 v°). Le 28, consécration de quatre autels (ib.). Saint-André-les-Gap, 9 mai. « Il ne s'y est treuvé que une bien pauvre chasuble, un calice d'estaing et une croix aussi d'estaing » ; frère Pierre Barbain, religieux de l'ordre de Saint-Dominique, curé. « L'églize et clochier seront bastie, non de rééle grandeur qui soloient estre, mais lade églize de six cannes de lonc,... Et dans led. Clochier, une cloche pour le moingz,... Le cimetière sera fermé tout à l'entour d'une murailhe de demie cane de hault, en sorte que le bestailh n'y puisse entrer » (f° 5). Rabou, 15 mai. « Aulcungcuré, ne repositoire du corps de Jésus Xpist, ne fontz baptismales, ne aulcungs huilles sacrés, chasubles, calice, aubes, napes, chapes, ne aultres ornementz d'aulcune valeur, excepté une croix anticque et une cloche dans le clocher, l'églize descouverte... Et le cimetière ouvert en plusieurs partz ». Présents : Honoré Buisson, chanoine, sacristain de l'esglize cathédrale de Gap, et Silvestre Gerin, chanoine, théologal de la même église (f° 8 v°). Les Baux, 16 mai. Église « toute disrupte ». Maître Jacques Bignon, prieur curé (f° 11 v°). La Roche-des-Arnauds, 17 mai. Patron, saint Pierre. « Sans aulcungz ornements et joyeaulx, fors une croix de loton, un calice d'estaing, une aube, une chassuble, trois nappes et un missel à l'usage de Rome, vieulx et déchiré en plusieurs partz, y déflfalhant beaucoup de fulhetz au commencement d'icelluy... La plus grande partie de la crotte (voûte) du presbytère (sanctuaire) est tombée, et une partie de la crotte de lade églize sur le milieu d'icelle aussy turnbée, et descouverte,... Le clochier la moytié tumbé devers le chasteau dud. Lieu, y ayant une petite cloche montée... Le cimetière ouvert de plusieurs partz.... Claude de Laup, curé... Noble Jehan de Plote, sieur de la Frédière,... Procureur du prieur », dit que le prieur payait « une pantion de quarante escutz à l'abbaye SainctMichel de La Cluze, chef de l'ordre Ce monastère célèbre était situé au pied du Mont Pyrchirien, près des cluses ou gorges que Didier, roi des Lombards, tenta vainement de fermer aux armées de Charlemagne, en 773. D'après l'opinion la plus généralement adopté, il avait été fondé, en 966, par Hugues Marin, seigneur d'Auvergne, au retour d'un pèlerinage à Rome. (Mabillon, Acta SS. 0. S. Bened, IX, 696 ; Ughelli, Italia sacra, IV, 1435.) ), le sixain des fruitz au prieur de Rométe, une obole d'or au château de Serre et deux escutz au prieur de Tallard, de sorte qu'il y demure bien peu pour le prieur ». Présents : Louis Roland, châtelain, Jacques Valentin et François Eyraud, consuls (f° 14). Montmaur, 18 mai. Titulaire, St Pierre. Visite de « la chapéle de Sainct-Balthesar du château dud. Lieu ». L'églize est « descouverte » (f° 18 v°). Saint-Étienne-en-Dévoluy, sous le vocable de Saint-Jean. Les murailles sont « presque tout par terre » (f° 21 v°). Le sieur de Villeneuve, gentilhomme protestant, perçoit les revenus du prieuré (f° 24). Agnières. Église de Notre-Dame de Nazareth, sans ornements (f° 26 v°). Saint-Didier-en-Dévoluy. « Ung missal à l'usage de Gap,... Ung calice d'estaing vieulx » (f° 29 v°). La Cluse. Église de Saint-Michel ; la voûte est tombée ; pas de cloches, « un missal à l'usage de Gap tout deschiré » (f° 32 v°). Veynes, 19 mai. Église de Saint-Sauveur. L'évêque défend d'enterrer au cimetière des catholiques un protestant, André Lambert, qui, le jour de l'Assension, en travaillant « se rompist le col,... Attandu que ceux de ladite R. P. ont des cimetières, mesmes ung... Au lieu de Nostre-Dame, qui leur avoit esté destiné cy devant... Pandant les guerres ». Les protestants, « conduits par mestre Jacques Barbier, soy disant ministre desdictz de la Religion », se rendant en troupe au cimetière de Sainct-Sauveur, « ont enterré led. Corps dans led. Cimetière, en la mesme fosse que mond. Seigneur avoit faict combler, laquelle ilz ont faict fère de noveau, estans tous comme en furie, et semble que ne cherchoient que sédition». Témoins assignés au sujet de cette affaire : « noble Martin Anglois, sieur de Sainte-Guitte », capitaine Raphaël Évesque, maître Pierre Anglois, maître Jean Pellegrin et Jean Pascal, consuls (f° 38). — Cléricature donnée à Balthasar, César Jean et Louis Anglois (Anglès), tous quatre fils dud. Martin Anglois et de Catherine Codelengue (f° 39). — Église presque toute démolie, « fors les murailhesdes deux coustés,... Le clocher se trouvant en bon estat et, dans icelluy, une petite cloche et l'horloge et une aultre» (f° 40 v°). « Ung homme docte théologal pour prescher la parole de Dieu et résister aux persuasions dud. Ministre » sera établi à Veynes par les soins de l'évêque « ou des sieurs de Sainct Anthoine », et entretenu avec les revenus des chapelles de Notre-Dame d'Espinasses et Saint-Antoine, de Sainte-Catherine et Saint-Jean et de la sacristie dud. Lieu (f°42 v°). Furméyer, 22 mai. Église de Notre-Dame de Consolation « descouverte, n'y ayant aulcunes portes » (f° 47). Chateauneuf-d'Oze, 22 mai. Église de Notre-Dame de Vinose « presque toute ruinée et descouverte ». Ils « n'ont poinct heu de curé y a plus de vingt cinq ans » (f° 50). Le Saix. Église de Sainte-Catherine « du tout razée... Le service divin se faict dans une maison profane ». Pas de prêtre. Présents : François de Poissac, prieur de Chabestan, René de La Lande, châtelain de Sigoyer (f° 53). Chabestan. « Églize perrochiale de Sainte-Marie de Val Saincte du lieu de Chabestaing », 23 mai. Pas de curé. Église encore en assez bon état. « Un calice d'estaing fort vieulx » (f°57). « Sainct-Laurent du lieu d'Oze ». Église « treuvé toute ruinée et démolie... Et le cimetière tout ouvert ». Pas de curé « long temps y a » (f° 59). « Église pèrochiale Sainct-Pierre de Véras... Treuvé en assés bon estât, fermée et couverte, y ayant quelques trous aux murailhes ; le pavé fort mal accommodé et l'autel de mesme ; n'y a poinct de clochier ny de cloches ». Présent : Étienne Eyraud, prieur de Véras (f° 62). Chateauvieux-sur-Veynes. Église de Saint-Jean « en fort pouvre estat, estant toute descouverte et la pluspart des murailhes d'icelle abattus, hors le presbytère, les murailhes d'icelluy estant encores en estât et tout descouvert ; n'y ayant point d'autel qui soit bien acommodé » (f° 65). Saint-Marcellin-de-Veynes. Église « en assez bon estat, la crotte ou voulte d'icelle estant encores toute entière, sans aulcung couvert au-dessus, icelle ne se ferme poinct ». Le clocher « est tumbé n'y a guères de temps » ; deux cloches du poids d'un quintal et demi (f° 68). La Faurie. « Église perrochiale Nostre-Dame du Vilar au lieu des Fauris en Beauchane,... Y ayant une autre églize appelée Saint-André, delà la rivière [du Buëch] et une chappelle au lieu appellé Seilhe, soubs le tiltre de Sainct-Jehan, où il se disoit une messe la semaine ». Les églises du Villar, de Saint-André, ainsi que la chapelle de Saint-Jean « sont toutes rasées res-pié, ras-terre ». La plupart des habitants, « bien que mal instruicts, sont demurés de la religion catholicque ». Julien Barthélémy, de « Saint-Julhian en Beauchanne », curé « sans tiltre », dit « qu'il a tousjours baptisé avec l'eau simplement » (f° 71). Agnielles. Église de Saint-Jacques, « toute ruinée et démolie jusques aux fondements,... Cimetière tout ouvert » (f° 74). « La Rochette-en-Beauchane ». Église de Saint-Pierre « toute ruinée et destruite, ensemble le clochier ». Maître Julien Barthélémy, curé (f° 76 v°). Saint-Julien-en-Bochaine Malgré l'orthographe usuelle et officielle de Saint-Julien-en-Beauchêne, je pense qu'il a y lieu d'écrire Bauchaine ou mieux Bochaine, d'après les nombreuses chartes qui portent : Biochana, Bioychana, Biuchaina, Biuchana, Byocheana, Byouchana, Byossana, etc., soit la vallée du Buëch (Biochium, Bochium, Boechium). Voir les Chartes de Durbon (en cours d'impression) . Église « toute destruite et ruinée, ensemble le clochier, n'y ayant aulcung autel», depuis « près de quinze ou dix-huit ans », et « despuis, la saincte messe ne s'y est poinct célébrée ». Le lendemain, 25 mai, l'évêque dit la messe dans une « maison profane » et y « donne la confirmation au puple en grand nombre » ; puis, il ordonne à « dom Pierre Masse, vicaire du monastère de Dorbon, de l'ordre des Chartreux », et à « dom Pierre Donomp, procureur dud. Monastère », qui perçoit les dimes de Saint-Jullien, de reconstruire le chœur de l'église, « qui sera voutté ou crotté en la manière que soloit » (f° 79). Montbrand. Église « toute ruinée et par terre » (f° 28 v°). La Baume-des-Arnauds, 26 mai. Église de Saint-Michel « toute ruinée et destruicte, excepté ung peu d'une chapelle et une partie des murailhes, led. Cimetière tout ouvert et desclos ; le clochier aussi destruict et ruiné, sans cloches » ; Maître Reynaud Alier, curé (f° 85). Saint-Pierre-d'Argenson. Église « en fort pauvre estat, presque toute descouverte, sans autel, ny fons baptismalles ; le cymetière tout ouvert et desclos » (f° 87 v°). Saint-Martin-d'Argenson. Église « presque toute ruynée et démolie, n'y ayant aulcun autel ; …ung calice d'estaing fort vieulx » (f° 89 v°). Sigottier, 27 mai. L'église est « toute couverte, en assés bon estat et bien fermé en ce qui touche la part de la commune et habitans ; le presbytère tout par terre et le cimetière tout ouvert ;... Ung missal à l'usage de Rome fort vieulx » (f° 91). L'évêque défend le « gouster » que le prieur dud. Sigottier offrait annuellement, le jour de Pâques, aux femmes (f° 93). Serres, 27 mai. Refus par le sieur d'Alons, « gouverneur pour le Roy aud. Serres », et par les châtelain, consuls et protestants de Serres, l'une des places de sûreté des Réformés, de laisser pénétrer l'évêque dans la ville pour y exercer ses fonctions : « La résolution de leur assemblée et églize est telle qu'ilz ne permettront jamais que dans led. Lieu se fasse aulcung exercisse d'aultre religion que la leur... Lhors que ceulx de leur religion pourront, en toutte liberté, fère exercisse de leur dite religion g[éné]ralement par toutes les villes et lieux de Dauphiné, ilz permetront que les catholiques Romains estant en leur ville y en pourront fère de mesme et non aultrement ». Peu après, devant le « logis du Daulphin, près la porte de la ville, sont comparus Maître François Bérard, juge, noble Gaspard Brunetz, chastelain, Maître Gaspard Feda, notaire,... Noble Esperit Vachier, sergent major, et plusieurs aultres », agissant au nom de la communauté, qui font la même réponse. « Et sur ce, mond. Seigneur révérendissime évesque, ayant enthendu ce que dessus et veu en ce lieu le grand nombre des catholiques dud. Serres que y sont venus pour recepvoir les sainctz sacrementz, et enthendu d'eulx comme il y a aultant et plus de nombre de ceulx de la religion catholicque... Que des aultres de la R. P., et que ceulx de ladite R. P. ont ung temple et cimetière, néanlmoingz détiennent et occupent l'églize et cimetière des catholicques, a ordonné, bien que par les édictz, tant vieulx que noveaulx, l'exhercisse de la religion catholique... Se doibt fère partout, mesmes aud. Serres, et l'églize et cimetière randu ausd. Catholicques ; qu'il se procédera à y prome[v]oir et des moïens qu'il y aura pour y entretenir des pasteurs, jusqu'à ce qu'il ayt faict. Enthendre à M. des Diguières, seigneur dud. Lieu, pour la révérance fue luy est debue, tenant le rans qu'il tient de lieutenant de Roi en Daulphiné, et à Nosseigneurs de la Cour du Parlement, comme les choses se sont passées, et les moïens qu'il fault pour y entretenir des pasteurs, aux despans de ceulx qui prennent les dismes et revenus des bénéffices dud. Lieu, pour, après, y ordonner ainsy qu'il appartient par raison » (f° 94). La Piarre. « Notre-Dame de Baulieu du lieu de Peyre ». Église « en fort pouvre estat, la voulte et murailhes d'icéle presque toutes rompues, n'y ayant aulcung autel ny fontz baptismales ; le cimetière tout ouvert » (f° 96 v°). Le Bersac. « Saint-Laurens du lieu du Barsac », 27 mai. Église « toute descouverte et ruinée, presque toute par terre » (f° 100 v°). Savournon. « Saint-Jacques du lieu de Savornon ». Église « assés en bon estat, excepté le presbytère qui a besoing d'estre réparé, le couvert de mesme,... Le cimetière tout presque ouvert et desclos ; le clochier en estat ;... Ung calice estain, gasté, ung missal de Gap et autre chose que vailhe » (f° 103 v°). Saint-Pierre du Plan-du-Bourg. Église découverte, avec une croix et un calice en argent, « et ung missal et baptistère à l'usage de Rome » (f° 110). « Notre-Dame de la Bâtie-de-Mont-Saléon », 28 mai. Église « toute ruinée et desmolie, excepté partie des murailhes de l'entour, sans autel, au moins qui soit en estât » (f° 112). « Saint-Jacques d'Aspres », 29 mai. Claude Marrou, curé. « Croix dont le crucifix est d'argent » (f° 115). Cléricature donnée à Jean Évesque, d'Aspres, Ant. Ricou, Jean-Pierre Aubanel, Jacques Espié et autres (f° 118). Saint-Pierre d'Aspremont. Noble Laurent Belle, seigneur. Église « en fort pouvre estat, toute ouverte et descouverte, bienque touteffois la voûte soit encore entière ; le clochier est tout entier, dans lequel y a une cloche d'ung quintal et une autre cloche de poidz de sept quintaulx, qu'ilz ont dans la maison commune » (f° 118 v°). Saint-Michel de Montclus, 31 mai. Église en assez bon état (f° 121 v°). Chanousse. L'église est « entièrement ruynée, hors les murailhes qui sont encore entières » (f° 123 v°). Saint-Martin de Montjai. Antoine Finat, procuré. Église « toute ruynée, excepté les murailhes, et le cymetière desclos, y ayant une croix de bois au milieu » (f° 126). Vaucluse. « Église perrochiale Notre-Dame de Rorrebel du lieu de « Valcluse » ou « Valclause ». Elle est « toute descouverte et la voulte toute rompue, sans qu'il y ayt rien d'entier que les murailhes de l'entour » (f° 128). Laux et Chauvac, 2 juin. L'église de Laux sous le vocable de Saint-Georges est « toute entière, couverte de paille, fors quelque peu du presbytère » ; celle de Chauvac, sous le vocable de Saint-Pierre, est « entièrement ruynée, fors une partie de la voulte du presbytère » (f° 132). « Rossiou ». Église de Sainte-Anne « toute descouverte, la pluspart des murailhes ruinées ; le presbytère et clochier d'icelle sont encore à leur entier ; le cimetière ouvert » (f° 136). Sorbiers. L'église, sous le vocable de Notre-Dame de Beaulieu, « entièrement ruynée et toute partie, n'y ayant aulcun autel, fons baptismalles, clochier, cloches, habitz ne ornementz » (f° 139). « Saint-André en Rosanoys ». « A présent se célèbre le divin service » dans « une chappelle scituée dans l'encloz du village ». L'église paroissiale est « celle du monastère et prieuré dud. Saint-André... Dépendant de l'ordre de Cluny, laquelle église et monastère... A treuvé tout en ruyne, remply de vieilles masures, ayant encores touteffois ladite église les murailhes droites ». L'évêque, tanquam delegaius a sede apostolica, exhorte «frère Claude de Laurans, humble grand prieur de tout l'ordre de Clugny,... Au nom de Dieu, de voulloir réparer ladite église et monastère, et la remettre au meilleur estat qu'il pourra, et y restablir le nombre de religieux acoustumé, et oultre ce, réparer les prieurez dépendant dud. Ordre, que sont aud. Diocèze, en l'estat qu'ilz doibvent estre, fère cesser les symonies » (f° 141 v°). 5 juin. Les consuls de Saint-André de-Rosans présentent à l'évêque une « sentence arbitralle de l'année 1360 », suivant laquelle le prieur et le sacristain de Saint-André seuls sont tenus de réparer l'église et le monastère (f° 144). — « Résignation de la cure du lieu de Montmaurin par Maître Paulet Cartier, prebtre, curé dud. Lieu », et collation de cette cure en faveur de Mathieu Mosan, prêtre, de la ville de Grasse, 3 juin 1599 (f° 145). « Église perrochialle du lieu de Moydans, soubz le tiltre Sainct-Florens ». Elle est en « assés bon estat, presque toute couverte de noveau avec de tuylles, sans aulcune voulte » et sans autel (f°147). Collation de l'église paroissiale de Saint-André-de-Rosans, sous le titre de Saint-Laurent, en faveur d'Antoine Mayol, de Cazanova, diocèse d'Apt, 5 juin (f° 150). Ribeyret. « L'église perrochialle dud. Lieu est esloignée dud. Lieu d'ung quart de lieue et toute ruynée » (f° 150 v°). L'Épine, 5 juin. Le service se fait dans la chapelle de Saint-Sébastien, « à cause de la ruine de l'église perrochiale Notre-Dame de Baulieu dud. Lieu ». Baptiste Martin, curé (f° 156). Collation de la cure de Notre-Dame de Bruis à Paul Cartier. Montmaurin, 7 juin 1599 (f° 159). « Saint-Arnoulx du lieu de Montmaurin ». Église « en fort pouvre estat, toute descouverte, la voûte encores entière, excepté le presbytère qui est tout par terre, et la murailbe du devant qui faisoit séparation dud. Presbitère aussy par terre » (f° 160 v°). Résignation de la cure de Saint-Pierre de Curbans par François Surius, 7 juin (f° 163 v°). Mise en possession de la cure de Bruis on faveur de Paulet Cartier, 7 juin (f° 164 v°). Bruis. L'église, « qui est proche du chasteau », est toute ruinée, celle de Notre-Dame qui « est au milieu du terroir,... Autour de laquelle est le cymetière, aussy ruynée, excepté une chapelle qui est au bout de ladite église, laquelle est toute descouverte et la voûte tumbée » (f° 165 v°). « Église perrochialle de La Val-Saincte-Marie, soubz le mesme tiltre », en assez bon état. Pas de curé. Présent, « noble Claude Rivière, seigneur dud. Lieu » (f° 167). Saint-André de la Charce. Église « entièrement ruynée et destruicte, les murailhes rasées jusques aux fondementz ne s'y reconnoissant aulcune forme d'église, et led. Cymetière tout ouvert et descloz » (f° 169). « Pommeyrol, soubz le tiltre Saint-Pierre Venculle » (in vinculis). Église « en assez bon estat, couverte de paylle, le presbytère voûté et descouvert ». Présents : « noble Pierre de Ramond, dict de Villeneufve de Destal, dud. Lieu ; Jehan de Salles, chastelain » (f° 171 v°). « Églises perrochialles Sainte-Marie-Magdeleine de Cornillac et Sainct-Michel de Cornillion », qui sont « unies ensemble, distantz lesd. Deux lieux d'environ ung quart de lieue », 8 juin. Église de Cornillac : « la voulte est encores entière, descouverte touteffois et y ayant deux trous à la voûte, la murailhe du presbitère rompue par dehors ». L'église de Cornillon est « toute descouverte et la voulte, rompue, excepté celle du presbitère, qui est entière, descouverte touteffois » (f° 176). Sainte-Marie-Madeleine de Valclause, 9 juin. Église « presque toute ruynée, démolie et renversée partie, excepté ung peu de la murailhe du presbitère» (f° 179). Rosans, 10 juin. L'évêque, « acheminé dans la chapelle de Sainct-Ayriès, a faict faire la procession par tout led. Lieu de Rosans, portant le corps sacré de Jésus Xprit ». Église « perrochialle dud. Lieu de Rosans, soubz le tiltre Notre-Dame la Blanche,... Toute par terre jusques aux fondementz, n'y ayant aulcune forme ne apparense d'église » (f° 181). Collation de la chapelle fondée en l'église de StPierre de Ribeyret, sous le titre de Saint-Michel, à Hector Arnaud, prêtre, de Caderousse, diocèse d'Orange, 11 juin 1599 (f° 184 v°). Saint-Pierre de Lens. Église « toute ruynée et renversée par terre, excepté quelque peu de muraille « (f° 186 v°). Cléricature donnée à « André Faravel, que se souloit appeller Abel, auquel il a changé le nom », 11 juin (f° 187 v°). Saint-Auban. Église « entièrement tumbée et desmolie, excepté nng peu de muraille » (f° 189). Notre-Dame de Montauban. Le service se fait «au hameau sive mazage des Bagnoux, en une maison qui est de la commune,... Pour la ruyne de l'église... Par les guerres passées l'église et la ville sont esté entièrement destruictes, qui est la cause que le peuple s'est retiré en sept hameaux ou mazages, appeliez : Rueine, la Combe, Bone, Bagnoux, Sommacure, Russac et Bouxes, lesquelz, distans et séparez, auront grand'peine d'aller à ladite vieille église, sans danger de vies ». Autorisation de bâtir une nouvelle église « au mazage de Bagnoux qui est au milieu des hameaux ou mazages » (f° 192). Église de Saint-Arnoux de Montguers : « Les murailles et la voûte du presbitère entière, descouvérte touteffois, et le surplus de l'église aussi descouvert, et la crotte rompue » (f° 198). Sainte-Marie-Madeleine de Rions. Église « en fort mauvais estat, la voûte tombée et les murailles rasées à demy, n'y ayant aulcun clochier, estant le cymetière tout ouvert ». Pas de curé (f° 199 v°). Sainte-Euphémie, 13 juin. L'évêque fait dire la messe « dans une maison prophane où l'on a accoustumé de la cellébrer aud. Lieu, pour la totalle ruyne de l'église perrochialle » (f° 202). Cléricature donnée â Melchion, fils du capitaine Hugues Melchion, présent « noble François de Draguignan, iilz de noble de Jehan, conseigneur dud. Lieu de Sainte-Euphémie », 14 juin (f° 204 v°). Collation de la cure de Notre-Dame de Montauban à Jean Faure, prêtre de la Baume prope Robinam, diocèse de Digne, 14 juin (f° 205). « La Roche-sur-le-Buy ». Le service se fait dans une « maison qui appartient à la commune,... Pour la ruyne et démolition de l'église perrochialle dud. Lieu, que soloit estre scituée sur ung hault rocher, joignant le chasteau » (f° 208). « Et parce qu'il y a une église au terroir d'Alloson, appellée Notre-Dame, deppendant du mesme prieuré et lieu, laquelle est à présent presque toute ruynée, hors le clochier, auquel lieu il y a vœu le jour de l'Assumption Notre-Dame, et ung cymetière joignant, auquel ceux dud. Terroir d'Alloson se font enterrer parfois », l'évêque ordonne de clore led. Cimetière (f° 209). Procès-verbal du rétablissement du culte catholique « au lieu d'Esgalliers », à la suite d'une requête des habitants, constatant que l'église est « ruynée et desmolie », 15 juin (f° 210 v°). « Pleysian » Église « joignant le chemin, quasi toute ruynée, n'y ayant qu'ung peu de muraille droicte, le pavé estant couvert de ruynes et vieilles masures » (f° 212). « Brante ». L'évêque est « conduit en procession jusques à l'église Sainct-Aulzias, de nouveau rebastie et réparée, dans l'enclos du village ; pour estre l'église perrochialle, fondée soubz le tiltre Sainct-Jehan, qui souloit estre scituée hors du village, toute ruynée et desmolie » (f° 215). Présentation à l'évêque, au nom de Marin Indignoux, prieur de Plaisians, d'une « transaction passée entre le prieur dud.lieuet la communauté, en l'an l480, de laquelle résulte que le prieuré d' Eyguières estoit anciennement ung mesme prieuré uny avec celuy dud. Pleysian, et que les habitans du lieu de Pleysian doibvent payer le dixme au dix-neufvain ». Reilhanette, 17 juin 1599 (f° 218 v°). Collation à Maître Antoine Charlan, prêtre, de la cure de Saint-Jean de Brantes (de Brantulis), 17 juin (f° 219 v°). « Savouilhan ». Église « soubz le tiltre Sainct-Martin et Saint-Agricole,... En bon estat, y ayant une chasuble, une aube, deux napes, un calice, une croix honestes » (f° 219 v°). Requête à l'évêque par « les habitants de Savouilhan, au comtat de Venesse », afin d'avoir un prieur qui fasse résidence (f° 222). Saint-Michel de « Reillannette », 17 juin. Église « en fort bon estat,... Bien fermée et garnie de tout ce qui est nécessaire » (f° 223). Notre-Dame de Tous les Saints de Montbrun, 18 juin. Présent, « frère Marcel Cordonier, camarier de l'abbaye Saint-André de Villeneufve lez Avignon, de l'ordre de Saint-Benoist, prieur du prieuré de Montbrun ». Église « toute ruynée et desmolie, et la voûte rompue, excepté le presbytère qui est encores entier » (f° 228). « Saint-Laurent de Barret de Liepvre », 19 juin. Église « en assés bon estat, couverte de tuilles, avec ung camarat ou plancher de gip (plâtre)... Entièrement bastie et construicte, despuis les fondations jusques au plus hault... Sans que le prieur dud. Lieu y ayt voullu rien contribuer » (f° 233). « Sédaron ». L'évêque se rend en procession à « l'église perrochialle dud. Lieu soubz le tiltre Notre-Dame la Brune, pour aultant que ladite église perrochialle de Sainct -Bauzilly (alias Baudisi) est toute par terre et fort esloignée du village » (f° 236). « Saint-Cosme et Saint-Damian du lieu de Vers ». Église « entièrement ruynée » (f° 240). Sainte-Marie-Madeleine de « Villefranque », idem (f°243). Balons. Église de Saint-Pierre, « toute ruynée » (f° 244). Saint-Sébastien d'Eygalayes. Église « toute rompue et descouverte » (f° 247 v°). Mévouillon. L'évêque ne peut visiter l'église, « à cause qu'elle est dans la forteresse dud. Lieu, en laquelle il n'a peu entrer pour estre occupée par ceux de la R. P. R., ce que voyant, est allé au masage appellé Grosse-Pière dud. Mévouilhon » (f° 250). Saint-Pierre « d'Aulanc ». Église « en fort pauvre estat, estant la murailhe du dernier ouverte et rompue, la voûte, qui est encore entière, toute descouverte, n'y ayant aulcun autel » (f° 251). La Rochette-sur-Saint-Auban. L'église de Sainte-Marie-Madeleine est « entièrement ruynée jusques aux fondementz, ne s'y connoissant aulcune forme d'église ; le cymetière tout ouvert » (f° 252 v°). « Saint-Pierre d'Yson ». Église « fort destruicte » et presque toute par terre » (f° 254). Saint-Étienne d'Éourres, 21 juin. Église « ruynée, excepté que les murailles d'allentour sont encore droictes, ung peu de la voûte du presbytère ; n'y a point de cloche ne de clochier ;... Cymetière descloz » (f° 259 v°). Notre-Dame de Lachaup. Église « ayant la voûte toute entière, descouverte la pluspart, le pavé mal acomodé » (f°263 v°). Saint-André de Salérans. Église « descouverte et entièrement ruynée, excepté les murailles d'alentour» (f° 267 v°). « Saint-Michel du lieu de Barret-de-Chefvre, aultrement dict Barret-le-Bas », 21 juin. Église « toute rompue, excepté les murailles d'alentour qui sont entières » (f°269). « Barret-le-Hault, soubz le tiltre de Saint-Blache ». Église « toute rompue et renversée par terre, excepté quelque peu des fondementz » (f° 273 v°). « Le cymetière, commung avec ceux de Barret-le-Bas, sera clos et fermé » (f° 275 v°). Sainte-Colombe, 22 juin. Église« scituée sur ung hault rocher esloigné du village, en lieu fort difficille, estant toute par terre et entièrement ruynée » (f° 277). Les cures de Sainte-Colombe et Saint-Cyrice sont « unies ensemble » (f° 278). Églises paroissiales de Saint-Cyrice et Villebois. L'église de Saint-Paul de Saint-Cyrice est « en assés bon estat, pour la pauvreté du lieu, ayant la voûte du presbytère quasi entière et le reste estant couvert de payle, n'y ayant aulcune porte » (f° 280 v°). Saint-Martin de Laborel. Église, « toute descouverte, la voûte du presbytère estant entière et descouverte aussi, le clochier en estat, sans aulcunes cloches, n'y ayant point de porte à ladite église et le cymetière estant tout descloz » (f° 285 v°). Saint-Julien d'Orpierre, 22 juin. L'église, « scituée hors la ville», est « toute rompue et destruicte, à l'oposite et tout contre le temple de ceulx de là R. P. R. qui occupent l'église ». Le ministre protestant « presche aud. Lieu d'Orpierre, et a séduit presque tout le peuple ». Dom Esprit Hugues, prieur de Lagrand, expose que led. Ministre « prend les revenus de la cure » d'Orpierre (f° 286). Méreuil. Église, « soubz le tiltre de Saint-Furmin », « despuis 25 ou 30 ans,... Toute rompue, fors une chapelle qu'il y a aud. Lieu, joignant le cymetière», dans laquelle l'évêque permet de célébrer le service divin (f° 288). Notre-Dame de Lagrand, 23juin. Le prieur dit que « le vicaire de l'abaye de Clugny l'a visité n'y a que quinze ou tant de jours, et a ordonné des choses qu'il luy fault effectuer en ladite église ; lequel ne recognoist aulcun supérieur et ne doibt recepvoir aulcune visite que de son abé. Sur quoi, mond. Seigneur le révérendissime évesque de Gap, comme délégué du Sainct-Siège apostolique, a ordonné estre signifié aud. Seigneur abé, par led. Prieur dud. Prieuré de Lagrand, prieur conventuel de Romette, son église, son monastère et le nombre de religieux qui y souloient estre entretenus, dans six moys prochains » (f° 289 v°). Trescléoux, 23 juin. L'église paroissiale, sous le tiltre de Saint-Michel, « est toute par terre, n'y ayant rien d'entier ». L'église de Notre-Dame « jugnant le cymetière », est en assez bon état et sera facilement « rabilhée » (f° 292). Sainte-Catherine de Saléons, 24 juin. Église « entièrement ruynée et démolie, n'y ayant aulcune apparence d'église » (f° 294). Upaix. «Église perrochialle de Notre-Dame Beauvéser ». JeanClaude de Trouillas, prieur. Cette église est en partie ruinée, « toute descouverte, n'y ayant point de fons baptismalles,... Le presbytère encore voûté,... Le cymetière sera cloz,... Les recteurs des chapelles de Saint-Blaise, Saint Anthoyne, Saint-Claude, Saint-Estienne, Saint-Pierre, Saint-Saulveur et Sainte-Catherine feront faire les autels dans ladite église ainsi qu'ilz souloient estre anciennement... Le prieur de Saint-Jaume dud. Lieu est exorté de faire réparer » son église et refaire l'autel (f° 296 v°). Cléricature donnée, à Upaix, « dans la maison de Françoys Ripert, hoste », à « noble George de Bone, filz de Rolland, sieur des Alos, et de Dlle Françoise d'Agolt, de Laser ; noble Benoist de Gaultier, fils de feu Abraham, et de Dlle Marguerite de Montjeu, de Gap ; noble Balthazard de Bonthoux, filz de Hanibal et de Dlle Félise de Chastel, d'Upaix », et autres, 25 juin (f° 299). Monteiglin. Église paroissiale sous le titre de Notre-Dame de Margailhan, « en asséz bon estat, excepté que y défault de tuilles en quelques endroictz du couvert » (f° 300). Arzeliers. Église paroissiale de Saint-Marcellin, « entièrement ruynée et démolie » (f° 302). Notre-Dame de Montrond. Église « entièrement ruynée, n'y ayant trouvé aulcung homme à qui parler » (f° 306). « Saint-Genyès ». Église « en fort pauvre estat, la pluspart des murailhes rompues à demy, la voûte du presbitère entière, ensemble le clocher, dans lequel n'y a aulcunes cloches » (f° 307). Cette église dépend de « Messieurs du vénérable chapitre Notre-Dame du Puy en Auvergne » Suivant le Rôle des décimes de 1516, et le « Poulié du diocèse de Gap », de 1708 cette église dépendait, non du « chapitre Notre-Dame du Puy en Auvergne », mais du « chapitre Notre-Dame de Dom d'Avignon ». C'est, d'ailleurs, ce que plusieurs documents des archives départementales de Vaucluse établissent clairement. (f° 309). Eyguians. Église de Sainte-Marie-Madeleine « en fort pauvre estat, toute descouverte ; vray que les murailles d'alentour et la voûte du presbitère sont encores entières ; le clochier est encores entier aussi, san saulcunes cloches dedans » (f° 309 v°). Lazer. Église sous le titre de Notre-Dame de Nazareth et Sainte Anne, « presque toute ruynée, n'y ayant aulcuns habitz, ornementz ne joyaux que vaillent» (f° 312). Ventavon, 25 juin. Église en bon état, par « la piété des seigneurs dud. Lieu n'y défailhant aulcune chose » (f° 315). Le Mometier-Allemont, 27 juin. Église de Notre-Dame de Pitié " toute ouverte, touteffois l'on a fette la plus grande partie du couvert et travaillent en grande dilligence... L'ayant toute baillé à priffait ". Il y a " un calice d'estaing presque neuf ". Claude Richard, curé (f° 317 v°). Beaujeu. " L'église toute ruynée, sans qu'il y soit faict aulcung service ". Du reste " led. Lieu est entièrement abandonné d'habitans ", et " il n'y demeure personne que la famille du seigneur dud. Lieu, laquelle est grande de cent ou six-vingt (cent-vingt) personnes " (f° 319). " Barcellonnette en la vallée de Vitrolle ". L'église, " fondée soubz letiltre Notre-Dame de Val-Saincte ", à la "voûte encores entière, mais elle est découverte en la pluspart " (f° 319 v°). " Visite de l'abaye de Clausone ", faite par Honoré Buisson, sacristain et chanoine de Gap, " sur l'adveu donné à mond. Seigneur (l'évêque) que par la faulte de l'abé, l'on a laissé ruyner l'église et y tient-on le bestail dedans, au grand mépris du service de Dieu et de son honneur, avec grand scandalle du peuple ". Le 28 juin, le chanoine Buisson "est allé visiter l'abaye de Clausonne et a treuvé que l'église d'icelle avoit esté autrefois belle, toute de pierre de taille, l'autel y estant encores, qui est beau ; et à la vérité, a treuvé que le bestail a habité dedans, fors quelque temps, estant la porte toute ouverte et la moytié de la voûte d'icelle église, tumbée par terre ; le reste qu'y est fort beau ; ayant faict venir avec lui Jacques Jousserant, rentier de ladite abaye ". Ce dernier dit " qu'il tient icelle abaye en arrentement de M. Rafurniet de Sainct-Ferréol, habitant à Romans, sans charge d'aulcun service, comme, à la vérité, il n'en a point veu faire en ladite abaye despuis vingt ans en çà ; aussi qu'il y a peu d'habitans, pour estre le lieu scitué en pais montueux et fort mal propre, joinct que l'abaye tient quasi tout le territoire;... Que son maistre ne luy en a point donné de commandement (de fermer l'église), ny defaire aulcun service, si ce n'est que, quand l'abé y mande ung prebstre, les dimanches, il est tenu luy donner à disner, ainsi qu'appert par son contract d'arrentement ; touteffois il ne luy en a jamais mandé aulcun, de sorte que, quand ilz ont de baptisés ou enterrementz à faire, ilz vont quérir le curé du Sais " (f° 322). Esparron. L'église " perrochialle Saint-Pierre et Saint-Paul d'Esparron de Vitrolle " a " la voûte toute entière, couverte de paille ; l'autel est entier, y ayant au-dessus une pierre toute d'une pièce ; le clochier aussi est entier, y ayant une cloche pesant environ deux quintaulx, le cymetière est tout ouvert, ensemble la porte de l'église;... Ung calice d'argent avec sa platine d'environ ung marc,... Une croix d'argent, avec ung missal de Trente ". Présent, " frère Jehan du Mas, religieux de l'ordre de Saint-Anthoyne en Vienoys, percepteur de la préceptorie de Saint-Anthoyne de Déoulle et curé dud. Esparron, unie à icelle, ainsi qu'il a dict ". L'église "Saint-Pierre des Cros ", que l'on " dict estre aussi perrochialle, avec une autre église de Saint-Pierre des Praux,... Scituées toutes deux au mesme terroir d'Esparron ", sont, la première, " toute entière, avec la voûte descouverte, l'autel estant droict, avec le clochier, dans lequel n'y a aulcunes cloches, et souloit avoir des fons baptismalles,... Avec le cymetière qui est à l'entour tout descloz " ; la seconde, " toute entière, avec sa voûte descouverte, l'autel en estât, avec le clochier, dans lequel y a une cloche d'environ deux quintaux ; il y avoit dans ladite église des fons baptismalles ; le cymetière est tout ouvert " (f° 324). Vitrolles. L'église, " soubz le tiltre Saint-Michel,... Toute rompue ". Antoine Lagier, curé, et Balthasar Ysnard, " châtelain de la vallée de Vitrolle,.... Ont remonstré... Qu'en leur lieu y a le prieuré Saint-Pierre Dauzard Douzard, près de Vitrolles, de la dépendance de l'abbaye de Cluny., où est leur cymetière, auquel il souloit avoir service, mais à présent l'on n'y en faict aulcun, ny despuis vingt ans en çà, ny moings aulcune aumosne ; néantmoings M. Joseph d'Aigremont, notaire royal de Sisteron, soy disant procureur du prieur, a prins les fruictz et revenuz despuis dix ans en çà " (f° 328 v°). Églises paroissiales de " Saint-Pierre de Lardiers et Notre-Dame de Belleveue de Vallensa, unies ensemble ". La première est " toute descouverte, les murailles d'alentour entières, n'y ayant aulcun autel en estat, ny fons baptismalles " ; la seconde " entièrement ruynée et desmolie ". Antoine Borrel, curé (f° 331 v°). L'évêque unit à la cure les revenus de " la chapelle de Sainte-Croix, qui est ung lieu fort dévot ", situé audit lieu, alors possédé " par ung appellé La Croix, soldat de la R. P. R. ", à condition que la chapelle sera réparée, ainsi que celle de "Notre-Dame de Tournou ou Fouilhiouse ", qui est située sur la " parroisse du lieu de Lardier ", et est " toute rompue et ruynée " (f° 334). La Saulce, 28 juin. L'église de Saint-Jean-Baptiste est " toute ruynée, excepté que les murailhes et la voûte du presbytère sont encores en entier, avec le clocher, dans lequel il n'y a aulcunes cloches, ne porte à ladite église " (f° 336). " Églises perrochialles des lieux du Dezert et Chastillon unies ensemble ", 30 juin. L'église de Saint-Michel de Châtillon est " entièrement ruynée, le cymetière tout ouvert ", de même que celle du Désert. " Le cappitaine Chapan a achepté la seigneurie " f° 337 v°). Sigoyer-sur-Tallard. Église de Saint-Pierre, " entièrement ruynée " (f° 339). Mantéyer. Église de " Notre-Dame de Pomyers... En très mauvais estat, ayant une partie des murailles par terre, du costé de la porte, la voûte du presbitère rasée à demy, ayant seullement une partie du couvert de paille, qui a esté faict de nouveau... L'autel y est entier et une pierre toute d'une pièce au-dessus, avec le clocher, dans lequel n'y a aulcunes cloches, estant le cymetière tout ouvert " (f° 342 v°). " Neffes ". Église de Notre-Dame de Consolation, " toute destruicte et ruynée " (f° 345 v°). Église " perrochialle du lieu de Peillhautier, soubz le tiltre de Saint-Pierre des Costes ", 1er juillet 1599. Église " toute ruynée, excepté les murailles, qui sont entières, et le clocher qui est aussi entier,... N'y ayant dans ladite église aulcung autel ny fons baptismalles " (f° 349 v°). Romette, 3 juillet L'église paroissiale sous le titre de Saint-Pierre est ruinée et le service se fait dans " ung lieu qui s'appelle la Sacrestie, lequel est... Assez grand pour le peuple qui est à présent aud. Lieu ". Présents : Pierre Magnan, prêtre, vicaire du prieur de Romette et pitancier, frère Balthasar Falcon, religieux. " Le sacristain est ung moyne de Boscodon ", que led. Vicaire n'a jamais vu. De Malany, prieur (f° 352). Jarjayes, 6 juillet Église de Saint-Thomas, " fort ruynée, presque toute descouverte et la voûte tombée, toute ouverte,... Le clochier est entier, excepté qu'il est ouvert " (f° 356). Valserres, 7 juillet Église de Notre-Dame de Puy-Cervier " trouvée en fort pauvre estât, la voûte du presbitère tumbée, les murailles à demy rasés, et ladite église toute ouverte, ayant touteffois la voûte entière, et le clochier aussi, qui néanlmoings sont descouvertz,... Le cymetière tout descloz ". Pas de curé (f° 359). Rambaud. Église de Saint-Nicolas, " en fort mauvais estat, ayant la voûte entièrement par terre, les murailles d'alentour estant touteffois entières, fors devers le couchant, et telles qu'elles porteroient encores ung bon couvert,... Le cymetière estant tout descloz ". Claude Ollivier, curé (f° 362). La Batie-Vieille. Église de Saint-Martin " toute descouverte et ouverte, le presbytère encores voulté ". Esprit Archaud, curé (f° 364 v°). La Batie-Neuve, 7 juillet Église de Notre-Dame " en fort mauvais estat, presque toute ruynée en la pluspart, et n'y ayant aulcuns habitz ne ornementz que soient de valeur, excepté une croix d'alchimie, qui est assez honneste ". Le 8 juillet, l'évêque fait dire la messe " dans une chapelle qui est dans le chasteau dud. Lieu, non encores consacrée " mais qui l'est, le 9 juillet, à la prière de " noble Estienne de Bonne, seigneur d'Auriac et dud. La Bastie " (f° 369). - Nomination de François d'Abon, clerc, en qualité d'archidiacre de l'église cathédrale de Gap, en remplacement de Jean Buisson. Présents : Silvestre Gerin, chanoine, théologal, et François Surre, curé de la Baume-lès-Sisteron. La Bâtie-Neuve, 19 juillet 1599 (f° 370). La Rochette. Église de Notre-Dame " toute descouverte, n'y ayant aulcune porte, les murailles toutes entières, ensemble le clochier, dans lequel il n'y a aulcunes cloches, et le presbitère, voulte entière et couverte " (f° 373). Ancelles. Église de Saint-Martin, " entièrement ruynée et démolie, excepté ung peu de muraille qu'il y a d'ung costé " (f° 375). " Saint-Lagier en Champsaur ", 10 juillet Église " toute ruynée et démolie, excepté ung peu de muraille et une partie du clochier... Dans lequel il y a une cloche... Yves Maillard, "prebtre de la cité de Vennes en Bretagne, servant du curé... Puis deux moys en çà " (f° 378). Collation aud. Maillard des cures unies de Saint-Léger (Sancti Leudegarii loci de Sto Lagiero) et de Notre-Dame de Chabottes, 11 juillet (f° 381 v°). Orcières, 12 juillet Église de Saint-Laurent " en bon estat, ayant esté rebastie de nouveau, bien couverte d'ardoyse, le presbitère voûté, couvert et blanchy ; l'autel de bois, y ayant ung treillis aussi de bois fermant à clef ". Arnoux Peyron, curé, Jean Bonabel, "bayle du sieur de Rousset, conseigneur dud. Lieu " (f° 383). " Consécration d'une chapelle construicte dans la maison du sieur de Rival, parroisse de Saint-Nicolas, mandement de Montorsier en Champsaur, fondée soubz le tiltre... De Sainte-Marie ". Présent : " noble Charles du Serre, sieur dud. Rivailh, dans la maison duquel il estoit logé ", 13 juillet (f° 386 v°). Saint-Nicolas. Église " toute ruynée, excepté ung peu des murailles à l'entour, qui sont entières, estant couverte de paille en plusieurs endroicts, y ayant une cloche, n'y ayant aulcun autel ne fons baptismalles en estat, n'y aulcune porte " (f° 387 v°). Saint-Jean-de-Montorcier, 13 juillet Église " entièrement ruynée " (f° 390). Champoleon. Église de Saint-Vincent, " en pouvre estat, ayant les murailles esté refaictes de nouveau de pierre sèche, couverte de paille, estant la plus grande partie du presbitère tombée par terre, n'y ayant aulcune porte,... Le clocher est entier, couvert de bois, y ayant une cloche ; le cymetière estant fermé avec ung cléda de bois ". Jean Espitallier, curé (f° 392). " Chabotonnes en Champsaur ", 14 juillet Église de St Benoît " entièrement destruicte et ruynée ". Antoine Dromenc, curé (f° 394 v°). Chabottes. Église de Notre-Dame " en fort mauvais estat, presque toute ruynée " (f° 396 v°). " Saint-Pierre de Chailolh ". Église " bastie de nouveau, couverte de paille, sans aulcun planchier ny camara dessoubz ; les murailles, tant dedans que dehors, toute brutes, ensemble celles du presbitère, qui est voûté et dessus la voûte couvert de paille,... Les portes sans aulcune sérures, et le clochier à demy ruyné " (f° 400). Saint-Michel-de-Chaillol. Église " commancée à rebastir de nouveau et desjà fort advancée,... Le bois et charpente qui doibt porter le couvert mis et posé au-dessus" (f° 402 v°). Saint-Barthélemy-de-Buyssard. Église " toute descouverte et disrupte, en certains endroitz toute ouverte, sans aulcune porte " et sans cloches (f° 405). " Saint-Jullien en Buissard ". Église " entièrement ruynée et desmolie " (f° 407). Les protestants ont emporté les cloches, et les fermiers des " chanoynes de Saint-André de Grenoble ", du chanoine Burgaud, de Gap, et du " prieur et chapitre de Romette " perçoivent les dîmes à la gerbe (f° 411). Saint-Bonnet-en-Champsaur, 15 juillet Église " en fort pauvre estat, la voûte toute rompue, estant par ce moyen ladite église toute descouverte, n'ayant rien d'entier que les murailles d'alentour et ung peu de la voûte du presbitère, qui est toute crevassée et prest de tomber en ruyne... Le clochier est encores entier, avec deux cloches dedans, ruyné en plusieurs partz et prest à tomber" ; sans autels et sans ornements. Présent, " frère Claude Inbert, religieux de l'ordre Saint-Benoist, sacristain de ladite église ", qui, en l'absence du curé, fait le service depuis quelques années (f° 411 v°). " Bénévent, mandement de Saint-Bonnet ", 15 juillet Église " toute ruynée " (f 415 v°). Charbillac, 16 juillet Église de Saint-Gervais, "toute descouverte, la voûte du presbitère encore entière, ensemble le clocher, y ayant quelques fuissures ou crevasses aux murailles d'alentour " (f° 417 v°). " Les Infournatz ". Église " presque toute ruynée, excepté une partie du presbytère et du clocher " (f° 420). La Motte. Église " toute ruynée ou à peu près, fors la voûte du presbitère et partie du clocher " (f° 423). Les Costes. Église de Saint-Jean-Baptiste, " toute descouverte, la voûte du presbitère encores entière " (f° 426 v°). " Saint Euséby ", 17 juillet Église " presque toute ruynée " ; pas de service (f° 430). Aubessagne. Église " toute descouverte " ; le presbytère est encore voûté, mais découvert (f° 434). " La Chapelle en Valguedemar ". Église de Notre-Dame " en fort bon estat ", avec " une croix et un calice d'estain assez honnestes " (f° 436 v°). " Saint-Jaume en Voguedemar ", 18 juillet " L'église et le presbitère descouvertz ; les peintures que sont dedans, gastez et mal accomodez en quelques endroictz ; le pavé mal esgallé ; le clochier ruyné, sans qu'il y ait aulcunes cloches " (f° 439 v°). " Saint-Maurice en Valgodemar ", 19 juillet Église "en assez pauvre estat ; la voûte du presbytère rompue en quelques endroictz ; l'église descouverte en plusieurs partz, estant couverte de paille, sans aulcun plancher dessoubz, et toute ouverte " (f° 442 v°). Saint-Firmin. L'église est " en assez mauvais estat, commencée à couvrir de paille et non encores parachevée ; la voûte du presbitère entière, et les murailles d'alentour de ladite église, endommagées en quelques endroitz " (f° 444 v°). " Saint-Laurent-de-Beaumont ", 20 juillet Église " commencée à rebastir et fort advancée, toutes les murailles d'alentour estant faictes, et le bois et charpente qui doibt suporter le couvert posé, un peu de la voûte du presbitère entière, l'autel demeuré dressé et consacré, avec un tableau honneste à plate peinture au-dessus,... Sans aulcun clocher " (f° 447). Quet, mandement de Beaumont, 21 juillet Église " entièrement ruynée et démolie " (f° 451 v°). Saint-Michel. Église " commencée à rebastir de neuf, les murailles d'alentour toutes faites et parachevées, le bois et charpente qui doibt porter le couvert posé et mis en estat " (f° 454). Sainte-Luce. Église " en assez bon estat, bien voûtée et couverte, excepté que le couvert est ung peu ruyné à main droicte " (f° 456 v°). La Salle. Église " en fort pauvre estat, descouverte la plus grande partie ; n'y ayant aulcun aultel " (f° 459). " Méyarotz ", 21 juillet Église "commencée à réparer les murailles d'alentour estant entières et le presbitère voûté " (f° 462). " Aspres auprès de Corps ", 20 juillet Église " toute ruynée, excepté un peu des fondementz... Le cymetière tout ouvert " (f° 464 v°). Corps, 22 juillet Église " presque toute ruynée, excepté la pluspart des murailles d'alentour qui sont encores entières, le dedans de ladite église tout plein de terre,... Le cymetière tout ouvert " (f° 466 v°). Collation de l'église Saint-Étienne-en-Dévoluy, sous le titre de Saint-Jean, en faveur du père Silvestre Gerin, docteur en théologie, cha-noine théologal de la cathédrale de Gap. Corps, 23 juillet 1599 (f° 469). " Églises perrochialles de Saint-Pierre du lieu de Monestier d'Ambelle et de Saint-Aldrade d'Ambelle unis ensemble " Contrairement à l'avis de divers historiens modernes, nous pensons qu'Ambel (Isère) est le pays d'origine de Saint Eldrade, l'un des abbés les plus célèbres du monastère de la Novalaise, au IXe siècle. C'est là, ce nous semble, ce que disent clairement les plus anciens chroniqueurs de la Novalaise : Ex Ambelli castello Galliœ, inter Alpes, ortus Provinciœ, prope flumen Dederausum (ou mieux de Derausum, le Drac)... Beatus Heldradus, ex Gallicana patria quae dicitur Provincia, non infimis parentibus, ortus, Alpinis montibus, oppiduli Ambolia municeps et indigena (v. Pertz, Monum. Germania hist., Scriptor. VII, 74, 128 ; Acta SS. Martii II, éd. Palmé, 329 ; Guillaume, Recherches hist. Sur les Hautes-Alpes, 1881, p. 74 et suiv.) . 23 juillet L'église du Monêtier est " en fort pauvre estat, presque toute ruynée, excepté qu'il y a une des murailles d'alentour d'ung costé, et la moytié du presbytère est tumbé par terre ; l'autel est beau et fort honnestement construict " ; le clocher est tout ruiné et le cimetière tout ouvert. A Ambel, il n'y a pas d'église, mais une " petite chappelle au chasteau, et presque ruynée, où il n'y a aulcun autel,... Ne s'y faisant nul service " (f° 470). " La Sallette ", 23 juillet Église "en fort pauvre estat, estant presque toute ruynée, excepté le presbitère qui est quasi entier ", sans autel (f° 473). Saint-Benin sive St-Berème, mandement de Corps ". Église " en fort pauvre estat, presque toute ruynée et descouverte, sans aulcun autel ny fons baptismalles " (f° 476). Le " Glaysil, terre d'Église, en Champsaur ". Église " en assez pauvre estat, la pluspart descouverte, excepté que le presbitère est entier, voûté et couvert " (f° 478 v°). Le Noyer. Église de Sainte-Agathe, " commencée à réparer et rebastir de neuf, les murailles faictes et le bois ou charpente qui doibt suporter le couvert posé " (f° 481). " Polligny, terre d'Église, en Champsaur ". Église " en fort pauvre estat, les murailles d'alentour estant presque toutes ruynées, couverte de paille, tant le presbytère que l'église, que les consuls et habitans ont faict faire " (f° 484 v°). " La Fare, terre d'Église, en Champsaur ", 24 juillet Église " entière, bien voûtée et couverte de paille, l'autel estant de bois " (f° 486 v°). Collation de la cure de Valserres sous le titre de Notre-Dame du Puy-Cervier (Podii Serverii) en faveur de Honoré Buysson, prêtre, de Gap, 24 juillet (f° 489). Laye. Église de Saint-Pierre, " ruynée et démolie jusques aux fondementz, n'y ayant aulcune forme ne apparence d'église ny de clocher " (f° 490). Saint-Laurent-du-Cros. L'église est " entièrement ruynée et démolie " (f° 493). Collation de la cure de Notre-Dame de Nazareth d'Agnières en faveur d'Antoine Brunet, prêtre de Gap. Gap, 26 juillet (f° 496). Chateauvieux, 29 juillet Église sous le titre de " Sainte-Foy, treuvée fort advancée, le presbitère, voûte et les murailles d'alentour toutes faictes, n'y ayant encores touteffois aulcun autel, fons baptismalles ne cloches en estat " (f° 497 v°). " Église perrochialle Notre-Dame des Ribes, du lieu de l'Estrech,... En fort pauvre estat, presque toute ruynée, excepté le presbytère qui est quasi tout entier, fort qu'il est découvert ", et sans cloches (f° 500 v°). Tallard, 30 juillet Église de " Saint-Grégoire, que l'on a faict réparer et rebastir de nouveau dans la ville ". Elzias Moret, curé, Jean Suau, consul, et autres exposent " que, par le malheur des guerres,.leur église perrochialle, que solloit estre scitué hors la ville, est toute ruynée, rasée de fondz en comble ; qu'ilz désireroient bien de la rebastir, mais ilz n'ont pas les moyens " ; en conséquence, " requièrent que les deux églises de Saint-Grégoire, scituées dans la ville, qu'ilz ont faict joindre et réparer ensemble...tiennent le lieu et place de l'église perrochialle,... Sans se départir touteffois du cymetière qui est autour de ladite église perrochialle scituée hors la ville ". Le 31 juillet l'évêque visite " lesd. Deux églises de Saint-Grégoire unies ensemble, lesquelles il a trouvé en assez bon état, excepté que le corps sacré de Jésus-Christ n'y repose point encores ; que le repositoyre soit faict à costé de l'autel" (f° 502 v°). "Le cymetière de l'ancienne église de Saint-Grégoire qui est hors la ville sera clos " (f° 505 v°). Venterol, 30 juillet Église de Saint-Grépin " ayant la voûte rompue, presque couverte de neuf, le clocher entier, avec deux cloches... Le presbitère encores voûté et entier " (f° 506 v°). Piégut. Église de Saint-Colomban entièrement voûtée, mais " sans aucun couvert, y ayant une chapelle à main gauche... Presque toute ruynée et, par ce moyen, l'église ouverte, le grand autel... Ruyné " (f° 509). Urtis. Le toit de l'église est " rompu en plusieurs partz ; il n'y a " aulcun autel ;...le clocher ruyné, sans cloches, et le cymetière tout ouvert " (f° 511 v°). Curban. Église de Saint-Pierre " toute descouverte ; ayant touteffois les murailles d'alentour et le clocher entier ", (f° 514). - Collation du prieuré-cure de Mantéyer, sous le titre de Notre-Dame de Pommiers (de Pomeriis), en faveur d'Artus Buysson, clerc, de Gap. Curban, ler août 1599 (f° 517). Claret. Église de Saint-Pierre " commencée à rebastir de neuf, les murailles et la voulte faicte[s], n'y ayant touteffois aulcun autel " (f° 518). - Cléricature conférée à nobles Louis, Jean, Gaspar et Pierre de Castellane, fils de François, seigneur de Claret, et de Lucrèce de Vintimille ; à Honoré, de Castellane, fils de feu Gaspar, sieur de La Colombe, et de Claude de Raymondis, et autres, 2 août (f° 523 v°). Melve. Église de Notre-Dame de Bellevue " presque toute ruynée, ensemble le clochier " (f° 524). Le Caire. Église de Saint-Michel " presque toute ruynée et démolie, n'y ayant qu'ung peu des murailles d'alentour " (f° 526). La Motte-du-Caire, 2 août. Église de Sainte-Catherine " commencée à rebastir à neuf, les murailles d'alentour estant faictes et le clochier en bon estat, avec deux cloches dedans " (f° 530). " Esparron-de-la-Bastie ", 3 août. Église de Saint-Sébastien " toute descouverte, excepté d'ung costé, qui est couvert de tuilles, avec un planchier de bois tout rompu et gasté " (f° 533 v°). Reynier. Église de Saint-Vincent " presque toute ruynée, excepté que la voulte du presbitère est quasi entière, avec ung peu des murailles d'alentour des deux costez ; le clochier est aussi entier avec deux cloches, l'une qui est bonne et l'autre rompue " (f° 536). Clamensane. Église de Saint-Martin " toute descouverte, la voûte touteffois entière, excepté une partie qui est tumbée sur le milieu, de sorte que le demeurant s'en va par terre ". Présents : Jean Arnoud, curé, et noble Gaspar de Villeneufve, seigneur de Clamensane (f° 539). Sigoyer-Malpoil. Église de Notre-Dame d'Espavent " toute descouverte " (f° 541 v°). Thèze. Église de Notre-Dame de Bellevue " commencée à rebastir de nouveau et desjà fort advancée " (f° 544 v°). Vaumeilh, 5 août. Église de Saint-Sixte et Saint-Sauveur " rebastie de nouveau, voûtée et couverte" (f° 548). " Vallerne ", 6 août. Église de Sainte-Marie-Madeleine " commencée à rebastir de neuf, ayant les murailles d'alentour parachevées et une chapelle d'icelle qui est voûtée, avec l'autel " (f° 550 v°). |
G 831 - Insinuations des bénéfices du diocèse de Gap, sous l'évêque Gabriel de Clermont (1526-1569). — Formules : de dispense de mariage pro deffectu etatis par le vicaire général de l'évêque de Gap (f° 1) ; — d'absolution de mariage clandestin (f° 2) ; — de dispense de bans et de temps prohibé (f° 2... ... - Insinuations des bénéfices du diocèse de Gap, sous l'évêque Gabriel de Clermont (1526-1569). — Formules : de dispense de mariage pro deffectu etatis par le vicaire général de l'évêque de Gap (f° 1) ; — d'absolution de mariage clandestin (f° 2) ; — de dispense de bans et de temps prohibé (f° 2 v°) ; — d'absolution de serment (f° 3) ; — de permission de dire la première messe extra locum sacrum (f° 3 v°). 308 vues Dates : 1527-1538 Contexte : Insinuations ecclésiastiques Présentation du contenu : 1527. — Collations : la chapelle de Notre-Dame, fondée dans la cathédrale de Notre-Dame ou Saint-Arnoux de Gap (in ecclesia cathedrali beate Marie... ... 1527. — Collations : la chapelle de Notre-Dame, fondée dans la cathédrale de Notre-Dame ou Saint-Arnoux de Gap (in ecclesia cathedrali beate Marie sive sancti Arnulphi Vapinc.), résignée par Gaspar Audéoud, clerc de Saint-Laurent-du-Cros, à Claude Martin, clerc de Gap, par Jacques Tibaudi, chanoine, vicaire général de Gabriel de Clermont. Gap, 3 mai 1527 (f° 4) ; — la cure de Notre-Dame de Sorbiers, résignée par Claude Rousset, de Chabeuil (Cabeoli) diocèse de Valence, à Sigefroid Le Riche (Sifrido Divitis) du Buis, diocèse de Vaison, par Gabriel de Clermont. Sans date (f°5). — Permission de quêter par Jacques Tibaud, vicaire général, aux Antonins. Gap, 30 juin 1527 (f° 7). — Lettres de greffier aux cours de Gap, par Gabriel de Clermont, à la suite du décès de Gabriel de Sclaffanatis, à Louis Armand, notaire. Témoins : André Gobaud, licencié en droits, juge de Gap, François Cesmat, bénéficier de Gap. Château de Charance (Castro nostro Cheransie supra Vapincum), 12 août (f° 9 v°). — Quittance de 800 écus d'or au soleil, par Jacques de Ruynis, docteur en droits, originaire des Fabriques (Fabricarum) diocèse de Belley, habitant de Gap, fermier des droits et émoluments de l'évêché de Gap, et recevant au nom de l'évêque de Gap, à Antoine de Clermont, chevalier, vicomte de Tallard, 8 août (f° 12), — Permission de quêter donnée par le vicaire général J. Tibaud au procureur de l'hôpital Saint-Pancrace de La Bâtie-Neuve, par amour pour les pauvres inibi langentibus (sic). Gap, 23 août (f° 13 v°). — Collation de la chapelle Saint-Michel, al. Notre-Dame, fondée en l'église de Saint-Laurent-du-Cros par Claude André, tanneur (pelliparium) de Gap, à Claude Martin, chapelain à Gap, par l'évêque de Clermont, 4 août (f° 15). — Bail à ferme de tous les droits et revenus de l'évêché de Gap, par l'évêque de Clermont, à Jacques de Ruynis, docteur en droits, pour trois ans, moyennant 2. 700 écus d'or sol par an, soit en tout 8. 100 écus, et à la réserve de la juridiction spirituelle et temporelle, etc. Témoins : André Gobaud, juge de Gap, Antoine OlphiL'un des ancêtres de M. Léon Olphe-Galliard, d'Hendaye (Basses-Pyrénées), savant ornithologiste, qui a légué, en mourant, toutes ses collections scientifiques au département des Hautes-Alpes (Procès-verbaux du Conseil général des Htes-Alpes, avril 1893, p. 28 et 171). , Jacques de Tanc, et Pierre Draqui, notaires, Claude Bonardel, prêtre de Tallard. Château de Tallard, 8 août 1527 (f° 16). — Quittance de 2.025 écus d'or sol, par l'évêque de Clermont, aud. Jacques de Ruynis, fermier de l'évêché, id. (f° 23). — Décision épiscopale suivant laquelle les gages d'André Gobaud, juge de Gap, sont fixés à 100 florins par an, payables à la Chandeleur (in omni festo Calendarum) sans date (f° 27). 1528. — Présentation, au vicaire général J. Tibaud, par Claude de Fabro, de Pierre de Fabro, son fils, pour recteur de la chapelle Sainte-Madeleine de Corps, en remplacement de Pierre Vachier, démissionnaire, suivant acte remis à Michel François (Francisci), docteur ès décrets, prévôt de Gap, vicaire général, le 14 juin 1490. Gap, 22 décembre 1528 (f° 27 v°). — Autorisation, par le vicaire général J. Tibaud, à Antoine Palmieri, docteur en droits ; conseiller royal, doyen de Gap et prieur commendataire de Trescléoux, de pouvoir faire réparer l'église de Notre-Dame De Beauvoir dud. Trescléoux, à la suite d'une inondation qui l'avait remplie de terre et de pierres. Gap, 9 novembre 1528 (f° 28 v°). — Collations : la chapelle Saint-Jacques de Veynes, vacante par décès de Pierre Robert, à Jean Bellon, chapelain de Gap, 10 octobre (f° 29) ; — la chapelle Sainte-Madeleine de Corps, vacante par décès de Martin de Platea, à Lantelme Gras, clerc des Herbeys (Herbesiis), diocèse de Gap, 10 octobre (f° 30) ; — la chapelle Saint-Blaise d'Upaix, résignée par Esprit de Capris, clerc de Brignoles (de Brinonia), diocèse d'Aix, à Pierre de Capris, fils de Louis, dud. Brignoles, 8 octobre 1528 (f° 31). — Lettres d'absolution, par le vicaire général J. Tibaud, de l'excommunication encourue par Jean Clément, chanoine créé, qui avait frappé le prêtre Sixte Bonneti, etiam in loco sacro, … suadente dyabolo. Gap, 24 décembre 1527 (f° 33 v°). — Collations : la cure de Saint-Geniès et d'Authon, vacante par décès de Barthélemy Esmini, du diocèse de Digne, à Théodore Jean, de Clermont, professeur en droits, clerc du diocèse de Gap, par l'évêque Gabriel de Clermont. Témoins : Gaspar de Montauban, seigneur et baron de Montmaur, diocèse de Gap, et d'Aix (de Aysio), diocèse de Die, Claude Olier, docteur en droits, vibailli de Gap, Gaspar Finète, chanoine créé et bénéficier de Gap. Tallard, en l'église, dans la chapelle de la Sainte-Trinité, 6 octobre 1527 (f° 34) ; — le prieuré rural de Saint-Domnin de Barras, vacant par décès dud. Barthélemy Esmini, à François Trimundi, clerc de Digne, ib. (f° 35) ; — la cure de Châteauneuf-de-Chabre, vacante par décès de Jean Lombard, à Jacques des Herbeys (de Herbesio), clerc du diocèse de Gap, par Gabriel de Clermont. Château de Tallard, 25 octobre (f° 36) ; — la chapelle Sainte-Catherine du Poët, vacante par décès de Jean Lombard, à Antoine d'Aiguebelle, clerc d'Upaix, présenté par Pierre d'Aiguebelle, procureur de Sigefroid ou Soffrey de Rame, seigneur du Poët et de Montjai (de Monte Jayo), patron, ib. 30 octobre (f° 37) ; — la chapelle Sainte-Madeleine, fondée au lieu dit dau Gras Vallon, paroisse de Saint-Disdier, vacante par décès de Claude Fabri, à autre Claude Fabri, al. Grise, prêtre dud. Saint-Didier, présenté par Jacques Fabri, fils d'Etienne, d'Agnières, patron. Château de Tallard, 9 novembre (f° 39). — Sauf-conduit de six jours pour aller à Grenoble, accordé par Gabriel de Clermont, docteur en droits, élu évêque de Gap, à maître Gaspar Fabri, citoyen de Gap, et à la recommandation d'Antoine Bernard, secrétaire apostolique d'Avignon, ib., 16 novembre (f° 40). — Collation de la cure de Chanousse, vacante par décès de Mathieu Brun, à Claude Berri, prêtre de Serres, ib., 20 novembre (f° 41). — Autorisation de reconstruire l'église paroissiale de Céas, à Sigoyer-sur-Tallard, cujus parrochialis ecclesie in dicto loco de Ceassio, olim propter vetustatem temporis et habitantium desertionem ruinate et in ruynam funditus verse, ib., 26 novembre (f° 42 v°). — Dispense de serment par Jacques Tibaud : à Antoine du Pont (de Ponte), marchand de Serres, à cause de son jeune âge. Gap, 13 décembre (f° 44) ; — à Durand Lambert, de Saint-Michel de L'Alp en Beaumont, endetté terre infertilitate, talhiarum indictione et transitu armigerorum continuo, et aliis diversis casibus, id., 20 décembre (f° 45). — Dimissoires : à Jacques de Lafont, fils de Michel, de Neffes, 14 octobre 1527 ; — à Pierre Baculi, fils de Pierre, du Monêtier-Allemont, 21 septembre 1528 (f° 45 v°). — Permis de quêter dans le diocèse de Gap, accordé : à Barthélemy Romain, recteur de la chapelle de Notre-Dame Des Grâces, paroisse Saint-Jacques à l'entrée du Valgaudemar, afin de réparer cette chapelle rurale : Cum… capella ruralis beate Marie, virginis, vulgariter nuncupata de Gracia,... Perrochie Sancti Jacobi introitus Valis Gaudemaris, multis prefulgeat miraculis et magnis indigeat reparationibus. Gap, sans date (f° 46) ; — pour l'hôpital du Saint-Esprit, près le Rhône, diocèze d'Uzès. Gap, 10 septembre 1527 (f°47) ; — pour l'hôpital de Notre-Dame Du Puy (hospitale beate Marie Anicensis seu de Podio), sans date (f° 47 v°) ; — pour restaurer l'église presque en ruines de Saint-Hippolyte d'Aspres : ecclesia fere derupta... Sti Ypoliti in territorio loci de Asperis, et pour l'hôpital de Saint-Pancrace de La Bâtie-Neuve, id. (f° 48 v°). — Formules de dispense de bans de mariage, de lettres dimissoriales (f° 49 v°). 1528. — Collations : la cure d'Agnières, vacante par décès de Thomas de Sclaphenatis, à Claude Bonardel, par Gabriel de Clermont, élu évêque de Gap et administrateur du diocèse. Château de Tallard, 19 janvier 1528, à Noël (f° 50) ; — le prieuré de Notre-Dame De Mison, vacant par décès de Vincent de Sclaffanatis, à Pierre de Moustier, clerc de Ventavon (Ventahoni). Présents : Théodore Jean, protonotaire apostolique, de Clermont, prieur de Saint-Jean en Royans ; Guillaume Boyer, licencié en droits, official de Gap, et Pierre Suau (Suavis), chapelain de Tallard ; Jean Maynerii, not. Château de Tallard, in saleta, 23 janvier (f° 51) ; — la chapelle Notre-Dame Des Grâces d'Orpierre, résignée par Pierre Boneti, prêtre d'Orpierre, à Jean Reynaud, présenté par les syndics et le recteur de l'hôpital dud. Orpierre ; Jean Bon, fils, notaire. Gap, 2 février (f° 52). — Copie de la collation de ladite chapelle Notre-Dame Des Grâces d'Orpierre, vacante par décès de Pons Peyra Freyda, à Pierre Boneti, curé dud. Lieu, présenté par les syndics d'Orpierre et nommé par Bertrand Chaix (Chayssii), bachelier en droits, vicaire général et official de Gaucher de Forcalquier, évêque de Gap, ad presens in partibus remotis degente. Présents : Elzéar Artaud, juge de Gap, et Jacques Bastier, citoyen de Gap, 15 octobre 1466 ; mis en possession par Bertrand Morenassii, curé d'Étoile et Villebois. Présents : François Garelli, sacristain de Lagrand, Gérard de Sancto, prieur de Saléon, Gordin de Burgis, moine de Lagrand, Antoine Gérard, vice-châtelain d'Orpierre, Etienne Beraud et Bernard Clavel, syndics, Hugues Berti, hospitalier, Antoine Dalmas, operarius ipsius ecclesie ; Étienne Daus, al. Lo Fagou, Antoine Barreti, Michel Faulconeti, 19 octobre 1466 (f° 53). — Collations : la chapelle de Saint-Martin d'Orpierre, fondée par noble Lambert Moligni, résignée par Pierre Boneti, à Roland Davin, prêtre d'Orpierre, présenté par Arey du Four, notaire de Gap, procureur de noble Pierre Davin, d'Orpierre, patron, 29 janvier 1528 (f° 54) ; — la chapelle Notre-Dame Du Palais, fondée dans l'église Saint-Michel de Bruis (de Broxio), vacante par mariage de François Draqui, clerc de Saint-Disdier, diocèse de Die, à Claude Motte, prêtre bénéficier de Notre-Dame De Gap, présenté par Jean Rivière, seigneur de Bruis. Témoins : Jacques de Ruynis, docteur en droits, Pierre de Poligny (de Polignaco), habitant à Upaix, Pierre de La Piarre (Petre), notaire. Gap, ante magnam portam episcopatus, sive auditorium curie ejusdem, 4 février (f° 56) ; — les chapelles Saint-Pierre et Sainte-Catherine d'Orpierre, résignées par Pierre Boneti, à Balthasar de La Piarre (de Petra), prêtre de Sigottier, présenté de la part de Martin Leydet, prieur de La Bâtie-de-Verdun, et François Achard, seigneur de Montaud, patrons de la 2me chapelle, et de la part de Georges Meati (?), coseigneur de Montmorin (Montis Maurini), patron de la lre. Témoins : Guillaume Boyer, official de Gap, frère Geoffroy Arnoux, de l'ordre du Saint-Esprit in Saxia de Rome, Jean Raynaud, prêtre d'Orpierre. Gap, 4 février (f° 57). — Permis de quêter, pour l'hôpital du Saint-Esprit in Saxia de Rome, 4 février (f° 61). — Collations : la cure de Saint-Géraud d'Aspres-sur-Buëch, résignée par Jean d'Agoût, clerc de La Baume-des-Arnauds (castri de Balma Arnaudorum), à Jean de Revillasc, clerc d'Aspres, présenté par Antoine-de Revillasc, prieur et seigneur d'Aspres. Gap, 24 février (f° 62) ; — la cure de Saint-Martin-d'Argenson, vacante par décès de Jean Symeondi, à Jean d'Agoût, id. (f° 63). — Indulgence de 40 jours en faveur des bienfaiteurs de l'Hôtel-Dieu (domus Dei) et de l'hôpital des Quinze-vingts de Paris (et quindecim viginti cecorum pauperorum (sic) civitatis Parisiensis), 1er mars (f° 64 v°). — Collations : la chapelle Saint-Michel de St Julien-en-Champsaur (de Buyssardo), fondée par Jean Vachier, chapelain de Gap, son premier recteur, à François Vachier, par Gabriel de Clermont. Témoins : Louis de Gombert, official de La Baume-lès-Sisteron, et André de Massar. Château-de Tallard, 3 avril 1528 (f° 65v°) ; — la chapelle Notre-Dame, fondée en l'église de Gap par Rodulphe de Montbonod, ancien doyen de Gap Au moins depuis le 20 juin 1251 jusqu'en 1274., vacante par décès de Pierre Vachier, à Pierre Moroni, prêtre bénéficier, id. (f° 67 v°) ; — la chapelle Saint-Jacques de Veynes, vacante par décès de Pierre Robert, de Gap, à Balthasar Grégoire, de Gap. Château de Tallard, 27 avril (f° 68 v°). — Intimation par Guillaume Boyer, official de Gap, au chapitre d'une lettre, non reproduite, de l'archevêque d'Aix, du 14 avril. Présents : Jacques Tibaud, Étienne Fogasse, François Burgaud, Antoine Léautier, Jacques Martin, Albert de Rousset, Antoine de Rousset, Claude de Saint-Marcel, sacriste, Pierre Putod, 23 avril (f° 70). — Invitation au clergé du diocèse de Gap, par moyen de Georges Albert, archiprêtre du Gapençais, Nicolas Malserii, curé de Séderon, archiprêtre du Rosanais, Pierre Rame, archiprêtre de Provence, de nommer des députés au concile provincial, sans date (f° 71). — Collations : la chapelle de Saint-Michel de La Baume-des-Arnauds, résignée par Raymond Allier (pourvu par Gabriel de Sclaffanatis, 2 mai 1498), à Louis Allier (Allerii), clerc dud. Lieu, sans date (f° 72) ; — la cure de Saint-Marcellin-lès-Veynes, vacante par décès de Jean Rome, à Jacques de La Villette, par Gabriel de Clermont. Château de Tallard, 8 mai 1528 (f° 74 v°). — Indulgence de 40 jours, par led. Gabriel de Clermont, aux fidèles qui visitent la chapelle Sainte-Croix de Fouillouse, miraculeuse surtout en temps d'orage, et en vertu des mérites des saints Démètre, Arey, Constantin et Arnoux, évêques de Gap : sanctorum Demetri, Arigii, Constantini et Arnulphi, alme ecclesie Vapincensis presulum, meritis, sans date (f°75). — Collations par Gabriel de Clermont : la chapelle Saint-Martin à Ancelle, vacante par décès d'Antoine Philibert, prêtre, à Antoine d'Orcière (de Orseria), clerc d'Ancelle, présenté par Claude de Saint-Marcel, sacristain de Gap, procureur de noble Marie Philoche, fille de noble Gillet, veuve de Claude d'Orcière. Témoins : Jacques de Saint-Germain, de Gap, et Claude du Bois, prieur de Pin. Gap, 13 juin (f° 76) ; — la chapelle Sainte-Madeleine, à Corps, vacante par décès de Martin de Platea, à Pierre du Faure (de Fabro), fils de Claude, de Corps. Gap, au pré de Camargues (Camargiarum), 24 juin (f°77) ; — la chapelle fondée par Pierre Martin, à l'autel de Saint-Éloi en l'église de Saint-Marcel ou Notre-Dame De Chardavon, à La Baume-lès-Sisteron, vacante par décès de François Brunet, à Antoine Amalric, clerc, jurisconsulte de Sisteron. Témoins : Jacques Tibaud, vicaire général, Pierre Moreni, curé du Caire, noble Jean d'Abon, seigneur de Reynier. Gap, 26 juin (f° 78 v°) ; — la cure de Saint-Michel de La Salette, vacante par décès de Félix Gondini, à Antoine de Yva, prêtre de la collégiale de Saint-André de Grenoble. Gap, 29 juillet (f° 90 v°) ; — la cure du Monêtier-d'Ambel, vacante par décès d'Eusèbe Christophe, à Claude Barbe, prêtre de Gap, 28 juillet (f° 101). — Autorisation de la chapellenie fondée en l'église de Barcillonnette par Nicolas Textoris, chapelain dud. Lieu, en son dernier testament, 27 août (f° 102). — Collations : la chapelle Saint-Nicolas, fondée par led. N. Textoris en l'église de Notre-Dame de Val-Sainte à Barcillonnette, vacante par décès de Pierre Roland, à Honoré Acarier, chapelain de Lettret, id. (f° 102 v°) ; — la chapelle de Saint-Eldrade, à Ambel Malgré l'opinion généralement admise qui fait naître St Eldrade, abbé de la Novalaise (816-845), à Lambesc (Bouches du Rhône), j'ai de bonnes raisons de penser qu'il est originaire d'Ambel (voir Recherches historiques sur les Htes-Alpes, 1881, p. 74-76)., vacante par décès de Martin de Platea, à Charles Roux (Ruffï), prêtre de Corps, présenté par Guillaume Boyer, official de Gap, procureur de Guillaume de Bonne, coseigneur d'Ambel, patron, comme héritier de Jacqueline de Molines, son aïeule, 29 août (f° 103) ; — la rectorie de l'hôpital Saint-Pancrace de La Bâtie-Neuve, résignée par Antoine de Rousset, prévôt de Gap, à Charles Galhard, chapelain â Gigors, diocèse d'Embrun, familier de l'évêque de Gap (familiari et domestico nostro). Témoins : Antoine de Clermont, chevalier, vicomte de Tallard, Étienne de Montorsier, seigneur de Sigoyer. Château de Tallard, in saleta castri, 18 septembre (f° 104 v°) ; — la chapelle Sainte-Catherine de Balons, fondée par noble Giraud d'Éourres (de Elris), résignée par Pierre Mayoli, à Claude Bonfils, de Serre, ib. (f° 105 v°) ; —1a chapelle fondée à Corps, par Jean de Platea, vacante par décès de Martin de Platea, à Jean Christophe, ib., 11 septembre (f° 106 v°). — Approbation, par Gabriel de Clermont : de la confrérie de Saint-Roch, Saint-Sébastien et Saint-Claude, martyr, d'Aspres-sur-Buëch. Ladite confrérie sera régie par deux prieurs ou procureurs, dont un renouvelable chaque année, le jour de Saint-Roch. Tous les membres assisteront à la sépulture de leurs confrères défunts. Ils payeront en entrant dans la confrérie 1 sol chacun, pour le luminaire, sans date (f° 108) ; — de la fondation, par Antoine Thomot, prêtre, chapelain de Jarjayes, de la chapellenie de la Sainte-Trinité, en l'église Saint-Thomas dud. Jarjayes. Mention (f° 110). — Collations : la cure Saint-Pierre, al. Notre-Dame De Beauvoir, de Pelleautier, vacante par décès de « Thézard Queyrel », à Sébastien des Herbeys (de Herbesio), chapelain de Ribiers. Tallard, 22 novembre (f° 112) ; — la chapelle dite des Graniers ou des Escoffiers d'Upaix, vacante par décès de Pierre Romieu (Romei), à Jean Reynaud, prêtre, 19 décembre (f° 114) ; — la chapelle Sainte-Catherine de Lazer, vacante par décès dud. Pierre Romieu, chapelain d'Arzeliers, à Jean Reynaud, d'Orpierre, id. (f° 115) ; — la cure de Montmaur, vacante par décès de Reynaud Truchet, à Guigues Anglès, présenté par François Anglès, procureur de Pierre Anglès, prieur de Montmaur. Témoin : François de Arzago, domestique de l'évêque. Château de Tallard, 18 décembre (f° 116) ; — la cure de Saint-Martin-d'Argenson, résignée par Jean d'Agoût, à Michel de Revillasc, moine, ib. 19 décembre 1528 (f° 117) ; — la cure d'Agnielles, sous le titre de Saint-Jacques « seu Jams », vacante par décès de Guillaume Johanis, à Jean d'Agoût, de La Baume-des-Arnauds,- id. (f° 118). 1529. — Collations : la cure de Saint-Grégoire de Tallard, résignée par Bernardin du Plessis, professeur en droits, moine de l'ordre de Saint-Augustin, à Jean Platelli. Témoins : Jean Boneti, notaire, et Bertrand Champsaur (Campissauri), de Tallard. Château de Tallard, 29 janvier (f° 119 v°) ; — la chapelle Saint-Éloy de Tallard, fondée par Pierre Motte, résignée par Jean des Vignes (de Vineis), procureur de Bertrand des Vignes, son fils, à Antoine des Vignes, clerc de Tallard, ib., 3 janvier (f° 121 v°) ; —la chapelle de Notre-Dame De Consolation, à Gap, vacante par décès de Jacques Sustelli, à. Pierre Cotini, prêtre, ib., 8 janvier (f° 122 v°) ; — la chapelle Sainte-Madeleine, de Serres, vacante par décès de Pierre Sarrobert, à Jean Jacques, de Champoléon, clerc. Témoins : Théodore Jean, protonotaire apostolique, de Clermont, noble R. Gandellin, viguier de Tallard, et Claude Grossoti, ib, 16 janvier (f° 123 v°) ; — l'archidiaconat de Gap, à Pierre Moroni, chapelain de Gap, id. (f° 124 v°) ; — la chapelle Notre-Dame De Consolation, fondée à Gap par Guillaume Rodulphi, résignée par Jean Bellon (7 janvier), à Jacques Olphi, al. Galhardi, clerc de Gap, présenté par Bernardin Bastier, prêtre de Gap, fils et héritier de noble Jacques Bastier, patron, ib., 21 janvier (f° 126) ; — la cure de Savournon et Plan-du-Bourg, résignée par Guillaume Boyer, licencié en droits, à Jean Lagier, curé de Barcillonnette, et vice versa, ib., 6 février (f° 129) ; — la chapelle de Manteyer vacante par décès de Thézard Queyrel, à Jacques Galine, fils de Baudouin, de Manteyer, ib., 5 février (f° 131 v°). — Reconnaissance et hommage à l'évêque de Gap, pour le château de Redortiers, diocèse de Sisteron, par noble Pierre Targue, junior, fils de feu noble Jacques, seigneur de Mirabeau, diocèse d'Aix, et dud. Redortiers, avec confirmation de privilèges. Château de Tallard, 23 mars 1529 (f°s 133 et 143). — Acte d'arrentement, par Gabriel de Clermont, élu évêque de Gap, à noble Claude Garreti, al. Catin, de Sisteron, des droits et revenus de l'évêché : cens, services, lods, pulvérage, fournage, dîmes, prés, terres et vignes, grand et petit sceau, droits synodaux et autres, de La Bâtie-Vieille, Rambaud, Montreviol, La Fare, Poligny, Le Noyer, Villeneuve, Le Glaisil, Lazer, Curbans, Sigoyer-Malpoil, Melve, Mison, La Maure, La Baume-lès-Sisteron, etc., pour trois ans, moyennant 2.800 écus d'or sol par an, soit 8.400 écus, et diverses réserves. Château de Tallard, 2 avril 1529 (f° 133 v°). — Collations : la cure de Manteyer, vacante par décès de Thézard Queyrelli, à Jacques Galline, clerc dud. Manteyer, ib., 9 avril (f° 141) ; — la cure d'Aspres-lès-Corps, vacante par décès d'Antoine Bonard, à Louis Martin, chapelain de Corps, ib., 16 avril (f° 141). — Décision épiscopale, suivant laquelle est suspendue la sentence de la cour spirituelle de Gap, qui condamne Sauveur Rappelin et Jean Léautard, prêtres d'Orpierre, pour crimes et excès justifiés, à 200 1. t. et aux galères royales, l'un pendant deux ans et l'autre, trois ans, attendu que lesd. Prêtres intendunt abinde bene presbileraliter et honeste vivere, ac eorum vitas et mores in melius commutare, Deoque deservire. Témoins : Claude Bonardel et Jean Bellon, prêtre de Tallard, Raymonet (Raymonetus) Gandellin, viguier dud. Lieu. Château de Tallard, 16 avril (f° 142). — Production par François Anglès, prieur de Montmaur, de documents établissant que le droit de présentation à la cure de Montmaur lui appartient : collation de ladite cure, par Gaucher de Forcalquier, à Perrin Meynard, présenté par Albert Anglès, prieur (4 juin 1479) ; par Bertrand Chaysii, vicaire général de Gap, à Jean Sanson (Gap, 5 avril 1467) ; par Guillaume [Stephani], évêque de Gap, dont les lettres (du 22 mai 1325), propter eorum prolixitatem obmittuntur, etc. Château de Tallard, infra magnam galleriam, 16 janvier 1529 (f° 145). — Dispense de parenté au 4e degré d'affinité : pour Michel et Guillerma Castelli, de Sainte-Colombe. Gap, 29 avril (f° 146) ; — pour Jean Soubra (Sobrati) et Antoinette Rostaing (Rostangne), de Neffes. Avignon, 5 mars 1528/9 (f6 148). — Lettres testimoniales pour Rome (ad Urbem), en faveur du prieur de Corps, qui est sous la sauvegarde du parlement de Dauphiné, données à la requête de Jacques Chambrier, le jeune, clerc de Grenoble. Présents : Albert de Rousset, chanoine, Michel Olphi, prêtre, Jacques Ragonelli, bénéficier (paneterio), et Jean Clément, chanoine créé, de Gap, 4 mai (f° 150). — Collations de la chapelle Saint-Georges, du Bersac (de Barsano), résignée par Georges Albert, à Gaspar Albert, clerc, de Serres. Tallard, 8 mai (f° 151 v°). — Certificat par Jean Tibaud, en faveur de Jacques Chambrier, le vieux, prieur de Corps, et de Jacques Chambrier, le jeune, son frère, à la requête d'Antoine Bonard, moine, pitancier de Corps. Gap, 20 mai (f° 153). — Collation, par Gabriel de Clermont, de la chapelle Notre-Dame Fondée à Ancelle par Raymond Philoche, résignée par Antoine Olphi, notaire de Gap, procureur de Michel Olphi, prêtre (27 octobre 1527), à Jacques Olphi, clerc dud. Gap. Témoins : Jacques Tibaud, Raoul Armand, licencié en droits, juge des appels de Gap, Gaspar Finette. Gap, in camera nova domus nostre episcopalis, 12 mai 1529 (f° 153 v°). — Lettres de grâce, par led. Évêque, à cause de sa bonne conduite, à Jean Léautier, prêtre d'Orpierre, condamné à deux ans de galères et au bannissement. Tallard, 15 mai (f° 156). — Collations : la cha pelle Sainte-Foy, fondée à Châteauvieux par Jean Maffren, notaire, résignée par Honoré Acarier, à Jean Bellon, prêtre, familier et domestique de l'évêque de Gap, 22 mai (f°158) ; — la chapelle de Notre-Dame Fondée par Jean Casseti-Raton, de La Roche-des-Arnauds, vacante par décès de Jacques Ragonelli, à Jacques Bichet, fils de Claude, de Gap, présenté par Michel Olphi, prêtre, précenteur de l'église de Gap. Témoins : Antoine Olphi et Pierre Draqui, notaires, et Gabriel Olphi. Gap, 28 mai (f° 160) ; — les chapelles de Notre-Dame, fondées à Gap par Honoré Odulphi et par Isabelle Chappelière, vacantes par décès de Jacques Ragonelli, à André Olphi, clerc de Gap, présenté par led. Michel Olphi, précenteur de Gap, patron desd. Chapelles, 28 mai (f° 161). — Quittance de 171 écus d'or sol, par Gabriel de Clermont, à Jacques de Ruynis, fermier de l'évêché de Gap. Témoins : Antoine Olphi, procureur fiscal, et François Cesmat, bénéficier. Gap, in camera nova domus episcopalis, 19 mai 1529 (f° 162). — Procès-verbal d'une plantation de limites à Curbans, pour séparer les terres dépendantes de la dîmerie de l'évêque de Gap, de celles qui appartenaient au prieur du Pin et au curé de Curbans. Suivant une procédure du 5 avril 1514, sous Gabriel de Sclaffanatis, il y avait alors des litiges au sujet des dîmes in monte de Podio Grosso, continente aream de Auiarde, des Costes des Giraus, et areas des bans de Silvestre, et de La Alabastriera, nec non areis de Mal Fachet, usque ad aream de Guilhen Morgue, et… rivo Nostre Domine de Lausano et aliis locis. Des limites sont plantées aux lieux dits : la Labastiero, Mal Fachet, le Vergeyret, lo Collet de Alhaud, lo Pra de Lunel, Terre rosso et Puy gros, l'Yero de Guilhem Morgue, Terram mattam, etc. Présents : Claude du Bois (de Bosco), religieux de l'ordre de Saint-Jérôme, prieur de Notre-Dame Du Pin SSuivant un mémoire manuscrit du XVIIIe siècle, qui sera analysé ci-après, le prieuré de N. -D. Du Pin était le seul, en France, de l'ordre de Saint-Jérôme. Guillaume Boyer, official de Gap, François Cesmat, clerc de Gap, Jacques Juguet, curé de Curbans, Pierre Claret, chapelain de Curbans, habitant à Manosque ; Pierre Baron et Gaspar d'Astoin, notaires de Claret. Curban, 10 juillet 1528 (f° 163). — Hommage à l'évêque de Gap, seigneur majeur de Sigoyer-Malpoil, par noble Antoine Roux (Ruffi), dud. Lieu. Présents : Guillaume Boyer, official, Pierre Isnard, Esprit et Jean Garcin, notaires de Sisteron, et Antoine Olphi, procureur fiscal. Sigoyer-Malpoil, 18 juillet 1529 (f° 168 v°). — Collations : la chapelle Notre-Dame De Tournefort, vacante par décès d'Étienne Eyraud, à François Cesmat, clerc, familier de Gabriel de Clermont. Château de La Bâtie-Neuve, 27 juillet (f° 173) ; — la cure de Sigoyer-Malpoil, vacante par décès de Pierre Rame, à Folquet de Saint-Germain. Témoins : Jean Boneti, notaire greffier, et noble Bertrand Champsaur, de Tallard. Tallard, 1er août (f° 176 v°) ; — la chapelle Saint-Honoré, in ecclesia Beate Marie de Salis de Volona, vacante par décès de Jacques Castelli, à Bertrand Trichaud, dud. Volone, ib. (f° 177 v°). — Signification au chapitre de Gap par J. Tibaud, vicaire général, des lettres royales de François 1er du 11 septembre 1529, relatives à l'exaction d'un don gratuit. Présents : Claude de Saint-Marcel, sacriste, Antoine de Rousset, prévôt, Antoine Léautier, François Burgaud, Jacques Martin, Albert de Rousset et Pierre Putod, chanoines. Témoins : Bernard de Caseneuve (de Casanova), docteur ès arts et en médecine, Nicolas Rivière (Riperie), baile du chapitre, et François Vachier, bénéficier. Gap, infra ecclesiam cathedralem... Ante et prope altare Sancte Barbare, sans date (f° 178 v°). — Nominations : par André Gobaud, juge de Gap, de Guillaume Lagier, pour sergent de ladite ville. Témoins : Jean Audemar, lieutenant, et Antoine Olphi, id. (f° 179 v°) ; — par J. Tibaud, vicaire général, de Gabriel Cesmat, bénéficier de Gap, pour son lieutenant, id. (f° 180 v°). 1530. — Collations, par Gabriel de Clermont : la cure de Barcillonnette résignée par Pierre Moroni, à Claude de Saint-Marcel, chanoine de Gap et d'Embrun, Château de Tallard, 1er janvier (f° 181) ; — la cure de Sainte-Marie de La Charce (de Carcere), vacante par décès d'Antoine Albert, prieur du Luc (de Luco), à Hector de Monteynard, protonotaire apostolique, ib. 7 janvier (f° 182). — Dispense de parenté spirituelle entre Jean Grilhi et Madeleine, sa femme, des Diguières (loci de Dugeriis), paroisse du Glaisil (Gleysilii), 4 février (f° 186). — Collation de la chapelle de Sainte-Catherine, de Lachau, et trois messes fondées par Raynaud Antoine, prêtre, à l'autel de Notre-Dame De Pitié à Aspremont, résignées par Jean Marcelhie, à Georges Marcelhie, clerc de Serres. Témoins : Théodore Jean, protonotaire apostolique, de Clermont, et Antoine Olphi, procureur fiscal. Tallard, 17 mars (f-188 v°). — Indulgence de 40 jours, par le vicaire général Tibaud, aux bienfaiteurs des Frères Prêcheurs de Gap, 24 mars (f° 190). — Suppression desd. Indulgences, 5 avril (f 191 v°). — Collations : la cure de Notre-Dame Et Saint-Jean d'Auriac, du lieu de La Rochette, résignée par Jean Olier, à Antoine Faure (Fabri), chapelain de Gap. Tallard, 10 avril (f° 191 v°) ; — la chapelle fondée à Gap par Béatrix Avellane, résignée par Nicolas Regie, à Jean Olier, ib. (f° 192 v°) ; — la cure de Saint-André de Gap, vacante par décès de Jean de La Piarre (de Petra), à Raymond Coletti, chapelain dud. Saint-André. Gap, 9 mai (f° 194 v°). — Approbation de la fondation de la chapelle de Saint-Bernard, à Cornillon, par les habitants, 25 mai (f° 196) ; et collation de ladite chapelle à Mathieu Boyer (Boverii), prêtre de Cornillon, présenté par les consuls dud. Lieu, id. (f° 197). — Collations de la cure de Rosans, vacante par décès de Claude Lyoneti, à Ennemond Artaud, prêtre de Bellegarde, diocèse de Die. Gap, 25 juin (f° 198). — Lettres de tonsure par Antoine Pascal, évêque de Rosée (Rosensis), avec l'autorisation de Jacques Tibaud et de Guillaume Boyer, à François et Benoît de Flandria, fils de Jean-André, docteur ès arts et en médecine. Gap, dans la chapelle de Sainte-Madeleine, fondée par Gaucher de Forcalquier, évêque de Gap, 19 août 1530 (f° 199). — Autorisation, par Gabriel de Clermont, de la fondation de messes par Guilaume Magnan, chapelain de Ribiers, par testament du 1er avril 1528, et par Guillelma, veuve de Pons Chalancon, dud. Lieu, le 20 juin 1530. Tallard, 21 août (f 199 v°). — Nomination de Jean Bonfils, notaire, pour greffier des cours temporelle et d'appel de Gap. Témoins : Thomas Bovat, notaire, Gratien et Antoine de Faudon, frères, pharmaciens (aromatoriis), Jean Reybert, al. Rometon, marchand, de Gap, ib., 18 septembre (f° 200 v°). — Collations : la cure de Barcillonnette, résignée par Claude de Saint-Marcel, à Charles Galhard, prêtre du diocèse d'Embrun, ib. 5 décembre (f° 202 v°). — Procuration pour gérer ses affaires, par l'évèque Gabriel de Clermont, à François et Acursius de Scalis, frères, et à Jean de Pontis, 18 décembre 1539 (f 203 v°). 1531. — Collations par Gabriel de Clermont : la cure d'Aspres-sur-Buëch, résignée par Claude de Revillasc, à Pierre de Revillasc. Château de La Bâtie-Neuve, 23 mai 1531 (f° 205) ; — la chapelle Notre-Dame, fondée à Gap par Pierre Morelli, prêtre, à Jacques d'Orsière (de Orseria), ib., 6 juin (f° 206) ; — la sacristie de Gap, vacante par décès de Claude de Saint-Marcel, à François de Saint-Marcel, chanoine de Gap. Présents : Thésar Hugonis, curé de Gap, et Antoine de Clermont, chevalier, vicomte de Tallard, ib., 16 juin (f° 207) ; — la chapelle Notre-Dame Fondée à Gap par Jacques Chabestan et desservie par deux chapelains, vacante par mariage de l'un d'eux, Arnoux Chabestan, et par démission de l'autre, Arnoux Chalhe, à Michel Chalvin-Chamonix, et à Jacques Calhe, clercs de Gap, ib. 18 et 20 juin (f° 208). — Nomination de Jean Mutonis, notaire de Gap, pour greffier aux cours de Gap, ib., 3 septembre (f° 210). — Dimissoires pour la tonsure, par Gabriel de Clermont, élu évêque de Gap, à Antoine et Albert Rambaud, d'Ancelle. Gap, 20 septembre (f° 211 v°). — Collations : la cure de Charbillac, vacante par décès d'Aymar, al. Dauphin, à Etienne Fogasse, chanoine de Gap. La Bâtie-Neuve, 4 octobre (f 213 v°) ; — la cure d'Étoile et Villebois, résignée par Henriot Marvaise, à Pierre Gerscon, prêtre, moine de Cluny, ib., 27 octobre (f° 215). — Indulgences de 40 jours par J. Tibaud,. En faveur des bienfaiteurs de l'hôpital de Saint-Sauveur, à Saint-Jean de Latran de Rome. Gap, 13 novembre (f° 216). —Collations des chapelles Sainte-Catherine de Gap et Saint-Jean-Baptiste d'Aspremont, résignées par Antoine de Rousset, à Soffrey de Montbrand (Monbrandi), prêtre, chapelains d'Aspres. La Bâtie-Neuve, 19 novembre (f° 217). — Nomination de juge des appels de Gap, pour Bertrand Martinelli, licencié en droits, ib., 21 novembre 1531 (f° 218). 1532. — Collations par J. Tibaud, vicaire général : la chapelle de Saint-Étienne de La Motte-du-Caire, fondée par Isnard Germain, al. Chassello, vacante par décès d'Isnard de La Motte, à Antoine de Novo, prêtre dud. Lieu. Gap, 17 janvier 1532 (f° 219) ; —la chapelle de Sainte-Catherine d'Upaix, résignée par François Corbelli, à Antoine Tardieu (Tardiui), clerc d'Upaix, recteur de la chapelle Saint-Arey de Sigoyer-Malpoil, présenté par Pierre de Capris, et vice versa, ib., 1er mars (f° 221). — Indulgences de 40 jours par J. Tibaud, en faveur des bienfaiteurs de la fabrique de Saint-Pierre de Rome, 8 mars (f° 224). — Nomination de Grégoire Luz (?), pour baile de La Bâtie-Neuve, à cause de la mort de Pons Borrel, id., (f° 225). — Procuration par Balthasar Hugonis, sacriste de Saint-Cyrice (Sti-Cerisii) et vicaire général de Charles de Tournon, élu évêque de Viviers Mort en 1552., prieur commendataire du prieuré conventuel de Lagrand, à François du Plessis, Jean Bonet, et Pierre Moren, prêtre du diocèse de Gap. Témoins : Guillaume Daude, moine, Jean Georges, chapelain ; Antoine Bonet, notaire. Lagrand, 23 octobre 1531 (f° 226). — Approbation de la fondation d'une messe par semaine, à l'autel de Saint-Clément de Salignac (de Salhinaco), par Laurent Girard, dud. Lieu, en son testament du 6 août 1524 ; François Mercadier, notaire de Volone. Gap, maison de feu Antoine de Saint-Germain, 24 avril 1532 (f° 227) ; et collation de ladite chapellenie, par Gabriel de Clermont, à Jean Peyrot, de Salignac, Gap, in domo episcopali et in camera cubiculari bone memorie Gabrielis de Sclaphenatis. Témoins : Guillaume Boyer, official, et Bertrand Martinelli, juge, 10 mai (f° 228). — Collations par led. De Clermont : la chapelle Notre-Dame, fondée à Melve par noble Guillaume de Turriers, de Vaumeilh, vacante par décès d'Isnard de La Motte (de Mota), à Elzéar Lagier, sacriste de l'église de Digne. Tallard, 11 mai (f° 229). — Confirmation, par Gabriel de Clermont, de la nomination faite par le chapitre, de Gaspar Finette, chanoine créé, pour remplir l'office d'organiste en la cathédrale de Gap, aux gages de 120 florins par an : … ad regendum, concordandum, gubernandum et administrandum organa et illa seu cum illis psallendo, ad laudem et honorem, divini cultus, et decorationem ejusdem nostre cathedralis ecclesie, ac devotionem Christi fidelium in eadem ecclesia affluentium. Ipsas institutionem, provisionem et officii organiste creationem,... Tanquam laudabiliter factas,... Approbamus... Et, insuper, quia omnis labor premium consequi debet, eidem Gaspardo, organiste,... Quamdiu vixerit, stipendia annua sex scutorum auri solis, valoris viginti florenorum, monete currentis,... Constituimus. Château de La Bâtie-Neuve, novembre 1531, Olier, not. (f° 230). — Confirmation, par le même, de la fondation de messes par Jean Michel (Michaelis), fils de Maurice, de Ribiers. Château de Tallard, 15 juin 1532 (f° 230 v°). — Lettres de vicaire général de Gap, à Pierre Morelli, chanoine et précenteur de Valence et de Romans, et à Olivier Textoris, docteur en droits. Témoins : noble Claude Moreni, courrier de Gap, noble Jean de Capris, capitaine d'Upaix, Gaspar de Suau, procureur fiscal de la communauté de Tallard, et Guigues Olive, baile de La Bâtie-Neuve, ib., in camera Regis, 12 juillet (f° 231 v°). — Nomination de Bertrand Martinelli, licencié en droit, pour juge de Gap et des terres de l'église de Gap, ib., in camera Regis, id. (f° 232). — Approbation, par Olivier Textor, vicaire général et official de Gap, à Claude de Patras, prêtre, chapelain d'Agnières, de la fondation de la chapelle Saint-Sébastien par noble Gaspar de Patras, dud. Agnières, Gap, 7 août (f° 232 v°). — Collations, par Gabriel de Clermont : la chapelle fondée à Salignac, à l'autel de Sainte-Barbe, par Antoinette Sigonce, veuve de Bertrand Bermond, à Georges Bermond, son fils. Château de Tallard, in camera de retro camere magnifice do mine Anne de Tonnaire, vicontisse Talardi, 13 août (f° 233) ; — par Olivier Textor, la chapelle fondée à Orcière, par Jean du Serre-Bresson (de Serro Besso), fils d'Antoine, à Claude Armand, prêtre dud. Orcière. Gap, 3 septembre (f° 234). — Approbation, par Olivier Textor, de la chapelle de Saint-Sépulcre, dite du Mont-Calvaire, fondée par noble Gratien de Faudon, citoyen de Gap, vers le pont de la Madeleine, au confluent de la Luye (juxta riperiam Allodie) et le torrent Grimaud (Juxta rivum Grimaudi), pont que l'on trouve en sortant de Gap par porte Jossaude : exeundo a presenti civitate Vapinci a porta Jaussauda eundo versus pontem Magdalenes usque ad locum dicti sepulcri sive Montis Calvarie, sans date (f° 236). 1533. — Collations de la chapelle Saint-Martin, fondée à La Bâtie-Neuve par Pierre et Guillaume Claret, résignée par Étienne Espagne, à Antoine Armand, clerc de Rambaud. Témoins : Claude Moreni, courrier de Gap. Pierre Moreni, prêtre, noble Alexandre de Plastro, maître d'hôtel du vicomte de Tallard, 13 juin 1533 (f° 238). — Dimissoires, par Ol. Textor : à Giraud Boneti, fils de Jean, de Manteyer ; B. de Vars (de Varsio), prosecrétaire. Gap, 12 août (f° 239) ; — à Raymond Giraud, fils de Jean, de Ribiers, sans date (f° 239 v°). — Indulgences de 40 jours, en faveur des chevaliers Teutons, de Prusse : nuper procurator et nuncius domus de Alrags, Venetensis diócesis, ab inclito monasterio sacre religionis et millicie sacratissime virginis Marie Teutonicorum in Prucia, in partibus Ungarie existen[tis], ad tuitionem et deffensionem totius Kristiane religionis et fidey catolice fundate, … et cujus religionis millites contra infideles Turcas guerras et bella, ac strages quamplurimas a longo tempore et citra substinuerent dietim substinent, cum ingenti bonorum et rerum suorum dispendio, et qui ultra, nec ulterius, sine piis Kristi fidelium helemosinis, dicta onera supportare non valent. Gap, 16 août 1533 (f° 240). — Présentation à Gabriel de Clermont, élu évêque de Gap, par Jacques Rey (Regis), héritier de Bernardin Bastier, juspatron, d'Armand Rey, son fils, pour recteur des chapelles Notre-Dame De Pitié, fondées à Gap, l'une par noble Raymond de Laye et l'autre, par Pierre Céas. Témoins : Pierre Morelli, docteur en droit, vicaire général et official de Gap, et François du Plessis, viguier deTallard. Château de Tallard, 27 août (f° 241). — Collations, par le même : lesd. Chapelles Notre-Dame De Pitié, à Arnaud Rey, ib., 29 août (f° 242) ; — la cure Montrond, sous le titre de Notre-Dame de Murnasio, vacante par décès de Jacques Rey, à Étienne Pupin, clerc du diocèse d'Aix. Témoins : noble Melchior Grégoire, châtelain de Montmaur, Balthasar de Bonne, d'Upaix. Lazer, dans la maison de noble Charles Fauchet, châtelain dud. Lazer, 26 août 1533, de mane, hora quinta (f° 243) ; — par Olivier Textor, vicaire général : la chapelle Saint-Antoine, fondée à Gap par noble Raymond de Laye, vacante par décès de Bernardin Bastier, à Étienne Servelli, clerc, présenté par noble Jean Poncet, fils de Bernardin. Témoin : Jacques Parat, chapelain, Gaspar Queyrel, notaire, et Elzéar Romieu (Romey), apothicaire. Gap, 20 septembre (f° 245). — Lettre du vicaire général de Gap au prieur et recteur de l'hôpital du Pont-Saint-Esprit, sur le Rhône, pour lui demander d'admettre dans led. Hôpital, auquel le diocèse de Gap fait la charité chaque année, Jeanne, fille illégitime de Catherine Merle, de La Bâtie-Neuve, très pauvre, paupercula. Gap, 25 mai 1531 (f° 245 v°). — Nouvelle collation, par Gabriel de Clermont, élu évêque de Gap, à Guillaume Boyer, licencié en droit, des cures unies de Saint-Jacques de Savournon et Saint-Pierre de Plan-du-Bourg, vacantes par décès de Barthélemy Barban. Témoins : Théodore de Clermont, abbé de Saint-Gilles, Antoine Bernard, baile de Rambaud, Pierre Boysson, al. Cappellan, marchand, Jean Bellon, chaudronnier (peyrolerio). Gap, in itinere publico, prope pontem riperie de Bona, secus conventum Fratrum Minorum, hora tercia post meridiem, 4 décembre 1533 (f° 246). — Collation, par Olivier Textor : la chapelle de Notre-Dame Fondée à Gap par Béatrix Avellane, résignée par François Cesmat, à Pons Girard, de La Motte-du-Caire. Témoins : Joachim de Vuliaco, docteur en théologie et inquisiteur de la foi, d'Aspres, Jacques Boysson, al. Cappellan, prêtre, Jean de Varey, seigneur de Fontfroide, de Manteyer, Claude Moreni, courrier, Antoine Bovat, Mathieu Vallet et Pierre Lieuthier, notaires. Gap, 15 décembre (f° 247) ; — par Gabriel de Clermont, aud. Pons Girard, la chapelle Saint-Étienne de La Motte-du-Caire, fondée par Eyglina, veuve de Jacques Faucher, résignée par Pierre Blanc, nommé chapelain de Saint-Nicolas de Rambaud. Témoins : Claude Bonardel, chapelain, et noble Alexandre de Plastro, écuyer de Tallard. Château de Tallard, 22 décembre (f° 243 v°). — Mise en possession de Pons Girard, recteur de la chapellenie de Saint-Nicolas de Rambaud, par Bertrand Pellegrin, curé dud. Rambaud, id. (f° 250 v°). — Autorisation donnée de la part de Gabriel de Clermont, évêque de Gap, à Lucas Ricardi, des Frères Mineurs, savant docteur en théologie, pour prêcher et évangéliser soit à Gap, soit dans le diocèse ad extirpationem herezum, sans date (f° 253). 1534, — Commission, par Pierre Morelli, vicaire général et official de Gap, à Joachim de Vulyaco, moine d'Aspres, docteur en théologie et inquisiteur de la foi, pour faire exécuter, dans le diocèse de Gap, les lettres apostoliques par lesquelles le pape Clément VII, dans le vidimus donné à Lyon, le 3 décembre 1533, par Guillaume [du Prat], évêque de Clermont, et qui lui a été transmis par un courrier du roi de France, condamne les doctrines hérétiques et les partisans de Luther, et accorde à ces derniers deux mois pour se rétracter. Invitation aux consuls et administrateurs du diocèse de Gap de seconder Joachim de Vulyaco et de lui fournir la nourriture nécessaire. Gap, 9 janvier 1534 (f° 253 v°). — Intimation de la collation de la cure de Neffes, résignée par Jacques de Meyrones (de Meyronis), à Claude de Faucon (de Falcono), par le pape, à Rome, le 10 juin 1530 Le texte porte 1534, an7e du pape : ce qui correspond à 1530, non à 1534. ; et de la mise en possession par Louis Garnaud, notaire de Gap, le 22 janvier 1531. Présents : Jean Vial, curé de Romette, Étienne Hugonis, cocuré de Gap ; Bertrand de Vars (de Varsio), notaire. Gap, 22 avril 1534 (f°255). — Collations : par Olivier Textor, vicaire général, la cure de Rabou (de Rabono), sous le titre de Notre-Dame et de Saint-Gervais, vacante par décès d'Arey Castagni, à Pierre Putod, chanoine de Gap, présenté par Antoine de Rousset, Antoine de Richeriis, Chérubin d'Orsière, Albert de Rousset et Benoît Burgaud, chanoines. Témoins : Étienne Hugonis, cocuré de Gap, et Pierre Prade, de Nimes, habitant de Gap, 6 avril (f° 256 v°) ; — la cure de La Baume-des-Arnauds, vacante par décès de Raymond Maugier, à Pierre Ylhi, chapelain de Gap, présenté de la part de dom Claude, prieur de La Baume. Témoins : Jean Clément, prieur de Mantéyer, Pierre Rochas, bénéficier de Gap, et Jean Fortune, recteur de Saint-Jean-de-Chassagnes, 26 mai (f° 258 v°) ; — la chapelle de Bonafous (Bonafozii), à Gap, résignée par Nicolas Rivière, à Étienne Casse, chapelain. Témoins : Antoine Olphi et Jean Bonfils, notaires, 20 juin (f° 259 v°) ; — la chapelle de Notre-Dame À Gap, fondée par Giraud Vitalis, résignée par Étienne Hugonis, à Pierre Chalon, prêtre, id. (f° 260) ; — la chapelle Saint-Martin du Mélézet (de Melesano), fondée dans l'église d'Orsière, résignée par Antoine Lieutier, chanoine de Gap, aud. Pierre Chalon, 23 juin (f° 260 et 269 v°) ; — la chapelle de Saint-Sébastien, fondée par Honoré Rosset (Rosseti), dans l'église de Notre-Dame De Salis à Volone, vacante par décès de Claude Moret, à Michel Morenchon, de Volone, 27 juillet (f° 262 v°). — Lettres de châtelain de Lazer, par l'évêque Gabriel de Clermont, à noble Jean Fauchet, dud. Lazer. Tallard, 1534 (f° 263). — Collations : par G. de Clermont : la cure de Sainte-Luce, vacante par décès de Jacques Boysson, à Arnaud Bardel. Château de Tallard, 3 octobre 1534 (f° 264) ; — par Olivier Textor, la chapelle de Notre-Dame Et Saint-Christophe, fondée à Saint-Bonnet, lieu dit au Roure, par feu Pierre Lovani, procureur royal et delphinal au bailliage de Gap, à Antoine de Clausa, prêtre du diocèse de Vienne, 10 septembre (f° 265) ; — la cure de Saint-Michel de Châtillon, à Jean Faure (Fabri), présenté par Nicolas Robin, prieur de Véras, 26 septembre (f° 266) ; — la cure de Reynier, vacante par décès de Jacques Baudet, à Claude Roche (Ruppis), familier de l'évêque de Gap. Témoins : Jean-André de Flandria, docteur en médecine et Baudon Rostagne, licencié en droits, 7 septembre (f° 266 v°) ; — la chapelle Sainte-Madeleine du lieu dit : « dau Gras VaIon », paroisse de Saint-Didier-en-Dévoluy, fondée par Étienne Fabri-Griso, prêtre, résignée par Claude Fabri-Grise, à Pierre de Patras, prêtre, 13 novembre (f° 268) ; — par Gaspar Finète, jurisconsulte, chanoine créé de Gap, vice-vicaire général de Gap : la chapelle Saint-Christophe et Sainte-Claire, fondée en l'hôpital de Gap, par feu Pierre Lovani, notaire, procureur royal et delphinal au bailliage de Gap, à Olivier Textoris, docteur en droits. Témoins : Étienne Hugonis, et Louis Fortune, chapelains, 7 septembre 1534 (f° 268 v°). 1535. — Collations, par Gabriel de Clermont : la chapelle Notre-Dame À Vaumeilh (de Vaumelio sive in prioratu de Channoa, al. Chanoa), fondée par Charles de Beaufort, vacante par décès d'Etienne Espagne, à Arnoux Risoul, chapelain de Gap. Témoins : Claude Beylleti, chapelain de Tallard, nobles Alexandre de Plaustro et Claude Roche, familiers de l'évêque. Château de Tallard, 17janv. 1535, à Noël (f° 270 v°) ; — la chapelle Sainte-Anne et Saint-Sébastien de Volone, résignée par Bertrand Trichard, à Pierre Nicolay (Nicholay), dud. Volone, ib., 1er mars (f° 272) ; — les chapelles des Graniers ou Escoffiers (Graneriorum seu Scofferiorum, à Upaix), et de Sainte-Catherine, à Lazer, résignées par Jean Reynaud, archiprêtre du Rosanais, à noble Arnoux Fauchet, de Lazer, ib., 4 mars (f° 273) ; — la chapelle de Notre-Dame De Consolation, récemment fondée près du château (Castrum seu fortalitium), de Lazer, près de sa maison forte, par noble Charles Fauchet, aud. Arnoux Fauchet, ib., 25 mai (f° 273 v°) ; — la cure de Châteauvieux-sur-Veynes, vacante par décès de frère Pierre Arnoux, al. Martin, religieux Antonin, à Claude Jean, prêtre de Gap, présenté par Pierre Rabanini, sacristain du prieuré de Veynes, id. (f° 275) ; — la chapelle de Saint-Honoré à Volone, vacante par décès de Bertrand Trichard, à Jean Meyer, clerc de Volone, ib., 15 avril (f° 275 v°) ; —la cure de Saint-Martin-d'Ancelle, vacante par décès de Jean Jévaudan, à Hugues de Saint-Marcel, chanoine de Gap, présenté par Nicolas Robin, prieur de Véras, vicaire du prieur de Romette, id. (f° 276 v°) ; — la chapelle Sainte-Catherine, fondée à Sigottier par Reynaud Reymond, et Nantelme de La Piarre, vacante par décès de Guillaume Fortune, à Marin Salveti, prêtre de La Baume-des-Arnauds, ib. Mai (f° 277 v°) ; — la chapelle Saint-Jean du mas de CiculaAujourd'hui Seille, come de La Faurie, cant. D'Aspres-sur-Buëch. — Ou pourrait peut-être rapprocher le nom de ce mas avec Ciconiola du testament d'Abbon de l'an 739 (Cartul. De Saint-IIugues de Grenoble, 1869, p. 45)., paroisse de Saint-André-en-Bochaine, vacante par décès d'Antoine Jean, al. Brinac, à François Riboti, clerc du diocèse du Mans (Cenomannensis), id. (f° 278 v°). — Indulgences de 40 jours, par Charles, évêque de Carron (Carronensis), coadjuteur (suffraganeus) de Gap, en cours de visite générale, en faveur des bienfaiteurs : de l'hôpital des lépreux de Gap, et à la requête desd. Pauvres lépreux (generalem visitationem diocesis continuando, suplicationibus pauperum leprosorum prope et extra muros civitatis Vapinci), auxquels il accorde d'avoir un cimetière distinct à côté de la chapelle de la léproserie. Gap, 19 mai 1535 (f° 279) ; — de la chapelle de Saint-Jacques et Saint-Jean « de las Vertus », fondée au territoire des Costes, près Corps, qui menace ruyne. Gap, 21 mai (f° 279 v°) ; — de la luminaire de Notre-Dame De Consolation de Neffes, incomplet (f° 280). —Nomination de Gabriel Olphi, de Gap, par Gabriel de Clermont, pour lieutenant de courrier de Gap. Château de Tallard, 24 mai (f° 280 v°). — Légitimation, par Charles, évêque Carronotensis, de Jean de Becea, fils de Jean, de Gap. Gap, 22 mai (f° 281). — Collations par Gabriel de Clermont : la cure deVitrolles, vacante par démérite et incapacité dAntoine Nicolaï-Juston, à Claude Roche, clerc du diocèse de Lyon, présenté par Lantelme de Bonne, prieur dud. Vitrolles, ordre de Cluny. Château de Tallard, 3 juin (f°281 v°) ; — la chapellenie de Notre-Dame Et celle des Onze mille Vierges de la cathédrale de Gap, vacantes par incapacité d'Antoine Nicolaï-Juston, aud. Claude Roche, ib., 2 et 5 juin (f° 282) ; — la chapelle Saint-Jean de Barrabina à Mirabeau, vacante par décès de Jean des Grains (de Granis), à Pierre Moreni, ib., 18 juin (f° 283 v°). — Lettres : de sergent, par Olivier Textor, vicaire général, à la requête d'Antoine Olphi, procureur patrimonial et fiscal de l'évêché de Gap, pour Benoît Arnaud, fils de Barthélemy, originaire de Prunières, habitant depuis 20 ans à Gap. Gap, 19 juin (f° 282) ; — de vicaire général, en l'absence d'Olivier Textor, par Gabriel de Clermont, pour Gaspar Finète. Témoins : noble Etienne de Montorsier, seigneur de Sigoyer, Bertrand Martinelli, licencié en droits, Antoine Olphi, notaire et procureur fiscal. Château de Tallard, 26 août (f° 285). — Collations, par Gabriel de Clermont, de la chapelle de Saint-Martin, fondée à Gap par Michel Auriple, vacante par décès de Nicolas Rivière, à Sixte de Tanc, clerc de Gap, id. (f° 285 v°). — Procuration (en blanc), par led. Évêque, pour consentir au don gracieux exigé du diocèse de Gap, id. (f°286). — Collations, par Gaspar Finète : la chapelle de la cathédrale de Gap appelée Bonafosse, vacante par décès de Nicolas Rivière, à Gaspar Olphi, clerc de Gap. Témoins : Guillaume Reymond, docteur en droit, juge de Gap, Thézard Grégoire, prêtre. Gap, 4 septembre 1535 (f° 287) ; — la chapelle de Notre-Dame Fondée à Gap par Pierre Crassi, résignée par Arnaud Rey-Goayre, à André Rey, fils de Jacques, de Gap, 5 septembre (f° 287 v°) ; — la chapelle fondée à Gap par Reymond de Laye, résignée par led. Arnaud Rey-Goayre, à André Rey, 7 sept, (f° 288) ; — la chapelle de Saint-Georges, de Montbrand, fondée par Claude Borrel, prêtre dud. Lieu, vacante par décès de Louis Laurent, à Jean Cariassi, curé de Montbrand. Témoins : Charles de Faudon, curé de Lazer, Guillaume Blache, prêtre de Saint-André-en-Bochaine. Gap, 11 septembre (f° 290). — Collations, par Gabriel de Clermont, de la chapelle Saint-Martin de La Bâtie-Vieille, fondée par Pierre et Guillaume Oliveti, résignée par Antoine Bernard, à Antoine Espagne (Yspanie), de Rambaud. Témoins : Gaspar Finète, chanoine créé, et François Cesmat, domestique de l'évêque. Gap, maison épiscopale, 12 novembre (f° 290 v°). — Lettres d'archiprêtre de Gapençais, par Gabriel de Clermont, à Jacques Augier, curé de La Rochette-en-Bochaine La cure de La Rochette-en-Bochaine a dû disparaître vers la fin du XVIe siècle, durant les guerres de religion., après résignation de Georges Albert. Château de Tallard, 23 novembre (f° 291). — Collations par Gabriel de Clermont : la cure de Saint-Julien-en-Bochaine, résignée par Guillaume Truchet, à François Argoud, clerc de Notre-Dame De Grenoble, présenté par dom Henri Potin, procureur et économe de Durbon, ib. 6 décembre 1535 (f° 291 v°). 1536. — Collations, par led. De Clermont : la chapelle des Cinq plaies, fondée à Veynes par Valentin Rabagnini, vacante par décès de Pierre Chaix, à Jean Rabagnini, clerc de Veynes. Témoins : Claude Roche (Ruppis), curé de Vitrolles, noble Pierre Bachasson, et Jean Olivier. Château de Tallard, 24 janvier 1536 (f° 292 v°). — Autorisation, par Gabriel de Clermont, à frère Luc Richard, des Frères Mineurs, docteur en théologie, prédicateur apostolique, de prêcher dans tout son diocèse, afin de combattre l'hérésie, ib., 31 mai 1535 (f° 293 v°). — Approbation, par Olivier Textor, vicaire général, de la fondation faite par Etienne Pellegrin, fils d'Antoine, du Bois (de Bosco), al. De La Plaine, paroisse de Chabottes, d'une chapelle Notre-Dame, dont Claude Eyraud est par lui désigné recteur. Gap, 15 mars (f° 295). — Avis relatif à l'absolution des laïques excommuniés, conformément à l'édit royal sur ce sujet. Gap, 12 avril (f° 296 v°). — Lettres de greffier de la cour spirituelle, vacante par résignation de Richard Cotin, notaire, à Achille Cotin, notaire, son fils, par Jacques Tibaud, jurisconsulte, chanoine, vicaire général. Gap, 23 octobre (f° 297). — Bail à ferme par J. Tibaud, à la requête d'Antoine Olphi, procureur fiscal, à Jean et Claude Chevalier, fils de Jean, de La Garde, territoire de Gap, d'une terre sise à La Garde, près du torrent du Rozier, moyennant le service annuel d'un gros, payable à Noël, 24 octobre (f° 298). — Collations par J. Tibaud : la chapelle Saint-Pierre et Saint-Michel, fondée à Claret par Louis Brochier, vacante par décès de Vincent Motet, à Gabriel Revelli, clerc, 15 novembre 1536 (f° 298 v°). 1537. — Collations, par J. Tibaud : la cure de Notre-Dame Du Villar-en-Bochaine, résignée par Jean Cariessi, curé de Montbrand, procureur de Claude Blache, à Guillaume Blache, prêtre. Témoins : Benoît Burgaud, chanoine, et Jean Olier, bénéficier. Gap, 10 janvier 1537 (f° 299) ; — la chapelle Saint-Claude, fondée à Saint-Bonnet par Jean Robert, chapelain, et Baudon André, al. Gipbo, vacante par décès de Claude Olivier, à Claude Faure, fils de Mondon, clerc de Saint-Julien-en-Champsaur, id. (f° 300) ; — la chapelle de Notre-Dame Et de Saint-Claude, de Malemort, paroisse de Saint-Didier-en-Dévoluy (in castro Malemortis perrochie Sti Desiderii in Devolodio), vacante par décès de Gabriel Audebert, à Blaise Reynier, dud. Saint-Didier, 30 janvier (f° 301) ; — la cure de Ventavon, vacante par décès d'Etienne de Laup (de Alpo), à Elzéar du Puy (de Podio), prêtre. Témoins : Roland Davin, prieur d'Eyguians, Pierre Draqui, notaire, et Jean Blanc, tisserand de Gap, 15 mars (f° 301 v°) ; — la cure de La Salle-en-Beaumont, vacante par décès de Melchior Eymevi (Eymerici), à Etienne Bardel. Témoins : Jean de Saint-Germain, prieur de Ventavon, et Bernard de Caseneuve, docteur ès arts et en médecine, 16 mars (f° 302 v°) ; — la cure de Sainte-Luce, résignée par Arnaud Bardel, à Claude Bicaysii-Blanco, prêtre d'Aubessagne (de Albasangna), présenté par Étienne des Herbeys (de Herbesio), prieur de Saint-Laurent-en-Beaumont, patron. Témoins : Étienne de Montorsier, seigneur de Sigoyer, Louis Armand et Étienne Benoît, notaires, 23 mars (f 303) ; — la cure de La Salle-en-Beaumont, vacante par décès de Melchior Eymeri, à Arnaud Bardel, id. (f° 304) ; — la chapelle Saint-Michel de Montbrand, fondée par Antoine Achard, prêtre, vacante par décès dud. Eymeri, à Balthasar de La Fosse (de Fossa), prêtre de Veynes, 6 avril (f° 304 v°) ; — la cure d'Antonaves, vacante par décès de Georges Giraud, à Antoine Mentaudi, clerc, jurisconsulte de Gap, présenté par Étienne des Herbeys (de Herbesio), prieur d'Antonaves, patron, 28 avril (f° 305) ; — la chapelle fondée dans l'église de Saint-Martin d'Ancelles par Arnoux Laurent, vacante par décès de Raymond Charles, à Jean Escallier (Scallerii), prêtre d'Ancelle, 30 avril 1537 (f° 306) ; — la chapelle Sainte-Catherine d'Agnières-en-Dévoluy, vacante par décès de Claude Ourose, à Antoine Olier, clerc de Gap, 9 septembre 1538 (f° 306) ; — la chapelle Saint-Jean fondée en l'église paroissiale de Saint-Pierre de Dousard (in ecclesia perrochiali sti-Petri de Dousardo), par nobles Jacques et Tyburge de La Roche (de Rocha), résignée par Pierre d'Esparron (de Sparrono), prêtre de Vitrolles, à Bertrand Rous (Ruffi), curé de Céas (de Ceassio), au diocèse de Gap, présenté par Pierre d'Esparron, patron, 24 juillet 1537 (f° 307) ; — la chapelle des Onze mille Vierges, à Gap, résignée par Jacques Fulconis, clerc, à Arnoux Fulconis. Témoins : Claude Isnard, apothicaire, et Guillaume Thomelli-Provensal, 18 août (f° 308) ; — la cure de Curbans, vacante par décès de Jacques Jaqueti, à Gaspar Finète, chanoine créé de Gap, 28 octobre (f° 309) ; — la chapelle fondée à Gap par Lagier Faure, vacante par décès dud. J. Jaqueti, à François de Flandria, clerc de Gap, présenté par Raoul Arnaud, licencié en droits, noble Jacques Reyvelini et Baud Villaris, syndics de Gap, sans date (f° 309 v°) ; — les chapelles fondées à Gap par Marguerite Burguignoni, fille de Jean, d'Embrun, veuve de Jacques Martin, al. Froche, de Romette, et par Arnoux Sochierony, vacante par décès d'Antoine Bosse (Bossie), aud. François de Flandria. Témoins : Humbert Chaix, sous-sacriste de Gap, Antoine Villaris, noble Antoine de Faudon, marchand de parfums (aromatorii) de Gap, 7nov. (f° 310) ; — les chapelles Notre-Dame, fondée à Gap par Jacques Audéoud (Oudeudi), notaire de Saint-Laurent-du-Cros, et Saint-Michel, ou Notre-Dame, fondée à Saint-Laurent-du-Cros, par Claude Audéoud, tanneur (pelliparium) de Gap, vacantes par décès de Claude Martin, à Gaspar Martin, prêtre de Saint-Laurent-du-Cros, présenté par Jean Audéoud (Audeoudi), 20 décembre 1537 ; mis en possession en présence d'Etienne Hugonis, cocuré de Gap, de Dominique Gros et d'Humbert Chaix, prêtres ; Bertrand de Vars (de Varsio), notaire, id. (f° 311) ; — la chapelle de Saint-Jean, fondée en l'église paroissiale de Dousard, vacante par décès de Pierre d'Esparron, prêtre de Vitrolles, à Gaspar Gautier, clerc de Gap, 27 novembre (f° 312 v°) ; — la chapelle de Saint-Michel, à Saint-Julien-en-Champsaur (de Buyssardo), fondée par Marguerite ou Catherine Magalon, vacante par décès de Claude Martin, à Jean Vial, prêtre de Romette, présenté par Antoine et Jean Magalon, fils de Jean, André Magalon, fils de Guillaume, et Claude Magalon, fils d'Antoine Magalon, de Romette. Gap, 25 décem bre 1538, l'année prise à Noël, soit 1537 (f° 303 V°) ; — ladite chapelle de Saint-Michel, à François Cesmat, chapelain à Gap, présenté par Lagier et François Magalon. Gap, 25 décembre 1538/7 (f° 314 v°) ; — la chapelle Saint-Michel ou Notre-Dame Fondée à Saint-Laurent-du-Cros, vacante par décès de Claude Martin, à Jacques Buset, de Sigoyer. Gap, 31 décembre 1538/7 (f° 315 v°) ; —la chapellenie Sainte-Catherine, fondée au grand autel de l'église de Saint-Julien-en-Champsaur par Jacques Magalon, vacante par décès dud. Claude Martin, aud. Jacques Buset, id. (f° 316 v°) ; — la chapelle de Notre-Dame, à Gap, fondée par Jacques Audéoud, notaire, aud. J. Buset, id. (f° 317 v°). 1538. — Collations, par J. Tibaud : la chapelle Saint-Jean- Baptiste, à Rosans, fondée par Beatrix, dame dud. Rosans, vacante par décès de Guillaume de Cosse, à Mathieu Laget, prêtre, présenté par Jean de Morges. Gap, 2 février 1538 (f° 318 v°) ; —la cure de Ribeyret, vacante par décès de Guillaume des Cosse, à Maurice de Villeneuve, du diocèse d'Autun, présenté par Antoine Vachier, sacriste de Saint-André-de-Rosans, 5 février (f° 319 v°). — Lettre d'envoi au prieur de l'hôpital du Pont-St-Esprit, sur le Rhône, par Olivier Textor, docteur en droits, official de Gap, d'une fille exposée dans la rue de la Bâtie-Neuve et appelée Marie, fille que Jean Gyrelli est chargé de lui porter. Gap, 21 mai 1538 (f° 321). — Autorisation de la chapelle fondée au Collet, hameau de Saint-Cyrice, par Claude Corréard, prêtre, le 8 octobre 1537. Gap, 26 février 1538 (f° 321 v°). — Collations : la chapelle Saint-Antoine, à Saint-André-lès-Gap, vacante par décès de Jean de Beauvois, chanoine de Gap, à Jean Doussan, clerc, 7 mars (f° 322) ; — la cure de La Saulce, sous le titre des SS. Jean et Marcellin, et trois chapelles de Gap : SS. Paul et Géraud, fondée par l'évêque Dragonet de Montauban, la chapelle fondée par l'évêque Bertrand de Léoncel, et Notre-Dame, vacantes par décès de Guigues Peyrolier, à Achile Cotin, clerc, de Gap, 14 mars (f° 822 v°) ; — la chapelle Sainte-Catherine fondée à Tallard par noble Ayeta, résignée par Jean Morrelli à Jean Volueire, clerc dud. Tallard, 26 mars (f° 323 v°) ; — la chapelle Saint-Clément à Salignac, vacante par décès de Blaise Olivier, à Jacques Pinchinat, chanoine de Sisteron, 18 avril (f°324) ; — la chapelle Notre-Dame À Curbans, résignée par Pierre Jaquet, clerc du diocèse de Besançon, à Nicolas Olphi, clerc de Gap, 28 mai (f° 325) ; — la chapelle Saint-Barthélemy de Veynes, résignée par Gabriel Olphi, procureur de Michel Olphi, prêtre et précenteur de l'église de Gap, son frère, aud. Pierre Jaquet. Témoins : Antoine Olphi, notaire et procureur fiscal aux cours de Gap, Louis Raymond, de Piégut, et Antoine Villaris, 28 avril (f° 325 v°) ; — la cure de La Saulce et trois chapelles de Gap, résignées par Achille Cotin, à Pierre Cotin, chapelain de Gap, 21 mai (f° 326 v°) ; — la chapelle de Saint-Jean du mas de Cicula (Seille), pa roisse de Saint-Jean-en-Bochaine (sic), résignée par Guigues Anglès, curé de Montmaur, procureur de François Ribot, à François Anglès, prieur de Montmaur, présenté par Blanche d'Aix (de Ais), veuve de Louis d'Agoût, « dict Montauban », seigneur de Saint-André-en-Bochaine et de Sault, ayant l'administration des biens et des enfants dud. Louis d'Agoût. Gap, juin 1538 (f° 327), etc. |
G 849 - Insinuations du diocèse de Gap. Dates : 1537-1586 Contexte : Insinuations ecclésiastiques Présentation du contenu : 1576. — Collations : la cure de Chauvac (de Chalvaco seu de Chervissio), vacante par décès de Jean Signoret, à Jacques Achard, clerc d'Avignon,... ... 1576. — Collations : la cure de Chauvac (de Chalvaco seu de Chervissio), vacante par décès de Jean Signoret, à Jacques Achard, clerc d'Avignon, par Guillaume Baile de La Tour, prévôt, vicaire général de Pierre Paparin. Gap, 23 juillet 1576 (f° 1) ; — la sacristie du prieuré de Lachau, vacante par décès de Pierre Armand, moine, à Jean Peyron, religieux de Saint-André-lès-Gap, par l'évêque Paparin. Témoins : Jean Boyer, cocuré de Gap, et François Simon, sacriste de Lagrand. Gap, 30 septembre 1575 (f° 4 v°) ; led. Peyron, religieux du couvent des Frères Mineurs de Gap, tonsuré par Simon du Puy de Podio), évêque de Damas, coadjuteur d'Avignon, le 26 mai 1537 (ib.) ; — la chapellenie de Notre-Dame « de Résins » de Valernes, vacante par décès de Jacques Brotoin, de Sto Joanne Pallete in Vellassio, parrochie Nostre Domine de Podio in eodem Vellassio, à Louis Tourniaire (Tornatoris), clerc de Bellafaire, diocèse d'Embrun. Gap, 28 juillet 1576 (f° 7) ; led. Tourniaire, fils de Barthélemy, tonsuré par l'archevêque Guillaume d'Avanson, le 26 mars 1564, à Noël (ib.) ; — le prieuré de La Baume-des-Arnauds, sous le titre de Notre-Dame de Pied d'Oreille (Pedis Auricule), résigné par Jean Martin, à François Simon, sacristain du prieuré de Lagrand. Avignon, 4 août 1575 (f° 11) ; — la cure de Saléon et la chapelle Sainte-Catherine dud. Lieu, vacantes par décès de Jacques Allemand, à Bernardin Félix, par l'évêque Paparin. Gap, 30 septembre 1575 (f° 20 v°) ; — la cure de Saint-Julien d'Orpierre, vacante par décès de Jean Reynaud, à Antoine Albrand, clerc des Crottes, diocèse d'Embrun. Gap, 17 juillet 1576 (f° 23) ; — le prieuré de Saint-Avond d'Orpierre in Rosanesio, sous le titre de Notre-Dame, les chapelles Saint-Pierre, Saint-Martin, Sainte-Catherine et Notre-Dame des Grâces, fondées en l'église de Saint-Julien dud. Orpierre, résignés par Pierre Reynaud, clerc dud. Lieu, à Sébastien Farel, clerc de Gap. Témoins : François Simond, vicaire du prieur de Lagrand, Henri Gontard, de Lachau, et Gaspar Bertrand, de Saint-Marcellin près Veynes. Gap, 16 avril 1576 (f° 119) ; led. Farel, fils d'Antoine Farel, apothicaire et citoyen de Gap, tonsuré par Gabriel de Clermont, en cours de visite générale, à Gap, in aula domus nostre episcopalis, le 27 mai 1551 (ib.) ; — la prévôté de Notre-Dame de Chardavon, résignée par Louis de Birague, clerc du diocèse d'Ivrée (lporigensis), au moyen de Pompée de Birague, abbé de Saint-Vincent, diocèse de Milan, à noble Camille de Birague. Rome, 23 janvier 1575 (f° 32) ; led. Camille de Birague, fils de Charles, d'Alanaxi, au diocèse d'Ivrée, tonsuré par Jean-Marie Taparelli, évêque de Saluces, à Saluces, dans l'église de Saint-Sébastien, le 6 décembre 1573 ; ordonné sous-diacre, par le même, le 6 juin 1576 (ib.) ; mis en possession de ladite prévôté, par procureur, le 27 juillet 1576 (f° 53), et de « Chardavons-la-Montagne », le 29 juillet (f° 57). — Le prieuré « d'Ayguères et Gaudichart,... Au lieu d'Ayguelaye », résigné par Alexis de Mathei, du Revesl, protonotaire apostolique (Forcalquier, 7 août 1573), à François Spinel, 15 août 1576 (f° 59 v°) ; — le prieuré de Chabottes-en-Champsaur, résigné par Pierre Albi, al. Blanc, à Martin Eyraud. Rome, 24 mai 1576 (f° 61) ; led. Eyraud, fils de Guillaume, de La Plaine (de Plana in Campisauro), tonsuré par Guillaume d'Avanson, à Embrun, dans la chapelle de Saint-Michel du palais archiépiscopal, le 19 mai 1570 (ib.) ; — la cure du Poët, sous le titre de Saint-Pierre, résignée par Arnoux Pons, de Podiooculo (Le Poëton), à Henri Bontous, prêtre, du Poët, par Guillaume Baile de La Tour. Gap, in magna aula palatii episcopallis, 22 août 1576 (f° 66) ; — la prébende de Notre-Dame de Chardavon vacante par décès de Jacques Carles (Caroli), à Esprit Girard, de Sisteron, par Louis de Birague, prévôt. Saluces, 28nov. 1575 (f°68 v°) ; led. Girard, tonsuré par Émeric de Rochechouart, évêque de Sisteron, le 13 avril 1555, à Noël (ib.) ; — le prieuré de Saint-Arey de Valernes, résigné par Esprit Girard, à Michel Brun, prévôt de Saint-Sauveur d'Aix. Avignon, 15 septembre 1576 (f° 72) ; — quatre chapelles : Saint-Jean-de La Motte-du-Caire, une à Reynier, Sainte-Colombe inler orlos de Gap, et Notre-Dame de la cathédrale de Gap, résignées par Hugues Davin, chirurgien, agissant au nom d'Isnard Davin, docteur en droits, lieutenant particulier du bailliage de Gap, à Benoît Davin, par l'évêque Paparin. Gap, 22 juillet 1575 (f° 80) ; led. Benoît Davin tonsuré par Paparin, à Gap, in aula média anteriori domus nobillis Gasparis de Sto Germano, domini de Villeta, infra missa pontifficalli per nos illic, ob nostri indispositionem notoriam, cellebrateVoir, ci-dessus, la note 2 de la p. 151., 2 avril 1575 (ib.) ; — le prieuré de Saint-Laurent-de-Beaumont, résigné par François Fléard, à Jacques de Beaumont. Rome, 3 ; octobre 1575 (f° 87) ; led. Jacques de Beaumont, al. de Sto Quintino, fils de Laurent, deSt-Quentin, diocèse de Grenoble, tonsuré par Louis, évêque d'Orange Louis Pelissier, 31 mars 1527, mort le 25 novembre 1542., le 26 mai 1537 ; ordonné diacre par le même, à Orange, le 23 septembre 1537 (ib.). — Lettres de vicaire général du prieuré de Saint-André-de-Rosans, par le prieur Michel d'Aiguebelle, à « Roc d'Eyguebelle, bachillier ez droitz, prieur commendataire perpétuel du prieuré de Vilhosc ». Témoins : noble Barthélemy Bonthoux, d'Upaix, sr de La Sallette, et Jean Tréphye, de Saint-André. Upaix, « maison des hoirs de feu noble Léon Bonthoux », 11 octobre 1576 (f° 95 v°). Collations : la chapelle de Sainte-Catherine de Lazer, vacante par décès d'Albert Rambaud, à Jean Vellin, clerc de Gap, par Guillaume Baile, vicaire général. Gap, 10 juillet 1576 (f° 98 v°) ; led. Vellin, fils de Jacques, notaire, et de Cyprienne Jurant, tonsuré par Guillaume d'Avanson, à Gap, infra palatium episcopale, le 3 mai 1573, avec l'autorisation d'Étienne Perret, prieur de Valavoire, vicaire général (f° 101) ; — la chapelle Sainte-Catherine d'Upaix, vacante par incapacité d'Honoré Bernard, ex matrimonio, à Jean Fabre, prêtre d'Upaix. Témoins : François de Oliva, cocuré et official, et Antoine Dromenc, prêtre. Gap, 11 octobre 1576 (f° 101 v°) ; — la cure de Notre-Dame du Serre de Chanousse, vacante par décès de Jean Reynaud, d'Orpierre, à Jacques de Ville. Avignon, 20 novembre 1573 ; led. De Ville, fils de Pierre et de Claudie Bothe, de la paroisse Adextrorum, Les Adrets, cant. De Goncelin, arr. De Grenoble., diocèse de Grenoble, tonsuré par Laurent Alamand, évêque de Grenoble, dans le couvent des Frères Mineurs de La Plaine (de Plane Si tidi), le 10 avril, 1546 ; ordonné sous-diacre, par Pierre de Bisqueriis, évêque de Nicopolis, avec permission de l'évêque de Nîmes, à Nîmes, dans la chapelle Saint-Paul du palais épiscopal, le 19 septembre 1551 ; prêtre, par Pierre Meynard, évêque d'Ebron (Ebronensis), coadjuteur de Tarentaise (Tharen.), dans le palais archiépiscopal de Moustiers (Musterii), le 12 mars 1552 (f° 106 v°) ; — le « prieuré de Castellar, Mellar (Melan) et Auribel », sous le titre de Sainte-Madeleine de La Villette du Castellar, de la dépendence de Chardavon, résigné par Bernard Constantii, prêtre du diocèse de Riez (Aix, 18 décembre 1575), à Balthasar Giraud, d'Aix, docteur ès droits. Avignon, 21 janvier 1575/6 ; led. Giraud, fils de Jean, conseiller au parlement de Provence, tonsuré par Jean de Saint-Chamond, archevêque, dans le palais archiépiscopal d'Aix, le 6 mars 1558 (f° 114). — Requête au parlement d'Aix, par led. Giraud, afin d'obtenir un délai de deux mois, pour faire insinuer à Gap ses provisions, attendu « que les rebelles contre le Roy, de la P. R. R., détiennent et occupent les lieux et villages circonvoysins dud. Gap, et, comme est le bruit commun, ont assiégé ladite ville de Gap » La ville de Gap ne fut cependant prise par Lesdiguières que le jeudi 3 janvier 1577 (Mémoyres pour l'advenir, 1. c., p. 60). ; ce qui est accordé, 17 mars 1576 ; insinuation à Gap, le 3 novembre 1576 (f° 127). Collation de la cure de La Bâtie-Vieille, vacante par incapacité de Jean Baud, in non parendo monitionibus, à Esprit Achard, prêtre, par l'évêque Paparin. Gap, dans la maison de noble Bernardin Boyer, pro serenissimo nostro rege ducis et castellani Campisauri, Vapinci et Montis Alquerii, 2 septembre 1576 ; led. Achard, al. Chariton, fils de Gillet et de Catherine Long, de La Bâtie-Vieille, tonsuré par Hugolin Martelli, évêque de Glandèves, dans la chapelle de la Résurrection de Saint-Sauveur d'Aix, le 25 mars 1570 ; minoré, par le même, dans la chapelle du palais archiépiscopal d'Aix, le 14 avril 1571 ; ordonné diacre, par le même, avec permission de Frédéric Ragueneau, évêque de Marseille, dans l'église des religieuses de Seri, à Marseille, le 28 mai 1575 ; sous-diacre par Frédéric Raguanèu, évêque de Marseille, in cappela Disciplinatorum, 18 septembre 1574 ; prêtre, par Pierre Paparin, évêque de Gap, à Aix, dans la chapelle de la Résurrection de Saint-Sauveur, le 17 mars l576 (f° 130).—Lettres de vicaire général, par Camille de Birague, prévôt commendataire de Notre-Dame de Chardavon. À La Baume-lès-Sisteron, à Galéas Codur, sacristain de ladite prévôté. Saluces, 12 novembre 1576 (f° 135). — Collations : la cure de Saint-Pierre d'Izon, résignée par Antoine Maron, chanoine d'Apt (Apt, 6 septembre 1576), à noble Gaspar Albertas, prêtre dud. Apt. Avignon, 20 novembre 1576 ; led. Albertas, fils de noble Colin, d'Apt, tonsuré par Jean Nicolaus, évêque et prince d'Apt Ce prélat n'est pas inscrit dans les listes de Gams (p. 492)., in ecclesia domus nostre episcopalis, le 20 avril 1553 (f° 137 v°), ayant fait « profession de religion » catholique entre les mains de François de Simiane, évêque d'Apt, le 28 novembre 1576 (f° 143), est mis en possession par procureur le 4 décembre (f° 148) : le tout insinué le 11 décembre (f° 151) ; — la chapelle « de Saint-Martin du Melzé », paroisse d'Orsière, résignée par Vincent Lhautier, al. Faure, clerc de Chabottonnes, à Lantelme Lheautier, al. Leuterii, al. Fabri, fils de Gaspar, dud lieu, par Benoît Burgaud, chanoine, vicaire général subdélégué, en l'absence de Guillaume Baile de La Tour. Gap, 15 février 1576, à Noël (f° 152) ; mis en possession, le 26 novembre 1576 (f° 154 v°) ; — le « prieuré des Baumettes, terroir d'Aspres », al. « Saint-Sépulchre des Baulmettes » Cf. Chartes de Durbon, Paris, Picard, 1893, p. 585., vacant par décès de Gérard Miralhet, clerc, à Humbert Chalonis, al. Chalon et Challon, « prebtre de Saint-Marcel, près Saulzet, diocèse de Vallense », présenté par le prieur de Romette. Avignon, 7 mai 1576 ; lequel Chalon ne peut faire insinuer ses provisions, « causant les troubles de guerre, et despuis l'éédict de pacification que seroyt esté publié le 29e de juing dernier, et peu de temps après observé, non toutes foys en playne assurance ;... Que mesme encore on voyoit marchar à grand nombre de ceulx de la P. R. parmy les quartiers de Gap et environs, et beaucoup de gens de guerre, dont l'on craignoit d'estre offencé » (Grenoble, 27 octobre 1576). Il est mis en possession par Pierre Blay, religieux de Saint-Géraud d'Aspres, « entrant et sortant par la porte de ladite église, estant ouverte, sans point de portes,... Autour de l'autel dérupt de ladite église ». Antoine Reynaud, notaire d'Aspres, 21 décembre 1576 ; insinué le 22 décembre (f° 156). — Protestation, par « noble Gaspard de Lafont, procureur, et au nom du prieur de La Baulméte, contre la mise en possession dud. Prieuré » faicte par frère Claude André, religieux de l'ordre de Saint-Benoît, « soy disant prieur du prieuré Saint-Sépulcre des Baulmétes », 4 août 1576 (f° 162 v°). 1584. — « Actes d'insinuation ». — Collations : le prieuré de « Saint-Pierre de Douzard, vallée de Vitrolle », vacant par décès d'Antoine Isnard, à Mathieu Sube, al. Sabe, Sabo, Sabou, prêtre, religieux et « reffecturier du Convent Notre-Dame du Puy-lès-Ganagobie », par Jean Gombert, prêtre, prieur commendataire de Notre-Dame de Ganagobie, diocèse de Sisteron, ordre de Cluny. Témoins : Georges de Candole, écuyer, de Marseille, et Claude Botarel, de Toulon. Château de Sigonce, 22 novembre 1583 ; led. Sube, fils de Guillaume, de Sigonce, tonsuré par Émeric de Rochechouard, évêque de Sisteron, dans la concathédrale de Saint-Mari de Forcalquier, le 9 avril 1555 ; mis en possession, par le moyen de Joseph Angremont, notaire de Sisteron, son procureur, le 26 novembre 1583 ; avec des lettres de sauvegarde en sa faveur, données par « Gaspard, conte de Carces, grand séneschal en Provence », à Forcalquier, le 29 novembre 1583 : le tout insinué par Gaspar Mathieu, greffier des insinuations du diocèse de Gap, à Gap, le 3 janvier 1584 (f° 169) ; — le même prieuré de Dousard, à Étienne Bayet, religieux de Romette, par Clément Marchant (Mercator), vicaire général de Gap. Témoins : Benoît Baud, procuré, et Olivier Bompar, clerc. Gap, in siminterio B. Marie, 20 janvier 15[8]4 ; led. Bayet, fils de Georges, de Sisteron, tonsuré par Pierre Paparin, dans l'église de Sainte-Claire de Sisteron, le 9 décembre 1575 (f° 178) ; mis en possession par Jean Pellous, curé de Lardier, qui le fait « entrer et sourtir dans ladite esglize, quy a esté desmollie par l'injure et mallice des troubles passés, estant sans portes, ne cloches », 9 février 1584 (f° 180 v°) ; — le prieuré de Saint-Arey de Mévouillon, résigné par Guillaume Amazan, en faveur de Joachim d'Arzac (de Arzago), chanoine de Saint-Ruf. Saint-Vallier, in domo dicti domi Amazani, 18 août 1581 (f° 182) ; puis, par Jean de Changies, al Changy, chanoine régulier et sacristain de Saint-Ruf de Valence et prieur de Mévouillon (Valence, 9 mai 1583) ; led. Joachim d'Arzac mis en possession par Claude Feraud, curé de Mévouillon.Témoins : « Bertrand Bouyer.dit le capitaine La Fonteyne », commandant pour le service du Roi au Château de Mévouillon, et Jean Grimaud, curé de Montbrun 9 novembre 1583 (f 188 v°) ; — le prieuré de Dousard, vacant par décès d'Antoine Isnard, à Claude Isnard, son neveu. Avignon, 24 novembre 1583 ; led. Claude Isnard, fils de Melchior, de Barcillonnette, tonsuré par Guillaume d'Avanson, à Embrun, le30 mai 1572 ; mis en possession le 3 décembre 1583 : le tout insinué le 13 mars 1584 (f° 192) ; — la cure de Neffes, résignée par Dominique Beraud, à Antoine Ubaud. Avignon, 11 février 1583/4 ; led. Ubaud, fils de feu Etienne, de Neffes, tonsuré par Émeric de Rochechouart, évêque de Sisteron, le 5 mars 1559, à Noël ; mis en possession par Antoine Combe, curé de Sigoyer, le 16 février 1584 (f° 202) ; — « la chapelle, sive hôpital de Saint-Michel ou St Mens près Gap.... Al. Sti Mametis » Cf. Bull. Soc. D'étud. Des Hautes-Alpes, 1883, p. 40318., résignée par Etienne Chaillol, à Dominique Ubaud, prêtre. Avignon, 11 février 1583/4 ; mis en possession par Jean Buysson, chanoine de Gap, sur l'ordre de Jean Figuet, docteur en droits, official, en entrant dans ladite chapelle, « qu'est ruynée presque du tout », le 16 février 1584, et suivant publication faite par Jean Boyer, cocuré de l'église cathédrale de Gap, « en la chapelle de Saint-Martin, au prosne de la messe perrochielle », le 19 février (f° 212 v°). — Lettres de vicaire général, par Claude de Coysse, prieur de Saint-André-lès-Gap, à Georges Granaul, al. Ganault, bénéficier de la cathédrale de Gap. « Arleuq », 4 mars 1584 (f° 216). Collations : le prieuré de Lagrand, vacant par décès de Philippe Renéou, al. Reneau, à Isnard Bresson, prêtre et moine de Cluny. Avignon, 11 avril 1584 ; et suivant sentence rendue par Guillaume d'Avanson, commissaire en cette partie. Pontcharra, 22 avril (f° 219) ; — le prieuré de Lachau, résigné par Hugues et Jean Verchière, moines, et Antoine Daurelle, clerc, à Émeric du Bousquet. Avignon, 31 mars 1584 ; led. Du Bousquet, fils de noble Esprit, de Sigonce, diocèse de Sisteron, tonsuré par Pierre Paparin, à La Baume-lès-Sisteron, dans l'église des Dominicains, le 19 décembre 1579 ; minoré, par le même, à La Baume, le 23 décembre 1581 ; ordonné sous-diacre, par le même, aud. Lieu, le 10 mars 1582 ; mis en possession par « messire Guigou Blain, prebtre, natif du lieu d'Aspres, curé du lieu d'Éurres et ung des archiprestres de ladite diocèse de Gap », le 29 avril 1584 (f° 223 v°) ; — le prieuré de Saint-Grégoire de Tallard, à « François-Bernardin Montaigne, natif de Turin en Piedmont », nommé par Charles IX, « au Plessis-lez-Tours, ou mois de octobre » 1569 ; confirmé par Henri III, à Paris, le 1er août 1578 ; maintenu par arrêt du parlement de Grenoble, le 1er mars 1581 : le tout insinué le 14 mai 1584 (f° 235) ; — la chapelle Sainte-Marguerite de La Bâtie-Neuve, fondée par « Marguerite Erigée sive Argenti », résignée par Claude Noguier, clerc de Gap, à Guillaume Bonhomme, bénéficier de la cathédrale de Gap, pourvu par Clément Mercator, vicaire général. Gap, février 1584 ; led. Bonhomme, al. « Bonhome », fils de Jean et de Jeanne Thomé, tonsuré par l'archevêque d'Embrun, à Gap, le 3 mai 1573, suivant autorisation donnée par Étienne Perret, vicaire général de Gap, le 2 mai 1573 ; mis en possession par « Paul Beauvoys, prebtre et chanoyne » de Gap, le 12 mars 1584 (f° 241 v°) ; — la cure de Saint-Julien-en-Bochaine, vacante par décès de Gabriel Verdureau, à Antoine Blain, prêtre de Saint-André-en Bochaine, par Clément Mercator. Gap, 25 avril 1584. — Extrait des minutes de Jean Moton, notaire : « Le 13e de juilhet 1551, au lieu de Saint-Pierre d'Argenson, … ont esté faictz clercz tonsurés par Mgr Gabriel de Clermont, évesque de Gap... : Gabriel Maurel, filz de Giraud Maurel, dud. Lieu de Saint-Pierre d'Argenson ; Claude Gautier, filz de Pierre Gaultier, dud. Lieu ; Gaspar Pascal, filz de Asa caria Pascal, dud. Saint-Pierre ; Jehan Pascal, filz de Claude Pascal, dud. Lieu. Au lieu de La Baulme sont estés aussy faictz clercz, par led. Seigneur, le 14e dud. Mois 1551... : noble Jehan Perdris, filz de Jean Perdris, conseigneur de La Baulme ; noble Françoys de Goût (d'Agoût), filz de Barthélemy de Gout, escuyer dud. Lieu ; Blay Martin, filz de Laurens,... Estienne Monard, filz de Isnard... Au lieu de Montbrand,... L'an et jour que dessus... : Jehan Bonefoux, filz de Thelme,... George Aubanel, filz de Anthoyne,... Estienne Laurens, filz de Anthoyne,... Estienne Ivan, filz de Guillaume Ivan, dud. Lieu ; Anthoyne Corréard, filz de Reynaud Corréard, de La Baulme-des-Arnauds. Les an et jour que dernier, au lieu de Saint-Jullien-en-Beauchane : Jean Vachon, filz de Anthoyne, dud. Lieu ; Guigues Vachon, filz dud. Anthoyne,... Ambroise Mourgan, fils de Claude... Au lieu des Fauries-en-Beauchanne, le 16 juilhiet 1551 : Suffré Blache, filz de feu Vincent Blache, de Notre-Dame du Villar-en-Beauchanne ; Mathieu Astier, filz de Pierre Astier, de Saint-André-en-Beauchane ; André Corréard, filz de Auban, dud. Lieu ;... Anthoyne Blain, filz de Thézard Blain, de la perroyse de Notre-Dame du Villar ; Guilheaume Maurel, filz de Ysnard, de Saint-André-en-Beauchanne ; André Bermond, filz de feu Michel Bermond, des Faures, perroisse de Notre-Dame du Villar-en-Beauchanne... Moy Pierre d'Arènes, comme subztitué de mond. Jehan Moton, secrétaire de mond. Seigneur de Gap, recevant » (f° 245 v°). — Collations : le prieuré de Pelleautier, à Jean Peyron, religieux de Saint-André-lès-Gap ; ordonné diacre, tandis qu'il était frère mineur du couvent de Gap, par Simon du Puy, évêque de Damas, coadjuteur d'Avignon, à Avignon, le 22 septembre 1538 ; pourvu par Jacques Brutinel, subrogé par Étienne de Coisse, grand célérier de l'abbaye de Savigny et vicaire général de l'abbé de Cluny (château de Coysse, 13 juillet 1571), etc. (f° 251 v°) ; — le prieuré de Saint-Pierre de Lemps (de Lentio), résigné par Jean Nicolas, à Barthélemy Germain, prêtre. Rome, 5 novembre 1583 ; avec le visa de Pierre Paparin. Grenoble, in aula inferiori domine de Celis, in qua hospitamur, 24 avril 1584 (f° 254 v°). Lacune. Insinuations par Gaspar Mathieu, greffier. — Collations : les chapelles Saint-Antoine et Saint-Claude d'Upaix, à François Piochon, prêtre, 14 novembre 1584 (f° 258) ; — le prieuré « Saint-Giraud, au terroir de Montgardin », vacant par décès de Roch d'Aiguebelle, à « noble Charles d'Aiguebelle », par Jean-Claude de Revillasc, prieur de Saint-Géraud d'Aspres. Témoins : Guillaume Bernard, prêtre, religieux d'Aspres, Jean du Pont et Balthasar Barle, d'Upaix. Upaix, in domo prioris dicti loci, 10 novembre 1584 ; led. Charles d'Aiguebelle, fils de noble Charles et de Catherine de Richier, du lieu d'Upaix, tonsuré par Pierre Paparin, dans l'église Sainte-Claire de Sisteron, le 9 février 1575 ; mis en possession par Etienne Vivian, curé de Montgardin, qui le conduit à « la chapelle de Saint-Giraud, au terroir.de Montgardin, et près la rivière ;... Et à prins troys piarres dans ladite chapelle et les a gitté dehors et plusieurs aultres actes possessoriaulx faisant », 18 novembre 1584 (f° 259 v°) ; — le prieuré de Sigottier, près Serres, à Benoît Olier de Montjeu, pourvu par le Pape, mis en possession par Joseph Gilloux, prêtre de Forcalquier, curé de Serres, le 17 novembre 1584 (f° 262) ; — la chapellenie de Saint-Clément, de Sallignac, vacante par décès de Boniface de Matheron, à François de Matheron, clerc d'Aix, son frère. La Baume-lès-Sisteron, 28 août 1584 (f° 266). Insinuation du 19 décembre 1584 (f° 268 v°). 1585. — Lettres de tonsure, par Pierre Paparin, à Antoine, François et Sauveur de Gombert, frères, fils de François, seigneur de Verdaches, et de Catherine de Sclafanatis, de Sisteron. La Baume-lès-Sisteron, 28 août 1584 (f° 269). — Dimissoires par Jean-François de Rico mercato, abbé commendaire de Saint-Just de Suse (de Secusia), pour Bernardin Montaigne, religieux de son monastère. Suse, 1er mars 1558. Ordonnance par « François de Bourbon, duc de Montpensier, prince dauphin d'Auvergnie, pair de France, gouverneur et lieutenant général pour le Roy » en Dauphiné, en faveur dud. Bernardin Montaigne religieux de Saint-Michel de La Cluse, pourvu, le 16 février 1582, du prieuré de Saint-Grégoire de Tallard, vacant par décès de Jean-Louis Tabarret, par le cardinal de Verceil, abbé de La Cluse. Grenoble, 11 février 1584 (f° 270 v°). — Collations : « la chapelle de Saint-Jehan de Chassagnies », al. Saint-Jean-Baptiste in parrochia loci de Chassagniis, résignée par Louis Fortune, à Antoine Girard clerc et étudiant en droit (legum studioso), de Gap, par Claude de Coysses, docteur en théologie, prieur de Saint-André-lès-Gap. Gap, 25 août 1584 ; led. Girard mis en possession par Antoine Nicolas, bénéficier de la cathédrale de Gap, le 29 octobre (f° 273) ; — le prieuré de Notre-Dame de Ribiers, de l'ordre de Cluny, résigné par Jacques de L'Hère, à Jean Jouguet, clerc du diocèse de Die, par Charles Marsilla, chanoine de Die, official et vicaire général de Charles de Léberon, évêque de Valence, délégué par l'évêque de Gap. Grenoble, 17 décembre 1584 ; led. Jouguet, fils de Claude et d'Antoinette Archier (Archerie), de « Tarènes », diocèse de Die, tonsuré par Guillaume de Saint-Marcel d'Avanson, archevêque d'Embrun, doyen de la cathédrale Notre-Dame de Grenoble, nunc Granopoli residens, dans la chapelle Saint-Maurice de ladite cathédrale, le 14 avril 1582 ; mis en possession, au moyen de « noble Claude Odou de Boniot, escuier de la ville de Grenoble », son procureur, par Jacques Griffet, curé de Ribiers, le 19 janvier 1585 (f° 275 v°) ; — la chapelle Saint-Honorat, de Vallernes, vacante par mariage d'André Chabal, à François Laborel, 23 janvier 1585 (f° 285) ; — le prieuré d'Antonaves, résigné par Charles Gleyrot, clerc, à Jean Lhéautier. Avignon, 6 février 1584/5 ; led. Lhéautier, d'Aix, tonsuré par Hugolin Martelli, évêque de Glandèves, à Aix, le 11 mars 1570 (f° 289) ; — la cure de Thèze, sous le titre de Notre-Dame de Beauregard, vacante par décès de Siffred Chaud, à Raymond Martin, par Raymond Gastinel, chanoine, de la prévôté de Notre-Dame de Chardavon, official et vice-vicaire de l'évêque de Gap, 2 mars 1585 (f° 297 v°) ; — la prébende résignée par Claude Olier de Montjeu (27 janvier 1584), à Jacques Thomé, prêtre de Gap. Rome, 22 septembre 1584 (f° 303). « Rémission de juspatronat du prieuré de Saint-Arey de Gap, en faveur de noble Arnoulx d'Orsière, conseigneur du mandement de Montorsier, à luy passé par messieurs du chapitre de la prévosté d'Oulx », attendu qu'il « a esté surtout ruyné l'année des troubles derniers advenus pour le faict de la relligion Le prieuré de Saint-Arey, situé au couchant de Gap, sur la rive droite du Turelet, existait déjà en 1148. Il fut ruiné par les protestants en 1562 (Mémoyres pour l'advenir, 1. c., p. 58)., tellement qu'il n'y est rien ou bien peu demuré d'édiffices, et que le prieur qui y est à présent n'a comodicté le rédiffier, pour ce qu'il est chargé de faillie et décimes, et est de peu de revenu ». Présents ; Augustin Pascalon, cellérier et lieutenant de Raymond Rostolan, docteur ès droits et vicaire du monastère, Hippolyte Peythieu, Michel de Latour, le vieux, sacristain et prieur, Nicolas Aymar, Claude Vason, drapier, Claude Faure, panetier et procureur du chapitre, tous chanoines résidents ; Jean Berthieu et Claude Jordan, notaires. Oulx, 13 septembre 1566 (f° 307). — Réception, en qualité de chanoine d'Oulx, de Georges Giraud, capitaine, d'Orsière. Lagrand, tonsuré par Pierre Paparin, dans l'église Sainte-Claire de Sisteron, le 21 décembre 1577 (f° 180) ; — la cure de Saint-André-de-Rosans, vacante par décès de Michel d'Aiguebelle, à Jean Chaix, prêtre. Avignon, 8 août 1598 (f° 192 v°) ; — le prieuré de « Sainctz Baudilly et Pierre du Queysset », à Séderon, vacant par incapacité de Geoffroy Audibert, à Adam Geoffroy, prêtre, chanoine d'Apt. Avignon, 1er février 1597/8 ; mis en possession le 20 février 1598 ; led. Adam Geoffroy (Gaufredi), fils de noble Roland, de Saint-Saturnin, tonsuré par François de Simiane, évêque d'Apt, dans l'église de Saint-Martin-de-Châtillon, en cours de visite, le 13 octobre 1578 (f° 204) ; — la cure de Savournon, résignée par Pierre Abert (31 octobre 1598), à Laurent Abert, mis en possession le 10 décembre ; led. Laurent Abert, tonsuré par Paparin, le 21 décembre 1591 (f° 213) ; — la cure de « Saint-Genyés près de Montrond », à Antoine Didier, prêtre, 19 oct.1590 (f° 216 v°). 1599. — Collations : les prieurés-cures « de Saint-Pierre de Chauvac et de Saint-George de Laus », à Jacques Agier, mis en possession le 13.janv. 1599 ; led. Agier, de Berzès, diocèse de Turin, tonsuré par Jean de Tulles (de Tullia), évêque d'Orange (Auroicensis), à Caderousse, le 20 décembre 1591 ; minoré par le même, le 21 décembre ; ordonné sous-diacre par le même, le 22 février 1592, à Noël ; diacre, par Guillaume Geyssolm (Cheyselmus), évêque de Vaison Mort le 13 décembre 1629 (Gams, p. 648)., dans la chapelle Saint-Pierre de l'église paroissiale de Vaison, le 28 mars 1592 ; prêtre, par Jean de Tulles, évêque d'Orange. Caderousse, le 23 mai 1593 (f° 219) ; — le prieuré-cure de Sallérans, à Jean Aubert, mis en possession le 12 janvier 1599 ; led. Aubert, d'Éourres, tonsuré par Paparin, à La Baume, le 20 décembre 1596 ; ordonné prêtre le 20 septembre 1597 (f° 225 v°) ; — la cure de Montéglin, résignée par Laurent Reynaud, religieux dominicain de La Baume-lès-Sisteron, à Pierre Donnet, prêtre. La Baume, 27 janvier 1599 (f° 232 v°) ; — le « prieuré de Saint-Baudille et Saint-Pierre ou Notre-Dame de Séderon », vacant par incapacité de Geoffroy Audibert, à Adam Geoffroy, « chanoine de Digne ». Insinuations du 16 avril 1599 (f° 237 v°), etc. |
G 1093 - 1695. Dates : 1695 Contexte : Documents statistiques > États des revenus et des charges des prieurés, cures, chapelles et autres bénéfices du diocèse de Gap Présentation du contenu : Archiprêtré d'Aspres-sur-Buëch. Aucun des ecclésiastiques domiciliés dans led. Archiprêtré n'a de revenus patrimoniaux. ... Archiprêtré d'Aspres-sur-Buëch. Aucun des ecclésiastiques domiciliés dans led. Archiprêtré n'a de revenus patrimoniaux. - Aspres-sur-Buëch. Revenus : de la cure, 250 1. ; du secondaire, 150 ; du prieuré, 60 ; de la chapelle Sainte-Madeleine, possédée par l'abbé de Poligny, 87.
- Serres. Revenus : du prieur, 157 1. ; du curé, 250 ; du secondaire, 150 ; de cinq chapelles, que possède le chanoine de Gap, Flotte de La Gardette, 33.
- Sigottier. Revenus : du prieuré, 52 1. ; de la cure, 215 ; de la chapelle Sainte-Catherine, 6.
- Saint-André-en-Bochaine. Revenus ; du prieuré, 200 1. ; du curé, 214 1. ; de la chapelle de « Ceille », 9 1.
- Montclus. Revenus : de la cure, 240 1. ; de la chapelle Sainte-Catherine, fondée par le prieur de L'Épine, 99.
- La Piarre. Revenus : du prieur, 66 1. ; du curé, 215.
- Aspremont. Revenus : du « prieuré de Notre-Dame de Suanne » (Tuoux), 60 1. 10 s. ; du curé, 214 1. ; de la chapelle Sainte-Catherine, 21 1. 10 s.
- Saint-Julien-en-Bochaine. Revenus du curé, 250 1. Le prieur de Durbon a fait sa déclaration séparément.
- Saint-Martin-d'Argenson. Revenus du prieuré-cure, 99 1.
- Montbrand. Revenus : du prieur, 292 1. ; du curé, 214.
- La Baume-des-Arnauds. Revenus : du prieuré, tenu par le sr Fauque, résidant à Roussillon en Provence, 190 1. ; de la cure, 250 ; de la chapelle de Saint-Michel, possédée par le curé de Tallard, 6 1. 10 s.
- Agnielles-en-Bochaine. Revenus du prieuré-cure, 156 1. 15 s.
- Saint-Pierre-d'Argenson. Revenus : du prieuré-cure, 186 1. ; de la chapelle Saint-Georges, 3 1. ; de la chapelle de la Madeleine, possédée par le sr Martel, curé de Clausone, 47 1.
- Méreuil. Revenus : du prieuré, 120 1. ; du curé, 200 ; de la « filieule sous le titre Saint-Martin, unie au prioré et cure de Saint-Geniès », 24 1.
Archiprêtré du Caire. La plupart des ecclésiastiques n'ont pas de revenus patrimoniaux, ou, srils en ont, ils ne dépassent pas 60 1. par an. - Le Castelar. Revenus du prieuré-cure, 1.100 1. Charges, 800.
- Volonne. Revenus du prieuré-cure, 1.300 1. Charges, 718.
- La Baume-les-Sisteron. La prévôté de Chardavon a 4.295 1. de revenus. Charges : portions congrues des curés de La Baume, 220 ; de Mézien, 240 ; de son secondaire, 150 ; du chapelain de Saint-Martin de Thoard, 75 ; du chapelain d'Entrepierres, 150 ; du curé de Clamensane, 290 ; « pour les cinq religieux de ladite prévosté, à chacun, 250 1. » ; en tout, 1.200 1. ; pour le novice, 50 1. ; pour les décimes, 467 1., etc. Total, 3.104 1. Reste net, environ 1.191 1. « La communauté des religieux de Saint-Dominique, composée de trois religieux prestres et un frère convers et un valet »», a environ 600 1. de rente. Charges : la taille, 85 1. vestiaire des religieux, 120 ; gages et nourriture du valet, 100 ; pour le R. P. général, le provincial et le procureur général, 22. Reste, 273 1.
- L'Escale. Revenus du prieuré, 1.900 1. Charges : décimes, 250 1. ; portion congrue du curé, 300 ; secondaire, 150 ; prédicateur, 90, etc. Reste, 1.060 1.
- Malijay. Revenus du prieuré-cure, 837 1. Charges, 267.
- Mirabeau. Revenus du prieuré-cure, 525 1. Charges 248.
- Barras. Revenus du prieuré-cure, 600 1. Charges, 347.
- Sourribes. Revenus, 400. Charges, 342.
- Vilhosc. Revenus du prieuré-cure, 1.050 1. Charges, 606 1., savoir : décimes, 260 ; portion congrue du curé de Saint-Symphorien, 300 ; service de la chapelle de la Madeleine, à Volone, 30 ; etc. Reste, 444. Le sr Joseph Bougerel, prêtre, fait le service du curé, infirme, moyennant le salaire de 250 1. prises sur les 444 1. susd.
- Saint-Geniès-de-Dromon. Revenus du prieuré-cure, 900 1. Charges, 757.
- Salignac. « Le prieuré de ladite paroisse est uni à la masse capitulaire de l'église cathédrale de Sisteron ». Le curé reçoit, 240 1. et le secondaire, 150.
Archiprêtré de Mison. Quelques ecclésiastiques ont des revenus patrimoniaux ne dépassant pas 40 1. Ce sont : Étienne Mauduech, curé de Mison ; Jean Salva, chapelain dud. Mison ; Reynaud, prieur de Ribiers ; Gabriel, prieur-curé de Salerans. La « conférence de Ribiers » est dépendante de l'archiprêtré de Mison ». — Quelques curés de l'archiprêtré de Veynes ont des revenus patrimoniaux s'élevant, au plus, à 20 1. Archiprêtré de Tallard. Les ecclésiastiques qui suivent ont des revenus : « M. d'Hugues, prieur de Jarjayes Joseph d'Hugues, nommé le 27 avril 1692 (ci-dessus, p. 77) ; le 30 janvier 1711, il résigna son prieuré, qui fut donné à Guillaume d'Hugues, plus tard archevêque de Vienne (p. 223). et chanoine d'Embrun, a environ 10.000 1. de patrimoine en capital, ce qui lui rend 500 1. de revenu, outre ses bénéfices » ; M. Faure, prieur de Valserres, possède des biens à Gap et à Paris Cf., ci-dessus, p. 211, 219, 395 et suiv. ; le prieur de La Saulce, co-prieur de Pelleautier, « novellement fait commandeur », habite loin de la province. - Laragne. Revenus de la cure, 307 1.
- Montguers. « Pons Gontin de Gontard, prieur-curé », n'a pas de revenus patrimoniaux, 14 octobre 1695.
- Vitrolles. Revenus : de la cure de Saint-Michel, 280 1. ; du prieuré de Saint-Michel « tenu par Mre Charles de Joanis de Labrillane, habitant de la ville d'Aix en Provence», 539 1., avec 400 1. de charges ; du prieuré de « Saint-Pierre-de-Dauzard », tenu par Dom Michel de Gombert, de l'ordre de Cluny, 150 1., avec 120 1. de charges ; de la chapelle de Notre-Dame et Saint-Jean, 30 1. Clémans, curé.
[Archiprêtré du Haut-Champsaur.] - Chabottes. Mre François Eyraud, sacristain de Saint-Bonnet, est prieur de Notre-Dame de Chabottes. Revenus, 500 1. Charges 360 ; décimes, 100 ; au curé Jean Allec, 150, etc. Les Jésuites du collège d'Embrun « sont prieurs de La Plaine ». Revenus, 240 1. Charges, 100.
- Chabottonnes. Jean Allec, diacre, en est curé. Revenus, 112 1.
- Champoléon. Pierre Mathieu, curé. Revenus, 400 1., dont les Jésuites d'Embrun, « prieurs », retirent, 150.
- Orcières. La paroisse dépend du prieuré de Saint-André de Gap, dont les Jésuites d'Embrun sont prieurs. Revenus, 850 1. Charges : au curé, 250 1. ; à Jacques Galland, secondaire, 135, etc. La chapelle de Saint-Martin rend 12 1. ; celle de Saint-Antoine et Saint-Jean, 6 1.
- « Saint-Barthélemy de Buissard» dépend du prieuré de Notre-Dame de Chabottes ». Michel Favier, curé. Revenus, 190 1. Charges, 9.
- Saint-Jean de Montorsier. Pierre Pellegrin, curé. Revenus, 250 1. Charges, 50.
- Saint-Julien-en-Champsaur. La cure dépend en partie du prieuré monacal de Romette et en partie, du chapitre de l'église collégiale de Saint-André de Grenoble. Revenus, 900 1. Charges : à François Léautaud, curé, 250 1. ; à Honoré Eyraud, secondaire, 150, etc. Total, 420.
- Saint-Léger. Les Jésuites d'Embrun sont « prieurs ». Revenus, 400 1. Charges : à Jean Duserre-Bresson, curé, 250 ; décimes, 18 ; luminaire, 21.
- Saint-Michel [de Chaillol]. Curé, « Joseph Chais, acholite ».
- « Saint Nicolas de Montorsier », dépendant du prieuré de Chabottes. François Eyraud, sacristain de Saint-Bonnet, en est le prieur. François Vachier, curé, etc.
|