Le Républicain Briançonnais - Janvier / Février / Mars / Avril 1944 18 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°579, 1er et 8 janvier ; n°580, 15 et 22 janvier ; n°581, 29 janvier et 5 février ; n°582, 12 et 19 février ; n°583, 26 février et 4 mars ; n°584, 11 et 18 mars ; n°585, 25 mars et 1er avril ; n°586, 8 et 15 avril ; n°587, 22 et 29 avril |
Le Républicain Briançonnais - Mai 1944 4 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°588, 6 et 13 mai ; n°589, 20 et 27 mai |
Le Républicain Briançonnais - Juin 1944 4 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°590, 3 et 10 juin ; n°591, 17 et 24 juin |
Le Républicain Briançonnais - Juillet / Août 1944 6 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°592, 1er et 8 juillet ; n°593, 15 et 22 juillet ; n°594, 29 juillet et 5 août |
G 194 - Succession de Guigues Albert, chantre. Dates : 1452-1460 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Titres de propriété, reconnaissances, etc Présentation du contenu : Mémoire des actes faits par Pierre et Nicolas Humbert, chapelains, procureurs de Martin Albert, recteur de la chapellenie fondée par Guigues... ... Mémoire des actes faits par Pierre et Nicolas Humbert, chapelains, procureurs de Martin Albert, recteur de la chapellenie fondée par Guigues Albert, chanoine et chantre de l'église d'Embrun, sous le titre de Saint-Laurent en l'an 1452 : le 19 décembre une chambre louée pour deux mois, pour y déposer le mobilier ( frodium ) dudit chanoine Albert, 4 gros ; une clef, 14 patacs ; un dîner, 10 pat. (f° 3) ; lettres de tonsure de Guillaume Albert, fils de maître Jacques, 4 florins ; à Mathieu Albert, pour l'autorisation de la chapelle fondée par Guigues Albert, 2 ducats ; en juin 1453, pour mettre les habits du défunt à l'air, afin de les préserver des vers ( quando portavimus pannos et vestes ad ponendum in aura, propter lyneas ), 3 pat. (f° 4) ; le 22 septembre, mise à l'encan du mobilier susdit, sans rien vendre ( in quo nichil vendidimus ) ; le 18 juin 1454, payé à Antoine Tourniaire ( Tornatoris ), recteur de la chapellenie fondée par P. Guibert, chapelain, pour le service de la maison de Sainte-Cécile, 23 gros (f° 4 vo). — Inventaire des biens de Martin Albert, dressé par Me Guigues Garcin, notaire (f° 8) : table avec bancs ( cum scandetis) ; corbeille pour les noix (feysanatam nucum ) ; trois mortiers de pierre, deux couvertures blanches listées de noir ( duas flassatas albas, barratas nigro ) ; deux chauffe-lits ( chafuox ) neufs, achetés par le prieur des Baumes ( de Balmis ) au prix de 25 gros ; un grappin ( grapa ) en fer (f° 8) ; un support pour tenir les chandelles ( duelham ad tenendum candelas ) ; un buffet neuf muni de sa serrure, acheté par André Émé pour 4 fl. 8 gr. ; un baril ( barrale ) appelé vineygrier ; une tarnoyra ; un cuvier ; deux petits coffres ou arches ; des rideaux ( cortinas ) et un ciel de lit (f° 8 v°) ; une racloire ( resdoyram ) ; un pétrin ( mayt ), un chandelier de bois, cinq hachettes ( ligones sire aychetas ) ; une table ( mensam cum vernellis ) ; un bouclier ( bloquerium sire clipeum ) ; une lampe ( unam grelhiam ferri pro illuminando) ; unum parvum chaminale ; un matelas ; une cassette ( una parvam capsam cum clave ad tenedum peccunias ) ; trois planches de sapin ( de saparmarium sive dreysour ) ; une ceinture de laine ( fayseam laneam ) ; un baquet pour le vin ( gerllam vinatoriam ) ; une écumoire ( culheriam pertusatam ) ; deux pots en terre ( dolia terre ) tenant ensemble 25 livres ; une caisse ( cayssam sive archam bassam ) ; un baril ( barrale sex cartaletorum ) ; une grande arche de hêtre ( archam magnan de falgu ) qui est dans la prévôté (f° 9 v°) ; un entonnoir ( embut ) ; un baquet ( brochetum octo pithalphorum ) ; 14 douves de mélèze ( doyas novas de melse) ; un lit à la cuisine ( in focanea ), un autre in parvo paradiso ; une chaise ( cathedram frachissam ), une couverture de poil blanc (f° 10) ; un tapis ; un épieu de chasseur ; ( venabulum ) ; un bâton ferré ( bordonum ferratum ) ; un fer pour tendre les balistes ( instrumentum ferreum ad tendendum balistam ) ; deux carquois ( duas pharetras sive carcays ) ; trois épées ; deux carreaux rouges (f° 10 v°) ; un trélis ( treslicium sire varra ) ; un habit gris, presque blanc, doublé de peau de renard, avec parements de marmottes ( de martres ) ; autre habit gris obscur, doublé de peaux de lapin, avec parements d'écureuils ( de scurollis ) ; autre habit bleu ( de percico ), doublé de trois peaux d'agneaux blancs ; un tableau rond en bois ( discum fusteum, depictum ) ; deux miroirs ( specula ) ; deux ornements sacerdotaux complets, dont un donné à la chapelle de Sainte-Anne, et l'autre à la chapelle de Saint-Laurent ; un mortier en métal pour piler les épiceries ; trois grands chaudrons de cuivre ( cacobos eris ) et deux petits (f° 11) ; un lavabo en métal ; trois broches ( veruta sive astes ) ; trois marmites de cuivre ( olas cupri ) ; deux bouilloires ( scalfatoria ) ; une poêle de cuivre ; une cuillère de cuivre ( cassiam ) ; deux grelhia , une lèchefrite ( lichefrea ) ; deux chauffe-lits ( branderia parva duo sive chaffuocs ) ; une bassine (f° 11 v°) ; un grand vase d'étain ( magnam cymaysiam stangni sive pitalphum ) ; quatre aiguières ( ydrias sive aqueyrias stangni ) ; trois candélabres ; trois cuillers ( cloqueria ) ; un bénitier d'étain ( benecherium ) ; deux couteaux de cuisine ( duos gladios coquine ), deux plats ( platellos ) d'étain (f° 12) ; 11 écuelles d'étain avec la queue ( cum manelhis ), 8 assiettes ( scutellas stangni largas ) ; 3 plats ( scutellonos rotundos ) ; une boîte peinte en bois ( boyssiam fuste pictam ) ; trois salières d'étain ; cinq grands plats d'étain (f° 14 v°) ; une chaise de paille ( cathedram de palea ) ; dix nappes ( mapas ), 5 essuie-mains ( terzoria sire toalhonos ) ; deux frocs ( frochias ) ; deux scies ( seras ) ; deux tasses d'argent ; deux cuillers d'argent ; une ceinture d'argent (f° 13) ; un capuchon rouge ; un autre violet ; une coiffe de femme ( capucium mulieris ) ; un fourreau avec deux épées ( unam vaginam ubi sunt duo gladii, ponchonum et forchetam ) ; un autre avec deux épées ayant le manche en buis ( manegatis de boycio ) ; un sac ( saccum sive tasca ) ; une grande arche (archibancum longum novum, clavatum ) ; un poids ( balanciam cum scanclalhio ) ; un panier avec de la ferraille ( panerium rotondum album cum ferratalhiis ) ; une aiguière ( eyyuederia ), deux candélabres en cuivre (f 13 v°) ; divers manuscrits ( libros plures scriptos ) non inventoriés et enfermés dans une petite caisse neuve ; une table avec tapis au-dessus ( flossata que erat desuper ) ; une arche au pied du lit fermée à clef ( clavata fortiter ), avec des objets de la cure : des livres, des calices et autres choses remises au recteur de la chapellenie de Saint-Laurent (f° 14). Dans une armoire placée devant le siège du chantre : un journalier déjà ancien et effacé en divers endroits, à l'usage de l'église d'Embrun ( jornalerium quasi antiqum, quod perdit litteram in multis passibus, ad usum ecclesie Ebredunensis ) ; un processional assez bon, couvert en peau blanche ; une boîte à hosties en fer blanc ( repositorium hostiarum de ferro albo ), etc. A Savines : un tonneau tenant 16 setiers ; deux tableaux ; une caisse avec quatre flèches ( sagictte ) ; 2 casques ( salatas ) ; un bonnet noir de velours (f° 14 v°). Dans la maison neuve, le 5 janvier 1453/1454, on trouve : deux tasses d'argent ; deux barils ( barralia ), une mesure ( eminale ), 4 cuviers ; un pot ( picherium ) ; un entonnoir ( embut ad implendum vasa ) ; deux surplis ( superplicia ) ; un froc ( frochiam ), sept peaux de lapin préparées ; deux lunettes d'argent avec leur étui ( duo bericuli de argento cum repositorio ) ; un anneau d'argent avec une pierre ; un sceau en argent aux armes de Guigues Albert ; un cure-dent d'argent avec quatre lancettes ( curatorium dentium argenti cum IIIjr cuspidibus ) (f° 15) ; une grande cuillère pour travailler la cire ( cassiam magnam ad operandum ceram ) ; une autre (ad facendum bilotas ) ; un ressort ( quedam molle ferree sive mollas ) ; un bernart ; un tamis ( una sea ad transmigrandum farinam ) ; un van ( cribrum sive van ) ; une feuille en fer pour faire les tourtes ( una folhia ferri ad faciendum tortas ) ; le livre de raison de maître Jacques Albert ; un mouchoir ( mocherium ), deux grands voiles pour les veuves ( duo grossa vela nova pro mulieribus vicluis alias d'Autun ) ; dans une bourse huit boutons d'argent (f° 15 v°) ; sept anneaux d'argent ; deux crochets en argent ( duo crochete argentee pro vestibus ) ; un chapelet en argent avec une médaille de la Vierge ( unum tercentum argenteum insignitum ymaginis Virginis Marie ) ; des chapeaux ou coiffes de femme ( coyffe sire capelli de tela pro mulieribus ) ; une quantité de perles ; un peigne en ivoire ; une couverture de lit de serge rouge ( de sargia rubea ) ; une ceinture de soie noire garnie d'argent ; un poignard ( unus gladius lateralis garnitum de argent ) ; une marmite (?) en fer pour travailler la cire ( fogueyronum ferri pro cera operanda ). Dans la maison de noble Jacques Albert : 14 serviettes ( serviete sive tersoria ), 2 nappes ( tohalhoni operati de persico ), trois nappes longues ( longerie ) (f° 16), 12 volumes manuscrits, en papier et parchemin, relatifs à la grammaire, à la logique et à la philosophie (XII libri tam in papiro quam in pergameno, gramaticales, logicales et philosophales ) ; une arche à deux compartiments ( cum duobus meanis ), etc. Objets en argent estimés par Syffred du Bourg : deux tasses d'argent, une ceinture d'argent, etc. (f° 16 v°). — Reçus donnés à Nicolas et Pierre Humbert, chapelains, chargés du soin des biens de Guignes Albert, chantre : de 4 gros 1/2, par Jaronis , pour le sceau de feu Guillaume Albert, neveu dudit Guignes, 12 janvier 1452/1453 ; — d'un matelas, par Catherine, femme de Leonet Garcin, pour un legs, 22 janvier (f° 18) ; — d'une ceinture de soie rouge, avec crochet et fermoir d'argent ( clavis argentee, bloca ) par Jacques de Aymonetis (qui signe Jacobus Deymonet ), chanoine d'Embrun, 13 février ; — de 14 florins, par Antoine Reynaud, chapelain, pour legs, 29 février ; — de 20 flor. Par Jean de Aymonetis, pour dettes, 7 mai ; — de 8 flor, par Antoine Mathieu, 16 mai (f° 13 v°) ; — de 9fl. 6 gr. (chaque florin valant 12 gros du Pape), par Lazare de Y[m]bertis , docteur ès-arts et en médecine, résidant à Embrun, pour avoir soigné feu Guignes Albert, chanoine d'Embrun, son frère et sa belle-soeur, 9 mai 1453 ; — de 8 gros, par Laurent Gaudissart, procureur du susdit Lazare ; — d'une chasuble, une aube, un amict, une étole, un manipule et un cordon, par Pierre Marronis junior, pour legs fait à Michel, son fils, recteur de la chapellenie de Sainte-Anne, fondée en l'église Saint-Pierre. Témoins : Guillaume Émé et Bernard Albert. Me Jacques Barthélemi, notaire, 13 juin 1453 (f° 19) ; — de 4 flor, reçus en argent et en blé, par Antoine Mathieu, clerc, de Vars ( de Varcio ), protégé ( familiaris ) dudit Guignes Albert (f° 19 v°) ; — d'un lit avec son ciel par noble Mathieu Albert, d'Embrun, pour legs. Embrun, près de la boutique de noble Pierre Chabassol. Témoins : Guillaume Lobet, d'Embrun, 10 septembre ; — d'un matelas avec coussin, deux couvertures, un mortier, un plat d'étain, par Jean de Marcosio , peintre, tant pour une peinture que pour un legs de 10 flor. Fait par ledit Guignes à Peyrone, sa nièce, femme dudit, peintre, 14 décembre 1453 (f° 20). — Compte relatif : à 84 setiers de vin vendus à Christophe du Bois ( de Bosco ), official, 35 florins 2 gros, 20 décembre (f° 20 v°) ; — à deux tonneaux contenant environ 100 setiers de vin, vendus à Jacques Macellarii , sacristain, 9 florins, 28 février 1454/1455 ; — à la neuvaine de Jacques Albert, frère dudit Guignes, pour laquelle il est payé 2 florins (f° 21). — État des sommes dues ou léguées par Guignes Albert, et payées pour lui : à Peyrone, sa nièce, femme du peintre [Jean de Marcosio ], 10 fl. ; à Antoinette, sa nièce, femme de Pierre Montgardin, 10 fl. ; à Montarsine, sa nièce, femme de Marcellin Élions, de Chauvet, 10 fl. ; à Agnezcte , femme de Guillaume Reynaud, habitant à Chauvet, 15 fl. ; à Guillelma, femme de Mondon d'Eymonet, 3 fl. Et pour la vigne de Sainte-Marthe, 10 fl. ; à la fille de Jean Eyriey ( Herigii ), coutelier, filleule dudit Guigues,4 fl. (f° 23) ; pour la chappe de ce dernier, à l'église d'Embrun, 10 fl. ; à Jean Baile, menuisier ( fusterii ), 15 gr. ; à Syffred de Burgomalo , pour marchandises, 7 gr. ; à Antoine Mathieu, clerc, son protégé ( familiaris ), 4 fl. ; à Jean d'Eymonet, ancien juge, 2 ducats, à Lazare de Humbertis , médecin, 9 fl, 1/2 (f° 22 v°) ; à noble Mathieu Albert, pour réparer la maison neuve de la paroisse de Sainte-Cécile, 40 fl. ; à la confrérie de Saint-Léger ( sancti Leodegarii ), pour viande ( ratione carnium ), 18 gr. ; à Pierre Charriot, barbier, pour la barbe et la chirurgie ( ratione barbe et ralione surgerie ), 2 fl. ; à maître Antoine Sauret, pour procédures, 30 gr. ; à Gonet, médecin, pour médecines (mémoire), à Isnard Gautier, à Jean de Miolans ( de Meolano ), à Colin Bouglenh et à Antoine de la Villette, 10 fl. (f° 23). — Quittance de 22 écus, en patois : L'en mil IIIJc LX, e lo X de jun, confesse iou Peyron d'Eymonet d'aver agu des curours de Martin Albert, como hereter de Mons. Guigo Albert, so es a aseber vint et clous escus en que m'ero tengu lo d[ic]h Mons. Guigo, que iou li avio presta manualment, D'iecele XXII escus l'en quito, so es asaber per las mans de Mons. Peyro Humbert et de Mons. Nicolau Humbert. Ite est, per mi Peyron d'Eymonet (f° 24). — Notes d'une vente : une épée ( gladium ) appelée trenchaor , 1 gr. ; une cuillère de fer, 3 patacs ; une candélabre de laiton, avec deux duelhiis , 1 gr. 1 pat. ; Un vase pour l'huile ( dolium olei ), 2 gr. ; une cuillère en cuivre ( cassa eris ), 2 gr. 6 pat. (f'° 27 v°). — Inventaire des biens appartenant audit Guignes Albert, trouvés le 24 octobre 1452 : lit, couverture blanche poilue ; couverture rouge appelée vana (f° 28) ; poches (?) ( bogias ) anciennes avec camail ( camalhio ) ; bâtons appelés suions , avec un bourdon ferré ; épée à deux mains ; carquois plein de flèches ; jupon ( gipponum ) rouge ; manteau ( cappa ) de brunette (f° 28 v°) ; etc. (Couverture, en parchemin, con-tenant un fragment d'acte passé à Savines, Sabine ). |
G 218 - Registre des actes passés par-devant Jean Blanc et Laurent Rispaud, notaires et secrétaires du chapitre d'Embrun. Dates : 1630-1727 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Titres de propriété, reconnaissances, etc Présentation du contenu : Reconnaissances en faveur des anniversaires : Pierre Martin, de Saint-André, reconnaît une .pension de 3 l. 3 s. imposée sur une terre sise à... ... Reconnaissances en faveur des anniversaires : Pierre Martin, de Saint-André, reconnaît une .pension de 3 l. 3 s. imposée sur une terre sise à Saint-André, mas de Grégory , 5 juillet 1722 (f° 1er) ; — Pierre et Joseph Espoulet, chapeliers d'Embrun, une pension de 36 s. « incorporée sur une vigne d'environ 13 fossoirées, sittuée au lieu de Saint-André, mas de la Pinée , confrontant vigne de la chapelle de Saint-Martin en tête, » 28 janvier 1824 (f° 1er v°) — Jean Fache et Jacques Jouglar, une pension de 6 l. imposée sur un champ sis à Saint-Sauveur, mas de Tholozan et sur une vigne, sise au même lieu, mas de Chancholle , 29 janvier 1724 (f° 2) ; — Antoine Joubert, marchand d'Embrun, une « pension d'une émine et demy de vin, » imposée sur une vigne située à Belle Bouine , terroir d'Embrun, 17 mars 1725 (f° 3 v°) — Étienne Esmieu, de « Seillac, » une pension de 3 l. imposée sur une terre, sise à Ceillac, mas de Rioulle , 13 novembre 1725 (f° 4) ; — Pierre Chaix-Bougnier, « natif du lieu de Chorges, demeurant au quartier de Sarresaut , terroir dudit Ambrun, » une pension de 3 l. imposées sur le domaine de Serresaut. Présent : Alexis Fine, étudiant au collège d'Embrun (f° 4 v°) ; — Jean Buffe, de Saint-Sauveur, une pension de 2 l. 2 s. imposée sur un champ, situé au « mas de Valubaye , terroir de Baratier » et sur un autre champ, sis au « mas des Salettes , terroir de Saint-Sauveur, confrontant ruisseau de Vachères du midy, » 23 mars 1726 (f° 6) ; — Jacques Meyrssirel et autres habitants des Orres, une pension de « quatre esmines sept cyvayers avoine et orge, mesure d'Ambrun, » imposée sur des terres, sises aux Orres, mas de Pra-Moutton . Témoins, Pierre Silvestre et François Leydon, procureurs au bailliage d'Embrun, 5 août 1726 (f° 7 v°) ; — Jérôme Roman, boulanger à Embrun, une pension de 2 l. 4 s. imposée sur la maison « ayant appartenu à Claude Jamon... scituée à la paroisse Saint-Vincents, en rue Neuve, » à Embrun, 19 février 1727 (f° 10) ; — Claude Taxil, de Saint-André, une pension de 2 l. 14 s. imposée sur une terre sise à Saint-André, « mas dit Pragibaud ou Esclousarde ,» 22 février 1727 (f° 12) ; — Luc Donnette, cordonnier à Embrun, une pension de 18 s. imposée sur une vigne, sise à Chadenas , terroir d'Embrun, « combal du couchant, champ de l'abaye de Boscodon au pied, » 24 février 1727 (f° 13) ; — Nicolas Guignes, boulanger à Embrun, une pension de 4 s., imposée sur une maison acquise par lui de « Mr Me Jean-Baptiste Roux, docteur en médecine, scituée à la paroisse Saint-Vincents,... rue Traversière du couchant, » 27 février 1727 (f° 14). — Extraits de reconnaissances passées : en faveur, de « la luminaire de l'église Notre-Dame d'Ambrun, » par Jacques Imbert, marchand d'Embrun, d'une pension de 40 s.. imposée sur une maison, sise à Embrun, paroisse Saint-Marcellin, » confrontant la grande rue droite, vers le midy ; » juillet 1613 (f° 19) ; — « au profict des anniversaires, par Jeanne Réallon, de Saint-André, d'une pension de 6 l. 6 s., imposée sur un champ, sis à Saint-André, mas de Grégory , 16 mai 1680 (f° 22) ; — par Olivier Besson, des Crottes, d'une pension de 26 s. imposée sur un pré sis aux Crottes, mas du Plan , « confronte au pré de noble Mathieu de Rame, du couchant, » 8 juin 1680 (f° 23), etc. Ces reconnaissances sont faites, « à la poursuite de sieur Anthoine Danel, procureur desdits anniversaires, » 9 avril 1681 (f° 26). — Autres reconnaissances passées au profit des anniversaires : Paul Subé, fils de feu Esprit, et de Madeleine Arnaud, mariés, reconnaît une pension de 9 florins, imposée sur une maison, sise A Embrun, paroisse Saint-Pierre, 13 juillet 1684 (f° 44) ; — Joseph Gautier, avocat, une pension de 6 l. imposée sur une maison sise en la dite paroisse Saint-Pierre et rue Neuve, 11 novembre 1684 (f° 48) ; — Étienne Tholosan, bourgeois d'Embrun, une pension de 15 l. imposée sur une maison ; située sur la même paroisse Saint-Pierre, 14 janvier 1686 (f° 55 v°) ; — Claude Tourrés, « seigneur de Châteauvieux, les Pilles, conseigneur de l'Estret, conseiller du Roy, président et commissaire examinateur en l'élection de Gap, faisant pour et au nom de noble Paul Sipion du Bonet la Bastie et comme son procureur général, » une pension de 5 l. 2 s., imposée sur un pré, sis à Baratier, « appelle le Pré de la foire , » 28 avril 1686 (f° 60) ; — Madeleine et Enemonde Garnier, sœurs, de Saint-André, une pension de « trois florins, qu'est une livres 16 sols, » « assize au terroir de Saint-André, mas de la Pignée , confronte vignie de la chapelle de Saint-Martin en teste... vignie de la cure de Saint-Marcellin au midy, » 19 décembre 1686 (f° 63) ; — Charles Roux, fils de feu Salomon, avocat, et Henri Rispaud, de Chorges, une pension de 12 livres, imposée sur un ténement, sis à Chorges « au mas des pras Ponçonetz ou à la Mandouisz » ayant « le chemin royal au pied, chemin voisinal allant ez Risoul en testes, autre chemin voisinal allant aux Marais au levant, terre qu'estoit de la chapelle de feu Pierre Bourgaron, tenue à présent par ledit Sr Roux, du couchant, viol entre, » 27 mars 1680 (f° 71 v°) ; — Jean Chaud et autres habitants de Saint-Sauveur, une pension de « cinq florins, faisant à présent trois livres » imposée sur un champ, situé à Saint-Sauveur, « quartier du Coing , mas appellé Combe Massiée » 4 juillet 1694 (f° 83). — Répertoire des reconnaissances susdites (f° 84). — Collation, par le chapitre d'Embrun, « sur la nouvelle qui vient d'arriver que messire Antoine Arnoux, prêtre, curé de Savines et bénifficier de ladite église métropolitaine, est décédé ce jourd'hui, » lequel était titulaire de la chapellenie sous le titre Sainte-Catherine, et de ladite chapellenie, en faveur de Guillaume Salva, fils de Sr Louis bourgeois, qui est mis en possession « par l'imposition du bonnet à la forme accoutumée, comme étant ledit vénérable chapitre le premier prebtre du diocèze. » Sont présents : les chanoines « Guillaume Salva, sacristain, Laurent de Lange, Jean Arnaud, Jean-Pierre Donadieu, Barthélemy de Albert-Lévésie-Champcella, Étienne Donadieu, Guillaume de Pierre de la Faye, Jean de Navaisse, Antoine Silvestre et Jacques de Levésie ; » témoins : Jacques Taxil, secondaire en ladite église Notre-Dame et Balthazar Sibaud, 21 janvier 1679 (f° 91). — « Arrandement des droits de disme que le vénérable chapitre prend à Chérines et Saint-Appollenar , » passé en faveur d'Antoine Guieu, dudit « Chérines, mandement de Savines, » moyennant 129 l. tournois de l'édit par an et pendant quatre ans ; fait à Embrun, « à la maison des hoirs de Mlle de Gossolin, » 23 janvier 1679 (f° 91 v°). — Délibération capitulaire en vertu de laquelle le Sr Antoine Danel reçoit 40 l. pour les fournitures à faire aux églises de Baratier et des Crottes, en « exécution des ordonnances des visittes archiépiscopales faites à Baratier, le 25 juin 1672, et aux Crottes, le jour suivant, » 27 janvier (f° 92). — Affranchissement, par « messire Jean-Pierre et Étienne Donnadieus, frères, chanoines prébandés, » moyennant la somme de 194 l. 1 s. « en pistolles Espagne, escus blanqs et autre monnaye, » de cinq pensions dues par eux au chapitre et imposées sur des terres sises au lieu « des Cellons , au Petit-Puy » ; à Embrun, « au mas du Temple , confrontant chemin public du Temple du soleil couchant ; » sur une maison, « située à la Grand'rue... paroisse de Saint-Donnat... rue de Mal-Crouset, au dernier ; sur une vigne à la Gardette et sur une grange sise à Puy-Saint-Eusèbe, « mas de las Charrières , » 11. février 1679 (f° 92). — Fondation d'une messe dans l'église de Notre-Dame d'Embrun, le premier de chaque mois non empêché, par Marguerite Bertrand, veuve de Jean Laffont, tanneur, moyennant la somme de 20 escus, 11 février (f° 93) — Obligation, par Jean-Baptiste Faure, syndic, et Joseph Jouve, consul de la communauté de Savines, en faveur du chapitre, de lui servir une pension de 33 l. 7 s. 6 d. moyennant la somme de 667 l. 10 s. tournois, placés précédemment sur la communauté de Vallouise. Témoins : noble Jean Gontier de Lange, juge commun d'Embrun, 25 février 1676 (f° 93 v°). — « Réception in fratrem » de messire Joseph-Alexandre du Fayet, chantre et chanoine. Ce dernier expose « désire d'être reçeu et admis en frère, pour avoir entrée et séance dans les assemblées capitulaires et de siéger aux hautes chaires du chœur, pour jouir des mêmes honneurs, émollumentz et autres prerrogatives dont Messieurs les chanoines sacrés jouissent,... attendu qu'il est in sacris . » Après avoir reçu l'accolade des chanoines, il est conduit devant le grand autel, où, à genoux, « il a presté le serement suivant accoustumé, suivant et à la forme des statuts et coustumes dudit vénérable chapitre, à la forme que s'ensuit : Ego Joseph Alexander du Fayet, canonicus prebendatus et cantor ecclesiœ metropolitanœ Ebredunensis, juro obedientiam Rmo Do Do archiepiscopo Ebredunensi et successoribus suis, capitulo obedientiam et fratrum occurrentiam, onera met canonicalus et prebendœ supportare tam in servitio divino quam in alliis ecclesie necessitatibus annualem residentiam facere, fructus primos pacificos fabricoe remittere, permutationem prebendarum non permittere, capam more aliorum canonicorum solvere, secreta capituli nemini pandere, statu[ta] qu œcumque edita et edenda, canonica et civilia observare el illis non contradicere directe vel indirecte, honestum, utile et justum pro ecclesia procurare, el incommoda evitare ; et ita me Deus juvect per hec sancta Dei evangelia utraque manu tacta », 27 février 1679 (f° 94). — Acte de présentation d'Antoine Disdier, prêtre, du lieu de Faucon, par Joseph Caponi, procureur de « noble Jean-Pierre de Murianne, en qualité de père et légitime administrateur de la personne et biens de noble François de Murianne, fils et héritier de deffunte demoiselle Louise de Reynaud de Verdun, et icelle, fille de noble Balthazar de Verdun, et ledit Balthazar fils de noble Roman de Reynaud de Verdun, » en qualité de recteur de la chapellenie des Saints Pierre et Paul, et renonciation à ladite présentation, attendu que ledit Disdier « s'est establi en la vallée de Barcellonne, aux estats de Son Altesse Royalle », et qu'il ne désire point de revenir en France », 5 mars 1679 (f° 94 v°). — Arrentement par le chapitre à Barthélemy Arnoux, de Caléyères, d'une vigne « affectée au prieuré de Saint Marcellin », sise sur le territoire d'Embrun, au mas du Trueil , moyennant 8 l. de rente par an, 4 avril (f° 95). — Députation donnée par le chapitre à Étienne Donadieu pour poursuivre à Grenoble le procès contre Antoine Roux, prêtre, et celui contre Louis Méyère, curé de Selliac , 18 mai (f° 95 v°). — Arrentement de la dîme des grains de Savines, à percevoir « sur le terroir de la basse de Savine » et de la dîme du vin, à percevoir « sur le terroir de tout le mandement dudit Savine, Prunières non compris », passé à César Cuchet, de Mens en Trièves, et à Gaspar Poulmon, de Savine, pour 4 ans, moyennant la somme de 250 livres tourn. de l'édit par an. La dîme des grains se percevra « en gerbes, à la cotte 14e, et le vin, à la 20e, » 4 mai (f° 96). — « Acte de prise de possession de la cure de Savine, soubz le titre de Saint-Florens, pour messire Bernardin Joubert, docteur en sainte théollogie, de la ville de Seyne », par Honoré Agnel, secondaire de Savines , 5 mai (f° 96 v°). — Ouverture du chapitre général de la Trinité, qui doit durer trois jours (en latin), 28 mai 1679 (f° 97). — Arrentement de la dîme du Puy-Saint-Eusile à Barthélemy Michel et autres, moyennant la somme de 101 livres, 6 juin (f° 97 v°). — Nomination de Joseph Gérard, comme claustrier de l'église d'Embrun, 8 juin (f° 98). — Arrentement : de la dîme de Saint-André et Saint-Sauveur à Jean Leydon, moyennant la somme de 1025 livres de l'édit, 5 juillet (f° 99) ; — de la dîme des grains d'Embrun (Petit-Puy, Caléyère et Chauvet), à Laurent Gertoux, Denis Vachier, des Crottes, et Louis Martin, d'Embrun, à la condition que « de quatorze charges desdits grains, lesdits entrepreneurs en auront une », 5 juillet (f° 99 v°) ; — de la dîme des grains, vin et agneaux que le prévôt Roux d'Arbaud perçoit aux Crottes, à Jean-André Fortoul, moyennant 150 livres, 8 juillet (f° 100). — Acte de mise en possession de la chapellenie de Saint-Thomas, fondée en l'église d'Embrun, de Pierre-Paul d'Illy, sous-diacre, sous-diacre, d'Embrun, 10 juillet (f° 100 v°). — Convention entre le chapitre et Christophe Métoyer, maître fondeur d'Annecy, par laquelle ledit Métoyer s'engage à refondre la cloche « apellée la Tierce , » moyennant la somme de de 200 livres, 29 juillet (f° 101). — Ouverture du chapitre général de la Toussaint, qui doit durer trois jours (en latin), 1er novembre (f° 103). — Prestation de serment par Antoine Dou, prêtre, bénéficier en l'église d'Embrun ; étant à genoux, devant le maître-autel, « le sieur prévost luy a présenté un grand messel, contenant les saints évangiles ; sur lequel tenant les deux mains jointes, a presté le serment accoutumé à la forme suivante : Ego Anthonius Dou, presbiter, rector cappellaniœ sub titulo Omnium, sanctorum in presenti ecclesia metropolitana fundatœ, juro et promitto quod ero fidelis et obediens capitulo et ecclesiœ, et quod bona et jura ipsius capituli manutenebo et manutenere juvabo pro posse meo, et quod numquam, in quocunque statu fuero, me opponam publice vel occulte contra ipsum capitqaum, seu ecclesiam, seu contra jura ipsius, nec aliquibus adversantibus ipsi capitulo seu ecclesiœ vel juribus suis dabo consilium, auxilium vel favorem ; el ita me Deus juvet per hœc sancta Dei evangelia utraque manu tacta », 4 novembre 1679 (f° 103 v°). — Acte d'affranchissement, par la communauté de la Roche [-de-Briançon] et moyennant la somme de 461 livres tourn. de diverses pensions qu'elle devait au chapitre : « pour la fondation et dotation de la messe fondée dans l'hospital de cette ville (Embrun) par feu dame Lucresse de Trans, dame des Crottes, » (18 janvier 1630, Me Laurent Cellon, notaire) ; etc., 15 février 1680 (f° 104). — Arrentement par le chapitre à « maistres Guillaume et Louis Albrandz, oncle et neveu, du lieu des Crottes », des « herbages de la montagne que ledit vénérable chapitre a... au lieu et terroir des Orres, apellé : Séguret, l'Eissalette, Fouirouse et Alp de Verdun » depuis la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) jusqu'à la Saint-Julien (28 août), moyennant 180 livres tourn., 1er avril 1680 (f° 105). — « Acte de serment presté par messire Barthélemy Bellot, prebtre, curé de Crévoux et bénéficier en l'église métropolitaine d'Ambrun, » en qualité de recteur de la chapellenie de Saint-André, fondée en ladite église d'Embrun, 31 mai (f° 105 v°). — Acte de mise en possession de la chapellenie des Onze mille vierges, conférée à « noble Guillaume de Lange », à la suite de la démission faite par « messire Jacques de Levésie, prêtre, docteur et professeur en théollogie, chanoine prébandé en ladite église et supérieur du séminaire archiépiscopal de cette ville » et de « la nomination faite... par noble Joachim Le Bout-Saint-Disdier, seigneur de Freissinières et autres places, » 28 juin 1680 (f° 107). — « Admission aux hautes chaires du chœur et aux distributions par antier en faveur de messire Bernard Jame, prebtre, bénefficier », 26 juillet (f° 107 v°). — « Acte de mise en possession de la chapelle Saint-André pour sieur Gaspard Vallier, clerc tonsuré, d'Ambrun », 6 août (f° 108), etc. |
G 493 - « Muids d'Oulx ». Dates : 1226-1754 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Procès, procédures, etc Présentation du contenu : Pièces concernant la rente de 20 muids de grains que le chapitre métropolitain d'Embrun était en droit de prendre sur la prévôté d'Oulx (Piémont),... ... Pièces concernant la rente de 20 muids de grains que le chapitre métropolitain d'Embrun était en droit de prendre sur la prévôté d'Oulx (Piémont), en suite d'une condamnation prononcée contre ladite prévôté le 23 mars 1226. — Questions posées par le chapitre aux sieurs « de Lens et Lambert, avocats de Grenoble ». En 1226, « l'églize d'Oulx fut condemnée à payer, chaque année, à celle d'Ambrun la quantité de 20 muys de grains. Voicy comment l'acte parle : Statuerunt quod Ulciensis ecclesia reddat annuatim viginti modia bladi, ad mensuram de Briansonio, de decimis dictarum ecclesiarum… Istius autem bladi medietas sit annonae, de communi blado tamen, et alia medietas sit ordei vel avenae… Solvetur medietas in Valle Puta et alla medietas, apud Briansonem » Ces paroles sont tirées d'une sentence arbitrale rendue entre l'église d'Embrun et la prévôté d'Oulx, à la Bâtie-Neuve, le 23 mars 1225/6 (Voy. Ulciensis ecclesiae. Chartarium , par Ant. Rivautella et Franc. Berta, Turin, 1753, in-f°, n° 51, p. 52). Conférez : Jean Brunet, Recueil des actes, pièces et procédures concernant l'emphytéose perpétuelle des dîmes du Briançonnais, avec un, mémoire historique et critique pour servir de préface . [Grenoble], 1754, in-8° de 278 p. et 1 tableau. « Dans l'estat présent, M. le prévost a dix de ces muids et trois autres prébandes en ont 3 chaquun, et l'archevesque en a un ». Mais l'église d'Embrun « y souffre deux lésions. Depuis environ cent ans, ces grains sont expédiéz par MM. D'Oulx au lieu d'Oulx, qui est beaucoup plus loing d'Ambrun, et [d'après la] mesure d'Oulx où le septier est beaucoup plus petit que le septier de Brianson ». Actuellement le muid n'est plus en usage ; mais, suivant divers actes mentionnés, le muid valait 16 sétiers, et non point 8 sétiers, ainsi que le prévôt d'Oulx le prétend. Parmi ces actes, il est question d'« un échange de 1292, 28 aoust, par lequel l'archevesque [d'Embrun] recevant du chapitre la prébande de Saint-Clément et de son voisinage, sauf la vallée de Queyras, remet au chapitre les dixmes d'Ambrun et de Savine et, en outre, les 80 septiers bled et autant d'avoine que l'archevesché prend à Vallouise » Une copie authentique de ce document existe dans les archives commune de Saint-Clément, cantont, de Guillestre (H. -A.). ; d'un « acte du 10 novembre 1292, où le chapitre, partag[e]ant les dixmes et muits qu'il avoit receu en échange de l'archevesque, assigne au prévost les 80 septiers bled et autant d'avoine qu'il avoit receu dudit archevesque en échange » ; d'un « acte capitulaire de 1302, où l'archevesque et chapitre délibèrent d'escrire au prévost et chapitre d'Oulx, pour se plaindre de l'abonnement par eux faits des dixmes de Brianson et de Vallouyse, sans avoir fait mention des 20 muitz de grain, payables auxdits lieux à l'église d'Ambrun, avec un extrait de la lettre que ledit archevesque et chapitre leur escrivirent » ; d'un « dénombrement de la prévosté et des trois prébandes [3e, 6e et 13e qui prennent à Oulx, tiré du Cartulaire des prébendes de 1304, où il est dit que la prévosté prend dix muitz de bled et d'avoine ou sègle, faisant 160 septiers, sur les dixmes de Vallouise et de Brianson, en vielle mesure du Briansonnois » ; d'un « acte de 1388, 24 avril, où le procureur de deux chanoines vend à Lantelme Bonal (?), de Valouise, les 24 paires de sestiers de bled que chaqun desdit prébandez percevoit au lieu, distroit, terroir et mandement de Vallouise, pour 17 florins d'or de 12 tournois pièce, avec la quittance au bas, du 4 novembre 1388 » ; d'un « livre des receptes et dépenses du prévost Mandagot », où, à la date du 25 juillet 1329, on lit : « Vendidi dom° Gulielmo Guitberti, sacristae Beatae Mariae de Calmis, tresdecim modios bladi metaderii, qui scilicet sunt annona vel siliginis vel civate per medium quos recipio in decimis ecclesiarum de Valle Puta et de Briansonio, silicet : pro prepositura decem modia et pro prebenda tres, ad mensuram antiquam Briansonnesii : que tredecim modia valent 208 septaria dictae mensurae, pretio quatuor turonensium argenti, debet solvere. Fecit instrumentum Hugo de Pisa, alias Lamberti ». On demande si ces titres « sont sufisants pour obliger MM. De la prévosté d'Oulx à expédier lesdits grains à Valouise et Brianson par moitié, à raison de 16 septiers par muy » (vers 1708). — Copie du mémoire précédent (vers 1708). — Mémoire en réponse aux questions précédentes : le titre du 23 mars 1226 doit servir de règle aux deux parties (vers 1709). — « Extrait de l'acte de partage des dîmes que le chapitre avait eues par échange de l'archevêque ». Suivant cet acte, Raymond de Mévouillon archevêque d'Embrun, et Boniface du Val ( de Valle ), arbitres choisis par le chapitre, décident que l'union de la prébende de Saint-Clément, donnée naguère à la prévôté, sede vacante , sera nulle ; que les dîmes de Savines appartiendront au chapitre, de même que celles qui se perçoivent sur le territoire d'Embrun en deçà de la Durance ( citra Durentiam ), et que les 160 sétiers de grains que l'archevêque percevait annuellement en Vallouise, à la mesure de Briançon, appartiendront désormais au prévôt d'Embrun. Lors de l'échange fait avec l'archevêque (le 28 août 1292), les dîmes de Savines furent estimées valoir 60 livres de deniers viennois ; celles d'Embrun, aussi 60 livres et les grains de Vallouise, 20 livres. Fait en chapitre général de la Toussaint, en présence des chanoines : Jacques, sacristain, Jean, archidiacre, Pierre Gautier, prévôt de Gap, Durand de Freyssinière, Guillaume Abrivat le jeune, Gui de Miolans, Olivier de Laye, Guillaume Abrivat, prieur du Sauze, et Embrun Martin. Témoins, frère Lambert Guers ( Guersi ), de l'ordre des Dominicains, et G. Orsel, chapelain de l'archevêque ; Raymond de Cane-binis, notaire. Embrun, dans le palais de l'archevêque, 10 novembre 1292. — Copie de l'acte de vente par lequel Antoine Caire, chanoine d'Embrun, agissant au nom de Richard de Bosavilla et de Laurent, autres chanoines dudit Embrun, cède à Lantelme Ronati , de Vallouise ( de Valle Puta ), les 48 sétiers de grains que chacun d'eux percevait en Vallouise, et ce, moyennant la somme de 17 florins, chacun de 12 gros tournois. Embrun, 24 août 1388. — Pièces de procédure contre Pierre de Birague, « escuyer d'escuyerie du Roy et administrateur des biens et revenus de la prévosté d'Oulx » et de ceux de messire « Hiérosme de Birague, prévost de ladite prévosté », pour le contraindre de payer à François Cellon, « recepveur des décimes », la somme de 4.398 livres 15 s. qu'il devait depuis l'an 1600, à « la recepte générale des décimes, subventions et alliennations du temporel en la générallité du Dauphiné estably à Grenoble », à raison de 517 livres 10 s, par an (1609). — « État général des droits, travaux et fournitures faits par Mer Joubert et Barnéoud, procureurs au procès de Messieurs l'archevêque, prévôt et chanoines du vénérable chapitre de l'église métropolitaine d'Embrun, contre l'abbaye ( sic ) d'Oulx, depuis le commencement, en 1708, jusques à la fin » : Requête du 1er décembre 1708, 15 s. ; présentation du 11e juillet 1710, 2 l. 9 s. ; pour six « saisies faites entre les mains des consuls du Villar-d'Arènes, La Grave, Mon de Lans, 0z, Vaujany et d'Allemont , au mois d'aoust 1710 », 34 l. 14 s. ; « coppies des pièces fournies aux communautés de l'escarton de Briançon, lors des commandemens de 1711, et papiers », 6 l. 10 s. ; « pour sept exploits de saisies entre les mains des consuls d' Oyzan , en avril 1716 », 30 l. 8 s. « et pour onze arrentements faits entre les mains des communautés du Briançonnois, au même mois », 33 l. ; « pour le voyage fait exprès de Grenoble à Briançon par Me Barnéoud, pour lors clerc principal de Me Joubert, pour faire faire lesdits arrentements, y ayant vacqué plus de dix jours, à 3 l. par jour », 30 l. ; « expédition et sceau de l'arrêt du 29 janvier 1721 ». 23 l. 7 s. ; « neuf copies aux communautés du Briançonnois et papier », 2 l. 3 s. ; « expédition et sceau de l'arrêt du 20 septembre 1728 », 30 l. 12 s. ; « coppie du mémoire imprimé, du 4 février 1733 », 14 l. 8 s. ; « coppie du factum imprimé, du 12 juillet 1734 », 14 l. 5 s. ; « coppie de 68 rolles de procédures en latin, tirées de la chambre des comptes », le 11 juillet 1735, 11 l. 16 s. ; « copie du mémoire du 8e aoust 1736 », 10 l. 4 s. ; etc. Total, 905 l. 3 s. 6 d. « Pour les peines et soiens extraordinaires ou pour différentes assemblées chez MM. Les avocats ou chez M. l'abbé de Michel, pour écrire sous son dictement, ce qu'il plaira à MM. Du chapitre d'entrer ». ( En marge de cet état, on lit :) « Tous les papiers concernant le procès des muids ont été remis, en quatre gros sacs, aux archives, le 26 may 1748. ALLARD, chanoine syndic ». — A l'état précédent sont attachés les états suivants : « État général de ce qui est dû au procureur Barnéoud, acquéreur de l'office et practique de Me Jean Joubert, procureur au parlement, par MM. Du chapitre de l'église métropole d'Embrun » : « au procès contre Me Joseph Savine » (1717-1725), 169 l. ; « au procès contre les pauvres de Bruis et de Montmo-rin » (1714-15), 114 l. ; « au procès... Contre le procureur du Roy à la révision des feux » (1715), 6 l. 9 s. ; « au procès, par-devant M. l'Intendant contre les sieurs maire et consuls de la ville d'Embrun » (1703-1714), 21 l. 15 s. ; « au procès du chapitre contre MM. Les officiers du bailliage pour le port du dez » (1714-1715), 33 l. 8s. ; « au procès... Contre M. Lambert, avocat, repris contre demoiselle Marianne Lambert, sa fille » (1713-1734), 68 l. 13 s. ; « contre sieur Claude Roux, père et fils, secrétaires en la grande chancellerie, résidants à Valence », 8 l. 14 s. ; « contre Bernard Imbert, de Chorges » (1724), 4 l. 4 s. ; « contre madame Dalmas de La Villette » (1734), 7 l. 14 s. ; au sujet « du droit d'amortissement de la succession de M. de Genlis » (1736-1739), 7 l. 19 s., etc. Total, 468 l. 13 s. 7 d. (sans date). |
G 530 - Table des distributions de la Saint-Jean 1596 à la Saint-Jean 1597 : Dates : 1597-1611 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Comptes et comptabilité Présentation du contenu : Le prévôt, 685 heures ; le sacristain, 595 ; le chantre Rame, 290 ; le chantre N. 469 ; l'archidiacre, 676 ; les chanoines : Disdier, 622 ;... ... Le prévôt, 685 heures ; le sacristain, 595 ; le chantre Rame, 290 ; le chantre N. 469 ; l'archidiacre, 676 ; les chanoines : Disdier, 622 ; Garcin, 715, Chabassol, 721 ; Savine, 590 ; Ramus 489 ; Salva, 599 ; de Feyssal, 240 ; Romani, 459 ; Bosqui, 660 ; Nicolas, 171. Total à partager proportionnellement, 368 écus (1597). — Table des matines d'octobre, novembre et décembre 1603 et janvier 1604, avec la signature des membres participants en marge : le prévôt Javelli, le sacristain Franc ; les chanoines G. Savyne, Ramus, Salva, du Pignan, G. Émé, P. Cot, G. Lambert, B. Guillelmi, B. Jarraudi, Mattei, H. Guigues, J. Bruno ; M. Gérard, Antoine, Taxil, J. Pellissier, G. Rollandi, M. Salvat, B. Bérard, L. Évesque, J. Chauvet. V. Beuf, H. Guigues, A. Chastain, P. Nicollay, J. Branche, B. Lambert, C. Gavani, François Garcin, L. Rayne, C. Guigues, A. Imbert, Louis Desdier, Claude Leydon, Jacques Raymond, M. Guillelme, Benoît Guillaume, marqueur. Total à distribuer, 22 écus 14 s. 9 d. (1604). — Table semblable pour les mois de février-juin 1604. Total à repartir, 20 écus 54 s. 9 d. — « Table des distributions canonielles », pour le premier semestre de 1608. — Recettes : de Seyne, 175 é. ; des fermiers de Saint-André, 51 é. 30 s. ; id. De Savines ; 35 é. ; « du capitaine Arnous, rantier du pré de la théologale », 12 é. ; de l'archi[dia]cre, « pour sa part du prêcheur du caresme passé ». 5 é. 42 s. ; de la communauté d' Ors (des Orres), 27 é. 8 s. etc. Total, 359 é. 50 s. Dépenses : aux Jésuites, 100 é. (reçus par Claude Reverian) ; au prédicateur de Seyne, 40 é. ; au procureur Bruno, pour ses gages, 1 é. 36 s. ; au prévôt Javelly, 33 é. 54 s. ; au sacristain Franc, 6 é. 28 s. ; au chantre Argense, 6 é. 26 s. ; à l'archidiacre de Lambert, 11 é. 54 s. ; aux chanoines : Savyne, 14 é. 24 s. ; Ramus, 10 é. 24 s. ; Salva, 12 é. 10 s. ; Romani, 2 é. 40 s. ; Emé, 16 é. 40 s. ; P. Cot, 18 é. ; G. Lambert, 18 é. 12 s. ; Benoît Guillaume, marqueur, 18 é. 12 s. ; de Pontis, 11 é. 42 s. ; J.-A. Bruno, 12 é. 28 ; le précenteur Jarraud, 18 l. 12 s. Total, 211 é. 54 s. Embrun, « dans la mayson d'habitation du Sr prévost », 15 juillet 1608. — Même table pour le second semestre de 1608. Recettes : la communauté de Seyne, 200 écus ; les « rantiers de Sainct-André », 51 é. 30 s. ; id. De Savines, 35 é. « la commune du Chasteau de Queyras », 20 é. ; le fermier de la vigne Seleycheo (alias Seliaque ), à Saint-André, 4 é. ; celui de la vigne de Saint-Clément, 3 é. 30 s. ; etc. Total des recettes : 362 é. 40 s. Dépenses diverses : aux Jésuites, 100 écus ; au Sr Barralis, « jadis régent dudit collège et pour reste de ses gages et suivant accord faict avec le vénérable chapitre, 20 é. ; au marqueur Benoît Guillelmi, 1 é. 30 s. ; au serviteur des consulz de Seyne qui a porté l'argent », 22 s. ; pro tabulis faciendis , 1 é. 30 s. Total, 130 é. 57 s. Reste à partager, 231 é. 43 s., savoir : au prévôt Javelly, 38 é. 30 s. au sacristain Francon ou Franc, 3 é. 12 s. ; au chantre Argense, 9 é. 27 s. ; à l'archidiacre de Lambert. 10 é. 10 s. ; aux chanoines Savyne, Ramus, Victor Salva, Émé, Pierre Got, Guillaume Lambert, Benoît Guillelmi, Jean Bruno, de Pontis et Antoine Disdier, de 9 à 23 écus, au précenteur Jarraud, 23 é., etc. (1609). — « Table des distributions canonielles » du premier semestre 1609. Recettes : « des rantiers de Seyne », 200 écus ; du capitaine Arnoulx, fermier du pré de la théologale, 12 é. ; etc. Total, 375 é. 5 s. Dépenses diverses : aux Jésuites, 100 é. ; au « prêcheur de Seyne », 40 é. etc. Total, 173 é. 36. Reste à partager, 197 é. 29 s. : sur cette somme, un « sésain » est donné en aumône à Léonard de Monlong, prêtre, à la suite de la requête suivante : « Ad dominos venerabiles capituli eclesiae metropolitanae Ebredunensis. Nihil verius, in lacrimarum valle, ut prudentia vestra scit, et, ut inquit, docet poeta, omnium rerum esse vecissitudo ; dives fui, sed nunc pauper. Ne gravetur dignitas vestra mihi aliquam[opem] elargiri ; tamen supremum omnium rerum rectorem pro vestra celebritate orabo. Leonardus de Monlong, presb. Ac humilis orator , 22juillet 1609. — Table des distributions canoniales du second semestre de 1609. Total des recettes, 503 écus 48 s. Dépenses diverses : à « François Petiot, procureur du collège de la compagnie de Jésus à Ambrun », 100 écus ; pour « le pris-faict du presbitère de l'église de Seyne », 91 é. ; à « M. Branche, maistre des enfans », 14 é. ; aux « dames de Sainte-Clère », 1 é. 20 s., etc. Total, 287 é. 37 s. Reste à distribuer, 210 é. 18 s. (1609). — Table du premier semestre 1611. Recettes, 444 é. 31 s. Dépenses, 187 é. 59 s. Reste à distribuer, 236 l. 7 s. (1611). |
G 533 - Tables des distributions manuelles « des anniversaires », faites aux chanoines, bénéficiers et autres prêtres de l'église métropolitaine d'Embrun. Dates : 1650-1658 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Comptes et comptabilité Présentation du contenu : En 1650, les recettes sont de 1722 livres 9 deniers ; les dépenses diverses, de 210 écus 33 sols ; la somme distribuée, de 130 écus 57 s.,... ... En 1650, les recettes sont de 1722 livres 9 deniers ; les dépenses diverses, de 210 écus 33 sols ; la somme distribuée, de 130 écus 57 s., savoir : « à M. le prévost, pour 1408 heures, doublées, à raison de deux liards et demi pour heure, 14 é. 40 s. ; à M. le sacristain, 9 é. 13 s. ; à M. le chantre, 10 é. 1 s. ; à M. l'archidiacre, 2 é. 24 s. » ; aux chanoines et autres prêtres : Disdier, 10 6. 59 s. ; Roman, 9 é. 36 s. ; Salva, 8 é. 21 s. ; Brunenc, 4 é. 31 s. ; Javelly, 10 é. 49 s. ; Meffre, 11 é. 8 s. ; Bertrand, 10 é. 2 s. ; Émé, 10 é. 49 s. ; Donadieu, 9 é. 42 s. ; Levésie, 7 é. 7 š. ; de l'Ange, « pour luy et pour son oncle », 3 é. 3 s. ; « magistrale et théologale », 16 é. ; le précenteur, 10 é. 30 s. ; « M. de Chanterraine », 7 é. 20 s. ; Rame, 10 é. 39 s. ; H. Bonaffous, 10 é. 27 s. ; J. Bonaffons, 9 é. 21 s. ; Bérard, 10 é. 35 s. Parandier, 6 é. 39 s. ; Baudet, 9 é. 8 s. ; Jacques, 4é. 26 s. ; Gérard, 10 é. 25 s. ; Derbez, 10 é. 25 s. ; Dalmas, 2 é. 35 s. ; Subé, 10 é. 27 s. ; Donette, 10 é. 37 s. ; Fache, 9 é. 57 s. ; Guigues, 10 é. 35 s. ; Névière, 10 é. 38 s. ; Préaud, 21 s. ; Séard, 10 é. 34 s. ; Chabassol, 10 é. 13 s. ; Robert, 2 é. 29 s. ; C. Subé, 7 é. 17 s. ; Peyron, 4 é. 15 s. ; Bevons, 10 é. 25 s. ; Bertrand, 4 é. 38 s. ; Jourcin, 10 é.25 s. ; Michel, 1 é. 12 s. ; Névière, Guillaume, Labedan, Cot, Savyne, Bernard, Jos. Séard, à chacun 1 é. ; gages du secrétaire, 2 é. 30 s. ; id. Du marqueur, 2 6. 24 s. ; « le bedel », 5 é. — Table des anniversaires de 1653 : Recettes, 1822 livres 10 s. Dépenses diverse, 1234 l. 18 s. ; somme distribuée, 1105 l. 5s. 3d. — Idem de 1656. Recettes, 2001 l. 13 s. ; dépenses diverses, 612 l. 50. ; somme distribuée, 1245 l. 3 s. On y trouve unie cette note : « Ce samedy, feste de Saoint-Hiacinte, 18 aoust 1657, il n'y a point de coristes à la grande messe ; il s'en faut souvenir lors qu'on faira les tables à Noël ». — « Estat de ce que chascun gaigne pour les vespres et Salve regina » : le prévôt, 3 é. 32 s., le sacristain, 1 é. 48 s. ; l'archidiacre, 46 s. ; chaque chanoine 1 é. 30 s. environ ; quatorze bénéficiers, 1 é. 20 s. environ ; vingt-six autres bénéficiers ou prêtres divers, en moyenne 4 s. (Noël 1658). |
G 766 - « Extraict, pour MM. Du chapitre, des actes qu'ils baillent à M. Bonaffons, curé de Saint-Marcellin [d'Embrun], à Briançon, pour la vérification, par-devant M. le vibailly, subdélégué », des dettes des « communautés du Briançonois Belins, Ouls, Château-Queiras et Vallouise » (31 août 1668) : - « Extraict, pour MM. Du chapitre, des actes qu'ils baillent à M. Bonaffons, curé de Saint-Marcellin [d'Embrun], à Briançon, pour la vérification, par-devant M. le vibailly, subdélégué », des dettes des « communautés du Briançonois Belins, Ouls, Château-Queiras et Vallouise » (31 août 1668) : Dates : 1609-1668 Contexte : Supplément > Chapitre métropolitain d'Embrun Présentation du contenu : « Procuration donnée par les deux consuls de Belins (Piémont) », de l'advis de leur conseil, à Mre Mathieu Roux, notaire, du lieu de Belins, pour... ... « Procuration donnée par les deux consuls de Belins (Piémont) », de l'advis de leur conseil, à Mre Mathieu Roux, notaire, du lieu de Belins, pour aller à Ambrun et Guiliestre, emprunter 400 livres, pour acquiter le deub à des particuliers d'Embrun, de la contribution pour l'entretien de la compagnie de chevaux-légers, au lieu d'Upaïs, de Mgr le maréchal de Créqui » ; Me Richard, notaire, 3 décembre 1629 ; — « acte d'achept de pention, receu et signé Janselme, de 25 l., paiable le 7 décembre annuellement, en faveur de M. Hugues Émé, sacriSaintain et chanoine, et procureur du chapitre, passé par Mathieux Roux, feu Antoine, Luc Rochas et Estiène Estiène, notaires royaux de Bellins en Chasteau-Dauphin, solidairement, … pour le prix de 400 livres..., à 6 et 4 pour cent », 7 décembre 1629 ; — « acte de fondation, receu et signé par Mr Cellon, notaire et secrétaire du chapitre, de messe annuelle et perpétuelle, par Me H. Émé, sacristain, pour estre célébrée dans la chapelle Saint-André, en l'autel privilégié, entre le don de la messe du Roy et la préface de la grand'messe, tous et chascuns les jours fériés, non occupés de l'office de neuf leçons, par les prévôt, chanoines et bénéficiers prestres, par tour de roolle par le marqueur qui les advertira, et donne, pour ce, ladite pention de 25 l. ou les 400 l. de capital deubt par Belins,... À perpétuité,... Voulant qu'il y aye 24 l. pour faire et parfournir à la table du service de ladite messe et 20 s. pour le marqueur, priant le chapitre d'accepter sa fondation, qu'il le fasse enterrer en ladite chapelle et mettre à la muraille une pierre portant rescrit gravé de sa fondation », 10 décembre 1629 ; — « acte de pention en faveur dudit chapitre, passé par Sr Claude Bermond, feu Mathieux, d'Oulx (Piémont), en son nom et pour la communauté d'Oulx,... Ensuite de conclusion de ladite communauté du 4 décembre receue par Me Claude Alois, de 48 l. 10 s. 6 d., sçavoir : 32 l. 15 s. 6 d. pour la fabrique, pour le capital de 524 l. et 11 s., à 6 et 4 [pour cent], et 15 l. 15 s. au membre des anniversaires, pour le prix de 252 l. 15 s. à 6 et 4 [pour cent].., provenant de 120 l. paiées par M. Louis d'Hugues,... Pour son entrée, et le reste des affranchissements » ; Me Fache, notaire, 12 décembre 1651 ; — « acte de pension de 9 l. 11 s. 6 d..... Au profit du membre des anniversaires, par Sr Paul du Puy, consul, et Mathieu, Mon..., collecteur des taillies, pour la communauté de Château-Queyras,... Ensuite de conclusion du 24 janvier, receue par Me Antoine Maritain, secrétaire, pour le prix de 191 l. 14 s., provenant d'affranchissement de M. de Gonsolin », 4 février 1653 ; — « acte de pension, pour les anniversaires, de 19 l. 3 s. 6 d…. Par Jaques Roux et Jean Thier, pour la communauté du Château-Queyras, ensuite de conclusion du 2 décembre, receue par Me Maritain,... Pour le prix de 383 l. 10 s.,... Entre autres 120 l. données par M. H. Emé pour deux anniversaires », 6 décembre 1653 ; — « acte de pension par les deux consuls de Vallouise , ensuite de conclusion du 1er septembre 1647, pour la fabrique, de 62 l. 10 s. pour le prix de 1.000 l., à 6 et 4 [pour 100], provenant d'affranchissement fait par M. le baron d'Hugues pour noble Balthezar Reynaud de Verdun,... Pour paier la taille royalle ou étape ; Giraud, secrétaire », 3 septembre 1647 ; — autre « acte de pension pour la fabrique, passé par un consul et un du conseil dudit Valloise, ensuite de conclusion du 6 février 54, receue par Est. Giraud, secrétaire, de 75 l., pour le prix de 1.200 l., à 6 et 4 ; lesdits l.200 l. provenantz d'affranchissement fait par Vars », 8 février 1654 ; — « délibération, pour le paiement de ce que Valloise devoit contribuer aux étapes des Villars et Saint-Martin, d'emprunter 400 écus du chapitre, soif de pension ou autrement, procédant lesdits 1.200 livres de la masure de l'esglise Nostre-Dame », 6 février 1654 ; — « acte de pension par les consul et communauté de Valloise,... Pour les anniversaires, de 27 l. 13 s. 6 d. pour le prix de 553 l. 10 s. ; plus de 10 s. pour le prix de 10 l. dépendant du luminaire, et pour M. le curé de Saint-Vincent, 3 l. pour le prix de 60 l. ; en tout 623 l. 10 s. palées par le Ve chapitre et curé provenant d'affranchissement fait par les RR. PP. Jésuites », 23 décembre 1658 ; — « conclusion de la communauté [de Vallouise], pour emprunter du chapitre en pension, pour subvenir à ses affaires et debtes deubs à Me Brenier, au Mont-Genèvre, pour logements, etc. », 20 décembre 1658 ; — « acte de ratification du susdit acte de vente de pension où est dit que les deniers sont esté emploiés au paiement des deniers royaux », 29 décembre 1658 ; « obligation, portant vente de pention, par ceux de Valloise,... À M. Spérit Pellissier, de 150 l., au 15 juin, pour le prix de 3.000 l., destinées pour paier pareille somme à M. le viquère d'Hugues ; laquelle pention Me Pellissier destine à une fondation de chapelle en Notre-Dame d'Ambrun, et que lesdits consuls seront tenus paier au recteur de la chapelle », 15 juin 1663 ; — « autre acte de pension, receu par Me Aymar Mailhen, notaire de Grenoble, passé par les deux consuls de Valloise à M. Pellissier, de 150 l. pour le prix de 3.000 l., paiées auparavant : 600 l. le 25 juin 63, 1.200 l. le 5 mars 65, et les 1.200 l. restant, en deniers,.. Sans préjudice audit Sr Pellissier d'autre pareille pention à luy deube par la communauté, par acte du 15 juin 1663, receu par Me Rispaud, notaire, et sans que la communauté puisse paier lade somme que en deniers, sans quoy le Sr Pellissier n'auroit Stipulé, veu qu'il destine tout au proffit de l'église », 26 août 1665 ; — « acte de ratification par ladite communauté de Valloise des deux pentions de 150 l. chacune,... Pour avoir esté données par le sr Pellissier pour la fondation d'un canonicat », Me Allier, notaire, 21 septembre 1665 ; — « requeste des consuls de Valloise à M. le vibally de Briançon, subdélégué pour la vérification des debtes du Briançonois, aux fins que leurs créanciers soient appellés : pour faire vérifier leurs debtes », signifiée le 8 mars 1668. |
G 786 - Procès-verbaux des visites pastorales faites par l'évêque Charles-Bénigne Hervé dans les paroisses du diocèse de Gap. Ordonnances de l'évêque pour la réparation des églises, chapelles, cimetières et maisons curiales, pour l'achat de vases et ornements sacrés, etc. 353 vues Dates : 1685-1698 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Esparron, 23 juin 1685. Martin Jullien, curé. Dans le village, petite chapelle de Notre-Dame de Pitié, couverte de paille. Autres « chapelles ou... ... Esparron, 23 juin 1685. Martin Jullien, curé. Dans le village, petite chapelle de Notre-Dame de Pitié, couverte de paille. Autres « chapelles ou églises » : au hameau du Cros, avec fonds baptismaux, et au hameau des Préaux, également avec fonds baptismaux (f° 1). — « Barcilonet », 24 juin. Sébastien Maurel, curé (f° 3). — « Vitrol ». Claude Clémans, curé. Dans l'église de Saint-Michel, du côté de l'épitre, chapelle de Saint-Sébastien, voûtée. Au « Plan de Vitrol», chapelle de Notre-Dame (f° 4). — « Piégu » en Provence, 19 décembre 1685. Pierre Eyssautier, curé depuis 5 ans. Dans l'église, sous le titre de Saint-Colomban, du côté de l'évangile, chapelle de Sainte-Catherine. Les registres « des baptêmes, mariages, mortuaires et autres, faits avant l'arrivée dud. Sr Eschautier,... Seront incessamment remis dans les archives de ladite église » (f° 7). — Eygalayes, 28 décembre 1685. François Valentin, curé (f° 8 v°). Barret-de-Lioure, 29 décembre Jean Jourdan, curé. Saint Sauveur, patron de l'église. Autels de Saint-Joseph et du Rosaire. «A l'égard d'une relique que nous avons trouvée dans ladite église d'une des parties du bras, que les paroissiens nous ont assurée estre de St Laurent, martyr, enjoignons... De nous exhiber les titres qui justifieront la vérité de ladite relique ; à faute de quoi faire dans six mois, ladite relique sera enterrée dans l'église » (f° 10). La Charce, 21 novembre 1686. André David, prieur curé. L'église de Saint-André est voûtée et couverte de tuiles. Les habitants s'obligent à faire des réparations, mais n'excédant pas 50 1., eu égard à leur grande pauvreté (f° 12). — Pommerol, 28 novembre Louis Liotaud, prieur curé (f° 15 v°.) — Cornillon, 22 novembre «Alexandre de Fortias », abbé de Pilles, prieur ; Antoine Brunel, curé. Dans l'église, sous le titre de Saint-Michel, du côté de l'évangile, chapelle de Saint-Bernard, dont Balthazar Blanc, curé de Rémuzat, est recteur (f° 17). — Cornillac, 23 novembre Led. Abbé de Pilles, prieur ; Antoine Arnaud, curé. Dans l'église de Sainte-Madeleine, chapelle de Sainte-Catherine, entretenue par la confrérie du Rosaire. Dans le village, chapelle de Saint-Roch, bien voûtée (f° 19). « Une chapelle sous le titre de Saint-Martin, démolie jusques aux fondements dépendante de notre diocèse, quoique dans le terroir de la Motte-Charençon, du diocèse de Die, « et en deçà la rivière d'Oule », fut donné en 1679 à Jean-François des Andrés, et, le 24 novembre 1665, « par le sr Achille Le Vazeux, pour lors grand vicaire et official de Mgr de Marion, évêque de Gap », à Michel des Andrés (f° 21). — Lemps, 25 novembre L'abbé de Châteaugaillard, prieur ; Charles-Ennemond Barjavel, curé. L'église de Saint-Pierre menace ruine, « tant le presbytère que la nef». L'ancienne église, « dont les murailles sont presque à leur hauteur, sera couverte » (f° 23). Séderon, 20 mars 1687. Philippe Arnaud, curé ; Joseph Barberousse, secondaire. L'église est « sous le titre de Notre-Dame de la Brune, de Saint-Boudile et Saint-Pierre de Guisset». Église extrêmement humide. Chapelles du Rosaire et de Saint-Joseph (f° 24 v°). — Salignac, 7 avril. Henri Bermond, curé ; Alexandre Déglun, secondaire. Reliques de St Clément, pape, patron de la paroisse. Chapelles du Rosaire, de Saint-Anne, de Saint-Sébastien, et autel de Sainte-Barbe. « Au haut du village, proche le château, a été construite, depuis environ deux ans, une chapelle sous le titre de la Sainte-Trinité, couverte de tuiles, bien voûtée » (f° 27). — Entrepierres, 8 avril. Saint Marc, patron (f° 29 v°). — Mèzien. Claude Sauvan, curé ; Jean Richaud, secondaire. Loin de l'église de Saint-Saturnin, au hameau des Andrieux, chapelle de Saint Jean (f° 30 v°). La chapelle de Saint-Pierre de Naux ou Naus est à un quart de lieue (f° 32 v°). — Vilhosc, 9 avril. Melchior Bougerel, chanoine régulier de Saint-Augustin, docteur en théologie, prieur ; Claude Heyriei, « servant ladite cure, à cause des indispositions dud. Sr prieur » (f° 33). — Saint Symphorien, 10 avril. Chapelles de Saint-Joseph et Saint-Éloi, et du Rosaire (f° 34 v°). — Beaudument, 11 avril. Chapelle de Saint-André, « construite par un particulier » au quartier de Vigoureuse, « par fondation de feu André Amayon », non loin du lieu de Ville-Vieille, « où restent encore de vieilles masures, qu'on dit être l'ancienne église « de Saint-Jean l'Évangéliste. L'évêque permet de faire provisoirement le service paroissial dans la chapelle de Saint-André, sans vouloir léser les droits des curés de Saint-Symphorien et de Sourribes (f° 36 v°). — « Souribes », 12 avril. Marc Heiriès, curé. St Pierre, patron de l'église, dans laquelle il y a un autel dédié à Sainte-Claire, un autre dédié à Saint-Sébastien, et une chapelle du Rosaire (f° 39 v°). Volone, 13 avril. Jean-Louis de Gaffarel, prieur-curé ; Joseph Escofier et Marc Nadal, secondaires. Chapelles ou autels de Saint-Joseph, de Sainte-Anne, de la Sainte-Trinité, de Saint-Éloi, du Rosaire, de Sainte-Madeleine et de Saint-Crépin. « Chapelle des pénitens blancs au milieu du village » (f° 41 v°). — L'Escale, 14 avril. Joseph de Laidet, prieur ; Jean Aprilis, curé. Dans l'église de Notre-Dame de Mandanoïs, chapelles du Rosaire, de Sainte-Consorce et autels de Saint-Pierre et de Saint-Jean-Baptiste. Au hameau de Ville, chapelle de Saint-Michel, qui aurait « été autrefois l'église paroissiale » (f° 43). Malijai, 15 avril. André Rochebrune, prieur ; Sauveur Magalon, secondaire. Église sous le titre de « Notre-Dame de Rourebelle » (f° 45 v°). — Belveser. Saint Christophe, patron. Sauveur Magalon, desservant (f° 47) — Mirabeau, 19 avril. Antoine Fabre, secondaire, « le sr Louis de Serres, prieur curé,... Incommodé d'une fluxion de poitrine ». Église sous le titre de « Saint-Jean-Baptiste, autrement Notre-Dame des Grenouillères ». Chapelle de la Sainte-Famille (f° 48 v°). — Barras, 20 avril. Chapelle de Saint-Valentin, où les habitants de « Beaudun » vont entendre la messe. L'église paroissiale est sous le titre de Notre-Dame de Tournefort. Louis de Berre de Saint-Julien, prieur curé et chanoine régulier de l'ordre de Saint-Augustin (f° 51 v°). — Saint-Martin-de-Thoart, 21 avril. André de Barras, desservant (f° 54 v°) — Le Castellar. Louis Biard, prieur curé. St Bonaventure, patron (f° 56). — LA Pérusse, 22 avril. Saint Joseph, patron. Dans la montagne, chapelle de la Sainte-Trinité (f° 57). — Mélan. Sur la route, chapelle de « la Madelaine, dépendante de la paroisse du Castellar » ; autre chapelle de « Notre-Dame de Pitié, bâtie par Benoît Faudon, prêtre, desservant l'église de Mélan ». Celle-ci est sous le titre de Saint-Pierre. Louis Biard, prieur (f°. 59). — Auribeau. Saint Pierre, patron (f° 60 v°) Authon, 23 avril. Pierre Pelotier, curé (f° 62 v°). — Feissal. Sainte Madeleine, patronne (f° 127 v°). Saint-Geniès-de-Dromon, 24 avril. Église « sous le titre de Notre-Dame de Groselles ». Jean-François Giraud, curé ; Claude Richaud, secondaire (f° 66) — Abros, 25 avril. N.-D., patronne (f° 68 v°). — La Forest, 26 avril. Notre-Dame de Pitié, patronne (f° 69 v°). — Chardavon. André Matheron, desservant. « Une église un peu écartée du village,... Autrefois la paroisse, sous le titre de Saint-Roch, en fort méchant état, allant en ruine », près de laquelle est le cimetière. La nouvelle église est « bâtie dans le village, sous le même titre de Saint-Roch » (f° 71). — Chateaufort, 27 avril, Pierre Reboul, desservant. St Laurent, patron (f° 72 v°). Nibles, 28 avril. André Peyrot, curé. Notre-Dame de Bethléem, patronne (f° 73 v°). — Antrais, 29 avril. Joseph Hodoul, prieur décimateur (f°76). — Valavoire. Jacques Feroud, curé. Dans l'église de Notre-Dame de Bethléem, du côté de l'évangile, chapelle de Saint-Antoine « appartenant au seigneur du lieu » (f° 77 v°). — Reynier. Antoine Lafont, « curé et prieur décimateur pour deux tiers ». St Vincent, patron. « Pierre d'Abon, chanoine prébende de l'église cathédrale de Gap,...recteur d'une chapelle de Saint-Sébastien érigée dans ladite église », valant 24 écus par an (f° 79). — Esparron, 30 avril. Jean Fort, curé (f° 81). — Clamensane, 1er mai 1687. Honoré Gontin, curé, Saint Martin, patron (f° 82 v°). — Le Caire, 2 mai. Pierre d'Abon, prieur, « R. P. Barnabé, ministre du couvent des Trinitaires de la Mothe, faisant le service au Caire, à la place du sr curé qui est malade » (f° 84 v°). La Motte-du-Caire. Honoré Autran, curé ; Jean Motte, secondaire. Joseph Hodoul, prieur d'Antrais, déclare vouloir fonder à l'autel de « Saint-Joseph agonisant» une rente de 40 écus. L'église des Trinitaires est en bon état (f° 86). — Melve, 3 mai. Jacques Gérard, « curé décimateur en partie ». Étienne Boman, secondaire. L'église est « sous le titre de Notre-Dame de Bellevue et patronage de Sainte-Claire » (f° 90). — Sigoyer-Malpoil, 4 mai. Gaspar Gastaudi, curé ; Jean Amiel, secondaire (f°92). — Vaumeilh, 5 mai. Joseph d'Aigremont, curé. François Paret, secondaire (f° 93 v°).— Valernes, 6 mai. Joseph d'Aigremont, prieur. Balthasar Jean, curé. Église sous le titre de Sainte-Madeleine et Saint-Arey (f° 96). « Église de Saint-Marcellin... En très méchant état, couverte de tuiles ». L'abbesse de Sainte-Claire de Sisteron prend les dîmes (f°98). — Thèze, 7mai. Sébastien Donet, curé. Joseph Paret, secondaire. Au château de Saint-Disdier, chapelle de Notre-Dame « rebâtie à neuf«. Au château de Thèze, chapelle des SS. Jacques et Philippe (f° 99 v°). — Claret, 8 mai. Ètienne Condolet, curé. Jean Laugier, secondaire. St Pierre, patron. Au hameau des Roches, chapelle « non encore bénite », et « au château de Rousset », chapelle de Notre-Dame (f° 101 v°). — « Chapelle ou église du Pin, sous le titre de Notre-Dame », 9 mai. Elle est bien voûtée, mais non blanchie. Les « habitants de Rousset nous ont représenté verbalement qu'ils sont abandonnez de tous secours spirituels, n'ayant aucun service et n'estant d'aucune paroisse, qu'aucun curé voisin ne les veut reconnaître pour ses paroissiens». (En marge :) « Le 12 de juin 1687,1e R. P. recteur d'Anbrun a formé opposition à cette visite » (f° 104 v°). — Curbans, 9 mai. Honoré Arnaud, curé. Église paroissiale sous le titre de l'Assomption de Notre-Dame « Le cimetière est écarté de ladite église et proche l'ancienne, bâtie de nouveau au bas du village, qui est sous le titre de Saint-Pierre-aux-Liens, non encore voûtée, mais dont on a donné le prix-fait » (f° 105 v°). — « Eurtis ». Louis Nal, prieur curé. Saint Maxime, patron (f° 107). — Venterol, 10 mai. Jacques Maximin, prieur. Arnoux Combe, curé. Saint Crépin, patron (f° 108). Au hameau du Bès, chapelle de « Saint-Jean-des-Charbonnières », bien voûtée. Un secondaire y résidera à l'avenir (f° 110). — Mison, 14 mai 1687. Étienne Mauduëch, curé. Louis Tardieu, secondaire. Église de l'Assomption (f° 111 v°). Registre coté H. — Serres, 27 septembre 1693. « La chapelle Saint-Arey sera réparée (f° 115). — Montclus, 28 septembre Jacques Gontard, curé (P116). — L'Épine, 29 septembre Chapelles de Saint-Sébastien, de Saint-Joseph et de Saint-Bernard (f° 117). — Montmorin, 30 septembre François Borelli, curé (par testament du 23 avril 1648, « Maître Geline Cotte, [notaire, ] de Saint-André», Jean Reynaud a fondé la chapelle « qui est dans l'épaisseur du mur du côté de la petite porte de la présente église » de Saint-Arnoux. Il y a environ 350 communiants, les nouveaux convertis non compris (f° 118). — Bruis, 1er octobre 1693. St Michel, patron (f° 120 v°). — Val-Sainte-Marie. Noble Jean d'Autane est seigneur dudit lieu ; L. Liotaud, prieur (f°121 v°). — Verclause, 4 octobre Ste Madeleine, patronne (f° 122). — Rosans, 5 octobre Notre-Dame la Blanche, patronne (f° 124). — « Moadans », 6 octobre Église « sous le titre de Saint-Florence » (f° 125 v°). — « Rebeyret ». Saint Pierre et Saint Paul, patrons (f° 126). — Méreuil, 7 octobre (f° 127 v°). — Lazer, 8 octobre 1693 (f° 128 v°). — « Talard », 5 mai 1694. La chapelle de Notre-Dame de Consolation sera pourvue d'un tableau (f° 129). — La Saulce, 6 mai (f° 129 v°). — Ventavon, 30 mai. Le cimetière sera clos, sous peine d'interdit (f° 130 v°). — Le Poet, 10 juillet Saint Pierre, patron (f° 131 v°). — Saléon, 25 septembre A l'avenir, au lieu de la Transfiguration, le titulaire de la « nouvelle église».sera St Antoine, dont la fête se célèbre le 17 janvier, et le cimetière, « exposé à un torrent qui enlève en certains temps jusqu'aux tombes », sera transféré en un lieu plus convenable (f° 133). — Trescléoux, 26 septembre (f° 134 v°) ; Monjai, 27 septembre (f° 135) ; Saint-André-de-Rosans, 28 septembre (f° 135 v°) ; Lemps, 29 ; Sainte-Euphémie, 30 septembre (f° 137) ; Saint-Auban, 1er octobre 1694 (f° 137 v°). — Montauban, 2 octobre ; La Roche-sur-Buis, 3 ; Plaisians, 4 ; Brantes, 5 ; Montbrun, 6 ; Barret-de-Lioure, 7 ; Séderon, 8 ; Mévouillon, 9 (f° 143) ; Lachau, 10 ; Eygalayes, 11 octobre Les habitants de cette paroisse sont dans une grande ignorance des choses de la religion. Le curé devra « en aller faire pénitence pendant quinze jours dans notre séminaire, où il devra se rendre dans la quinzaine », sous peine de suspens ipso facto (f° 144 v°). — Laborel, 12 octobre Le sr Rispaud, pour n'avoir « pas apporté son surplis en venant à ladite visite », est condamné à aller passer trois jours au séminaire ou à faire une aumône de 3 liv. Entre les mains du curé de Laborel (f° 145 v°) ; Sainte-Colombe, 13 octobre ; Orpierre, 14. Les habitants de Saint-Cyrice se plaignent de n'avoir pas de service religieux (f° 148). — Lagrand, 14 ; Savournon, 15 ; La Bâtie-Montsaléon, 16 ; Le Saix, 17 ; La Piarre, 18 ; Aspremont, 19 ; La Baume-des-Arnauds, 20 ; Aspres, 21 ; Saint-Julien-en-Bochaine, 22. Le curé, en punition de ses négligences, « passera six mois dans notre séminaire » (f° 154). — « La Faurie ou Saint-André-en-Beauchênes », 23 octobre ; Veynes, 24 ; Furmeyer, 25 ; la Rochedes-Arnâuds, 26 ; Manteyer, 27 ; Sigoyer, 28. « On remetra des cloches comme auparavant et ce, dans deux années, une cette année (1694) et l'autre, l'année suivante » (f° 158 v°). Lardier, 29 octobre ; « Barcilonette », 30 ; Upaix, 31. Le curé, Balthazar Roubaud, et les habitants exposent qu'il y « a plus de 600 communians, y ayant vingt-six hamaux ou maisons fort éloignées de l'église paroissiale,... Outre le nombre de plus de cent qui habitent au village et réclament un secondaire ». Jean Faure, prieur de Monêtier, est chargé de faire une enquête (f° 162 v°). — Mison, 1er novembre 1694 ; Ribiers, 2 ; Antonaves, 3 ; Barret-le-Bas, 4 ; Laragne, 5 (f° 167). Rapport du prieur Jean Faure sur le nombre des familles et des villages d'Upaix. Parmi ces derniers, il y a : Rourebeau, la Combe, les Buissons, la Palus, Coste-Giraud, lesRialles, Combe-Salomon, les Olliviers, le Forest-d'Aisne, le Devès du Milieu, lous Marlhies, Combes Charas, Champ-Plombier, les Longs, les Poitons, Pignies, Moulindoiy, le Villar, la Pallud du Bersard, les Aiguillons. « De tout ce que dessus, résulte que le nombre des habitants... D'Upaix est de 190, et celui des personnes de 887, distingué en 22 hameaux, où il est à remarquer que le nombre des habitants qui demeurent aux hameaux est presque aussi grand que celuy de ceux qui sont au bourg », lequel « est sur une hauteur, de sorte qu'il faut descendre et passer beaucoup de ruisseaux pour aller aux hameaux qui environnent de toutes parts led. Bourg, et se trouve qu'il y a plusieurs desd. Hameaux qui sont éloignez les uns des autres d'une lieue et demie » (26 janvier 1695). Le prieuré d'Upaix « rend annuellement en dismes, toutes charges payées, au-delà de 700 liv. Ainsi que nous avons vérifié sur les bauls à ferme ». L'évêque ordonne que les décimateurs donneront au nouveau secondaire « 150 livres par an, quartier par quartier, et par avance », 27 janvier 1695 (f° 168 v°). Registre coté I (f° 173). — La Charce, 2 octobre 1693. Cornillac, 2 ; Cornillon, 3 ; Pommerol, 3 (f° 176) — Curbans, 7 mai 1694 ; Claret, 8 ; Melve, 9 ; Sigoyer-Malpoil, 10 ; La Motte-du-Caire, 11. Présents : « Joseph de Caponi, sacristain et chanoine, et Etienne de Servoules, théologal de la cathédrale de Gap » (f° 180). — Vaumeilh, 12 mai ; Valernes, 13 ; la Baume les-Sisteron, 14. Les chanoines réguliers sont en contestation avec le curé au sujet de l'exercice du culte paroissial. Le curé exhibe « un acte de 1373, passé par Raymond Gibelin, entre maître Jean Ruffi, curé,... Et les prieurs et économe du couvent des Frères Prêcheurs, dans lequel l'église de la Baume est appelée l'église dud. Sr curé » (f° 184). — Salignac, 15 mai ; Yilhosc, 16 ; Saint-Symphorien, 17 ; Volone, 18 ; l'Escale, 19 ; Malijai, 20 ; Mirabeau, 21 ; Barras, 22 ; le Castellar, 26 ; Auton 26 ; Saint-Geniez-de-Dromon, 27 ; Châteaufort, 27 ; Clamensane, 28 ; Thèze, 29 mai (f° 195). — Montmaur, 31 août 1695. Saint Pierre aux Liens, patron (f° 213). — « Annière en Dévoluy», ler septembre ; Saint-Étienne-en-Dévoluy, 2. Le clocher de l'église menace ruine (f° 215 v°) ; Saint-Disdier, 3 ; Saint-Laurent-en-Beaumont, 4 ; — Sainte-Luce « où sont venus Saint-Jean-des-Vertus, Quet et Saint-Michel », 5 ; « La Salette », 6. La maison curiale est « inhabitable, pour estre trop petite, n'y avoir qu'une chambre » (f° 218). — Corps, « où est venu Ambel »,6 septembre. Aspres-les-Corps, « où sont venus Baufin et le Glésil », 8 ; Saint-Firmin, 9 ; « la Chappelle en Gaudemar », 10 ; Saint-Maurice, 11 ; Aubessagne, 12 ; La Motte, 13 ; Bénévent, 14 ; Saint-Bonnet, 14. La voûte de l'église a été refaite bien proprement par les habitans, quoyque ladite église fût esté entièrement brûlée par les ennemis de l'Estat » Par les Piémontais, en 1692.. Mauduëch, curé (f° 227). — Le Noyer, 15 septembre ; Poligny, 16 ; Saint-Julien-en-Champsaur, 17 ; Chabottes, 18 ; Saint-Jean-de-Montorsier, 19 ; Orcières,20 ; Champoléon, 21 ; Ancelles, 22 ; la Bâtie-Neuve. La chapelle de Notre-Dame est « plus commode » que l'église paroissiale de Saint-Pancrace (f° 234 v°). Venterol, 10 avril 1698. L'évêque, arrivé au village des Tourniaires, se trouvant incommodé, « à cause d'une fièvre de plusieurs accez, qui nous avoit quitté depuis peu de jours, notre litière ne pouvant qu'avec peine monter jusqu'à l'église paroissiale, y ayant encore une grande demie-lieu d'une fort rude montagne » ; il passe la nuit aud. Village (f° 237). Registre coté K (f° 268). — Veynes, 19 mai 1599. Paparin de Chaumont, accompagné de Me Honoré Buisson, sacristain et chanoine de Gap, du père Sylvestre Gerin, docteur en théologie, théologal et chanoine, députés du chapitre, et de Hugues Buisson, procureur d'office et juridictionnel de Gap, est reçu dans l'église de Saint-Sauveur. Il défend d'ensevelir dans le cimetière des catholiques un protestant, appelé André Lambert, « lequel, yer, en sa meyson, travailhant, nonobstant que ce feust le jour de l'Ascension, se tua et rompit le col, sans avoir parlé depuis sa cheutte ». Mais les protestants, sous la conduite du ministre Jacques Barbier, passent outre et font la sépulture susdite (f° 269, cf. F° 297-308). Serres, 27 mai. L'évêque n'est pas reçu dans cette ville par les protestants, qui, disent-ils, « ne permettront jamais que dans led. Lieu se fasse aulcung exercice d'aultre relligion que la leur » (f° 284). — 28 mai. Saisies par huissier : de « deulx jumantz poil nier avec leus bastz », oppérée à Veynes pour obliger les consuls à acquitter les droits de procuration que l'évêque leur réclamait (f° 289) ; de « deulx polins asines poel nier, et d'ung troppeau de brebis », à Rieuppes, mas de Saint-Étienne-en-Dévoluy, pour même motif ; mais surviennent « le serviteur de Jehan Girard, avec cinq ou six hommes, deulx desquels portoient aches sive destralz en leurs mainz, crians avec colère ainormémant : Par la mort Dieu, lu ne mèneras point nostre bétailh ; et de fait se seraient rués sur moy avec grand collère et furie, tenant leurs destrals en mains avec grandz jurementz et blasfêmes du nom de Dieu, disantz ; Quant tu serois encores acompagnè de douze, encores davantaige, tu ne mèneras point le bétailh de Monsieur le Comte. Quoy voyant et craignant ung escandalle, suis été contrainct laisser là led. Bétailh, fors lesd. Deulx pollins, que les ay menés etconduitz aud. Lieu d'Aignières ». (f° 292). État des sommes dues par les communautés « pour le payement de la nourriture de Mgr de Gap et sa suyte faisant sa visite » : Veynes, pour quatre jours, 26 écus 40 sols ; Furméyer, Oze, Châteauneuf-d'Oze, La Cluse, Agnières, Saint-Étienne-en-Dévoluy, 5 écus chacun ; Aspres-sur-Buëch, pour deux jours, 12 écus ; Aspremont., St-Pierre-d'Aspremont et La Baume-des-Arnauds, 5 écus chacun. 26 mai 1599 (f° 295). — Veynes, 19 mai 1599 (f° 297. Voir ci-dessus, f° 268). Copie de la visite faite : à Orpierre, le 30 juin 1612, par Charles-Salomon de Serre (f° 309) ; — à Montbrun, le 7 juin 1641, par Artus de Lyonne (f°321). Requête, présentée le 8 janvier 1686, à l'évêque Hervé par les habitants de Barret-de-Lioure, pour obtenir un secondaire ; enquête relative au nombre des habitants dudit lieu. Parmi ces derniers, il y a « noble Charles Artaud de Montauban, conseigneur dud. Barret », et ceux qui habibitent au hameau du Mollin et aux bastides des Jasses, de la Combe, de Genissau, de Peymian, de Macueigne, de Baïs et de Vallauris. Total, « 97 habitants, qui font le nombre de 493 personnes » (f° 335). « Estat des visites de l'archiprêtré de Veyne », par Santon, curé dud. Veynes, en 1686. Veynes : il pleut sur «la tumbe de Mme de la Villette » ; l'hôpital manque de meubles » ; « il y a un maistre d'école des nouveaux convertis, qui ne s'acquitte pas bien de son devoir, disant que les pères ne le veulent point souffrir. Les nouveaux convertis n'assistent presque point à nos offices ». A Furmeyer, point de maître d'école ni de sage-femme jurée. A Montmaur, « il y a un maistre d'escole, quy a quelques garçons, avec trois filles ». Deux chapelles : une aux Sauvas, l'autre à la Montagne. A la Bâtie-Montsaléon, « le sieur curé a tenu une servante, à cause d'une maladie et pour la nourriture de ses bœufs ; il demande à changer ». A Savournon, chapelle de Saint-Jean et Sainte-Catherine. A Agnières en Dévoluy, « il n'y a point de maistre d'escole ni de sage-femme ». A Saint-Didier, chapelles dans les hameaux de Saint-Jacques et de Sainte-Madeleine. A la Cluse, « point de maistre d'escole». Closonne. « Dans l'abbaye de Clausonne, il y a une église en fort pauvre estat, couverte de paille ;... Il y a deux grosses fenestres sans estres ferrées ny chassissiées », 15 mars 1686 (f° 343). État des églises de l'archiprêtré de Trescléoux en 1686 : à Méreuil, le curé « joue souvent en public aux boches » (boules) ; il est presque toujours en « sottanelle ». A Montrond, « il n'y a point de maistre ny de maistresse d'ecole ». A Saint-Genis, l'église est sous le titre de N. D. de l'Auche ; il a 21 familles et environ 80 personnes. A Eyguians, il y a un jeune maître d'école qui fait assez bien son devoir. A Saléon, il y a une école. A Orpierre, « les nouveaux convertis y sont toujours rebelles à leur devoir ». Saint-André-de-Rosans : « M. L'abbé de Montréal, d'Avignon, prieur », etc. (f° 351). État des paroisses visitées : par l'archiprêtre de Tallard : Tallard, la Saulse, Curbans, Urtis, Venterol, Piégut, Jarjayes, Lettret, Châteauvieux, Neffes et Pelleautier (f° 361) ; — par l'archiprêtre de Séderon, Philippe Arnaud : Reillanetle, Montbrun, Aulan, Mévouillon, Eygalayes, Barret-de-Lioure, Lachau, Roussieu, Chauvac, le Laux, Izon et Séderon, 1er mars 1686 (f° 367) ; — par l'archiprêtre de La Charce : Cornillac, Montmorin, L'Épine, Ribeyret, Moidan, Rosans, Verclause, Lemps, Pomerol, Bruis et Sainte-Marie (f° 371) ; — par Louis Marin, archiprêtre de Sainte-Euphémie : Saint-Auban, la Rochette-sur-Buis, Plaisians, Brantes, Savoillan, Eygaliers, Montguers.le Poëton et Montauban, mars 1686 (f° 379). |
G 879 - Registre des insinuations du diocèse de Gap. Dates : 1759-1764 Contexte : Insinuations ecclésiastiques Présentation du contenu : 1759. — Collations : le prieuré de Notre-Dame du Villar en Bochaine, résigné par François Pascal, chanoine de Gap, prieur de Saint-Arey, près Gap,... ... 1759. — Collations : le prieuré de Notre-Dame du Villar en Bochaine, résigné par François Pascal, chanoine de Gap, prieur de Saint-Arey, près Gap, et recteur de Notre-Dame de Sauveterre, de La Roche-des-Arnauds, à Jacques Pauchon, prieur de Véras et de Saint-Bonnet, et vice versa, 21 févr. 1759 (f° 1) ; — la cure de Sourribes, vacante par décès d'Alexandre Meiffren, à Jean-Gaspar Fabre, de Sisteron, présenté par Jean-Antoine du Virail, écuyer de Sisteron, économe administrateur des biens « de l'abbaye royalle supprimée de Sainte-Claire dud. Sisteron Le monastère de Sainte-Claire de Sisteron avait été bâti en 1285 par Charles II d'Anjou. Gérarde de Sabran fut alors choisie pour le gouverner. (Cf. Teissier, Hist. Des papes d'Avignon, 1774, p. 21). », nommé, ensuite de l'arrêt du Conseil du 11 mars 1746, par l'évéque de Sisteron, 18 février 1759 (f° 2) ; — la cure de Feissal, résignée par Gaspar Corbon, à Louis Arnaud, 6 février (f° 3) ; — la cure d'Antonaves, résignée par Jean-Baptiste Laval, à Mre Jean-Martin Julien, 3 février (f° 4) ; — le prieuré-cure de Manteyer, résigné par Jean-Nicolas Blanc, à Jean-François Mévouillon, du diocèse de Sisteron, sacristain de Saint-Andéol d'Upaix. Rome, 14 décembre 1758 (f° 4 v°) ; — le prieuré de Montmaur, vacant par décès de Henri-Joseph de Seguin de Piégon, à Louis-Charles de Seguin d'Aubignan, chanoine de la Sainte-Chapelle par brevet royal. Versailles, 14 janvier 1759 (f° 6) ; — led. Prieuré de Montmaur, à Joseph-François Martinel, du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Avignon, 28 novembre 1758 (f° 7). — Procuration par J. -B. D'Orlié de Saint-Innocent, évêque de Pignerol, prévôt d'Oulx, à Jean de Caulet, évêque de Grenoble, pour conférer les bénéfices dépendants de la prévôté d'Oulx. Pignerol, 16 février 1759 (f° 9 v°). — Ordinations : 8 prêtres, 8 diacres, 8 sous-diacres, 4 minorés et 1 tonsuré, tous du diocèse d'Embrun, 31 mars 1759 (f° 10 v°). — Lettres de tonsure de Louis-Charles de Seguin de Pazzis, fils de Louis, marquis d'Albignan et d'Auriol, et de Sybille-Victoire-Françoise de Fortia, 21 décembre 1726 ; né le 7 septembre 1713 (f° 11 v°). — Collations : la sacristie de Saint-Andéol d'Upaix, résignée par Joseph-François Mévouillon, à Jean-Nicolas Banc. Rome, 14 décembre 1758 (f° 12) ; — les prieurés de Véras et de Saint-Bonnet, résignés par Jacques Pauchon, à François Pascal, chanoine, en échange du prieuré de Notre-Dame du Villar-en-Bochaine. Rome, 12 mars 1759 (f° 13) ; — la cure de La Motte-du-Caire, résignée par Charles Estornel, qui la possédait depuis plus de 20 ans, à Auguste Estornel, 20 avril (f° 14) ; — la cure de Bruis, résignée par Joseph Mathieu, à Pierre Martin, curé de Lemps, et vice versa, 25 avril (f° 17 v°) ; — le bénéfice de Gap vacant par décès de Paul-Ignace Roubaud, à François-Guillaume Faure, 18 mai (f° 18). — Lettres d'official, au chanoine Joseph Labastie, licencié ès droits, 7 juin (f° 19). — Collation : les chapelles Notre-Dame de Pitié et de la Sainte-Vierge, à Ventavon, vacantes par décès du sr Autran, à Gaëtan Joubert, par brevet royal. Versailles, 18 février 1759 (f° 19 v°). — Lettres de promoteur, au chanoine Mathieu de Cazeneuve, 12 juin (f° 20). — Collations : le doyenné, résigné par Étienne de L'Isle, à J. -B. Claude de La Gache, archidiacre, 18 mai (f° 20 v°) ; — le canonicat vacant par décès de J. -B. Silvestre, à Jacques-Marie Flour de Saint-Genis, clerc. Présents : J. -B. Claude de La Gache, doyen, Charles-Bruno Céas, prévôt, Antoine Bondilh, sacristain, Dominique Oddoul, François Pascal, Jean Puget, François Lacombe, Joseph-Bruno Tournu, Joseph Labastie et Mathieu de Cazeneuve, chanoines, 1er juillet (f° 23) ; — la chapelle des Eyrauds, vacante par décès de J. -B. Silvestre, à Ch. -Bruno Céas, non acceptant ; puis, à Joseph Brutinel, 1er août (f° 23 v°). — Lettres de vice-gérant en l'officialité de Provence, à Pierre Laugier, licencié ès droits, chanoine de Sisteron, 3 août (f° 24). — Bref du pape Clément XIII accordant à Henri Escallier, dispense de temps « pour prendre la messe ». Rome, 10 juillet 1759 (f° 24 v°). — Collations des chapelles Sainte-Catherine du Monêtier-d'Ambel et « N. -D. De Belisay » de Beaufin, vacantes par décès du sr Roubaud, à J. -B. Roubaud, acolyte, par brevet royal. Versailles, 1er février (f° 25). — Titre clérical : d'Antoine Pellet, fils d'Esprit, de « Notre-Dame de La Fraissinouse, paroisse de Pelleautier », 10 mars (f° 26) ; — d'Urbain Rougier, fils de Pierre, marchand de Saint-Julien-en-Bochaine, 5 août (ib.). — Collations : la cure de Saint-Marcellin-lès-Veynes (Venarum), à Michel de Lorme, Antonin, présenté par Étienne Galland, abbé de Saint-Antoine en Viennois, 31 mai (f° 27) ; — les prieurés de Corps et du Monêtier-d'Ambel, vacants par décès d'Antoine-Dominique-Ignace de Baroncelli de Javon, à Louis-Augustin-Casimir de Seytres de Caumont, prêtre d'Avignon, chanoine-comte de Lyon, vicaire général de Dijon. Avignon, 1er janvier 1758/9 (f° 27). — Lettres de vicaire général « limités », à J. -B. De La Gache, 1er septembre (f° 30). — Collations : la chapelle de Saint-Jean-d'Auriac, résignée par Mathieu Vincent, à Jean-Pierre Tourniaire, bénéficier de Gap, 23 août (ib.) ; — la cure de Rosans, résignée par Mathieu Vincent, à François Bellon, vicaire d'Orpierre, « originaire de Saint-Paul, diocèse d'Embrun », 23 août (f° 31) ; — la cure de Montmorin, vacante par décès de Jean-Pierre Bonnefoy, à Antoine Accarias-Benevène, du diocèse de Die. Valavoire, en cours de visite, 19 septembre (f° 32) ; — la cure de La Motte-du-Caire, résignée par Charles Estornel, à Augustin Estornel. Rome, 9 mai (f° 32 v°). — Quittance de 2.180 l. 12 s. 6 d. donnée par le bureau ecclésiastique diocésain au sr Bondilh, commis des insinuations, pour le montant « des droits pour un an,... Déduction faite des gratis », 23 octobre 1759 (f° 34). — Procuration donnée par « les chanoines de Saint-Victor de Marseille » à dom Laurent Joseph de Gombert, pour prendre possession des prieurés de L'Escale, de Gigors et de Belgencier, unis au chapitre de Saint-Victor, 20 octobre 1759 ; et extrait de la sentence de ladite union, par Balthasar Eymar, docteur en théologie, sacristain de Marseille, vicaire général et official dud. Marseille, commissaire apostolique, le 27 mars précédent (f° 34 v°). — Collations : les prieurés de Corps et du Monêtier-d'Ambel, vacants par décès d'Ant. -Dominique-Ignace de Baroncelli de Javon, à Joseph-Paul-Antoine de Baroncelli de Javon, clerc d'Avignon. Avignon, 13 décembre 1758 (f° 39 v°) ; — la cure de « Saint- Genis-le-Décolé », résignée par Antoine Amat, à Jean-Louis Reboul, curé de Villebois, 29 octobre 1759 (f° 40 v°) ; — la cure de Villebois, à Gaspar-Jérôme Roux, 20 décembre 1759 (f 43 v°). 1760. — Collations : la cure de Châteauvieux sur-Tallard, vacante par décès de Jean-Joseph Faure, d'Embrun, à François Abrachy, de Neffes, secondaire de Tallard, 28 janvier 1760 (f° 44 v°) ; — la cure de Laye, résignée par Joseph Augier, à Denis Vincent, curé de Charbillac, 22 janvier (f° 47 v°) ; — la chapelle de Bon-Secours, à Mirabeau, vacante par décès de Guillaume Le Gay, à Jean Aubert, prêtre de Riez, 18 février (f° 48 v°) ; — le prieuré de Valernes, résignée par Antoine de Regina, à Marc-Antoine de Regina, acolyte d'Aix. Avignon, 2 mars 1759 (f°51). — Lettres de grand vicaire du diocèse de Grenoble, par l'évoque Jean de Caulet, à Antoine-René de Bardonnèche, docteur en théologie, chanoine de Grenoble, 5 février (f° 60). — Collations : la chapelle de Saint-Mens, près Gap, résignée par Gaspar Combassive, à Pierre-François Robert. Avignon, 4 avril (f° 61) ; — la cure de Montauban, résignée par Louis Charras, à Joseph-Étienne Aubert, curé de Brantes, 14 mars (f° 63) ; — la chapelle « Notre-Dame d'Espavent », à Sigoyer-Malpoil, vacante par décès de François de Sigoin, chanoine de Sisteron, à Jean-André Giraud, prêtre du diocèse de Riez, 16 avril 1760 (f° 63 v°) ; — le canonicat de Chardavon vacant par décès de Joseph Lebraut, à Jean-Pierre Gérard, du diocèse d'Aix. Avignon, 24 janvier 1759/60, 2e année du pape Clément XIII (f° 64) ; — la cure de Charbillac, résignée par Denis Vincent, à Jacques Blanc, 22 janvier 1760 (f° 67) ; — le prieuré de Lemps, vacant par décès du sr Bernard, à Étienne Masse, « ancien vicaire général du diocèse de Toulon, official et vicaire général d'Aix ». Versailles, 3 février (f° 68) ; — le canonicat résigné par J. -B. De La Gache, à Pompone Gautier, curé de Gap, 5 mai (f° 70) ; — la cure de Saint-Martin d'Ancelle, résignée par J. -B. Gueyraud, à Pierre Pons, 23 janvier (f° 71) ; — le bénéfice de Gap vacant par décès de François-Guillaume Faure, à Georges Blanc, fils de Christophe, de Gap, 22 mai (f° 72) ; — la cure de Rambaud, résignée par Pierre Masse, à André Peauroy, 15 mai (f° 72 v°) ; — la cure de Jarjayes, vacante par décès de François-Gaspar Gillis, aud. Pierre Masse, 15 mai (f° 73 v°) ; — l'archidiaconat, résigné par J. -B. Claude de La Gache, à François-Joseph de Pérouse de Bagneu, chanoine, 5 mai (f° 75) ; — la sacristie de Chardavon, résignée par Claude Toinon, à Jean-André Pontet, de Sisteron, chanoine de Chardavon. Avignon, 10 août (f° 77 v°) ; — le prieuré-cure du Bersac, vacant par décès de Dominique Truchet, à Antoine de Rastel de Rocheblave, 5 septembre (f° 81). — Lettres : de vicaire général de Gap, à Joseph de Labastie, licencié ès droits, 1er octobre (f° 82 v°) ; — de bachelier en droit canon, à Henri Escallier, acolyte. Avignon, 2 mai 1757 (f° 84). — Collations : la chapelle Sainte-Croix, à Tallard, vacante par décès d'Antoine Clément, à Jean-Louis Borrel, 25 octobre (f° 85) ; — la cure de Montauban, résignée par Joseph-Étienne Aubert, à Jacques-Mathieu Aubert, 24 octobre (f° 86) ; — la cure de Barret- le-Haut, vacante par décès de Barthélemy Richaud, à André Viguier, curé de La Salette, 24 novembre (f° 88 v°) ; — les chapelles de Notre-Dame de Champsaur et de Notre-Dame de Miséricorde à Tallard, vacantes par décès d'Antoine Clément, le 10 oct., à Jean-François Céas, présenté par Antoine Marquis, avocat, lieutenant particulier en la judicature de Tallard, Jean-Pascal Faure, notaire, Pierre Faure, chirurgien, et Louis Richaud, bourgeois, avec assistance de François Meyère, docteur en théologie, curé, « archiprêtre du canton », Jean-François Abrachi, secondaire, Joseph Augier, curé de Châteauvieux, et Joseph Gontard, consul de Tallard, « en l'absence de Mre. Étienne de L'Isle, prieur dud. Tallard, vicaire général du diocèse d'Auxerre, et attendu que noble Augustin de Montbran, fondateur desd. Chapelles, en a donné le juspatronage aux srs prieur-curé et quatre personnes de probité dud. Tallard, par son testament de l'an 1343 », 9 décembre 1760 (f° 89) ; — les chapelles Saint-Jean de Tallard et Sainte-Croix de Lardiers, vacantes par décès d'Antoine Clément, à Jacques Blanc, bénéficier de Gap, présenté par « Marie-Françoise Camille de Sassenage, marquise du Pont-en-Royans et de Laragne, comtesse de Montellier et de Tallard, dame des duchés-pairies de Lesdiguières et Champsaur, du duché-pairie d'Hostun », etc., épouse séparée quant aux biens de « Charles-François, marquis de Sassenage, chevalier des ordres du Roy, chevalier d'honneur de Mme la Dauphine, second baron, commis-né des États de La Picardie et Dauphiné », demeurant à Paris, rue du Bac, 18 décembre 1760 (f° 90 v°). 1761. — Collations : le canonicat vacant par décès de Dominique Oddoul, à Benoît-Pompone de Lafont, 21 janvier 1761 (f° 91 v°) ; — la cure de Mévouillon, vacante par décès d'Alexis Petit, à François Ricou, curé d'Izon, 10 janv. (f° 92) ; — la cure du Caire, résignée par Antoine Pellegrin, nommé à La Bâtie-Montsaléon, à Louis Bozonier, de Ribiers, 19 janvier (f° 93) ; — la cure de « Saint-Auban-sur-La-Rochette », résignée par Jean d'Élichoux, à Hilaire-Joseph Barou, de Thèze, 22 décembre 1760 (f° 93 v°) ; — les prieurés de Venterol et Piégut, résignés par Étienne Maximin, à Antoine Pellegrin, curé de La Bâtie-Montsaléon, et vice versa, 30 janvier 1761 (f° 95 v°) ; — la cure de Montjai, vacante par décès d'Antoine Barou, à François Gaude, de Montmaur, 12 janvier (f° 96) ; — le canonicat vacant par décès de Dominique Oddoul, à Étienne-Félix Bonnard, originaire de Mison, secondaire de Curbans, bachelier de l'université d'Avignon, 17 février (f° 97) ; — la curé de Beaudument, vacante par décès de Jean-Pierre Mieule, à Antoine Pascal, 8 mars (f° 100 v°) ; — la chapelle Notre-Dame de Consolation, à Savournon, vacante par décès de Dominique Truchet, à Antoine de Rastel de Rocheblave, curé du Bersac, 16 mai (f° 104) ; — les chapelles Sainte-Colombe et Saint-Étienne de Gap, et Saint-Pancrace de La Bâtie-Neuve, résignées par Antoine Pellegrin, à Étienne Maximin, et vice versa. Rome, 23 février 1761 (f° 104 v°) ; — les prieurés de Corps et du Monêtier-d'Ambel, vacants par décès de Louis-Augustin-Casimir de Seytre de Caumont, chanoine comte de Lyon, à Joseph-Paul-Antoine de Baroncelli de Javon, clerc d'Avignon. Avignon, 19juin l760 (f° 105 v°) ; — la prévôté de Chardavon, vacante par décès du sr Lieutaud, à Laurent-Joseph de Gombert, de Sisteron, chanoine de la collégiale de Saint-Victor de Marseille. Versailles, 1er mars 1761 (f° 107) ; — les prieurés de Corps et du Monêtier-d'Ambel, vacants par décès du sr de Caumont, à Joseph-Paul-Antoine de Baroncelli de Javon. Avignon, 19 juin 1760 (f° 109 v°). — Lettres de grand vicaire de Gap, à Antoine-Alexis-François de Bonnard, docteur en théologie, chanoine de la collégiale de Saint-Pierre de Vienne. Vienne, ubi nunc negotiorum causa degimus, 1er février 1761 (f° 112 v°). — Lettres d'excorporation du diocèse d'Aix, par l'archevêque J. -B. Antoine de Brancas, à Étienne de Ravel des Crottes, fils de Lazare, de la paroisse Sainte-Madeleine d'Aix. 26 juin (f° 113). — Collations : le prieuré de Feissal, résigné par Pierre Colomb du Villar, clerc, à Jean-Baptiste-Louis Colomb du Villar, son frère, du diocèse de Digne. Castel-Gandolfo, 1er juin (f° 114) ; — la cure du « Poët d'Ampercy » résignée par François-Emmanuel Morénas, à Antoine Amat, curé de « Saint-Genis le Décolé », 21 août (f° 115) ; — la cure d'Izon, résignée par François Ricou, à F.-E. Morénas, 18 août (f° 115 v°) ; — la cure de Châteauneuf- de-Chabre, vacante par décès de Gabriel Amat, à Jean- Joseph Jullien, curé de Saléon, 18 août (f° 116 v°) ; — la cure de Gap, résignée par Pompone Gautier, à Jacques Brochier, bachelier ès droits, 4 mai (f° 117) ; — la cure de Veynes, vacante par décès de Jean Bernard et refusée par André Gabriel, curé de Montbrun, à Étienne Martin, curé de Sigoyer-sur-Tallard, 11 septembre (f° 117 v°) ; — la cure de Saléon, résignée par Jean-Joseph Jullien, à César-François Bois, curé d'Esparron-sur-Vitrolles, 25 août (f° 118) ; — la chapelle Sainte-Marguerite à Upaix, vacante par décès de Gabriel Amat, curé de Châteauneuf- de-Chabre, à Jacques-Marie Flour de Saint-Genis, chanoine de Gap, présenté par Claire de Bontoux, héritière d'Antoine de Bontoux, tous deux enfants de Jacques de Bontoux de La Salette, juspatron, 7 septembre (f° 118 v°) ; — la cure d'Esparron-sur-Vitrolles, résignée par François- César Bois, à Auguste Millon, de Chaillol, présenté par Michel de Lorme, chanoine régulier, procureur de l'abbaye de Saint-Antoine-en-Viennois, 25 août (f° 119 v°) ; — la chapelle Notre-Dame de Consolation de Lazer, vacante par décès de Gabriel Amat, à Jean-Joseph Jullien, curé de Châteauneuf-de-Chabre, présenté par Georges et Joseph Truphème, fils de Georges, patrons, 3 octobre (f° 120) ; — la chapelle Saint-Jacques de Pierrefeu, diocèse de Toulon, résignée par Jean-François Lacombe, du diocèse de Sisteron, chanoine de Gap, à autre Jean-François Lacombe, sous-diacre, recteur de la chapelle « de done Bertrande, ou de Baudon Chassagne », de Gap, son neveu, 5 octobre (f° 120 v°) ; — la chapelle Sainte-Catherine d'Upaix, vacante par décès de « Gabriel d'Amat de La Plaine», à Jean-Baptiste Royère, chanoine de Forcalquier, recteur de la chapelle Sainte-Madeleine de Moustiers, diocèse de Riez, présenté par François-Auguste d'Amat, valier, marquis de Volx, fils et héritier de Louis-Balthasar d'Amat, juspatron, 25 septembre (f° 121 v°) ; — la cure de Barret-le-Bas, résignée par Laurent Aubert, à Louis Bozonier de Fontfroide, curé de Saint-Michel-en-Beaumont, et vice versa, 18 septembre (f° 122 v°). — Titre patrimonial de Luc de Rastel de Rocheblave, par Jean-Joseph, son père, seigneur de Plan-du-Bourg, Le Bersac et autres places, 16 octobre (f° 124). — Résignation de la cure de Sigoyer-sur-Tallard, par Étienne Martin, en faveur de J.-B. Gérard, curé de de Trescléoux, 22 octobre (f° 125). — Collations : le prieuré de La Roche-sur-Buis, vacant par décès de dom Jean Mouret, à dom J.-B. Pezet, religieux de la congrégation de Saint-Maur, par François Michel Prat, ancien capiscol de la collégiale de Villeneuve-lès-Avignon, vicaire général de J.-B. Du Belloy, évêque de Marseille, abbé commendataire de Saint-André-lès-Avignon, 28 juillet (f° 125 v°) ; — les chapelles Saint-Jean et Sainte-Catherine de Savournon, résignées par Antoine Bondilh, sacristain de Gap, à Augustin-Hyacinthe-Bernard Escallier, diacre, 31 octobre (f° 127). — Procuration par Claude-Mathieu-Joseph de Barral, évêque de Troyes, abbé de Saint-Géraud d'Aurillac, à Joseph Brutinel, prêtre du diocèse de Gap, pour nommer aux bénéfices de la dépendance de son abbaye, 16 novembre (ib.). — Ordination : Guillaume Carlhian, minoré ; Louis Salva, sous-diacre ; Étienne-Nicolas Fantin des Odoards, prêtre, etc., 19 décembre 1761 (f° 127 v°). 1762. — Résignation de la cure de Clamensane par Michel Lantois, en faveur de Jean-Antoine Richaud, curé de Thèze, 1er mars 1762 (f° 130 v°). — Dispense de 13 mois pour la prêtrise, en faveur d'Étienne de Ravel, des Crottes. Rome, 28 novembre 1761 (ib). — Titre clérical de Jean Chabrand, par Catherine Gra, sa mère, veuve d'Antoine Chabrand, de Piégut, et par Joseph Chabrand, son frère. Tallard, 30 janvier 1762 (f° 131). — Procuration en blanc, par Laurent-Joseph de Gombert, docteur en théologie, chanoine de Saint-Victor de Marseille, prévôt de Chardavon, pour nommer aux bénéfices dépendants de sa prévôté. Sisteron, 22 février (f° 131 v°). — Collations : la cure de L'Escale, vacante par décès de Joseph Deiglun, à Sébastien Amayon, de Volone, recteur de la chapelle des Cinq plaies érigée dans la chapelle des pénitents blancs dud. Volone, 9 mars ; mis en possession par « Jean-Joseph Testanier de Malcol, bachelier, prieur-curé » de Volone, 11 mars (f° 132) ; — ladite cure de L'Escale, à Jean Avril, curé d'Auribeau, nommé par le chapitre de la collégiale de Saint-Victor de Marseille. Présents : Louis-Jérôme de Suffren-St-Tropez, prévôt, Barthélemy-Joseph de Villeneuve-Bargemont, chantre, Charles de Sade, Louis-Joseph de Laugier de Beaucouse, Jean-Joseph d'Albert-St-Hippolyte, administrateur, Antoine Gérard d'Albrand, Joseph de Glandèves et Jean-Antoine d'Hostages, chanoines ; Mrs de Jarente, trésorier, étant absent, Malaval, clerc, indisposé, et de Sabran de Blacas de Candolle, de Peissier, de Damian, de Villeneuve-Tourette, de Clapiers, de Pontevès et autres chanoines, absents. Marseille, 4 mars (f° 133) ; — la cure de Clamensane, vacante par décès de Michel Lantois, à J.-B. Maffren, curé de Vaumeilh, 14 mars (f° 134) ; — la cure de La Bâtie-Montsaléon, résignée par Antoine Pellegrin, à Jean Rollin, curé de Barcillonnette, 18 avril (f° 136) ; — la cure de Chabottes, résignée par J.-B. Allard, à André Peauroy, curé de Rambaud, 12 mars (f°136 v°) ; — la cure de Barcillonnette, résignée par Jean Rollin, à Claude Faure, de La Saulce, 26 avril (f° 137) ; — la cure de « Saint-Michel de Buissard », résignée par Joseph Martin, à Antoine Milon. Avignon, 11 juillet (f° 136 v°) ; — la cure de La Salette, résignée par Jean Martel, curé d'Ambel, à Jacques-Bathélemy Ruinat de Gournier, 14 juillet (f° 141) ; — la cure de Sigoyer-sur-Tallard, résignée par J.-B. Gérard, à Joseph Abel, 6 juin (f° 142 v°) ; — le prieuré de Feissal, résigné par J.-B.-Louis Collomb du Villard, clerc de Digne, à Pierre Joseph, curé de « Marcous, diocèse de Digne », 2 septembre (f° 143 v°) ; — le prieuré de Dousard, à Vitrolles, vacant par abandon ou décès de dom Joseph Gombert, à Jean-François Donnet du Puy, moine de Saint-Benoît, sacristain de Thèze, 16 septembre 1762 (f° 144). — Lettres de diacre : à François-Joseph de Pérouse de Bagneu, du diocèse de Vienne, archidiacre de Gap. Gap, 21 mars 1761 (f° 144 v°). — Dimissoires pour le diaconat, à Luc de Rastel de Rocheblave, 12 octobre 1762 (f° 145 v°). — Collations : la cure de Montguers, vacante par décès de Jean-François Salva, à Antoine Amat, de Lazer, curé du « Poët d'Ampercy », 25 novembre (f° 146) ; — la cure de Tallard, vacante par décès, de François Meyère, à Gaspar Bernard, curé de Lazer. Avignon, 6 octobre (f° 146 v°) ; — la chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul d'Agnières-en-Dévoluy, vacante par décès de François Meyère, à Joseph-Bruno-Alexandre Martin de La Pierre, clerc, 10 octobre (f° 148). — Procuration en blanc par le chevalier Joseph-Gabriel de Menon, prieur de Sigoyer-sur-Tallard, pour nommer aux bénéfices dépendants de son prieuré, 6 octobre (f° 150). — Collations : la chapelle de Notre-Dame de Pitié à Tallard, vacante par décès de « Joseph Martin du Lozier », à Joseph-Bruno-Alexandre Martin de La Pierre, clerc, fils de Jacques, seigneur de Méreuil et de La Villette, coseigneur du mandement de Montorsier, résidant à Gap, présenté par Pierre Gautier, bourgeois de Neffes, procureur de Balthasar du Suau, sr de La Croix, « lieutenant dans le régiment de Royal-Picardie, autrefois Fumel-Cavalerie, major dud. Gap », patron, 18 novembre (f° 151) ; — la cure de Montrond, vacante par décès d'Antoine Allivons, à Jean-Jacques Rampon, de Bayons, vicaire d'Authon, 25 octobre (f° 152). — Lettres de tonsure à Charles-Hippolyte-Alexandre de Revillasc, fils de Charles, seigneur de Montgardin, et de Marie de Roux de Bellafaire. Gap, 28 novembre (f° 152 v°). — Prise de possession de la cure de Lagrand, résignée par Pierre Martel, par Paul Bernard, pourvu le 16 novembre (f° 153 v°). — Collations : la cure de Sigoyer-sur-Tallard, résignée par J.-B. Gérard, à Jean Guichard, prêtre du diocèse de Vienne, présenté de la part de Joseph-Gabriel de Menon, chevalier de Malte, prieur de Sigoyer, 7 décembre (f° 154) ; — la cure de Laye, résignée par Denis Vincent, à Pierre Martin, curé de Bruis, 25 novembre (f° 155) ; — la chapelle Saint-Sébastien de Reynier, résignée par J.-B. De Reynier, à Honoré Ricaudy, prêtre, licencié de l'université de Paris, 26 décembre (ib.) ; — la cure d'Auribeau, résignée par Jean Avril, à Jean-Joseph Tiran, de Sisteron, « desservant la sucursalle du lieu de La Pérusse, dépendant de la paroisse de Barras », 25 novembre (f° 155 v°) ; — la chapelle Sainte-Catherine d'Aspremont, vacante par décès de « Joseph Martin du Lozier », à Charles-Alexandre-Hippolyte de Revillasc, clerc, présenté par Antoine de Belle de Sauret, seigneur d'Aspremont, 7 décembre (f° 156). 1763. — Collations : la chapelle Saint-Joseph de La Motte-du-Caire, « fondée dans l'église des pères de la Trinité ou de la Rédemption des captifs », vacante par décès de Louis de Roux de Bellafaire, aud. Ch.-A.-H. De Revillasc, présenté par « François-Armand-Léonor d'Hugues, marquis de Vaumeil, baron de La Motte-du-Caire, seigneur de Turriers, Astoin, La Seine, Montfort et autres places, colonel du régiment de Bercy », patron, 24 janvier 1763 (f° 159) ; — le prieuré de Feissal, résigné par J.-B.-Louis Collomb du Villard, clerc, à Pierre Joseph, prêtre du diocèse de Digne. Rome, 20 septembre 1762 (f° 160) ; — la cure du Bersac, vacante par décès d'Antoine de Rastel de Rocheblave, à J.-B. Brun, curé de Savournon, 27 janvier 1763 (f° 161) ; — la cure de Montjai, résignée par François Gaude, à Joseph Guibert, curé d'Oze, 28 janvier 1763 (f° 161 v°). — Procuration par le cardinal Charles-Albert Guidoboni-Cavalchini, abbé de Saint-Michel de La Cluse, à Gaspar de Pingon, chanoine, comte de Lyon, vicaire général de Vienne, pour conférer les bénéfices dépendants de son abbaye. Rome, 5 mai 1761 (f° 162 v°). — Collations : la chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul d'Agnières-en-Dévoluy, vacante par décès de François Meyère, à Jean-Joseph Flotte de Montauban, prêtre de l'Oratoire, présenté par son neveu Joseph-Arnaud Flotte de Montauban, seigneur et comte de La Roche-des-Arnauds, fils de Joseph-Balthasar, patron, 3 février 1763 (f° 164) ; — le bénéfice de Gap, résigné par Benoît-Pompone de Lafont, à Augustin Escallier, 15 mars (f° 164 v°) ; — le canonicat de Gap vacant par décès de François Lacombe, aud. B.-P. De Lafont, 13 mars (f° 165). — Ordination : Antoine Bertrand, François Touche, franciscain, prêtres ; Claude Audier, diacre ; Claude Frezet, Thomas-Laurent Guérin, Sébastien Michel, sous-diacres ; Laurent Blanc, Étienne Pons, tonsurés, etc., 2 avril (f° 166).—Collations : la cure de Verclause, résignée par Alexis Brochier, à François Bellon, curé de Rosans, 4 avril (f° 166 v°) ; — la chapelle de « done Bertrande » à Gap, vacante par décès de François Lacombe, à Étienne-Félix Bonnard, chanoine de Gap, 15 avril (f° 167) ; — les chapelles Notre-Dame de Montbrand et de Champsaur, à Tallard, vacantes par décès de Jean-François Céas, à Pierre Gontier, de Châteauneuf-de-Chabre, résidant à Gap, 8 avril (ib.). — Titre clérical d'Étienne-François-Ignace de Gruel, de la compagnie de Jésus, « acolyte du diocèse de Gap, étant actuellement au séminaire de Saint-Charles » d'Avignon, par Élisabeth de Gruel, sa grand'tante, veuve de Charles-René de Vesc, marquis de Comps, suivant son testament du 26 décembre 1741 (Bon, notaire à Sisteron), reproduit parte in qua, 15 avril 1763 (f° 168). — Collations : le doyenné de Gap, vacant par décès de Claude-J.-B. De La Gache, à Charles-Bruno Céas, prévôt de Gap, 18 avril 1763 (f° 168 v°) ; — la cure de Verclause, vacante par décès d'Alexis Brochier, à François Bellon, curé de Rosans, 5 avril (f° 169 v°) ; — la cure de Rosans, à Étienne Rambaud, 15 avril (f° 170).— Ordination : Jacques Rispaud d'Aiguebelle, religieux de Boscodon, et Pierre-Honoré Isnard, prêtres ; J.-B. Callier, Sébastien Michel, diacres ; Claude Frézet, Balthasar-Antoine Arduin, sous-diacres, etc., 28 mai (f° 171). — Collations : la cure de Rabou, vacante par décès de Paul Berne, à Pierre Sarlin, 25 avril, (ib.) ; — la chapelle Notre-Dame de Consolation à Savournon, vacante par décès d'Antoine de Rastel de Rocheblave, à Jean Villar, curé du Plan-du-Bourg, 27 mai (f° 171 v°) ; — la cure de Lazer, résignée par Gaspar Bernard, curé de Tallard, à Jean-Pierre Truphème, de Montéglin, secondaire de Lachau, 11 juin (f° 172) ; — la cure de Rosans, résignée par François Bellon, curé de Verclause, à Étienne Rambaud, 15 avril (f° 173). — Lettres de grand vicaire de Gap pendant la vacance du siège de Gap, par décès de Pierre Annet de Pérouse, à Charles-Bruno Céas, doyen du chapitre, à Jean Puget, et à Joseph de Labastie, chanoines. Présents : Antoine Bondilh, sacristain, Jean Puget, Joseph-Bruno Tournu, Joseph de Labastie, Mathieu de Cazeneuve, Jacques-Marie de Saint-Genis, Pompone Gautier, Étienne-Félix Bonnard et Benoît Pompone de Lafont, chanoines, 25 juillet 1763 (f° 174) ; — d'official général, à Joseph-Bruno Tournu, chanoine, id. (ib.) ; — d'official forain pour la Provence, au chanoine Hoddoul, id. (f° 174 v°) ; — promoteur général, à Étienne-Félix Bonnard, chanoine, id. (f° 175). — Collations : la cure de Lazer, résignée par Gaspar Bernard, à Jean-Pierre Truphème. Rome, 4 juillet (f° 178 v°) ; — la cure de Saint-Léger, résignée par Antoine Meyer, à Antoine Tourniaire. Avignon, 5 septembre (f° 179 v°) ; — les prieurés de Corps et du Monêtier-d'Ambel, résignés par Joseph-Paul-Antoine de Baroncelli de Javon, clerc, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, à Abel-André de Bardonnèche de Montaigne, diacre du diocèse de Grenoble, moyennant une pension de 600 1. Rome, 31 octobre 1763 (f° 188 v°). 1764. — Collations : la cure de Valernes, vacante par décès de Michel-Joseph Donnet, à Jacques Dalmas, 13 avril 1764 (f° 193 v°) ; — ladite cure de Valernes, à Jean-Claude Leydet, présenté par Antoine de Regina, du diocèse d'Aix, licencié en droit canon, prieur de Valernes. Aix, 12 avril (f° 195 v°) ; — la cure de Lemps, dépendante de l'abbaye de l'Ile-Barbe, à J.-B. Des Achards, abbé de La Baume, chanoine d'Avignon. Rome, 20 février 1764 (f° 196) ; — la chapelle Saint-Sébastien de Reynier, de nouveau à Honoré Ricaudy, grand vicaire de Sisteron, par brevet royal. Versailles, 27 novembre 1763 (f° 197) ; — la cure de Saint-Geniès de Dromon, résignée par Jacques Dalmas, à autre Jacques Dalmas, curé de Valernes, son neveu, 4 mai 1764 (f° 197 v°) ; — la chapelle Saint-Jacques et Saint-Christophe à Saint-Auban, vacante par décès de Jean Amat, prieur d'Aups, curé de Pelleautier, à Hilaire-Joseph Barrou, curé de Saint-Auban, 12 mai (f° 198 v°) : — la cure du Bersac, vacante par décès d'Antoine de Rastel de Rocheblave, à Jacques Gresse, bachelier en droit, 21 mai (f° 199 v°). — Dimissoires, ordinations, dispenses de parenté et de bans, etc., passim. |
G 880 - Registre des insinuations du diocèse de Gap. 307 vues Dates : 1764-1771 Contexte : Insinuations ecclésiastiques Présentation du contenu : 1764. — Collations : le doyenné de Gap, vacant par décès du sr de La Gache, à « Charles-Bruno de Céas », prévôt, par brevet royal. Versailles, 19... ... 1764. — Collations : le doyenné de Gap, vacant par décès du sr de La Gache, à « Charles-Bruno de Céas », prévôt, par brevet royal. Versailles, 19 février 1764 (f° 1) ; — la cure de Plan-du-Bourg, résignée par Jean Villar, à François-Joseph Chabert, 20 mai (f° 1 v°) ; — le doyenné de Gap, à Claude-François Parmentier, de Paris, bachelier en théologie, curé de Saint-Ouen-l'Aumône, près Pontoise, pourvu par le grand archidiacre de Paris, en vertu d'indult. Paris, 2 septembre 1763 (f° 4 v°) ; — la cure de Saint-Étienne-en-Dévoluy, vacante par décès d'Urbain Laurent, à Pierre Bonniot, curé de Saint-Didier, 28 mai 1764 (f° 5 v°) ; — le prieuré d'Aups, à Sigoyer, vacant par décès du sr Amat, à Jacques Brochier, curé de Gap, par brevet royal. Versailles,. 31 mai (f° 6) ; — la cure de Saint-Geniès de Dromon, résignée par Jacques Dalmas, à autre Jacques Dalmas, son neveu. Rome, 13 mai (f° 7). — Lettres de vicaire général à Jean Puget, docteur en théologie, théologal, 28 juillet (f° 8) ; — à Guillaume-Pompée de La Villette, licencié ès droits, 29 juillet (f° 8 v°). — Collations : la cure de Valernes, vacante par décès de Michel-Joseph Donet, à Jean-Claude Leydet, de Valernes, bachelier en droits, 19 juin (ib.) ; — la chapelle de Notre-Dame de Miséricorde ou de Champsaur, à Tallard, vacante par décès de Jean-François de Céas, à Jean-François Estiévent, clerc de Paris, par brevet royal. Versailles, 20 mars (f° 9 v°). — Lettres de grand vicaire et official de Gap, à Joseph de Labastie, 28 juillet (f° 10). — Collations : le prieuré de Saint-Andéol d'Upaix, vacant par décès de Jean-Pierre Joubert, chanoine de Saint-André de Grenoble, à Henri de Meffray de Césarge, chanoine de la collégiale de Saint-Pierre de Vienne, par Gaspar de Pingon, chanoine de Lyon, abbé de Saint-Sauveur de Blaye, vicaire général de Vienne et de l'abbé de Saint-Michel de La Cluse. Lyon, 27 juillet (f° 11) ; — la cure de Saint-Symphorien, résignée par François Jourdan, à Joseph Chauvin, du diocèse de Sisteron, 18 septembre (f° 13 v°) ; — la cure de Pelleautier, vacante par décès de Jean Amat, à Joseph Amat, 18 septembre (f° 14). — Lettres de promoteur, à Mathieu de Cazeneuve, chanoine, 17 sept, (f° 14 v°). — Collations : la cure de Gap, résignée par Jacques Brochier, à Gaspar Reynier, curé de La Bâtie-Neuve, 15 août (f° 16) ; — la cure de Saint-Laurent-du-Cros, vacante par décès d'Antoine Brochier à Joseph Bertrand, curé des Infournas, 29 juillet (f° 16 v°) ; — la cure des Infournas, à Jean Arnoux, 12 septembre (f° 17 v°) ; — la cure de Valernes, résignée par Jacques Dalmas, à Jean-Claude Leydet, 13 novembre 1764 (f° 19 v°). 1765. — Collation du bénéfice de Gap vacant par décès d'Arnoux Subé-Blanc, à François Marchon, acolyte, 20 janvier 1765 (f° 26 v°). — Lettres : d'official, au chanoine Pompone de Lafont, 29 janvier (f° 28) ; — de grand vicaire, à Jacques-François de Lubersac, du diocèse de Périgueux, licencié ès droits, 1er mars (f° 30 v°). — Collations : la chapelle Saint-Jean-Baptiste à Champoléon, vacante par décès de Jacques-Julien Bayle, à Pierre Lombard, curé de Saint-Nicolas-de-Montorsier, 21 mars (f° 32 v°) ; — la cure de La Piarre, vacante par décès de Bernard Levet, à Joseph-Laurent Barruel, 29 avril (f° 34 v°) ; — la cure de Saint-Nicolas-de-Montorsier, résignée par Pierre Lombard, à Henri Escallier, de Gap, bachelier ès droits, 13 avril (ib.) ; — la sacristie de Saint-André-de-Rosans, résignée par dom Joseph de Sigoin de Châteauneuf, à Joseph Autran, prêtre du diocèse de Gap. Avignon, 10 mai (f° 36) ; — la cure de Gap, résignée par Gaspar Reynier, à Jean-Pierre Reynaud, curé de La Roche-des-Arnauds, 20 mai (f° 40) ; — la cure de Plan-du-Bourg, résignée par Jacques-Jean Rampon, à Joseph Abel, curé de Sigoyer-sur-Tallard, 20 mai (f° 40 v°) ; — le prieuré de Tallard, vacant par décès d'Étienne de L'Isle, à Gaspar de Pingon, chanoine, comte de Lyon, abbé de Saint-Sauveur de Blaye, vicaire général de Vienne, par Joseph Castanier, d'Alais, procureur du cardinal Cavalchini, abbé de La Cluse. Lyon, 27 avril (f° 41) ; — la cure de Saint-Julien-en-Bochaine, vacante par décès de Marc Blanc, à François-Joseph Chabert, curé de Plan-du-Bourg, 22 avril (f° 43) ; — la cure de La Baume-lès-Sisteron, résignée par Mathieu Eustachi, à Alexandre Civet, de Sisteron, 12 juin (f° 43 v°) ; — le prieuré de Séderon, vacant par décès d'Étienne de L'Isle, à Jean Oddoul, grand vicaire et official de Sisteron et de Gap, par brevet royal. Versailles, 26 mai (f° 44) ; — l'abbaye de Clausone, vacante par décès dud. De L'Isle, à Guillaume-Pompée de La Villette, vicaire général de Gap. Versailles, 19 mai (f° 45 v°) ; — le prieuré de Vitrolles, vacant par décès de dom Louis-Raymond Saurin de Murat, à Baptiste Sollier, prêtre du diocèse d'Apt. Avignon, 6 mai (f° 46 v°) ; — la cure de Barret-le-Bas, résignée par Louis Bozonier, à François-Léon Reguis, licencié en théologie Ce personnage qui mourut en 1787 (ci-dessus, G. 827, p. 104, b), était également curé dès 1773 de Notre-Dame du Hamel, au diocèse de Lisieux (aujourd'hui diocèse d'Évreux). Il est l'auteur d'un ouvrage assez recherché : La voix du Pasteur (1772, 2 vol, in-8°)., 9 septembre (f° 48) ; — la chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul d'Agnières-en-Dévoluy, vacante par décès de François Meyère, à « l'abbé de La Pierre », al. Joseph-Bruno-Alexandre Martin de La Pierre, clerc, présenté par Antoine-Joseph-Arnaud Flotte de Montauban, seigneur comte de La Roche-des-Arnauds, patron, 23 avril (f° 49) ; — le prieuré de Vitrolles, vacant par décès de dom Saurin, à Jacques-Constantin de Mine, du diocèse d'Apt. Rome, 5 septembre (f° 52 v°) ; — le prieuré-cure de Venterol, à Étienne Maximin, dud. Lieu. Rome, 23 septembre (f° 59 v°) ; —le prieuré de Serres, vacant par décès de Joseph Bérard, à Antoine-René de Bardonnèche, chanoine et vicaire général de Grenoble. Avignon, 15 décembre (f° 62 v°). 1766. — Collations : la cure des Costes-en-Champsaur, vacante par décès d'Honoré Morel, à Louis Garnier, 13 février 1766 (f° 166 v°) ; — la chapelle Notre-Dame de Bon Secours, de Mirabeau, résignée par Jean-Claude Leydet, à Jean-Joseph Le Gay, 13 mars (f° 67 v°) ; — la chapelle de la Sainte-Trinité de Salignac, résignée par Jean Arnaud, à Louis Maximin, 12 mars (f° 70 v°) ; — la chapelle Saint-Denis de Barras, vacante par décès du sr de Beaucouse, au sr Brutinel, 19 mai (f° 72 v°) ; — le prieuré de Saint-Domnin de Barras, vacant par décès de François de Laugier de Beaucouse, à Joseph-Marc-Antoine de Gaudemar, prêtre de Digne, 7 juillet (f° 73 v°) ; — la cure de La Piarre, résignée par Laurent Barruol, à Pierre Martin, curé de Laye, 12 septembre (f° 76) ; — la cure de Laye, à Augustin Millon, curé d'Esparron-sur-Vitrolles, 25 septembre (f° 78) ; — la cure de Balons, vacante par décès de Louis Deiglun, à Jean-Joseph Jean, curé de Sainte-Colombe, présenté par Pierre de Rochefort d'Ailly-St-Vidal, chanoine d'Ainay de Lyon, prieur de Balons, 1er octobre (ib.) ; — ladite cure de Balons, à Laurent Barruol, par l'évêque de Gap, 30 août (f° 78 v°) ; — la cure de Montéglin, vacante par décès de Joseph Bois, à Jean-François Abrachy, curé de Vaumeilh, 26 septembre (f° 80 v°) ; — la chapelle Saint-Joseph de Ribiers, à Jean-Joseph Salva, id. (f° 81 v°) ; — le prieuré de La Roche-des-Arnauds, résigné par Jacques-Emmanuel Reymondet, à Louis-François Reymondet, du diocèse de Saint-Claude. Rome, 4 novembre (f° 82 v°) ; — la prévôté de Chardavon, résignée par Laurent-Joseph de Gombert, à Honoré Ricaudi, chanoine de Sisteron, vicaire général de Perpignan, chapelain de Madame la Dauphine. Rome, 4 novembre ; mis en possession le 28 novembre (f° 83). 1767. — Collations : le cure de Balons, vacant par décès de Louis Deiglun, à Jean-Joseph Jean, 4 février 1767 (f° 87) ; — le prieuré de Vitrolles, résigné par Jacques-Constantin de Mine, à Jean-Baptiste Sollier, moyennant 250 1. de pension, 14 janvier (f° 90 v°) ; — la cure de Vaumeilh, résignée par Mathieu Estachy, à Jean-Jacques Rampond, curé de Montrond, 1er avril (f° 97) ; — les prieurés de Véras et Saint-Bonnet, résignés par Jacques Pauchon, à Charles-Grégoire Anglès, fils de Jacques. Avignon, 22 avril (f° 98) ; — la cure de Rabou, résignée par Étienne Clément, à Jean Gaillard, 24 avril (f° 101 v°) ; — la cure de Montrond, résignée par Jean-Jacques Rampon, à Pierre Sarlin, ancien curé de Rabou, 11 avril (f° 104 v°) ; — la sacristie de Saint-André de Rosans, résignée par dom Joseph Autrand, à Antoine Amat. Rome, 20 avril (f° 105) ; — la cure de Saint-Auban, vacante par décès de Joseph-Hilaire Barou, à Jean-Laurent Ferrier, 21 juin (f° 110 v°) ; — la chapelle Saint-Jean-Baptiste des Gondoins, hameau de Champoléon, à Michel-Ange Millon, procuré de Méarots-en-Beaumont, 18 février (f° 111) ; — la cure de La Roche-sur-Buis, résignée par Alexis Billion, à Michel Billion. Rome, 4 mai (f° 111 v°) ; — la cure de Savournon, résignée par Jean-Baptiste Brun, à Pontien Brun. Rome, 22 juin (f° 114) ; — la cure de Saint-André de Gap, vacante par décès de Gaspar Paul, à Gaspar Reynier, curé de La Bâtie-Neuve, 18 août (f° 116) ; — la cure de Salérans, résignée par Jean-Louis Bernard, à J.-B. Bernard, son neveu, moyennant une pension de 300 1. Rome, 27 juillet (f° 116 v°) ; — la cure de La Bâtie-Neuve, résignée par Gaspar Reynier, à Jean-Henri Reymond, prêtre du diocèse d'Embrun, bachelier ès droits, 3 septembre (f° 117 v°) ; — le prieuré de Ventavon, vacant par décès du sr Mozac, à Pierre-Joseph-Elzéar-Marie Ricaudi, clerc du diocèse de Sisteron, par brevet royal. Compiègne, 2 août (f° 120) ; — la cure d'Aubessagne, vacante par décès du sr Meyer, à Étienne-François-Ignace de Gruel, prêtre par Jean-Baptiste de Gruel du Saix, chanoine de Grenoble, prieur de Saint-Laurent-en-Beaumont, 15 octobre (f° 121 v°) ; — la cure d'Esparron-sur-Vitrolles, résignée par Augustin Millon, à François Favier, de Sigoyer-sur-Tallard, 22 septembre (f° 122) ; — les prieurés de Ventavon et L'Épine, vacants par décès d'Antoine de Mozac, à Bertrand Duchamp, théologal de la cathédrale du Puy. Rome, 25 mai (f° 122 v°) ; — le bénéfice de Gap vacant par décès de Jacques Blanc, à Dominique Méalhie, 8 novembre (f° 126) ; — les prieurés de Véras et Saint-Bonnet, vacants par décès du sr Pauchon, à Joseph-Antoine de Bardonnèche, clerc de Grenoble, nommé par Antoine-René de Bardonnèche, chanoine et grand vicaire de Grenoble, prieur de Romette, 28 octobre (f° 127 v°). — Titre clérical à Jacques Autard de Bragard par Alexandre-François Autard de Bragard, résidant à Orpierre, son frère, 20 novembre (f° 129). — Collations : la cure de Gap, résignée par Dominique Chaix, à François-Joseph Chabert, curé de Saint-Julien-en-Bochaine, présenté par Antoine Bondilh, sacristain du chapitre de Gap, 4 novembre (f° 130) ; — la sacristie de Ribiers, vacante par décès d'Antoine Bois, à Claude Laplane, du diocèse de Sisteron, 28 novembre (f° 133) ; — le prieuré de L'Épine, vacant par décès du sr Mozac, à Joseph-Bruno Tournu, chanoine de Gap, par brevet royal. Versailles, 6 septembre (f° 133 v°) ; — la cure de Sainte-Colombe, vacante par décès d'Étienne Couton, à Denis Pausin, 14 décembre (f° 134) ; — la « cure d'Esparron-La-Bâtie », résignée par Jean Tiran, à Alexandre Tiran. Rome, 31 août (f° 134 v°) ; — les chapelles Saint-Jean de Tallard et Sainte-Croix de Fouillouse, vacantes par décès de Jacques Blanc, à J.-B. Roubaud, présenté par Marie-Françoise-Camille de Sassenage, baronne dud. Lieu, marquise de Pont-en-Royans, comtesse de Monteiller et de Tallard dame des duchés-pairies d'Hostun, de Lesdiguières et du Champsaur. Paris, 5 novembre (f° 136 v°) ; — la cure de Mévouillon, résignée par François Ricou, à Laurent Ricou, son neveu. Rome, 20 octobre 1767 (f° 139). 1768. — Collation de la cure de Saint-Julien-en-Bochaine, résignée par François-Joseph Chabert, à Jacques Gras, de Saint-Firmin, vicaire de Rosans, 18 février 1768 (f° 142). — Lettres de grand vicaire de Gap, à Pompone Gautier et à Pompone de Lafont, chanoines de Gap, 14 février (f° 142 v°). — Collations : la cure de Buissard, vacante par décès de Jean-Joseph Corréard, à Claude Calandre, curé de Menée, diocèse de Die, 31 décembre 1768 (f° 143) ; — la cure de Méarots, résignée par Joseph Maurel, malade, à François Abonnel. Rome, 1er février 1767 (f° 143 v°) ; — les prieurés de Montbrand et de Thuoux, résignés par Guillaume Pompée de La Villette, à Charles-Hippolyte-Alexandre de Revillasc, clerc du diocèse de Gap, « résidant à Paris au grand séminaire de Saint-Sulpice », par Antoine de Revillasc, prieur et seigneur d'Aspres-sur-Buëch, 31 mars 1768 (f° 148 v°) ; — les chapelles « Sainte-Magdeleine la Peyrolière » et « Sainte-Catherine la Furméyère » à Aspres, aud. Ch.-H.-A. De Revillasc, par le même, 6 avril 1768 (f° 150) ; — le prieuré de Notre-Dame du Puy-Servier, à Valserres, vacant par décès d'Honoré Buisson, à Joseph-Balthasar Amier. Rome, 26 décembre 1767 (f° 150 v°) ; — la cure de Champoléon, résignée par Augustin Millon, à Barthélemy Chaine, 23 mars 1768 (f° 152) ; — les prieurés de Ventavon et de L'Épine, à Jean-Antoine Gendre, pénitencier de Notre-Dame du Puy en Velay. Rome, 18 mai 1767 ; mis en possession les 16 et 17 avril 1768, et moyennant une pension de 200 1. à l'abbé Duchamp, 18 avril (f° 153) ; — la cure d'Aubessagne, vacante par décès d'Antoine Meyer, à Claude Méalhie, curé de Saint-Laurent-en-Beaumont, présenté par J.-B. De Gruel du Saix, chanoine de Grenoble, prieur dud. Saint-Laurent-en-Beaumont, 12 avril 1768 (f° 159). — Ordination : Laurent Doyer, diacre ; Georges-Antoine Albert, Jean-Pierre Derbez et Joseph Gendre, prêtres, tous du diocèse d'Embrun, 28 mai (f° 160). — Collations : les chapelles Notre-Dame de Pitié et Sainte-Catherine du Monêtier-Allemont, Notre-Dame de Pitié et Saint-Jean de Vitrolles, résignées par J.-B. Nas, à Joseph Borrelli, clerc, 24 mai (f° 161 v°) ; — la cure de Saint-Laurent-en-Beaumont, résignée par Claude Méalhie, à Jean-Antoine Candi, 28 mai (f° 162 v°) ; — la cure d'Aubessagne, résignée par Claude Méalhie, à J.-A. Candi, 28 juillet (f° 166) ; — la cure d'Ambel, vacante par décès de Jean Martel, à Jean-Joseph Burle, 16 août (f° 169 v°) ; — le prieuré d'Eyguières, vacant par décès de Pierre Coudrau, à Antoine Bondilh, chanoine et sacristain de Gap, 17 septembre (f° 173 v°) ; — la cure de Saint-Laurent-en-Beaumont, résignée par J.-A. Candi, à Claude Méalhie, curé d'Aubessagne, 27 juillet (f° 173 v°) ; — le prieuré de Pelleautier, dépendant de Saint-André de Gap, vacant par décès du sr Coudreau, à « Joseph de Leyssin, archidiacre de Castres, vicaire général du diocèse d'Embrun », par Pierre-Louis de Leyssin, archevêque d'Embrun, Antoine Tholozan de La Magdelaine, avocat, et Balthasar Blanc, notaire, échevins d'Embrun, Pierre Roux la Mazelière, juge archiépiscopal, et Michel Vial, principal du collège d'Embrun, « directeurs du bureau d'administration du collège » de cette ville, 27 septembre 1768 (f° 174 v°). — Acte d'option, par Joseph-Laurent Barriol, curé de Balons, de la portion congrue de 500 1. accordée aux curés par l'article 3 de l'édit de mai 1768, et à commencer du 1er janvier 1769. Balons, 8 novembre 1768 (f° 175). — Option semblable par Emmanuel-François Morénas, curé d'Izon, 12 novembre (f° 175 v°). — Collations : le capiscolat de l'église de Gap, vacant par décès de Pierre Coudreau, à Gaspar Gautier, vicaire de La Roche-des-Arnauds, présenté par Antoine Bondilh, sacristain de ladite église, 27 septembre (f° 177 v°) ; — la chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Reillanette, vacante par décès de Jules Denis, à Raymond Giraud, clerc, présenté par Jean-Joseph-Félix-Henri-Xavier des Rollands, « ancien mestre de camp de cavalerie, brigadier des armées du Roy et chevalier de Saint-Louis, cytoien de la ville d'Avignon », et par les consuls de Reillanette, patrons, 17 septembre (f° 178) ; — la cure de La Salle-en-Beaumont, vacante par décès de Pierre Julien, à Étienne Paret, 8 novembre (f° 181). — Option de la portion congrue de 500 1. par : Jean-Pierre Truphème, curé de Lazer, 11 décembre ; — Joseph Fabre, curé d'Authon ; Gaspar Corbon, curé de Sourribes, et Étienne Richaud, curé de Salignac, 14 décembre ; — Jacques Dalmas, curé de Saint-Geniès-de-Dromon, 15 décembre ; — Alexandre Achard, curé de Serres ; Joseph Guibert, curé de Montjai ; Pierre Pouillard, curé de Sigottier, 20 décembre 1768, etc. (f° 184 v°). 1769. — Collations : la cure de Gap, vacante par décès de Claude Thomé, à Gaspar Bontoux, prêtre habitué, bachelier en théologie, 26 décembre 1768 ; mis en possession le 19 janvier 1769 (f° 193 v°) ; — le capiscolat de l'église de Gap, de nouveau à Jean-Gaspar Gautier, vicaire de La Roche-des-Arnauds, avec création en sa faveur d'un canonicat ad effectum. Rome, 24 octobre 1768 (f° 194). — Acte d'abandon par Abel-André de Bardonnèche de Montaigne, prieur de Corps, à Jean-Joseph Burle, curé d'Ambel, conformément à l'édit du mois de mai 1768, de la dîme qui se perçoit dans toute l'étendue de la paroisse d'Ambel et du titre de prieur de ladite paroisse, « au moyen de quoy led. Sr Burle ne peut, à la faveur dud. Édit, se prévaloir de l'augmentation à la portion congrue portée par led. Édit », 21 janvier 1769 (f° 199 v°). — Collations : la cure de Romette, résignée par Jean-Louis Gleize, curé de Neffes, à Jean Gaillard, curé de Rabou, 10 février (f° 202) ; — la cure de Bruis, vacante par décès de Denis Vincent, à Joseph Chauvin, curé de Saint-Symphorien, 31 janvier (f° 203). — Acte d'abandon par dom Joseph Puget, sacristain de Lagrand, à César-François Bois, curé de Saléon, des dîmes du quartier de la Tuillerie et des fonds dépendants de sa sacristie à Saléon, suivant l'édit de mai 1768, « au moyen de quoy led. Puget se trouve déchargé du payement à l'avenir de toute portion congrue », 31 décembre 1768 (f° 204 v°). — Collations : le prieuré de Chabottes, résigné par Abel-André de Bardonnèche de Montaigne, à David-Anselme de Bardonnèche, prêtre, supérieur de l'Oratoire d'Angers, par Antoine-René de Bardonnèche, prieur de Romette, 23 janvier 1769 (f° 206) ; — la cure d'Aspremont, vacante par décès de Jean Burle, à André Burle, de Pelleautier, 2 mars (f° 207 v°) ; — la sacristie de Saint-André-de-Rosans, résignée par frère Antoine Amat, curé de Montguers et novice de Cluny, à dom Bernard Roubaud, religieux de Cluny, camérier de « Ganagobie, diocèse de Sisteron », par Jean-Antoine Amat, prieur et seigneur de Saint-André-de Rosans, 13 mars 1769 (f° 210 v°) ; — le prieuré de Pelleautier, vacant par décès de Pierre Coudreau, à Jean Busco, prêtre du diocèse de Vienne, bénéficier en l'église de Gap. Rome, 12 octobre 1768 (f° 211) ; — le prieuré du Monêtier-Allemont, vacant par décès du sr Barrier, à Jean-Joseph Robert, prêtre du diocèse de Grenoble. Rome, 12 janvier 1769 (f° 212) ; — le prieuré de Corps, résigné par Abel-André de Bardonnèche de Montaigne, à Joseph-Antoine de Bardonnèche, clerc du diocèse de Grenoble, par Antoine-René de Bardonnèche, chanoine et vicaire général de Grenoble, prieur du prieuré royal sécularisé de Romette, 23 janvier 1769 (f° 214) ; — les chapelles Saint-Martin d'Artaud, d'Ancelle, et Saint-Antoine de Lizieux, de Gap, vacantes par décès de Claude Thomé, curé de Gap, à Pompone Gautier, chanoine et vicaire général, 17 décembre 1768 (f° 215). — Résignation du doyenné de Gap, par « François de Murat de L'Estang, prêtre du diocèse de Grenoble, licencié en droit, de la faculté de Paris, doyen du chapitre... De Grenoble », en faveur de Claude-Marie de Roux de Laric, sous-diacre du diocèse de Grenoble, licencié en droit canon de la faculté de Valence, moyennant une pension viagère de 3.000 1. Présents : Benoît-Pompone de Lafont, chanoine, official et vicaire général de Gap, et Joseph Brutinel, secrétaire de l'évêché ; Moynier du Bourg, notaire. Gap, 5 mai 1769 (f° 215 v°). — Collations : les chapelles Saint-Jean et Saint-Étienne du Caire, Saint-Martin, Saint-Jacques et Saint-Philippe d'Ancelle, Saint-Géraud et Saint-Paurl de Gap, vacantes par décès de Claude Thomé, à Benoît-Pompone de Lafont, vicaire général, 17 décembre 1768 (f° 216 v°) ; — la cure de Romette, résignée par Pierre Labastie, à François Marchon, 17 novembre 1768 (f° 220 v°). — Assemblée capitulaire portant opposition à la nomination, faite en cour de Rome, du chanoine Pascal, précenteur, après décès de Pierre Coudreau. Présents : Charles-Bruno Céas, doyen, Joseph-François de Bagneu, archidiacre, Antoine Bondilh, sacristain, François Pascal, Jean Puget, théologal, Joseph-Bruno Tournu, Joseph Labastie, Mathieu de Cazeneuve, Pompone Gautier, Bonnard, secrétaire, et Benoît-Pompone de Lafont, chanoines, 31 décembre 1768 (f° 222 v°). — Collations : la cure de Saint-Symphorien, résignée par Joseph Chauvin, à Pierre Richard. Rome, 4 juin 1769 (f° 225) ; — le prieuré de Bruis et Montmorin, dépendant de L'Isle-Barbe, vacant par décès du sr Baratier, à Joseph Faure, prêtre du diocèse de Vienne, par brevet royal. Versailles, 27 mars 1768 (f° 229 v°) ; — la chapelle N.-D.de Consolation de Savournon, fondée par Guillaume Allier, curé dud. Savournon, et par Jacques Allier, son neveu, en 1549, vacante par « mort civile » de Jean Villard, curé d'Agnières-en-Dévoluy, à Jean-Joseph Gontard, de Savournon, prêtre, par les consuls de Savournon, patron, 10 septembre 1769 (f° 232). — Résignation : 1a sacristie de Ribiers, par Claude Laplane, à Paul Bois, « desservant la succursale de Rougnouse, mandement d'Éourres », 26sept. (f° 233) ; — la précentorie ou capiscolat de Gap, résigné par Jean-Gaspar Gautier, à Joseph-Bruno Tournu, chanoine, 18 octobre (ib.). — Lettres de grand vicaire de Gap, à Claude-Marie de Roux de Laric, licencié ès droits, prêtre du diocèse de Grenoble, 28 septembre (f° 234 v°). — Collations : le prieuré de Trescléoux, résigné par Jean Anglès, à Charles-Grégoire Anglès, prieur de Véras et de Saint-Bonnet, et vice versa, 31 août (f° 236) ; — la cure de Pommerol, vacante par décès de Pierre Reverdi, à BalthasarPouillard, de Tallard, 27 octobre (f° 240) ; — la cure de Poligny, vacante par décès d'Antoine Gentillon, à Jean-Gaspar Gautier, 22 novembre (f° 241 v°) ; — le capiscolat de Gap, au chanoine François Pascal, 16 décembre (f° 242) ; puis, au chanoine Tournu. Rome, 14 novembre (f° 245) ; — la chapelle Notre-Dame à Gap, vacante par décès de François Philibert, au chanoine Mathieu de Cazeneuve, 26 octobre 1769 (f° 247). 1770. — Prises de possession : du prieuré de Saint-Michel de Connexe et de Saint-Firmin, son annexe, vacants par décès de François Wamberkel, chanoine de Grenoble, par Charles-Borromée de Laval, docteur de Sorbonne, chanoine, vicaire général et official du Puy en Velay, Corps, 2 février 1770 (f° 248 v°) ; — du prieuré de Valserres, vacant par décès de Jean-Joseph Boyer, par Jean-Gabriel de Renard, prêtre du diocèse de Grenoble. Gap, 6 septembre 1754 (f° 249 v°). — Collations : la cure d'Agnières-en-Dévoluy, vacante par incapacité de Jean Villar, à Urbain Laurens. Rome, 12 juin 1769 (f° 250) ; — la cure de Montrai, vacante par décès de Joseph Guibert, à Jean-Joseph Jean, de Barret-de-Lioure, 13 janvier 1770 (f° 252) ; — la cure de Champoléon, à Barthélemy Chaine, 23 mars 1768 (f° 253 v°) ; — le prieuré de Valavoire, résigné par Pierre Civet, à Alexandre Civet, bachelier en droits, son neveu. Rome, 30 janvier 1770 (f° 254 v°) ; — la sacristie de Saint-André de Rosans, à dom Bernard Robaud, prieur de « Ganagobie », 13 mars 1769 (f° 256) ; — la chapelle de « Saint-Martin de Mandagot », à Embrun, résignée par René-Laurent Picard du Moussel, chanoine d'Embrun, à Michel Lefort, prêtre du diocèse d'Évreux, résidant à Embrun Guillaume de Mandagot, archevêque d'Embrun (1295-1311), avait fondé deux chapellenies en l'honneur de Saint-Martin (Fornier, Hist. Génér. Des Alpes, t. II, p. 109 et 118-9). La chapelle de Saint-Martin de Notre-Dame d'Embrun était spécialement réservée à la sépulture des archevêques (Id. P. 282, 351 et 452)., 16 mai 1770 (f° 259) ; —la cure d'Urtis, vacante par décès de François Maximin, à François Robert, 21 mai (f° 260) ; — le prieuré de Saint-André-de-Rosans, résigné par Jean-Antoine Amat, à Étienne-Ignace Amat, son neveu, fils de Georges Amat, son frère, résidant à Marseille, 1er juin (f° 262 v°) ; — le prieuré de Corps, résigné par Joseph-Antoine de Bardonnèche, à Jean-Jacques-Louis-Alexis Le Marchant de Vauval, prêtre du diocèse de Rouen, moyennant une pension viagère de 1.428 1. 11 s. 3 d. Paris, 21 octobre 1769 (f° 263) ; opposition à cette nomination par led. J.-A. De Bardonnèche, 10 juillet 1770 (f° 265) ; — la chapelle Saint-Romain de Neffes, vacante par décès d'Antoine Raucon, à J.-B.-Marie Charron, acolyte du diocèse de Paris, « demeurant au collège de Laon, rue de Montagne Sainte-Geneviève, paroisse Saint-Étienne-du-Mont », 29 septembre 1769 (f° 265 v°) ; — la chapelle de l'Assomption de La Roche, vacante par décès de Louis Prévôt, à « noble Paul-François Tramier de La Bousière, ecclésiastique du lieu de Crillon, diocèse de Carpentras », présenté par Louis d'Aillaud, des barons de Castelet, seigneur dud. La Roche, Entrechaux et autres places, 13 juin 1770 (f° 268) ; — les chapelles Saint-Claude, Sainte-Madeleine, Sainte-Catherine et Saint-Jean de Serres, et Notre-Dame les Paris de Saint-Jean-de-Montorsier, résignées par Antoine Garcin de Meissas, originaire de Serres, curé de Méreuil, à Jean-François Clavel, de Gap, résidant aud. Méreuil, moyennant 300 1. de pension, 31 octobre (f° 270 v°) ; — la cure de Bénévent, vacante par décès de Joseph Reynier, à Joseph Motte, vicaire de Saint-Bonnet, 5 octobre (f° 271) ; — le prieuré de Corps, résigné par Joseph-Antoine de Bardonnèche, à l'abbé de Vauval, 18 octobre (f° 272) ; — la cure de Méreuil, résignée par Ant. Garcin de Meissas, à J.-F. Clavel, 27 novembre (f° 273 v°) ; — le bénéfice de Gap, dit de l'Évangile, résigné par François Marchon, curé de Romette, à Joseph Borély, recteur de la chapelle Sainte-Catherine du Monêtier-Allemont et Saint-Jean de Vitrolles, et vice versa. Rome, 1er octobre (f° 274 v°) ; — la cure de Méreuil, vacante par décès d'Antoine de Garcin, à André Rollin, curé de La Baume-des-Arnauds, 16 décembre 1770 (f° 277 v°). 1771. — Collations : la sacristie de Saint-André-de-Rosans, résignée par Bernard Robaud, prieur de Ganagobie, à Joseph-Pierre-Antoine d'Autane, clerc du diocèse de Sisteron, 23 janvier 1771 (f° 280 v°) ; — la cure de Saint-Maurice eu Valgaudemar, vacante par décès de Georges Bellon, à Jean Gaillard, curé de Rabou, 16 décembre 1770 (f° 282 v°) ; — les chapelles Notre-Dame de Pitié et de la Sainte-Vierge, abandonnées par Étienne-Gaétan Joubert, de Gap, à Jean-Pierre Tournu, prêtre, présenté par noble Jean-Antoine Tournu, seigneur de Ventavon et Lazer, 3 janvier 1771 (° 284) ; — la sacristie de Gap, vacante par décès d'Antoine Bondilh, à Joseph-Bruno Tournu, chanoine, 6 février (f° 286) ; — le prieuré de Clamensane, dépendant de L'Ile-Barbe, vacant par décès du sr Gaudin, à Bruno Géas, prévôt de Gap, par brevet royal. Versailles, 8 septembre 1770 (ib.) ; — le prieuré d'Eyguières, vacant par décès d'Antoine Bondilh, à Charles-Thomas Mauroy, prêtre du diocèse de Paris, bachelier en théologie, chapelain de Mme la Dauphine et de Mmes Victoire et Sophie de France. Versailles, 13 février 1771 (f° 288). — Titre clérical de 100 1. : à Étienne Davignon, fils de Jean et de Madeleine Maffren, de Curbans, 16 nov.1762 (f° 289) ; — à Pierre-Antoine Burle, fils de Jean-François, de Clamensane, 12 septembre 1768 (ib.). — Résignation de son canonicat, par Mathieu [de] Cazeneuve, malade, en faveur d'Ignace [de] Cazeneuve, « clerc tonsuré de la Doctrine chrétienne, son neveu, originaire dud. Gap, professeur de rhétorique dans le collège de la ville de Mande, et fils de sr Estienne Cazeneuve, bourgeois de la ville de Gap », 28 mars 1771 (f° 289 v°). Collations : la chapelle de Saint-Jean, à Saint-Maurice-en-Valgaudemar, vacante par décès de Georges Bellon, à Jean Gaillard, curé dud. Saint-Maurice, 20 mars (f° 290) ; — les chapelles Saint-Germain et Saint-Nicolas, à Rambaud, résignées par Antoine-Étienne-Nicolas Fantin des Odoards, prêtre du diocèse d'Embrun, à Jean-François-Joseph-Amable Castel, prêtre du diocèse de Digne, 30 mars 1771 (f° 291 v°) ; — la sacristie de Saint-André-de-Rosans, résignée par Bernard Robaud, à Joseph-Pierre-Antoine d'Autane, clerc du diocèse de Sisteron. Rome, 25 février (f°295 v°) ; — la cure de Saint-Maurice-en-Valgaudemar, résignée par Jean Gaillard, à Pierre Ricard, curé de Saint-Symphorien, 25 avril (f° 297 v°) ; — la chapelle Notre-Dame de Saumane à Serres, vacante par décès d'Antoine de Garcin, curé de Méreuil, à Étienne-Félix Bonnard, chanoine de Gap, 17 décembre 1770 (f° 298 v°) ; — le canonicat, résigné par Mathieu de Cazeneuve, à Ignace de Cazeneuve, son neveu, clerc de la Doctrine chrétienne. Rome, 8 avril 1771 ; mis en possession le 7 juin (f° 299). — Ordinations, options de pension congrue, dispenses d'âge, de parenté, de bans, etc., passim. |
G 936 - Cimetières de Gap. Cure de Romette. Dates : 1307-1695 Contexte : Administration générale Présentation du contenu : Interdiction par l'évêque de Gap, à la requête de « Roux, substitut du promoteur général » du diocèse, du cimetière de la ville, non entouré de... ... Interdiction par l'évêque de Gap, à la requête de « Roux, substitut du promoteur général » du diocèse, du cimetière de la ville, non entouré de murailles (25 octobre 1695), et signification de cette interdiction par Isaac Garnier, « huissier et appariteur en l'officialité de l'évêché », à Jean Masseron, « juge et maire dud. Gap » (25 octobre), et à « messires Véran Pascal et Giraudy, curés de ladite ville », 14 novembre 1695. — Copie de la délibération de l'assemblée des conseillers de la ville de Gap, tenue « dans la salle basse des Revérands Pères Prêcheurs, servant par emprunt d'hostel de ville ». Le maire expose « que le cimetière de cette ville se trouvant interdit, par ordonnance de Mgr de Gap, à fauste de closture et pour ne l'avoir fait fermer dans le temps qui avoit esté prescrit pour cella, les habitans de cette ville sont obligés de guarder les corps morts dans leurs maisons pendant longtemps, pour ne sçavoir où les enterrer, ce qui cause une grande infection, capable d'attirer des grandes maladies dans la ville ; et, comme il est impossible, à cauze de la saison facheuze, de fermer promptement led. Cimetière et avant le printemps prochain, attandu mesme l'impuissence où la ville se trouve présentement », l'assemblée décide de « faire travailler incessament à la closture dud. Cimetière » et de prier « l'évesque de voulloir bénir un endroit qui sera désigné, pour y enterrer les soldats qui mourront à l'hospital, ensemble les pauvres et les estrangers ». Présents : « noble Antoine d'Abon, sieur de Montfort, premier consul, sr Daniel Meyssonier, conseiller et procureur du Roy en l'hostel de ville, messire Antoine Sarrazin, chanoine en la grand'esglize, messire Jaques Paris, prebtre, bénéficier, commis de l'églize, sieur Pierre Sarrazin, auditeur des comptes, Me de La Pigne, Me Joubert, advocat, srs Honnoré Pauchon et Pierre Blanc, bourgeois, Me Jaques Rochas, procureur de ville, Me Antoine Philibert, procureur, Me Sébastien Gérard, appoticaire, sieurs Arnaud Benoît et Estienne Blanc, marchand, sr Joseph Grimaud, chirurgien, Jean Sarrazin et Jean-Juillien Gaillaud, hostes ». Gap, 24 novembre 1695. — Déclaration faite par Meyssonier : « En me laissant et faisant jouir du plassage du presche de ceux qui faisoient autresfois profession de la R. P. R. de la ville de Gap, je declaire quitter et abandonner en eschange le jardin ou petit pré que j'ay acquis dans l'hoirie du sr du Moulin, situé proche la porte Chauchières de ladite ville, à condition que chascun fonds portera son allivrement au cadastre et qu'ils seront acquittés respectivement de toutes charges jusqu'à ce jour ». Gap, 24 février 1696. — Ordonnance rendue par l'évêque de Gap, sur requête du maire de Gap Masseron, qui lève l'interdit du cimetière « proche la cathédrale », pour un mois, et qui autorise la bénédiction d'un « cimettière succursal pour y enterrer les pauvres estrangers, soldatz, passans et autres qui mouront à l'hospital, et pour le temps des maladies contagieuses ». Le maire et les consuls de Gap avaient proposé pour ce nouveau cimetière « un jardin ou plasage d'une maison ruynée qui est sur le derrière de l'hospital entre la rue et les murallies de cette ville ». L'évêque le rejette « parce que la fontaine publique passe au travers » ; il rejette également l'emplacement ou « plassage du presche démoli de cette ville », donné par brevet du Roi, parce que « ladite place du Presche n'est pas aussi commode pour led. Cimettière [que le jardin offert par Meyssonnier], à cause qu'elle se trouve environnée de maisons, mesmes vis-à-vis un four public, ce qui serait subjet à plusieurs indécenses, et fort petit d'ailleurs. Nous avons extimé led. Lieu du jardin donné... Par led. Sr Meissonnier plus propre et commode,... Attandu mesme la proximité de l'église et que ladite porte [appelée Chauchières] respond au milieu de la ville ». Gap, 1er mars 1696. — État des revenus et charges du prieuré de Romette. Il est « possédé par M. de Combefère » et produit environ 600 écus. Le curé jouit de 250 1. pour sa portion congrue. « Dans la mesme paroisse, il y a deux ecclésiastiques, religieux de l'ordre de Saint-Benoît », l'un sacristain, ayant 200 1. de revenu, et l'autre, pitancier, 165 1. Rolland, curé de Romette, 27 juillet 1695. — Signification faite, de la part de Guillaume de Revillasc, prieur de Romette, à l'évêque de Gap, du droit de juspatronat et de nomination à la cure de Romette, que led. Prieur prétendait, en vertu de divers actes, dont copie est produite (1695) : 1e Transaction entre Geoffroy de Laincel, évêque de Gap, et le prieur de Romette, au sujet des dîmes des églises de Venterol, Saint-Jean de Charbonnières et de Piégut (ecclesiam de Venteyrolio et Sancti Joannis de Charboneriis et de Podio Acuto). Le prieur accorde à l'évêque le quart des dîmes qu'il revendiquait des églises susdites, et en retour l'évêque lui reconnaît le juspatronat sur diverses églises : Ecclesiarum vero et loca in quibus prœdictus dom. Prior de Rometa et ejus conventus ac priores Sti Boneti et de Corvo et de Chadestagno et de Veranis et de Ambello, subjecti eidem prioratui de Romelta, habet juspatronus prœdictorum hœc sunt : primo, in ecclesia de Rometa, habet juspatronatus quoad cappelaniam et cappellanorum curatorum ejusdem loci de Rometa, ecclesia de Rochetta, ecclesia Sti Boneti, hospitalis Sti Boneti, ecclesia de Benedenti (sic), cappellania de Veteribus in eadem parrochia, ecclesia de Asperis, cappellania Sti Philiberti, ejusdem parrochie, cappellania Sti Joannis de Auriaco, in territorio de Rocheta ; item, in ecclesiis de Ancella, ecclesia de Infornassis, ecclesia de Charbilliaco, cappellania Sti Fellicis de Faudono in perrochia de Ancella, eclesia de Albesagnia, ecclesia de Chabbotis, ecclesia de Motta, cappellania Sti Petri in eadem parochia, ecclesia de Sto Juliano de Buissardo, ecclesia prioratus Sti Petri de Corvo, ecclesia Sti Laurentii de Croso, et hospitalibus ejusdem parrochiœ de La Chaup et de l'Era Le premier, situé vers la commune de Laye ; le second, près du hameau de Cros. ; eclesia Sti Benigni, ecclesia de Salleta, et cappellania ejusdem Sti Julliani, ecclesia Monasterii de Ambello, ecclesia B. M. de Veranis et capellania Sti Petri in eodem loco, ecclesia de Osa, ecclesia Sti Marcelini juxta Veynetum, ecclesia de Castronovo, ecclesia B. M. de Vinus (?), ecclesia de Casteillonio, ecclesia de Pescheriis, ecclesia de Bello Joco, et cappellania ejusdem parochiœ Sti Vincenti de Podio, ecclesia B. M. prioratus de Chabestagno, ecclesia de Saisio, eclesia Sti Vincenti de Saisio Ces églises, dès le VIIIe siècle, dépendaient de l'abbaye de la Novalaise (Cf. P. Guillaume, Recherches hist. Sur les Hautes-Alpes, Gap, 1881, p. 35 et suiv.). . Présents : Rodulphe de Forta, jurisconsulte, Nicolas Nicolay, prieur de Insula, Jean Edulphi, notaire, Me Jean de la Tour-du-Pin (de Turre Pini). Gap, 15 mars 1307 (v. st.). — 2e Approbation de la transaction précédente par le chapitre de Gap. Présents : Pierre Gautier, prévôt ; agissant en son nom et au nom [ d'Olivier]de Laya, doyen, de Rostain de Albo Ruffo, sacristain, de Durand Stayssera ?, de Jean de Albo Ruffo, neveu du sacristain, et de François Gautier, neveu du prévôt ; plus, Gui de Nicolaus, en son nom et au nom de maître Rodulphi ; Jean Negrolli, Jacques Giraud et Bertrand de Carreira, chanoines de Gap ; Guillaume de Opere, notaire. Tém. : Hugon Grassi, chapelain de l'évêque, Pierre Pascal, Lantelme Eyriey, Lagier Armand, prêtres. Gap, in reffrederio (sic)... canonicœ, in ipso capitulo, 7 décembre 1307. — Lettres de provision de la cure de Romette : par Clément Marcatoris, vicaire général de Gap, à la suite du décès de Jean Viallis, de Romette, recteur de ladite cure de Saint-Pierre de Romette, et sur la présentation de Jérôme Malvès, prieur dud. Romette, de Claude Feraud, prêtre d'Aurel, alias Orel, vallée de Sault. Présents : noble Gaspar Davin, seigneur de La Madeleine, consul de Gap, père Jacques Brutinel, pitancier de Romette, et Pierre Gautier, de Gap ; Jean-Benoît Mutonis, notaire et secrétaire épiscopal. Gap, maison de feu Hugues de Saint-Marcel d'Avanson, sacriste de Gap, 2 mai 1585 ; — par Charles-Salomon du Serre, évêque de Gap, sur la présentation du prieur de Revillasc, conseiller royal au royaume de Naples, d'Esprit Brun, prêtre du diocèse d'Embrun. Romette, 20 août [1620] ; — par Jean Arnaud, docteur en théologie et en droit canon, vicaire général de Gap, sur la présentation du prieur de Romette, d'Esprit Martin, prêtre du diocèse d'Embrun. Gap, 15 février 1628 ; — par Charles-Salomon du Serre, sur la présentation de Reynaud de Revillasc, conseiller royal à la cour de Grenoble, prieur de Saint-Laurent de Grenoble et de Romette, dud. Esprit Martin, du diocèse d'Embrun. Présents, Jacques et Jean Abonel, de Gap. Romette, 20 août 1629 ; — par Artus de Lyonne, évêque de Gap, « abbé de Solloniac Solignac (Voir ci-dessus, p. 306, la note de G. 918). » et conseiller royal, à la suite du décès dud. Esprit Martin, sur la requête de Raynaud de Revillasc, prieur de Romette, de Laurent Maurenchon, prêtre du diocèse de Gap. Présents : Antoine Audibert, de Gap, et Pierre Meyssonier, sacristain de ladite ville. Gap, 5 juillet 1653. — Procès-verbaux de la mise en possession : dud. Maurenchon, par Pierre Latil, curé de Gap. Présents : Pierre Boisserenq, clerc, Étienne-Julien Galhiaud, Pierre du Serre-Bresson, 20 juillet 1653 ; — d'Antoine Sarrasin, pourvu par l'évêque de Gap le 4 avril, par François Phillibert, bénéficier de la cathédrale de Gap. Présents : Pierre Astier, bénéficier de ladite cathédrale, Antoine Latil, fils de feu Jean-Antoine, de Chabottes ; J. Armand, not., 5 avril 1674. — Actes d'opposition, de la part de Raynaud de Revillasc, prieur de Romette, signifié à Jean Le Gay, secrétaire de Charles-Bénigne Hervé, évêque de Gap, à la nomination faite par led. Évêque, à la suite de la démission du sr David, curé de La Charce, pourvu en cour de Rome, du sr Bernard à la cure dud. Romette, 7 août 1685. — Oppositions : par-devant Me Vachier, notaire de Saint-Julien-en-Champsaur, à la nomination à la cure de Sainte-Catherine d'Ancelle, par l'évêque de Gap, de Jean Faure, précédemment prieur du Monêtier-Allemont, et chapellain de Saint-Grégoire et Saint-Éloy en l'église de Tallard, mis en possession de ladite cure de Sainte-Catherine, par Jean Chaix, curé de Saint-Martin d'Ancelle. Cette opposition est formée par « sr François de Ravilliasc La Chaup, du lieu d'Aspres, habitant à présent à Romette, pour et au nom de messire Reynaud de Rovillias, seigneur et prieur dud. Romette ». Présents : Gaspar Rostain de Bataille et Jean Nicollas, d'Ancelle, 3 juillet 1687 ; — par-devant Le Blanc, notaire, à la nomination de la cure de Sainte-Catherine du Château-d'Ancelle, par l'évêque de Gap, de Benoît Dalmas, « prebtre, conseigneur du lieu de la Javie en Provence ». Cette opposition est faite par led. François de Revillasc La Chaup, « au nom de messire Guilleaume de Rovillas, seigneur et prieur de Romète », qui revendique le droit de nomination à ladite cure. Présents : Jacques Arnaud, curé du Poët ; Joseph Chaix, « prieur de Saint-Michel », Gaspar Rostain de Bataille, bourgeois du Château-d'Ancelle, Antoine Espitalier, fils de feu Louis, du même lieu, 18 août 1694. — Requête au parlement de Grenoble par led. Guillaume de Revillasc, afin de contraindre l'évêque de Gap à reconnaître son juspatronat sur les cures de Romette, d'Ancelle et autres (11 décembre 1694). — Signification à ces fins donnée aud. Évêque de la part dud. Prieur de Romette, 12 fév. 1695. — Lettre de « l'abbé de Romette », à l'évêque de Gap. Suivant ce qui « fust arresté à Ventavon, de l'avis de M. de Ventavon et de M. l'advocat Brutinel, que, pour ne pas laisser empirer par ma négligence le droit que je puis avoir touchant le juspatronage de quelques cures, et pour me mettre au repos de conscience, je donnerois requette au parlement pour vous y faire assigner... Et que l'instance commencée, nous en resterions là », il s'en remet entièrement à la décision de l'évêque de Gap. Grenoble, 7 avril 1695. |
G 995 - Administration. Dates : 1743-1790 Contexte : Administration générale Présentation du contenu : État des fournitures faites aux sacristies de Châteauneuf-de-Chabre, d'Antonaves et de Pomet en 1786. — Requête à l'évêque de Gap par Urbain... ... État des fournitures faites aux sacristies de Châteauneuf-de-Chabre, d'Antonaves et de Pomet en 1786. — Requête à l'évêque de Gap par Urbain Rougier, curé de Romette, afin de faire entourer de murailles le cimetière dud. Lieu (3 mai 1786). Procès-verbal de visite dud. Cimetière par Georges Blanc, bénéficier de la cathédrale de Gap, commis à cet effet, 5 mai 1787. Ordonnance rendue par l'évêque de La Broue de Vareilles, prescrivant de clore led. Cimetière (10 mai), et attestation par le curé Rougier que cette réparation a été faite, 24 juin 1787. — Requête à l'évêque de Gap par « les habitants du hameau de La Forest, mandement de Saint-Geniès», en la « manche de Provence », pour obtenir le changement du sr Grimaud, qui fait le service de leur église « par biscantat », mais très irrégulièrement « Le sr Grimaud, de Gap, fils d'un notaire. La Révolution a si bien servi cet abbé Grimaud qu'il est actuellement curé de la paroisse de Sassenage, près Grenoble, et qu'il est devenu d'une grosseur monstrueuse, 15 décembre 1833 » (note au dos du document). (vers 1787). — Approbation par l'intendant de Dauphiné, Caze de La Bove, de la réduction des droits imposés sur une somme de 2.000 1. remboursée par « M. d'Aiguebelle, comme héritier de M. de Lapré, qui, par son testament du mois de septembre 1704, avoit fait don aux pauvres de Veynes de ladite somme ». Grenoble, 8 juin 1787. — Délibération prise par les habitants de Vaucluse, mandement de Monjai, par-devant Jean-Louis Rabasse, lieutenant de châtelain, afin d'obtenir la nomination d'un desservant, au lieu d'un vicaire, pour faire le service de leur église qui, avant 1718, « était parroissiale, sous le vocable de Notre-Dame de Rourebel », 21 mai 1787. — Mémoire explicatif sur ce sujet adressé à l'évêque de Gap par Jean, curé de Montjai, 1er juin. — Requête aud. Évêque par les habitants de Vaucluse conformément aux conclusions de l'assemblée du 21 mai. Renvoi de cette requête pour information à l'archiprêtre de Rosans, 4 juin 1787. — Rapport favorable aux habitants de Vaucluse, par le sr Amat, curé de Saint-André, archiprêtre de Rosans (1787). — Lettre d'envoi dud. Rapport, 27 août 1787. — Note de l'évêque, suivant laquelle il ne veut « rien statuer sur cette contestation, parce que le vicaire de Vaucluse, qui paroissoit en être le principal moteur, ayant été retiré, il est vraysemblable qu'elle tombera d'elle-même», 27sept. 1787.— Lettre à l'évêque par le sr Nal, nouveau vicaire de Vaucluse au sujet de l'embarras où il se trouve, le curé de Montjai ne voulant pas consentir à l'érection de la paroisse de Vaucluse, appuyé sur le « célèbre arrêt de Montjai de 1751 », et les habitants de Vaucluse prétendant obtenir toutes les fonctions curiales dans leur église, 30 septembre 1787. — Lettre du sr Jean, curé de Montjai, à l'évêque, pour le remercier du changement du vicaire de Vaucluse, 8 octobre 1787. — Lettre aud. Évêque par Charras, curé de Lachau, archiprêtre de Séderon, pour se plaindre de la conduite du sr Roux, de la Vallouise, maître d'école à Lachau : « L'éducation de la jeunesse ne devant être confiée qu'à des personnes d'une religion et d'une vertu reconnue, crainte que ce qui doit conserver les jeunes gens dans la piété ne soit un piège pour les perdre, il est défendu à toutes personnes de tenir école publique, dans aucune parroisse de votre diocèse, sans avoir fait sa profession de foy entre vos mains, et avoir obtenu votre approbation par écrit. Il est enjoint aux curés de s'opposer à ceux qui, sans être approuvés de la manière cy-dessus, s'ingéreront à faire ces sortes de fonctions dans leurs parroisses. C'est le dispositif des ordonnances sinodales, page 207, conformément aux décrets des conciles, aux déclarations de nos roys et aux arrêts des cours souveraines », et surtout à l'édit de 1695, art. 25. Lachau, 7 janvier 1788. — Interdiction d'enseigner prononcée contre led. Roux. Gap, 11 janvier 1788. — Lettre à l'évêque de Gap par Maffren, curé de Clamensane, au sujet du testament du sr Burle, « fondateur de l'hôpital de cette communauté », et du refus des « recteurs de la Charité de Tarascon », ses héritiers, de payer l'intérêt de 4.000 1. léguées aud. Hôpital, 11 mai 1789. — Copie du testament d'Antoine Burle, curé perpétuel de la paroisse de Saint-Jacques de Tarascon, âgé de 82 ans, originaire de Clamensane, par lequel il donne une maison et les biens fonds qu'il possède aud. Lieu, pour y fonder un hôpital, auquel il lègue 4.000 1. qui seront payées par les recteurs de l'hôpital général de la Charité de Tarascon ; héritier universel, l'hôpital de Tarascon, 17 février 1743. — Nouvelle lettre à l'évêque de Gap par le curé Maffren au sujet de l'hôpital de Clamensane, contenant l'historique de sa fondation. Il demande, en outre, l'autorisation de conserver le Saint-Sacrement dans la chapelle du village, attendu que l'église paroissiale « est fort éloignée du centre de la paroisse ». Clamensane, 9 novembre 1789. — Minute de la réponse de l'évêque aux deux lettres précédentes, 13 novembre 1789. — Ordonnance de l'évêque de Gap portant établissement d'un vicaire à Sainte-Marguerite, paroisse de Gap, où une chapelle existait depuis plus de cent ans. Une fondation avait été faite, le 20 décembre 1728, par « François Amouriq, chapellier de la ville de Marseille, natif dud. Lieu de Sainte-Marguerite, au profit dud. Hameau et de ceux d'Eymeyère, et de la Tourronde,... Pour la dotation de laquelle il assigne un capital de 6.850 1. qui lui est du par le corps et communauté des chapelliers de ladite ville de Marseille, sous la pension annuelle de 205 1.10 sols ». L'évêque impose aux habitants l'obligation de faire « construire une maison joignant la chapelle pour l'habitation du prêtre que l'évêque nommeroît » ; et celle de prendre sur ladite somme de 205 1.10 s. celle de 168 1. pour la rétribution du vicaire et 37 1. pour une mission à donner tous les 4 ans par les Capucins. Copie signifiée au «collège d'Embrun comme prieur de Saint-André de Gap », 5 juillet 1789. — Minute d'une lettre de l'évêque de Gap au sujet de l'établissement d'un vicaire à Ribeyret, 24 décembre 1789. — Supplique à l'évêque de Gap par les habitants de Montjai pour qu'il ordonnât de faire des réparations aux églises dud. Lieu, suivant les ordonnances épiscopales de 1722, 1741, 1775 et 1776, etc. (12 avril 1790). Rapports par Gaspar-Jérôme Roux, curé de Villebois, 15 avril et 6-10 mai 1790. — « Extrait du procès-verbal de visite des églises de Montjai et Vaucluse, faite les 6 et 7mai 1790 par le sr Roux, curé de Villebois », avec observations marginales, suivant lesquelles « M. de Ventavon a offert et fait offrir les réparations et fournitures dans toute la décense requise au culte pour les deux églises » (1790).—« Réponse aux observations de M. de Ventavon » par Jean, curé de Montjai : « M. de Ventavon n'a offert que d'argent, et c'est des ornements et des réparations aud bâtiments qu'il doit et non d'argent », 1er décembre 1790. — Minute et copie de la lettre écrite aud. Curé Jean par l'évêque de Gap : « Si vous eussiés répondu dans le tems, Monsieur, à la lettre que je vous écrivis le 12 juin, peut être m'eût-il été possible alors de statuer sur les procès-verbaux de visite de vos églises paroissiale et succursale. Mais plus nous allons et plus les circonstances deviennent délicates et difficiles, surtout pour les évêques que l'Assemblée nationale n'a pas cru devoir être conservés. Il ne seroit peut être pas prudent de ma part de rendre, dans ce moment, les deux ordonnances pour lesquelles vous insistés. D'ailleurs, en lisant le certificat que vous avés donné à votre vicaire le 2 sept, dernier, j'ai tout lieu de croire que vous n'aviés pas grande confiance à tout ce qui émanerait de mon autorité. Vous pouvés, quand il vous plaira, faire répéter les pièces de cette affaire, mais je vous préviens que vous ne les aurés que par expédition, parce que, quelque chose qui arrive, je veux que mon secrétariat soit en bon ordre et qu'on y retrouve en toutes circonstances les papiers qui m'ont passé sous les yeux. (Signé) : «† F. H., év. De Gap ». Gap, 17 décembre 1790. |
G 1100 - 1707. Dates : 1707 Contexte : Documents statistiques > État des paroisses Présentation du contenu : - Entrepierres. 24 habitants, 97 communiants. Crudy, curé.
- Étoile et Villebois. Ces « deux petits villages, distants l'un de l'autre une petite...
... - Entrepierres. 24 habitants, 97 communiants. Crudy, curé.
- Étoile et Villebois. Ces « deux petits villages, distants l'un de l'autre une petite demi-lieu, ne font qu'une cure ». A Étoile, où le curé réside, il y a 33 familles, dont 2 de nouveaux convertis, 104 com. A Villebois, où il y a un vicaire, il y a 25 fam., 82 com. Bernard, curé.
- Eyguians. 33 hab., dont 3 « calvinistes », 110 com. « Dame Olimpe Autard de Bragard, la plus méchante, la plus opiniâtre calviniste du Royaume... A une fille mariée au nommé François Laget, capitaine dans (sic) La Feuillade, aussi calviniste, natif du lieu de Rozans, et son parent. Elle s'estoit mariée à un lieutenant de dragons, qui avoit une seconde femme à Paris, ce qui a causé un gros procès. Il y a un arrest randu au parlement de Paris contre luy... Lorsque les ennemis entrèrent en ce pays [en 1692], un de ses frères, (les deux autres aïant péri dans les ennemis), feust à Eyguians avec cinquante hommes, qu'elle réfugia dans sa maison, qui emportèrent un butin très considérable de ce pays. Ils n'auroint osé venir si avant sans cest azille. Et elle porta des billets de contribution dans les lieux circonvoisins : rien de plus facile à prouver Le rôle de Philis de La Charce, quoique huguenote, fut à la même époque bien différent. (Cf. Lesbros, Philis de La Tour-du-Pin. Mlle de La Charoe. Paris, G. Tequi, 1883, in-8° de 304 p., passim.) ».
- Eygalayes. 70 hab., 300 com., 6 « maisons de nouveaux convertis ».
- Feissal. 15 hab., 60 com. Et 20 enfants. La population est pastorale. Le prieur a cédé les dîmes au curé, parce qu'elles ne pouvoient « pas produire pour la portion du curé et pour les décimes, qui sont taxées à 41 escu, la disme ne randant pour l'ordinaire que 90 escus». A cause des mauvaises récoltes des dernières années, le curé n'avait pas de quoi vivre et la paroisse est restée deux ans sans curé. Bois, curé.
- Furmeyer. 52 fam. Dont 6 de nouv. Conv. « qui toutes remplissent parfaitement leur devoir catholique ». A. David, prieur-curé depuis 17 ans.
- Le Glaisil. Il y a 24 hab. ; « à Les Diguières, 19 ; à Polliardenc, 25 ; aux Amaris, 12 ». Total, 82 hab. « tous anciens catholiques ».
- Izon. 23 hab., dont 2 nouv. Cath., « qui font mieux leur devoir que beaucoup d'autres anciens catholiques ». Pas de maître d'école. Gaudran, curé.
- Laborel. 104 hab. « tous anciens catholiques ». Les ornements de l'église doivent être fournis par le prieur de Lagrand. La voûte du cœur de l'église, toute lézardée, est sur le point de tomber. La communauté a refusé le maître d'école approuvé par M. de Pina et a pris un maître d'école qui refuse de se faire approuver, « craignant l'examen». Meynier, curé.
- Lachau. État nominatif de 138 familles, dont 3 de nouv. Conv., qui font leur devoir ; 640 personnes.
- Laragne. 250 com. 6 fam. De nouv. Conv.
- Lardier. 125 com. Lardier et Valença, quoique formant deux paroisses, ne font qu'une communauté. Joseph Martel, de Lardier, notaire ; Jacques Rolland, de Valença, praticien. Albin, curé de Lardier depuis 30 ans ; son neveu, curé de Valença. Il y eut des troubles dans l'église, lors de l'enterrement du prédécesseur de ce dernier.
- Laye. Il y a 5 hameaux : Laye, Les Roberts, Le Villar-Constans, Brutinel et Les Farreaux. 68 hab., 242 com. « Il n'y a point de cloche,... Point de maison curiale ».
- Lemps. 80 hab., dont 12 nouv. Conv ; 250 com.
- L'Escale en Provence. 150 h., 500 com. « Il y a une station de carême établie, à la rétribution de 30 écus. Le prioré est à simple tonsure, en commande, de l'ordre de Saint-Benoît, du monastère de Saint-Victor, possédé par M. l'abbé du Bignosc, résident à Sisteron, arrenté à 2.2501., comprises charges ». Arnaud, curé.
- Lettret. 19 hab, 70 com.
- Manteyer. Cinq hameaux : à La Montagne, 8 maisons, 25 com. ; au Pied de la Montagne, 20 hab. 69 com. ; aux Galissii et Esnards, 108 com. ; aux Allemands et à Sagne, 77 com. ; à La Plaine, quelques personnes. Total, 405 com. André, prieur-curé.
- Mélan. 38 fam., 144 com.
- Méreuil. 41 fam., 195 pers., dont 130 com. « Il y a six familles noveaux convertis, parmi lesquelles les deux conseigneurs dud. Lieu ; lesquelles six familles composent 26 personnes. Ils ne font aucune fonction de catholiques».
- « Mésien », 98 hab., 400 com. Il y a treize hameaux, fort écartés. Il y a un maître d'école six mois de l'année. Le secondaire réside à Naux, où il y a 28 hab. Les chanoines de La Baume-lès-Sisteron y ont fait le service pendant 7 ans, mais ils ont cessé depuis 5 mois. La chapelle de Naux, sous le titre de Saint-Pierre aux Liens et Saint-Clair, est bien ornée. L'église de Mézien, sous le titre de Saint-Saturnin, est en bon état, avec autel du Saint-Rosaire. Dans la campagne, il y a une chapelle de Saint-Jean-Baptiste, sans revenus. Le prévôt de Chardavon est prieur de la paroisse. « Il y a un ameau qui porte le titre de la terre, qu'on nomme Entrepierres ». Le seigneur fait sa demeure à Aix. « On le nomme M. d'Aubenas ou Salignac ; il n'entretient point d'officiers de justice dans le lieu ; ils sont establis à la ville de Sisteron ». Il y a à Entrepierres, depuis 24 ans, un prêtre, qui « ne feste point le jour du titulaire de toute la paroisse, qui est St Saturnin, depuis que les habitans ont esté séparés de la parroisse légitime, qui est Mésien », mais St Marc, titulaire du hameau. Bourély, curé de Mésien.
- Mévouillon. 400 com. Environ. « Cette parroisse est fort vaste et fort pénible, toute composée en hameaux assés distants les uns des autres, l'église parroissiale étant au milieu, mais toute seule, sans maison curialle, et fort malpropre ». A. Petit, curé.
- « Méyarots en Beaumont ». État nominatif de 26 fam., dont 13 de nouv. Conv. (59 pers.), 145 com. Parmi les anciens catholiques, on trouve : « noble Marc de Gombourcier, sa femme et six enfants ; noble Joseph de Galvin, sa femme et 3 enfans». Reynier, curé.
- Le Monêtier-Allemont. 100 com. Et 50 enfants.
- Montauban. État nominatif de 109 hab., 143 com. 513 pers., toutes, sauf une, anciennes catholiques. Il y a quatre hameaux assez distants l'un de l'autre. François Charras, consul. L. Charras, curé.
- Montbrun, 167 fam. D'anciens cathol., 129 com. ; 45 fam. De nouv. Conv., « 138 com., n'y ayant en cette présente année que 63 personnes qui ont fait leurs pas- ques ». Total, 212 fam., 637 com. « Denis Bérenger, vicaire perpétuel dud. Montbrun », 4 juin 1707.
- Montbrand. Quatre hameaux : le Village, Combefère, Ruinet et Créyers. Au village, 21 hab., dont 5 nouv. Conv. ; à Combefère, 15 hab. Dont 1 nouv. Conv. ; à Ruinet, 15 hab. Dont 8 nouv. Conv. ; à Créyers, 17 hab. Dont 11 nouv. Conv. Total, 69 fam., savoir : 46 anciens catholiques et 23 nouveaux, « faisant en tout 380 personnes » : 257 catholiques, dont 190 com. Et 123 nouv. Conv. État nominatif des familles. Arthaud, curé, 1er juin 1707.
- Montclus, 42 fam., 166 pers. Dont 120 com. Gontard, curé.
- Montéglin, 80 com.
- Montjai. 112 hab., 350 com. Trois hameaux : à Montjai, 48 hab. ; à Vaucluse, 40 ; à Chapaysse, 24.
- Montmaur. 350 com. Dont 300 anciens catholiques, « le restant nouveaux convertis, dont une partie ne donne aucune marque de catholicité ». Gérard, curé, 1er juin 1707.
- Montmorin. État nominatif des habitants : 136 fam., 660 pers. (1707).
|
1145 W 11/23 - Feuille 2 : parcelles n°583 à 1188. Dates : 1956-1985 Producteur : Hautes-Alpes. Direction départementale des contributions directes et du cadastre Contexte : Champcella > Section H. |
1084 W 14/11 - Feuille 2 : parcelles n°90 à 159. 1 vue Dates : 1978-1985 Producteur : Hautes-Alpes. Direction départementale des contributions directes et du cadastre Contexte : Gap > Mise à jour pour 1976. > Section H. |
1145 W 50/56 - Feuille 2 : parcelles n°11 à 85. Dates : 1935-1985 Producteur : Hautes-Alpes. Direction départementale des contributions directes et du cadastre Contexte : Réallon > Section H. |