Le Républicain Briançonnais - Août 1938 14 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°443, 6 août ; n°444, 13 août ; n°446, 27 août |
Le Républicain Briançonnais - Novembre 1938 16 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°456, 5 novembre ; n°457, 12 novembre ; n°458, 19 novembre ; n°459, 26 novembre |
Le Républicain Briançonnais - Décembre 1938 20 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°460, 3 décembre ; n°461, 10 décembre ; n°462, 17 décembre ; n°463, 24 décembre ; n°464, 31 décembre |
Le Républicain Briançonnais - Mars 1939 26 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°473, 4 mars ; n°474, 11 mars ; n°475, 18 mars ; n°476, 25 mars |
Le Républicain Briançonnais - Juillet / Août / Septembre / Octobre 1943 20 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°566, 3 et 10 juillet ; n°567, 17 et 24 juillet ; n°568, 31 juillet et 7 août ; n°569, 14 et 21 août ; n°570, 28 août et 4 septembre ; n°571, 11 et 18 septembre ; n°572, 25 septembre et 2 octobre ; n°573, 9 et 16 octobre ; n°574, 23 et 30 octobre |
Le Républicain Briançonnais - Décembre 1943 6 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°577, 4 et 11 décembre ; n°578, 18 et 24 décembre |
Le Républicain Briançonnais - Juin 1944 4 vues Titre de presse : Le Républicain Briançonnais, Organe hebdomadaire de défense des intérêts haut-alpins (février 1930-août 1944) Présentation du contenu : n°590, 3 et 10 juin ; n°591, 17 et 24 juin |
G 15 - Lettre adressée au chanoine Roux par le sieur Cellon, seigneur des Crottes, au sujet d'une demande de bois faite par l'archevêque d'Embrun et qu'il ne pouvait fournir, sans avoir les conventions passées le 7 décembre 1774 entre l'archevêque, M. Tholozan et compagnie. Signée : « Cellon dé... ... - Lettre adressée au chanoine Roux par le sieur Cellon, seigneur des Crottes, au sujet d'une demande de bois faite par l'archevêque d'Embrun et qu'il ne pouvait fournir, sans avoir les conventions passées le 7 décembre 1774 entre l'archevêque, M. Tholozan et compagnie. Signée : « Cellon dé Crottes ». 17 janvier 1781. — Quittance de 349 l. 18 s., donnée au chanoine Roux par Michel Milly, Étienne Achard et Sébastien Morand, de Chanteloube (hameau de Saint-Crépin), « pour fraix les concernant, de l'arrêtdu 9mai dernier,... ensuite de l'appel, comme d'abus interjecté par les habitans de Chanteloube, de la sentence rendue par Mgr l'archevêque d'Embrun, au sujet de la succursale demandée par lesdits habitans, desquels dépans nous quittons mondit sieur Roux, sans préjudice à nos plus amples poursuites pour l'obtention de ladite succursale ». Embrun, 16 août 1786. — « Extrait des registres baptistaires de la parroisse Sainte-Cécile dans la ville d'Embrun en Dauphiné », et relatif à l'acte de naissance de Pierre Blanc (29 mai 1737), collationné parle sr Fournier, curé de Sainte-Cécile (11 septembre 1759), visé par le vicaire général de Beaumelle (même date), avec un sceau ovale (25 millimètres), plaqué, aux armes de Bernardin-François Fouquet, archevêque d'Embrun ( d'argent à l'écureuil de gueules ), et anépigraphe (1759). — Extrait des registres de la paroisse de Revel (Basses-Alpes), relatif au baptême, de Jean-Joseph Fabre (11 mai 1756), délivré sur « papier commun, le timbre n'étant pas en usage dans cette vallée, par privilège de Sa Majesté », et collationné par le sieur « Pascalis, ancien prieur curé de Revel, commis par M. le prieur curé actuel et en son absence ». Revel, 26 mai 1790. Vidimé par « Roux la Mazelière, vicaire général » de Pierre-Louis de Leyssin, « archevêque prince d'Embrun, prince et grand chambellan du Saint Empire, chanoine de la très noble église de Saint-Pierre de Vienne, conseiller du Roi en tous ses conseils, etc. » sousle contre-seing du secrétaire de l'archevêché Guérin. Embrun, 9 octobre 1790 (en tête, armoiries de l'archevêque de Leyssin, et au bas, sceau ovale de 22 millimètres, avec les mêmes armoiries : d'azur au sautoir d'or ). — Armoiries de l'archevêque de Leyssin (sur carton). Dates : 1774-1790 Contexte : Archevêché d'Embrun > Documents divers |
G 567 - Mandats tirés par le chapitre sur le chanoine Roman, procureur de la fabrique, avec invitation de payer : 250 l., au chanoine Barthélemy Garcin, pour tout ce qui lui revient « sur l'annate de la prébende de Saint-Vincent », 19 février 1625 ; — une pistole à André Jobert, prêtre, bénéficier,... ... - Mandats tirés par le chapitre sur le chanoine Roman, procureur de la fabrique, avec invitation de payer : 250 l., au chanoine Barthélemy Garcin, pour tout ce qui lui revient « sur l'annate de la prébende de Saint-Vincent », 19 février 1625 ; — une pistole à André Jobert, prêtre, bénéficier, par pure générosité, 8 mai 1626. — « Mémoyre de l'argent despendu pour la fontayne » : une charge de charbon, 10 s. 1/2 ; aux maitres qui ont cimenté le bassin, « à raison de 16 sols pour jour», 4 l. ; « pour la journée de sinq homes à fayre un rampar pour empescher que les ravines des eaux n'emportassent les borneaux , à 10 solz pour home », 50 s., etc., 11 écus 20 s., 9 juillet 1627. — Mandats tirés sur « messire Claude de Saint-Jullien, cy-devant procureur de la grand'fabrique », et sur le chanoine Laurent Roman, avec ordre de payer : 22 l. 10 s. à maître Jacques Branche, maître de musique, en compte, 17 juillet ; — 15 s. à André Subé, serrurier, « pour avoir accommodé la serrure du grand paupitre que pour celle du clocher », 29 juillet ; — 28 sols « au baile de chanonge, pour sept repas donnez par commandement du chapitre à Me Georges du Prat, musicien », et outre ce, 28 s. pour le « viatique » dudit musicien, 16 août ; — 2 l. aux curés Marseille et Richan, pour pareille somme « fourny à Me Guillaume Chalon et Me Pierre, le serrurier, qui ont fermé les fontz babtismaux », 19 août ; — 3 l. à « frère Charles Coutellet, religieux de l'ordre de Saint-Augustin », et à son compagnon, par charité, 22 août ; — 34 l. 12 s. à Georges Bonhomme, « paveur de Lorraine », pour entier payement de 109 canes de pavé..., fait au-devant de ladite église et cimetière, à raison de 8 sols pour cane », 7 septembre — Compte des dépenses et fournitures faites par le chanoine Roman à cette ocasion : le 19 juillet, « à deux enfants qu'à employé pour choisir, sur le roc, de pierre menue pour les degrés de devant l'église », 1 s. 6 den. ; le 29, « à maistre Chelon , masson, pour la bastisse d'environ vune canne de muraille qu'a faict faire proche les degrés de ladite maison de chanonge », 33 s. ; le 5 août, « pour la journée de deux hommes », 19 s. ; « item, pour la journée de deux fames », 8 s. ; le 26, « pour la journée de deux fillies »,14 s. ; le 28, pour la journée d'un homme, 10 s., etc. Total, 34 l. 18 s., 10 septembre 1627. — Autres mandats : de 3 l., à Gaspar Chabassol, « bedel de l'église », par charité, 24 septembre ; — de 50 s. à « Me Jean la Peyrouse,... Tant pour argent fourny que pour nourriture à deux musitiens, et vin et fruit qu'il manda à ceux qu'estoient logé chès Saurin, et c'est le jour de Nostre-Dame dernier », 25 septembre ; — de 6 l. 8 s. « pour entier payement des gages de feu Melchior Meinier », savoir : à M. Gignoux, précenteur, 32 s. « qu'il a fourni pour l'enterrement dudit Meinier » ; à M. le curé Marseille, 16 s. « que luy avoit presté pandant sa maladie » ; à M. Leydon, « clostrier », 16 s. « pour avoir fourny le luminaire de son enterrement » ; à M. Vernin, médecin, 3 l. 4 s. « pour ses travaulx pendant la maladie dudit Meinier », 7 octobre ; — de 27 l. 11 s. à Bernard Jame, notaire et procureur au bailliage d'Embrun, pour travaux divers : « extrait du contrat de l'érection du collège [Voir, ci-dessus, la note de la p. 349] pour le métre dans les archives dudit chapitre », 6 l., etc., 18 décembre — « État des menues parties qu'a fourny sans mandat pour le chapitre messire Laurens Roman, chanoyne », en 1627 : le 12 août, à Maître Pierre Martin, pour dix barres de fer, « pesantes onze livres, à 3 soubs et demi la livre », employées aux portes de la maîtrise et à la fontaine, 38 s. 6 d. ; « à deux vitriers bourguignons, pour avoir accommodé les vitres rompues de l'église », 6 l. ; le 20 août, à maître Raimond, maçon, pour accommoder « la vitre de la chappelle Saint-Jean, avec du plastre », 5 s. ; le l.6 septembre « pour avoir faict percer à mestre Chelon, masson, vune pierre et y enchasser un aneau de fer avec du plomb pour servir au tour de la grande lampe », 10 s. ; « pour un disner à M. le curé de la Vallouyse », 10 s. ; le 2 septembre, « pour accommoder la grande croix d'argent », 22 s. ; le 24 novembre, aux campaniers, « pour la sonnerie qu'ils ont faict extraordinairement pour l'heureuse victoire rapportée par nostre roy très chrétien sur les Anglois dans l'isle de Ré » [Le 8 novembre 1627], 8 s. ; le 27, « à Me Leydon, vice-sacristain, 10 s., pour deux trapes à rat qu'il a achepté pour la sacristie » ; le 16 décembre, « pour vune pierre qu'il a achepté pour le fouïer de la chambre capitulaire », 16 s. ; le 8 mars 1628, envoyé « à Grenoble à M. Jassoud, pour se présenter pour le chapitre contre M. de Levésie, pour la prétendue fraction de son banc », 32 s. ; le 12 avril, « pour trois vires (anneaux) pour les bourneaux de la fontaine», 16 s. ; le 6 mai, « pour avoir faict afficher à maistre Challon, tailleur de pierre, contre la muraillie de la sacristie, la caisse de la croix d'argent, tant pour le plomb que cloux et pour son travail », 17 s. ; le 2 mai, « pour achept d'un missel pour le grand autel et pour une peau de basane verte pour sa couverture », 6 l. 10 s. ; le 30 mai, à Pierre Martin, serrurier, « pour avoir faict à la caisse de la croix d'argent une grande flechisse , six crochets et six aneaux », 16 s., « pour vune charge de fueille, pour mettre dans la bassache (paillasse) du lict des enfants de cœur », 14 s. ; « pour des signalliers et marques du missel nœuf », 22 s. ; le 20 juin, « pour nœuf sestiers plastre qu'il a achepté pour la chambre des diacres », 33 s. 9 d. ; le 8 octobre, « à Brioulat, crie (crieur) de la ville », 1 l. ; le 12 décembre à « maistre Jean, le potier, pour avoir mis un fonds au lave-main de la sacritie », 8 s. ; « aux musiciens, pour avoir chanté à la messe qui s'est célébrée, le jour de Saint-André, par commendement du chapitre et pour la chappelle Saint-André unie aux diacres », 16 s. ; le 29 décembre, « baillé à M. Rame, bénefficier en ladite église, … pour un moule de fusées qu'il a faict faire pour le feu de joye que le chapitre a faict pour l'heureuse reddition de La Rochelle » [La Rochelle capitula le 29 octobre 1628 et Louis XIII y fit son entrée solennelle le 1er novembre suivant], 16 s. ; le 18 janvier 1629, « pour avoir faict exploiter M. Magallon pour le payement de 1.500 l. qu'il doibt au chapitre », 11 s. ; le 17 février 1629, « par aumosne à la fame de Méleton », 16 s., etc. Dates : 1625-1629 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Pièces de comptabilité |
G 779 - Procès verbaux des visites pastorales dans les paroisses du diocèse de Gap par l'évèque Pierre Paparin de Chaumont. 588 vues Dates : 26 avril-6 août 1599 Contexte : Visites épiscopales Présentation du contenu : Table alphabétique des lieux visités et des principales personnes mentionnées (24 feuillets). — Les ordonnances de l'évèque, reçues par Jean-Louis... ... Table alphabétique des lieux visités et des principales personnes mentionnées (24 feuillets). — Les ordonnances de l'évèque, reçues par Jean-Louis Castagni, notaire royal de Sisteron et secrétaire épiscopal de l'évêché de Gap, sont relatives : à la reconstruction des églises paroissiales, renversées pour la plupart durant les guerres civiles, à l'achat des ornements et vases sacrés, à la clôture des cimetières et à leur séparation des cimetières des protestants, aux bénéfices ecclésiastiques, occupés presque tous par des laïques, qui en touchent les revenus et ne donnent rien, ni pour les desservants ni pour le service religieux. Gap. Paparin de Chaumont, le 26 avril 1599, « est expressément parti de La Baulme lès Sisteron... Pour se randre en ladite ville de Gap, en intension de illec commencer sa visite générale par tout son diocèse, puis qu'il a pieu à Dieu nous donner sa paix, ayant extresme regret que la malice des guerres ayt empesché que plus tost il n'ayt peu fère son debvoir » (f° 1). Le 27, visite de l'église cathédrale ; « de noveau couverte, et rebastie de plus de ¡a moytié », dont, le 8 mai, il fait « la réconciliation,... Ensemble du cimetière,.., et, le lendemain, dimanche,... A faict la confirmation dans ladite églize » (f° 1 v°). « La chasse des relicques de sainct Arnoulx Dans l'assemblée capitulaire du 19 septembre 1718, il fut décidé que les reliques de Saint Arnoux, qui « se truvent dans une boîte de noyer, très uzée et indécente », seront déposées dans « un bust représentant St Arnoux, en bois, où il y a au-devant une glace et une grille de fer assés propre ») et sainct Démètre, de ce qui c'est peu recouvrer après les troubles », est en assez bon estât (f° 2 v°). Pas de calices d'argent, ni d'ornements et de livres. Visite des « chapéles fondées par feuz le sr évesque Gaulchier de Forcalquier, sieur de Sereste, et Mr le prévost de SaliceRobert du Sauze ; il mourut prévôt de Gap, le 6 février 1521.) » (f° 3). Le chœur sera « faict comme il estoit antiennement, et il sera faict un clochier, avec trois cloches pour le moingz » (f° 3 v°). Les consuls feront « rebastir les maisons des curés » et fermer de barrières le cimetière, où « il n'entrera aulcune beste brute » (f° 4). « A semblablement visité une petite esglize près dudict cimetière appelé Sainct-Jean le Rond, qui estoit autresfois dévote et là où l'on faisoit les baptisers, qui est entièrement ruynée... Messieurs de la ville la feront rebastir, s'ils enthendent s'en servir à cet effect, ou bien ilz le feront razer du tout et nétoïer la place, et au milieu de laquelle il y sera mis une croix de pierre pour monstrer que c'estoit un lieu sainct et sacré, et là, l'on pourra enterrer ». Présents : Antoine Buisson, juge de Gap, Hugues Buisson, procureur d'office (f° 4 v°). Le 28, consécration de quatre autels (ib.). Saint-André-les-Gap, 9 mai. « Il ne s'y est treuvé que une bien pauvre chasuble, un calice d'estaing et une croix aussi d'estaing » ; frère Pierre Barbain, religieux de l'ordre de Saint-Dominique, curé. « L'églize et clochier seront bastie, non de rééle grandeur qui soloient estre, mais lade églize de six cannes de lonc,... Et dans led. Clochier, une cloche pour le moingz,... Le cimetière sera fermé tout à l'entour d'une murailhe de demie cane de hault, en sorte que le bestailh n'y puisse entrer » (f° 5). Rabou, 15 mai. « Aulcungcuré, ne repositoire du corps de Jésus Xpist, ne fontz baptismales, ne aulcungs huilles sacrés, chasubles, calice, aubes, napes, chapes, ne aultres ornementz d'aulcune valeur, excepté une croix anticque et une cloche dans le clocher, l'églize descouverte... Et le cimetière ouvert en plusieurs partz ». Présents : Honoré Buisson, chanoine, sacristain de l'esglize cathédrale de Gap, et Silvestre Gerin, chanoine, théologal de la même église (f° 8 v°). Les Baux, 16 mai. Église « toute disrupte ». Maître Jacques Bignon, prieur curé (f° 11 v°). La Roche-des-Arnauds, 17 mai. Patron, saint Pierre. « Sans aulcungz ornements et joyeaulx, fors une croix de loton, un calice d'estaing, une aube, une chassuble, trois nappes et un missel à l'usage de Rome, vieulx et déchiré en plusieurs partz, y déflfalhant beaucoup de fulhetz au commencement d'icelluy... La plus grande partie de la crotte (voûte) du presbytère (sanctuaire) est tombée, et une partie de la crotte de lade églize sur le milieu d'icelle aussy turnbée, et descouverte,... Le clochier la moytié tumbé devers le chasteau dud. Lieu, y ayant une petite cloche montée... Le cimetière ouvert de plusieurs partz.... Claude de Laup, curé... Noble Jehan de Plote, sieur de la Frédière,... Procureur du prieur », dit que le prieur payait « une pantion de quarante escutz à l'abbaye SainctMichel de La Cluze, chef de l'ordre Ce monastère célèbre était situé au pied du Mont Pyrchirien, près des cluses ou gorges que Didier, roi des Lombards, tenta vainement de fermer aux armées de Charlemagne, en 773. D'après l'opinion la plus généralement adopté, il avait été fondé, en 966, par Hugues Marin, seigneur d'Auvergne, au retour d'un pèlerinage à Rome. (Mabillon, Acta SS. 0. S. Bened, IX, 696 ; Ughelli, Italia sacra, IV, 1435.) ), le sixain des fruitz au prieur de Rométe, une obole d'or au château de Serre et deux escutz au prieur de Tallard, de sorte qu'il y demure bien peu pour le prieur ». Présents : Louis Roland, châtelain, Jacques Valentin et François Eyraud, consuls (f° 14). Montmaur, 18 mai. Titulaire, St Pierre. Visite de « la chapéle de Sainct-Balthesar du château dud. Lieu ». L'églize est « descouverte » (f° 18 v°). Saint-Étienne-en-Dévoluy, sous le vocable de Saint-Jean. Les murailles sont « presque tout par terre » (f° 21 v°). Le sieur de Villeneuve, gentilhomme protestant, perçoit les revenus du prieuré (f° 24). Agnières. Église de Notre-Dame de Nazareth, sans ornements (f° 26 v°). Saint-Didier-en-Dévoluy. « Ung missal à l'usage de Gap,... Ung calice d'estaing vieulx » (f° 29 v°). La Cluse. Église de Saint-Michel ; la voûte est tombée ; pas de cloches, « un missal à l'usage de Gap tout deschiré » (f° 32 v°). Veynes, 19 mai. Église de Saint-Sauveur. L'évêque défend d'enterrer au cimetière des catholiques un protestant, André Lambert, qui, le jour de l'Assension, en travaillant « se rompist le col,... Attandu que ceux de ladite R. P. ont des cimetières, mesmes ung... Au lieu de Nostre-Dame, qui leur avoit esté destiné cy devant... Pandant les guerres ». Les protestants, « conduits par mestre Jacques Barbier, soy disant ministre desdictz de la Religion », se rendant en troupe au cimetière de Sainct-Sauveur, « ont enterré led. Corps dans led. Cimetière, en la mesme fosse que mond. Seigneur avoit faict combler, laquelle ilz ont faict fère de noveau, estans tous comme en furie, et semble que ne cherchoient que sédition». Témoins assignés au sujet de cette affaire : « noble Martin Anglois, sieur de Sainte-Guitte », capitaine Raphaël Évesque, maître Pierre Anglois, maître Jean Pellegrin et Jean Pascal, consuls (f° 38). — Cléricature donnée à Balthasar, César Jean et Louis Anglois (Anglès), tous quatre fils dud. Martin Anglois et de Catherine Codelengue (f° 39). — Église presque toute démolie, « fors les murailhesdes deux coustés,... Le clocher se trouvant en bon estat et, dans icelluy, une petite cloche et l'horloge et une aultre» (f° 40 v°). « Ung homme docte théologal pour prescher la parole de Dieu et résister aux persuasions dud. Ministre » sera établi à Veynes par les soins de l'évêque « ou des sieurs de Sainct Anthoine », et entretenu avec les revenus des chapelles de Notre-Dame d'Espinasses et Saint-Antoine, de Sainte-Catherine et Saint-Jean et de la sacristie dud. Lieu (f°42 v°). Furméyer, 22 mai. Église de Notre-Dame de Consolation « descouverte, n'y ayant aulcunes portes » (f° 47). Chateauneuf-d'Oze, 22 mai. Église de Notre-Dame de Vinose « presque toute ruinée et descouverte ». Ils « n'ont poinct heu de curé y a plus de vingt cinq ans » (f° 50). Le Saix. Église de Sainte-Catherine « du tout razée... Le service divin se faict dans une maison profane ». Pas de prêtre. Présents : François de Poissac, prieur de Chabestan, René de La Lande, châtelain de Sigoyer (f° 53). Chabestan. « Églize perrochiale de Sainte-Marie de Val Saincte du lieu de Chabestaing », 23 mai. Pas de curé. Église encore en assez bon état. « Un calice d'estaing fort vieulx » (f°57). « Sainct-Laurent du lieu d'Oze ». Église « treuvé toute ruinée et démolie... Et le cimetière tout ouvert ». Pas de curé « long temps y a » (f° 59). « Église pèrochiale Sainct-Pierre de Véras... Treuvé en assés bon estât, fermée et couverte, y ayant quelques trous aux murailhes ; le pavé fort mal accommodé et l'autel de mesme ; n'y a poinct de clochier ny de cloches ». Présent : Étienne Eyraud, prieur de Véras (f° 62). Chateauvieux-sur-Veynes. Église de Saint-Jean « en fort pouvre estat, estant toute descouverte et la pluspart des murailhes d'icelle abattus, hors le presbytère, les murailhes d'icelluy estant encores en estât et tout descouvert ; n'y ayant point d'autel qui soit bien acommodé » (f° 65). Saint-Marcellin-de-Veynes. Église « en assez bon estat, la crotte ou voulte d'icelle estant encores toute entière, sans aulcung couvert au-dessus, icelle ne se ferme poinct ». Le clocher « est tumbé n'y a guères de temps » ; deux cloches du poids d'un quintal et demi (f° 68). La Faurie. « Église perrochiale Nostre-Dame du Vilar au lieu des Fauris en Beauchane,... Y ayant une autre églize appelée Saint-André, delà la rivière [du Buëch] et une chappelle au lieu appellé Seilhe, soubs le tiltre de Sainct-Jehan, où il se disoit une messe la semaine ». Les églises du Villar, de Saint-André, ainsi que la chapelle de Saint-Jean « sont toutes rasées res-pié, ras-terre ». La plupart des habitants, « bien que mal instruicts, sont demurés de la religion catholicque ». Julien Barthélémy, de « Saint-Julhian en Beauchanne », curé « sans tiltre », dit « qu'il a tousjours baptisé avec l'eau simplement » (f° 71). Agnielles. Église de Saint-Jacques, « toute ruinée et démolie jusques aux fondements,... Cimetière tout ouvert » (f° 74). « La Rochette-en-Beauchane ». Église de Saint-Pierre « toute ruinée et destruite, ensemble le clochier ». Maître Julien Barthélémy, curé (f° 76 v°). Saint-Julien-en-Bochaine Malgré l'orthographe usuelle et officielle de Saint-Julien-en-Beauchêne, je pense qu'il a y lieu d'écrire Bauchaine ou mieux Bochaine, d'après les nombreuses chartes qui portent : Biochana, Bioychana, Biuchaina, Biuchana, Byocheana, Byouchana, Byossana, etc., soit la vallée du Buëch (Biochium, Bochium, Boechium). Voir les Chartes de Durbon (en cours d'impression) . Église « toute destruite et ruinée, ensemble le clochier, n'y ayant aulcung autel», depuis « près de quinze ou dix-huit ans », et « despuis, la saincte messe ne s'y est poinct célébrée ». Le lendemain, 25 mai, l'évêque dit la messe dans une « maison profane » et y « donne la confirmation au puple en grand nombre » ; puis, il ordonne à « dom Pierre Masse, vicaire du monastère de Dorbon, de l'ordre des Chartreux », et à « dom Pierre Donomp, procureur dud. Monastère », qui perçoit les dimes de Saint-Jullien, de reconstruire le chœur de l'église, « qui sera voutté ou crotté en la manière que soloit » (f° 79). Montbrand. Église « toute ruinée et par terre » (f° 28 v°). La Baume-des-Arnauds, 26 mai. Église de Saint-Michel « toute ruinée et destruicte, excepté ung peu d'une chapelle et une partie des murailhes, led. Cimetière tout ouvert et desclos ; le clochier aussi destruict et ruiné, sans cloches » ; Maître Reynaud Alier, curé (f° 85). Saint-Pierre-d'Argenson. Église « en fort pauvre estat, presque toute descouverte, sans autel, ny fons baptismalles ; le cymetière tout ouvert et desclos » (f° 87 v°). Saint-Martin-d'Argenson. Église « presque toute ruynée et démolie, n'y ayant aulcun autel ; …ung calice d'estaing fort vieulx » (f° 89 v°). Sigottier, 27 mai. L'église est « toute couverte, en assés bon estat et bien fermé en ce qui touche la part de la commune et habitans ; le presbytère tout par terre et le cimetière tout ouvert ;... Ung missal à l'usage de Rome fort vieulx » (f° 91). L'évêque défend le « gouster » que le prieur dud. Sigottier offrait annuellement, le jour de Pâques, aux femmes (f° 93). Serres, 27 mai. Refus par le sieur d'Alons, « gouverneur pour le Roy aud. Serres », et par les châtelain, consuls et protestants de Serres, l'une des places de sûreté des Réformés, de laisser pénétrer l'évêque dans la ville pour y exercer ses fonctions : « La résolution de leur assemblée et églize est telle qu'ilz ne permettront jamais que dans led. Lieu se fasse aulcung exercisse d'aultre religion que la leur... Lhors que ceulx de leur religion pourront, en toutte liberté, fère exercisse de leur dite religion g[éné]ralement par toutes les villes et lieux de Dauphiné, ilz permetront que les catholiques Romains estant en leur ville y en pourront fère de mesme et non aultrement ». Peu après, devant le « logis du Daulphin, près la porte de la ville, sont comparus Maître François Bérard, juge, noble Gaspard Brunetz, chastelain, Maître Gaspard Feda, notaire,... Noble Esperit Vachier, sergent major, et plusieurs aultres », agissant au nom de la communauté, qui font la même réponse. « Et sur ce, mond. Seigneur révérendissime évesque, ayant enthendu ce que dessus et veu en ce lieu le grand nombre des catholiques dud. Serres que y sont venus pour recepvoir les sainctz sacrementz, et enthendu d'eulx comme il y a aultant et plus de nombre de ceulx de la religion catholicque... Que des aultres de la R. P., et que ceulx de ladite R. P. ont ung temple et cimetière, néanlmoingz détiennent et occupent l'églize et cimetière des catholicques, a ordonné, bien que par les édictz, tant vieulx que noveaulx, l'exhercisse de la religion catholique... Se doibt fère partout, mesmes aud. Serres, et l'églize et cimetière randu ausd. Catholicques ; qu'il se procédera à y prome[v]oir et des moïens qu'il y aura pour y entretenir des pasteurs, jusqu'à ce qu'il ayt faict. Enthendre à M. des Diguières, seigneur dud. Lieu, pour la révérance fue luy est debue, tenant le rans qu'il tient de lieutenant de Roi en Daulphiné, et à Nosseigneurs de la Cour du Parlement, comme les choses se sont passées, et les moïens qu'il fault pour y entretenir des pasteurs, aux despans de ceulx qui prennent les dismes et revenus des bénéffices dud. Lieu, pour, après, y ordonner ainsy qu'il appartient par raison » (f° 94). La Piarre. « Notre-Dame de Baulieu du lieu de Peyre ». Église « en fort pouvre estat, la voulte et murailhes d'icéle presque toutes rompues, n'y ayant aulcung autel ny fontz baptismales ; le cimetière tout ouvert » (f° 96 v°). Le Bersac. « Saint-Laurens du lieu du Barsac », 27 mai. Église « toute descouverte et ruinée, presque toute par terre » (f° 100 v°). Savournon. « Saint-Jacques du lieu de Savornon ». Église « assés en bon estat, excepté le presbytère qui a besoing d'estre réparé, le couvert de mesme,... Le cimetière tout presque ouvert et desclos ; le clochier en estat ;... Ung calice estain, gasté, ung missal de Gap et autre chose que vailhe » (f° 103 v°). Saint-Pierre du Plan-du-Bourg. Église découverte, avec une croix et un calice en argent, « et ung missal et baptistère à l'usage de Rome » (f° 110). « Notre-Dame de la Bâtie-de-Mont-Saléon », 28 mai. Église « toute ruinée et desmolie, excepté partie des murailhes de l'entour, sans autel, au moins qui soit en estât » (f° 112). « Saint-Jacques d'Aspres », 29 mai. Claude Marrou, curé. « Croix dont le crucifix est d'argent » (f° 115). Cléricature donnée à Jean Évesque, d'Aspres, Ant. Ricou, Jean-Pierre Aubanel, Jacques Espié et autres (f° 118). Saint-Pierre d'Aspremont. Noble Laurent Belle, seigneur. Église « en fort pouvre estat, toute ouverte et descouverte, bienque touteffois la voûte soit encore entière ; le clochier est tout entier, dans lequel y a une cloche d'ung quintal et une autre cloche de poidz de sept quintaulx, qu'ilz ont dans la maison commune » (f° 118 v°). Saint-Michel de Montclus, 31 mai. Église en assez bon état (f° 121 v°). Chanousse. L'église est « entièrement ruynée, hors les murailhes qui sont encore entières » (f° 123 v°). Saint-Martin de Montjai. Antoine Finat, procuré. Église « toute ruynée, excepté les murailhes, et le cymetière desclos, y ayant une croix de bois au milieu » (f° 126). Vaucluse. « Église perrochiale Notre-Dame de Rorrebel du lieu de « Valcluse » ou « Valclause ». Elle est « toute descouverte et la voulte toute rompue, sans qu'il y ayt rien d'entier que les murailhes de l'entour » (f° 128). Laux et Chauvac, 2 juin. L'église de Laux sous le vocable de Saint-Georges est « toute entière, couverte de paille, fors quelque peu du presbytère » ; celle de Chauvac, sous le vocable de Saint-Pierre, est « entièrement ruynée, fors une partie de la voulte du presbytère » (f° 132). « Rossiou ». Église de Sainte-Anne « toute descouverte, la pluspart des murailhes ruinées ; le presbytère et clochier d'icelle sont encore à leur entier ; le cimetière ouvert » (f° 136). Sorbiers. L'église, sous le vocable de Notre-Dame de Beaulieu, « entièrement ruynée et toute partie, n'y ayant aulcun autel, fons baptismalles, clochier, cloches, habitz ne ornementz » (f° 139). « Saint-André en Rosanoys ». « A présent se célèbre le divin service » dans « une chappelle scituée dans l'encloz du village ». L'église paroissiale est « celle du monastère et prieuré dud. Saint-André... Dépendant de l'ordre de Cluny, laquelle église et monastère... A treuvé tout en ruyne, remply de vieilles masures, ayant encores touteffois ladite église les murailhes droites ». L'évêque, tanquam delegaius a sede apostolica, exhorte «frère Claude de Laurans, humble grand prieur de tout l'ordre de Clugny,... Au nom de Dieu, de voulloir réparer ladite église et monastère, et la remettre au meilleur estat qu'il pourra, et y restablir le nombre de religieux acoustumé, et oultre ce, réparer les prieurez dépendant dud. Ordre, que sont aud. Diocèze, en l'estat qu'ilz doibvent estre, fère cesser les symonies » (f° 141 v°). 5 juin. Les consuls de Saint-André de-Rosans présentent à l'évêque une « sentence arbitralle de l'année 1360 », suivant laquelle le prieur et le sacristain de Saint-André seuls sont tenus de réparer l'église et le monastère (f° 144). — « Résignation de la cure du lieu de Montmaurin par Maître Paulet Cartier, prebtre, curé dud. Lieu », et collation de cette cure en faveur de Mathieu Mosan, prêtre, de la ville de Grasse, 3 juin 1599 (f° 145). « Église perrochialle du lieu de Moydans, soubz le tiltre Sainct-Florens ». Elle est en « assés bon estat, presque toute couverte de noveau avec de tuylles, sans aulcune voulte » et sans autel (f°147). Collation de l'église paroissiale de Saint-André-de-Rosans, sous le titre de Saint-Laurent, en faveur d'Antoine Mayol, de Cazanova, diocèse d'Apt, 5 juin (f° 150). Ribeyret. « L'église perrochialle dud. Lieu est esloignée dud. Lieu d'ung quart de lieue et toute ruynée » (f° 150 v°). L'Épine, 5 juin. Le service se fait dans la chapelle de Saint-Sébastien, « à cause de la ruine de l'église perrochiale Notre-Dame de Baulieu dud. Lieu ». Baptiste Martin, curé (f° 156). Collation de la cure de Notre-Dame de Bruis à Paul Cartier. Montmaurin, 7 juin 1599 (f° 159). « Saint-Arnoulx du lieu de Montmaurin ». Église « en fort pouvre estat, toute descouverte, la voûte encores entière, excepté le presbytère qui est tout par terre, et la murailbe du devant qui faisoit séparation dud. Presbitère aussy par terre » (f° 160 v°). Résignation de la cure de Saint-Pierre de Curbans par François Surius, 7 juin (f° 163 v°). Mise en possession de la cure de Bruis on faveur de Paulet Cartier, 7 juin (f° 164 v°). Bruis. L'église, « qui est proche du chasteau », est toute ruinée, celle de Notre-Dame qui « est au milieu du terroir,... Autour de laquelle est le cymetière, aussy ruynée, excepté une chapelle qui est au bout de ladite église, laquelle est toute descouverte et la voûte tumbée » (f° 165 v°). « Église perrochialle de La Val-Saincte-Marie, soubz le mesme tiltre », en assez bon état. Pas de curé. Présent, « noble Claude Rivière, seigneur dud. Lieu » (f° 167). Saint-André de la Charce. Église « entièrement ruynée et destruicte, les murailhes rasées jusques aux fondementz ne s'y reconnoissant aulcune forme d'église, et led. Cymetière tout ouvert et descloz » (f° 169). « Pommeyrol, soubz le tiltre Saint-Pierre Venculle » (in vinculis). Église « en assez bon estat, couverte de paylle, le presbytère voûté et descouvert ». Présents : « noble Pierre de Ramond, dict de Villeneufve de Destal, dud. Lieu ; Jehan de Salles, chastelain » (f° 171 v°). « Églises perrochialles Sainte-Marie-Magdeleine de Cornillac et Sainct-Michel de Cornillion », qui sont « unies ensemble, distantz lesd. Deux lieux d'environ ung quart de lieue », 8 juin. Église de Cornillac : « la voulte est encores entière, descouverte touteffois et y ayant deux trous à la voûte, la murailhe du presbitère rompue par dehors ». L'église de Cornillon est « toute descouverte et la voulte, rompue, excepté celle du presbitère, qui est entière, descouverte touteffois » (f° 176). Sainte-Marie-Madeleine de Valclause, 9 juin. Église « presque toute ruynée, démolie et renversée partie, excepté ung peu de la murailhe du presbitère» (f° 179). Rosans, 10 juin. L'évêque, « acheminé dans la chapelle de Sainct-Ayriès, a faict faire la procession par tout led. Lieu de Rosans, portant le corps sacré de Jésus Xprit ». Église « perrochialle dud. Lieu de Rosans, soubz le tiltre Notre-Dame la Blanche,... Toute par terre jusques aux fondementz, n'y ayant aulcune forme ne apparense d'église » (f° 181). Collation de la chapelle fondée en l'église de StPierre de Ribeyret, sous le titre de Saint-Michel, à Hector Arnaud, prêtre, de Caderousse, diocèse d'Orange, 11 juin 1599 (f° 184 v°). Saint-Pierre de Lens. Église « toute ruynée et renversée par terre, excepté quelque peu de muraille « (f° 186 v°). Cléricature donnée à « André Faravel, que se souloit appeller Abel, auquel il a changé le nom », 11 juin (f° 187 v°). Saint-Auban. Église « entièrement tumbée et desmolie, excepté nng peu de muraille » (f° 189). Notre-Dame de Montauban. Le service se fait «au hameau sive mazage des Bagnoux, en une maison qui est de la commune,... Pour la ruyne de l'église... Par les guerres passées l'église et la ville sont esté entièrement destruictes, qui est la cause que le peuple s'est retiré en sept hameaux ou mazages, appeliez : Rueine, la Combe, Bone, Bagnoux, Sommacure, Russac et Bouxes, lesquelz, distans et séparez, auront grand'peine d'aller à ladite vieille église, sans danger de vies ». Autorisation de bâtir une nouvelle église « au mazage de Bagnoux qui est au milieu des hameaux ou mazages » (f° 192). Église de Saint-Arnoux de Montguers : « Les murailles et la voûte du presbitère entière, descouvérte touteffois, et le surplus de l'église aussi descouvert, et la crotte rompue » (f° 198). Sainte-Marie-Madeleine de Rions. Église « en fort mauvais estat, la voûte tombée et les murailles rasées à demy, n'y ayant aulcun clochier, estant le cymetière tout ouvert ». Pas de curé (f° 199 v°). Sainte-Euphémie, 13 juin. L'évêque fait dire la messe « dans une maison prophane où l'on a accoustumé de la cellébrer aud. Lieu, pour la totalle ruyne de l'église perrochialle » (f° 202). Cléricature donnée â Melchion, fils du capitaine Hugues Melchion, présent « noble François de Draguignan, iilz de noble de Jehan, conseigneur dud. Lieu de Sainte-Euphémie », 14 juin (f° 204 v°). Collation de la cure de Notre-Dame de Montauban à Jean Faure, prêtre de la Baume prope Robinam, diocèse de Digne, 14 juin (f° 205). « La Roche-sur-le-Buy ». Le service se fait dans une « maison qui appartient à la commune,... Pour la ruyne et démolition de l'église perrochialle dud. Lieu, que soloit estre scituée sur ung hault rocher, joignant le chasteau » (f° 208). « Et parce qu'il y a une église au terroir d'Alloson, appellée Notre-Dame, deppendant du mesme prieuré et lieu, laquelle est à présent presque toute ruynée, hors le clochier, auquel lieu il y a vœu le jour de l'Assumption Notre-Dame, et ung cymetière joignant, auquel ceux dud. Terroir d'Alloson se font enterrer parfois », l'évêque ordonne de clore led. Cimetière (f° 209). Procès-verbal du rétablissement du culte catholique « au lieu d'Esgalliers », à la suite d'une requête des habitants, constatant que l'église est « ruynée et desmolie », 15 juin (f° 210 v°). « Pleysian » Église « joignant le chemin, quasi toute ruynée, n'y ayant qu'ung peu de muraille droicte, le pavé estant couvert de ruynes et vieilles masures » (f° 212). « Brante ». L'évêque est « conduit en procession jusques à l'église Sainct-Aulzias, de nouveau rebastie et réparée, dans l'enclos du village ; pour estre l'église perrochialle, fondée soubz le tiltre Sainct-Jehan, qui souloit estre scituée hors du village, toute ruynée et desmolie » (f° 215). Présentation à l'évêque, au nom de Marin Indignoux, prieur de Plaisians, d'une « transaction passée entre le prieur dud.lieuet la communauté, en l'an l480, de laquelle résulte que le prieuré d' Eyguières estoit anciennement ung mesme prieuré uny avec celuy dud. Pleysian, et que les habitans du lieu de Pleysian doibvent payer le dixme au dix-neufvain ». Reilhanette, 17 juin 1599 (f° 218 v°). Collation à Maître Antoine Charlan, prêtre, de la cure de Saint-Jean de Brantes (de Brantulis), 17 juin (f° 219 v°). « Savouilhan ». Église « soubz le tiltre Sainct-Martin et Saint-Agricole,... En bon estat, y ayant une chasuble, une aube, deux napes, un calice, une croix honestes » (f° 219 v°). Requête à l'évêque par « les habitants de Savouilhan, au comtat de Venesse », afin d'avoir un prieur qui fasse résidence (f° 222). Saint-Michel de « Reillannette », 17 juin. Église « en fort bon estat,... Bien fermée et garnie de tout ce qui est nécessaire » (f° 223). Notre-Dame de Tous les Saints de Montbrun, 18 juin. Présent, « frère Marcel Cordonier, camarier de l'abbaye Saint-André de Villeneufve lez Avignon, de l'ordre de Saint-Benoist, prieur du prieuré de Montbrun ». Église « toute ruynée et desmolie, et la voûte rompue, excepté le presbytère qui est encores entier » (f° 228). « Saint-Laurent de Barret de Liepvre », 19 juin. Église « en assés bon estat, couverte de tuilles, avec ung camarat ou plancher de gip (plâtre)... Entièrement bastie et construicte, despuis les fondations jusques au plus hault... Sans que le prieur dud. Lieu y ayt voullu rien contribuer » (f° 233). « Sédaron ». L'évêque se rend en procession à « l'église perrochialle dud. Lieu soubz le tiltre Notre-Dame la Brune, pour aultant que ladite église perrochialle de Sainct -Bauzilly (alias Baudisi) est toute par terre et fort esloignée du village » (f° 236). « Saint-Cosme et Saint-Damian du lieu de Vers ». Église « entièrement ruynée » (f° 240). Sainte-Marie-Madeleine de « Villefranque », idem (f°243). Balons. Église de Saint-Pierre, « toute ruynée » (f° 244). Saint-Sébastien d'Eygalayes. Église « toute rompue et descouverte » (f° 247 v°). Mévouillon. L'évêque ne peut visiter l'église, « à cause qu'elle est dans la forteresse dud. Lieu, en laquelle il n'a peu entrer pour estre occupée par ceux de la R. P. R., ce que voyant, est allé au masage appellé Grosse-Pière dud. Mévouilhon » (f° 250). Saint-Pierre « d'Aulanc ». Église « en fort pauvre estat, estant la murailhe du dernier ouverte et rompue, la voûte, qui est encore entière, toute descouverte, n'y ayant aulcun autel » (f° 251). La Rochette-sur-Saint-Auban. L'église de Sainte-Marie-Madeleine est « entièrement ruynée jusques aux fondementz, ne s'y connoissant aulcune forme d'église ; le cymetière tout ouvert » (f° 252 v°). « Saint-Pierre d'Yson ». Église « fort destruicte » et presque toute par terre » (f° 254). Saint-Étienne d'Éourres, 21 juin. Église « ruynée, excepté que les murailles d'allentour sont encore droictes, ung peu de la voûte du presbytère ; n'y a point de cloche ne de clochier ;... Cymetière descloz » (f° 259 v°). Notre-Dame de Lachaup. Église « ayant la voûte toute entière, descouverte la pluspart, le pavé mal acomodé » (f°263 v°). Saint-André de Salérans. Église « descouverte et entièrement ruynée, excepté les murailles d'alentour» (f° 267 v°). « Saint-Michel du lieu de Barret-de-Chefvre, aultrement dict Barret-le-Bas », 21 juin. Église « toute rompue, excepté les murailles d'alentour qui sont entières » (f°269). « Barret-le-Hault, soubz le tiltre de Saint-Blache ». Église « toute rompue et renversée par terre, excepté quelque peu des fondementz » (f° 273 v°). « Le cymetière, commung avec ceux de Barret-le-Bas, sera clos et fermé » (f° 275 v°). Sainte-Colombe, 22 juin. Église« scituée sur ung hault rocher esloigné du village, en lieu fort difficille, estant toute par terre et entièrement ruynée » (f° 277). Les cures de Sainte-Colombe et Saint-Cyrice sont « unies ensemble » (f° 278). Églises paroissiales de Saint-Cyrice et Villebois. L'église de Saint-Paul de Saint-Cyrice est « en assés bon estat, pour la pauvreté du lieu, ayant la voûte du presbytère quasi entière et le reste estant couvert de payle, n'y ayant aulcune porte » (f° 280 v°). Saint-Martin de Laborel. Église, « toute descouverte, la voûte du presbytère estant entière et descouverte aussi, le clochier en estat, sans aulcunes cloches, n'y ayant point de porte à ladite église et le cymetière estant tout descloz » (f° 285 v°). Saint-Julien d'Orpierre, 22 juin. L'église, « scituée hors la ville», est « toute rompue et destruicte, à l'oposite et tout contre le temple de ceulx de là R. P. R. qui occupent l'église ». Le ministre protestant « presche aud. Lieu d'Orpierre, et a séduit presque tout le peuple ». Dom Esprit Hugues, prieur de Lagrand, expose que led. Ministre « prend les revenus de la cure » d'Orpierre (f° 286). Méreuil. Église, « soubz le tiltre de Saint-Furmin », « despuis 25 ou 30 ans,... Toute rompue, fors une chapelle qu'il y a aud. Lieu, joignant le cymetière», dans laquelle l'évêque permet de célébrer le service divin (f° 288). Notre-Dame de Lagrand, 23juin. Le prieur dit que « le vicaire de l'abaye de Clugny l'a visité n'y a que quinze ou tant de jours, et a ordonné des choses qu'il luy fault effectuer en ladite église ; lequel ne recognoist aulcun supérieur et ne doibt recepvoir aulcune visite que de son abé. Sur quoi, mond. Seigneur le révérendissime évesque de Gap, comme délégué du Sainct-Siège apostolique, a ordonné estre signifié aud. Seigneur abé, par led. Prieur dud. Prieuré de Lagrand, prieur conventuel de Romette, son église, son monastère et le nombre de religieux qui y souloient estre entretenus, dans six moys prochains » (f° 289 v°). Trescléoux, 23 juin. L'église paroissiale, sous le tiltre de Saint-Michel, « est toute par terre, n'y ayant rien d'entier ». L'église de Notre-Dame « jugnant le cymetière », est en assez bon état et sera facilement « rabilhée » (f° 292). Sainte-Catherine de Saléons, 24 juin. Église « entièrement ruynée et démolie, n'y ayant aulcune apparence d'église » (f° 294). Upaix. «Église perrochialle de Notre-Dame Beauvéser ». JeanClaude de Trouillas, prieur. Cette église est en partie ruinée, « toute descouverte, n'y ayant point de fons baptismalles,... Le presbytère encore voûté,... Le cymetière sera cloz,... Les recteurs des chapelles de Saint-Blaise, Saint Anthoyne, Saint-Claude, Saint-Estienne, Saint-Pierre, Saint-Saulveur et Sainte-Catherine feront faire les autels dans ladite église ainsi qu'ilz souloient estre anciennement... Le prieur de Saint-Jaume dud. Lieu est exorté de faire réparer » son église et refaire l'autel (f° 296 v°). Cléricature donnée, à Upaix, « dans la maison de Françoys Ripert, hoste », à « noble George de Bone, filz de Rolland, sieur des Alos, et de Dlle Françoise d'Agolt, de Laser ; noble Benoist de Gaultier, fils de feu Abraham, et de Dlle Marguerite de Montjeu, de Gap ; noble Balthazard de Bonthoux, filz de Hanibal et de Dlle Félise de Chastel, d'Upaix », et autres, 25 juin (f° 299). Monteiglin. Église paroissiale sous le titre de Notre-Dame de Margailhan, « en asséz bon estat, excepté que y défault de tuilles en quelques endroictz du couvert » (f° 300). Arzeliers. Église paroissiale de Saint-Marcellin, « entièrement ruynée et démolie » (f° 302). Notre-Dame de Montrond. Église « entièrement ruynée, n'y ayant trouvé aulcung homme à qui parler » (f° 306). « Saint-Genyès ». Église « en fort pauvre estat, la pluspart des murailhes rompues à demy, la voûte du presbitère entière, ensemble le clocher, dans lequel n'y a aulcunes cloches » (f° 307). Cette église dépend de « Messieurs du vénérable chapitre Notre-Dame du Puy en Auvergne » Suivant le Rôle des décimes de 1516, et le « Poulié du diocèse de Gap », de 1708 cette église dépendait, non du « chapitre Notre-Dame du Puy en Auvergne », mais du « chapitre Notre-Dame de Dom d'Avignon ». C'est, d'ailleurs, ce que plusieurs documents des archives départementales de Vaucluse établissent clairement. (f° 309). Eyguians. Église de Sainte-Marie-Madeleine « en fort pauvre estat, toute descouverte ; vray que les murailles d'alentour et la voûte du presbitère sont encores entières ; le clochier est encores entier aussi, san saulcunes cloches dedans » (f° 309 v°). Lazer. Église sous le titre de Notre-Dame de Nazareth et Sainte Anne, « presque toute ruynée, n'y ayant aulcuns habitz, ornementz ne joyaux que vaillent» (f° 312). Ventavon, 25 juin. Église en bon état, par « la piété des seigneurs dud. Lieu n'y défailhant aulcune chose » (f° 315). Le Mometier-Allemont, 27 juin. Église de Notre-Dame de Pitié " toute ouverte, touteffois l'on a fette la plus grande partie du couvert et travaillent en grande dilligence... L'ayant toute baillé à priffait ". Il y a " un calice d'estaing presque neuf ". Claude Richard, curé (f° 317 v°). Beaujeu. " L'église toute ruynée, sans qu'il y soit faict aulcung service ". Du reste " led. Lieu est entièrement abandonné d'habitans ", et " il n'y demeure personne que la famille du seigneur dud. Lieu, laquelle est grande de cent ou six-vingt (cent-vingt) personnes " (f° 319). " Barcellonnette en la vallée de Vitrolle ". L'église, " fondée soubz letiltre Notre-Dame de Val-Saincte ", à la "voûte encores entière, mais elle est découverte en la pluspart " (f° 319 v°). " Visite de l'abaye de Clausone ", faite par Honoré Buisson, sacristain et chanoine de Gap, " sur l'adveu donné à mond. Seigneur (l'évêque) que par la faulte de l'abé, l'on a laissé ruyner l'église et y tient-on le bestail dedans, au grand mépris du service de Dieu et de son honneur, avec grand scandalle du peuple ". Le 28 juin, le chanoine Buisson "est allé visiter l'abaye de Clausonne et a treuvé que l'église d'icelle avoit esté autrefois belle, toute de pierre de taille, l'autel y estant encores, qui est beau ; et à la vérité, a treuvé que le bestail a habité dedans, fors quelque temps, estant la porte toute ouverte et la moytié de la voûte d'icelle église, tumbée par terre ; le reste qu'y est fort beau ; ayant faict venir avec lui Jacques Jousserant, rentier de ladite abaye ". Ce dernier dit " qu'il tient icelle abaye en arrentement de M. Rafurniet de Sainct-Ferréol, habitant à Romans, sans charge d'aulcun service, comme, à la vérité, il n'en a point veu faire en ladite abaye despuis vingt ans en çà ; aussi qu'il y a peu d'habitans, pour estre le lieu scitué en pais montueux et fort mal propre, joinct que l'abaye tient quasi tout le territoire;... Que son maistre ne luy en a point donné de commandement (de fermer l'église), ny defaire aulcun service, si ce n'est que, quand l'abé y mande ung prebstre, les dimanches, il est tenu luy donner à disner, ainsi qu'appert par son contract d'arrentement ; touteffois il ne luy en a jamais mandé aulcun, de sorte que, quand ilz ont de baptisés ou enterrementz à faire, ilz vont quérir le curé du Sais " (f° 322). Esparron. L'église " perrochialle Saint-Pierre et Saint-Paul d'Esparron de Vitrolle " a " la voûte toute entière, couverte de paille ; l'autel est entier, y ayant au-dessus une pierre toute d'une pièce ; le clochier aussi est entier, y ayant une cloche pesant environ deux quintaulx, le cymetière est tout ouvert, ensemble la porte de l'église;... Ung calice d'argent avec sa platine d'environ ung marc,... Une croix d'argent, avec ung missal de Trente ". Présent, " frère Jehan du Mas, religieux de l'ordre de Saint-Anthoyne en Vienoys, percepteur de la préceptorie de Saint-Anthoyne de Déoulle et curé dud. Esparron, unie à icelle, ainsi qu'il a dict ". L'église "Saint-Pierre des Cros ", que l'on " dict estre aussi perrochialle, avec une autre église de Saint-Pierre des Praux,... Scituées toutes deux au mesme terroir d'Esparron ", sont, la première, " toute entière, avec la voûte descouverte, l'autel estant droict, avec le clochier, dans lequel n'y a aulcunes cloches, et souloit avoir des fons baptismalles,... Avec le cymetière qui est à l'entour tout descloz " ; la seconde, " toute entière, avec sa voûte descouverte, l'autel en estât, avec le clochier, dans lequel y a une cloche d'environ deux quintaux ; il y avoit dans ladite église des fons baptismalles ; le cymetière est tout ouvert " (f° 324). Vitrolles. L'église, " soubz le tiltre Saint-Michel,... Toute rompue ". Antoine Lagier, curé, et Balthasar Ysnard, " châtelain de la vallée de Vitrolle,.... Ont remonstré... Qu'en leur lieu y a le prieuré Saint-Pierre Dauzard Douzard, près de Vitrolles, de la dépendance de l'abbaye de Cluny., où est leur cymetière, auquel il souloit avoir service, mais à présent l'on n'y en faict aulcun, ny despuis vingt ans en çà, ny moings aulcune aumosne ; néantmoings M. Joseph d'Aigremont, notaire royal de Sisteron, soy disant procureur du prieur, a prins les fruictz et revenuz despuis dix ans en çà " (f° 328 v°). Églises paroissiales de " Saint-Pierre de Lardiers et Notre-Dame de Belleveue de Vallensa, unies ensemble ". La première est " toute descouverte, les murailles d'alentour entières, n'y ayant aulcun autel en estat, ny fons baptismalles " ; la seconde " entièrement ruynée et desmolie ". Antoine Borrel, curé (f° 331 v°). L'évêque unit à la cure les revenus de " la chapelle de Sainte-Croix, qui est ung lieu fort dévot ", situé audit lieu, alors possédé " par ung appellé La Croix, soldat de la R. P. R. ", à condition que la chapelle sera réparée, ainsi que celle de "Notre-Dame de Tournou ou Fouilhiouse ", qui est située sur la " parroisse du lieu de Lardier ", et est " toute rompue et ruynée " (f° 334). La Saulce, 28 juin. L'église de Saint-Jean-Baptiste est " toute ruynée, excepté que les murailhes et la voûte du presbytère sont encores en entier, avec le clocher, dans lequel il n'y a aulcunes cloches, ne porte à ladite église " (f° 336). " Églises perrochialles des lieux du Dezert et Chastillon unies ensemble ", 30 juin. L'église de Saint-Michel de Châtillon est " entièrement ruynée, le cymetière tout ouvert ", de même que celle du Désert. " Le cappitaine Chapan a achepté la seigneurie " f° 337 v°). Sigoyer-sur-Tallard. Église de Saint-Pierre, " entièrement ruynée " (f° 339). Mantéyer. Église de " Notre-Dame de Pomyers... En très mauvais estat, ayant une partie des murailles par terre, du costé de la porte, la voûte du presbitère rasée à demy, ayant seullement une partie du couvert de paille, qui a esté faict de nouveau... L'autel y est entier et une pierre toute d'une pièce au-dessus, avec le clocher, dans lequel n'y a aulcunes cloches, estant le cymetière tout ouvert " (f° 342 v°). " Neffes ". Église de Notre-Dame de Consolation, " toute destruicte et ruynée " (f° 345 v°). Église " perrochialle du lieu de Peillhautier, soubz le tiltre de Saint-Pierre des Costes ", 1er juillet 1599. Église " toute ruynée, excepté les murailles, qui sont entières, et le clocher qui est aussi entier,... N'y ayant dans ladite église aulcung autel ny fons baptismalles " (f° 349 v°). Romette, 3 juillet L'église paroissiale sous le titre de Saint-Pierre est ruinée et le service se fait dans " ung lieu qui s'appelle la Sacrestie, lequel est... Assez grand pour le peuple qui est à présent aud. Lieu ". Présents : Pierre Magnan, prêtre, vicaire du prieur de Romette et pitancier, frère Balthasar Falcon, religieux. " Le sacristain est ung moyne de Boscodon ", que led. Vicaire n'a jamais vu. De Malany, prieur (f° 352). Jarjayes, 6 juillet Église de Saint-Thomas, " fort ruynée, presque toute descouverte et la voûte tombée, toute ouverte,... Le clochier est entier, excepté qu'il est ouvert " (f° 356). Valserres, 7 juillet Église de Notre-Dame de Puy-Cervier " trouvée en fort pauvre estât, la voûte du presbitère tumbée, les murailles à demy rasés, et ladite église toute ouverte, ayant touteffois la voûte entière, et le clochier aussi, qui néanlmoings sont descouvertz,... Le cymetière tout descloz ". Pas de curé (f° 359). Rambaud. Église de Saint-Nicolas, " en fort mauvais estat, ayant la voûte entièrement par terre, les murailles d'alentour estant touteffois entières, fors devers le couchant, et telles qu'elles porteroient encores ung bon couvert,... Le cymetière estant tout descloz ". Claude Ollivier, curé (f° 362). La Batie-Vieille. Église de Saint-Martin " toute descouverte et ouverte, le presbytère encores voulté ". Esprit Archaud, curé (f° 364 v°). La Batie-Neuve, 7 juillet Église de Notre-Dame " en fort mauvais estat, presque toute ruynée en la pluspart, et n'y ayant aulcuns habitz ne ornementz que soient de valeur, excepté une croix d'alchimie, qui est assez honneste ". Le 8 juillet, l'évêque fait dire la messe " dans une chapelle qui est dans le chasteau dud. Lieu, non encores consacrée " mais qui l'est, le 9 juillet, à la prière de " noble Estienne de Bonne, seigneur d'Auriac et dud. La Bastie " (f° 369). - Nomination de François d'Abon, clerc, en qualité d'archidiacre de l'église cathédrale de Gap, en remplacement de Jean Buisson. Présents : Silvestre Gerin, chanoine, théologal, et François Surre, curé de la Baume-lès-Sisteron. La Bâtie-Neuve, 19 juillet 1599 (f° 370). La Rochette. Église de Notre-Dame " toute descouverte, n'y ayant aulcune porte, les murailles toutes entières, ensemble le clochier, dans lequel il n'y a aulcunes cloches, et le presbitère, voulte entière et couverte " (f° 373). Ancelles. Église de Saint-Martin, " entièrement ruynée et démolie, excepté ung peu de muraille qu'il y a d'ung costé " (f° 375). " Saint-Lagier en Champsaur ", 10 juillet Église " toute ruynée et démolie, excepté ung peu de muraille et une partie du clochier... Dans lequel il y a une cloche... Yves Maillard, "prebtre de la cité de Vennes en Bretagne, servant du curé... Puis deux moys en çà " (f° 378). Collation aud. Maillard des cures unies de Saint-Léger (Sancti Leudegarii loci de Sto Lagiero) et de Notre-Dame de Chabottes, 11 juillet (f° 381 v°). Orcières, 12 juillet Église de Saint-Laurent " en bon estat, ayant esté rebastie de nouveau, bien couverte d'ardoyse, le presbitère voûté, couvert et blanchy ; l'autel de bois, y ayant ung treillis aussi de bois fermant à clef ". Arnoux Peyron, curé, Jean Bonabel, "bayle du sieur de Rousset, conseigneur dud. Lieu " (f° 383). " Consécration d'une chapelle construicte dans la maison du sieur de Rival, parroisse de Saint-Nicolas, mandement de Montorsier en Champsaur, fondée soubz le tiltre... De Sainte-Marie ". Présent : " noble Charles du Serre, sieur dud. Rivailh, dans la maison duquel il estoit logé ", 13 juillet (f° 386 v°). Saint-Nicolas. Église " toute ruynée, excepté ung peu des murailles à l'entour, qui sont entières, estant couverte de paille en plusieurs endroicts, y ayant une cloche, n'y ayant aulcun autel ne fons baptismalles en estat, n'y aulcune porte " (f° 387 v°). Saint-Jean-de-Montorcier, 13 juillet Église " entièrement ruynée " (f° 390). Champoleon. Église de Saint-Vincent, " en pouvre estat, ayant les murailles esté refaictes de nouveau de pierre sèche, couverte de paille, estant la plus grande partie du presbitère tombée par terre, n'y ayant aulcune porte,... Le clocher est entier, couvert de bois, y ayant une cloche ; le cymetière estant fermé avec ung cléda de bois ". Jean Espitallier, curé (f° 392). " Chabotonnes en Champsaur ", 14 juillet Église de St Benoît " entièrement destruicte et ruynée ". Antoine Dromenc, curé (f° 394 v°). Chabottes. Église de Notre-Dame " en fort mauvais estat, presque toute ruynée " (f° 396 v°). " Saint-Pierre de Chailolh ". Église " bastie de nouveau, couverte de paille, sans aulcun planchier ny camara dessoubz ; les murailles, tant dedans que dehors, toute brutes, ensemble celles du presbitère, qui est voûté et dessus la voûte couvert de paille,... Les portes sans aulcune sérures, et le clochier à demy ruyné " (f° 400). Saint-Michel-de-Chaillol. Église " commancée à rebastir de nouveau et desjà fort advancée,... Le bois et charpente qui doibt porter le couvert mis et posé au-dessus" (f° 402 v°). Saint-Barthélemy-de-Buyssard. Église " toute descouverte et disrupte, en certains endroitz toute ouverte, sans aulcune porte " et sans cloches (f° 405). " Saint-Jullien en Buissard ". Église " entièrement ruynée et desmolie " (f° 407). Les protestants ont emporté les cloches, et les fermiers des " chanoynes de Saint-André de Grenoble ", du chanoine Burgaud, de Gap, et du " prieur et chapitre de Romette " perçoivent les dîmes à la gerbe (f° 411). Saint-Bonnet-en-Champsaur, 15 juillet Église " en fort pauvre estat, la voûte toute rompue, estant par ce moyen ladite église toute descouverte, n'ayant rien d'entier que les murailles d'alentour et ung peu de la voûte du presbitère, qui est toute crevassée et prest de tomber en ruyne... Le clochier est encores entier, avec deux cloches dedans, ruyné en plusieurs partz et prest à tomber" ; sans autels et sans ornements. Présent, " frère Claude Inbert, religieux de l'ordre Saint-Benoist, sacristain de ladite église ", qui, en l'absence du curé, fait le service depuis quelques années (f° 411 v°). " Bénévent, mandement de Saint-Bonnet ", 15 juillet Église " toute ruynée " (f 415 v°). Charbillac, 16 juillet Église de Saint-Gervais, "toute descouverte, la voûte du presbitère encore entière, ensemble le clocher, y ayant quelques fuissures ou crevasses aux murailles d'alentour " (f° 417 v°). " Les Infournatz ". Église " presque toute ruynée, excepté une partie du presbytère et du clocher " (f° 420). La Motte. Église " toute ruynée ou à peu près, fors la voûte du presbitère et partie du clocher " (f° 423). Les Costes. Église de Saint-Jean-Baptiste, " toute descouverte, la voûte du presbitère encores entière " (f° 426 v°). " Saint Euséby ", 17 juillet Église " presque toute ruynée " ; pas de service (f° 430). Aubessagne. Église " toute descouverte " ; le presbytère est encore voûté, mais découvert (f° 434). " La Chapelle en Valguedemar ". Église de Notre-Dame " en fort bon estat ", avec " une croix et un calice d'estain assez honnestes " (f° 436 v°). " Saint-Jaume en Voguedemar ", 18 juillet " L'église et le presbitère descouvertz ; les peintures que sont dedans, gastez et mal accomodez en quelques endroictz ; le pavé mal esgallé ; le clochier ruyné, sans qu'il y ait aulcunes cloches " (f° 439 v°). " Saint-Maurice en Valgodemar ", 19 juillet Église "en assez pauvre estat ; la voûte du presbytère rompue en quelques endroictz ; l'église descouverte en plusieurs partz, estant couverte de paille, sans aulcun plancher dessoubz, et toute ouverte " (f° 442 v°). Saint-Firmin. L'église est " en assez mauvais estat, commencée à couvrir de paille et non encores parachevée ; la voûte du presbitère entière, et les murailles d'alentour de ladite église, endommagées en quelques endroitz " (f° 444 v°). " Saint-Laurent-de-Beaumont ", 20 juillet Église " commencée à rebastir et fort advancée, toutes les murailles d'alentour estant faictes, et le bois et charpente qui doibt suporter le couvert posé, un peu de la voûte du presbitère entière, l'autel demeuré dressé et consacré, avec un tableau honneste à plate peinture au-dessus,... Sans aulcun clocher " (f° 447). Quet, mandement de Beaumont, 21 juillet Église " entièrement ruynée et démolie " (f° 451 v°). Saint-Michel. Église " commencée à rebastir de neuf, les murailles d'alentour toutes faites et parachevées, le bois et charpente qui doibt porter le couvert posé et mis en estat " (f° 454). Sainte-Luce. Église " en assez bon estat, bien voûtée et couverte, excepté que le couvert est ung peu ruyné à main droicte " (f° 456 v°). La Salle. Église " en fort pauvre estat, descouverte la plus grande partie ; n'y ayant aulcun aultel " (f° 459). " Méyarotz ", 21 juillet Église "commencée à réparer les murailles d'alentour estant entières et le presbitère voûté " (f° 462). " Aspres auprès de Corps ", 20 juillet Église " toute ruynée, excepté un peu des fondementz... Le cymetière tout ouvert " (f° 464 v°). Corps, 22 juillet Église " presque toute ruynée, excepté la pluspart des murailles d'alentour qui sont encores entières, le dedans de ladite église tout plein de terre,... Le cymetière tout ouvert " (f° 466 v°). Collation de l'église Saint-Étienne-en-Dévoluy, sous le titre de Saint-Jean, en faveur du père Silvestre Gerin, docteur en théologie, cha-noine théologal de la cathédrale de Gap. Corps, 23 juillet 1599 (f° 469). " Églises perrochialles de Saint-Pierre du lieu de Monestier d'Ambelle et de Saint-Aldrade d'Ambelle unis ensemble " Contrairement à l'avis de divers historiens modernes, nous pensons qu'Ambel (Isère) est le pays d'origine de Saint Eldrade, l'un des abbés les plus célèbres du monastère de la Novalaise, au IXe siècle. C'est là, ce nous semble, ce que disent clairement les plus anciens chroniqueurs de la Novalaise : Ex Ambelli castello Galliœ, inter Alpes, ortus Provinciœ, prope flumen Dederausum (ou mieux de Derausum, le Drac)... Beatus Heldradus, ex Gallicana patria quae dicitur Provincia, non infimis parentibus, ortus, Alpinis montibus, oppiduli Ambolia municeps et indigena (v. Pertz, Monum. Germania hist., Scriptor. VII, 74, 128 ; Acta SS. Martii II, éd. Palmé, 329 ; Guillaume, Recherches hist. Sur les Hautes-Alpes, 1881, p. 74 et suiv.) . 23 juillet L'église du Monêtier est " en fort pauvre estat, presque toute ruynée, excepté qu'il y a une des murailles d'alentour d'ung costé, et la moytié du presbytère est tumbé par terre ; l'autel est beau et fort honnestement construict " ; le clocher est tout ruiné et le cimetière tout ouvert. A Ambel, il n'y a pas d'église, mais une " petite chappelle au chasteau, et presque ruynée, où il n'y a aulcun autel,... Ne s'y faisant nul service " (f° 470). " La Sallette ", 23 juillet Église "en fort pauvre estat, estant presque toute ruynée, excepté le presbitère qui est quasi entier ", sans autel (f° 473). Saint-Benin sive St-Berème, mandement de Corps ". Église " en fort pauvre estat, presque toute ruynée et descouverte, sans aulcun autel ny fons baptismalles " (f° 476). Le " Glaysil, terre d'Église, en Champsaur ". Église " en assez pauvre estat, la pluspart descouverte, excepté que le presbitère est entier, voûté et couvert " (f° 478 v°). Le Noyer. Église de Sainte-Agathe, " commencée à réparer et rebastir de neuf, les murailles faictes et le bois ou charpente qui doibt suporter le couvert posé " (f° 481). " Polligny, terre d'Église, en Champsaur ". Église " en fort pauvre estat, les murailles d'alentour estant presque toutes ruynées, couverte de paille, tant le presbytère que l'église, que les consuls et habitans ont faict faire " (f° 484 v°). " La Fare, terre d'Église, en Champsaur ", 24 juillet Église " entière, bien voûtée et couverte de paille, l'autel estant de bois " (f° 486 v°). Collation de la cure de Valserres sous le titre de Notre-Dame du Puy-Cervier (Podii Serverii) en faveur de Honoré Buysson, prêtre, de Gap, 24 juillet (f° 489). Laye. Église de Saint-Pierre, " ruynée et démolie jusques aux fondementz, n'y ayant aulcune forme ne apparence d'église ny de clocher " (f° 490). Saint-Laurent-du-Cros. L'église est " entièrement ruynée et démolie " (f° 493). Collation de la cure de Notre-Dame de Nazareth d'Agnières en faveur d'Antoine Brunet, prêtre de Gap. Gap, 26 juillet (f° 496). Chateauvieux, 29 juillet Église sous le titre de " Sainte-Foy, treuvée fort advancée, le presbitère, voûte et les murailles d'alentour toutes faictes, n'y ayant encores touteffois aulcun autel, fons baptismalles ne cloches en estat " (f° 497 v°). " Église perrochialle Notre-Dame des Ribes, du lieu de l'Estrech,... En fort pauvre estat, presque toute ruynée, excepté le presbytère qui est quasi tout entier, fort qu'il est découvert ", et sans cloches (f° 500 v°). Tallard, 30 juillet Église de " Saint-Grégoire, que l'on a faict réparer et rebastir de nouveau dans la ville ". Elzias Moret, curé, Jean Suau, consul, et autres exposent " que, par le malheur des guerres,.leur église perrochialle, que solloit estre scitué hors la ville, est toute ruynée, rasée de fondz en comble ; qu'ilz désireroient bien de la rebastir, mais ilz n'ont pas les moyens " ; en conséquence, " requièrent que les deux églises de Saint-Grégoire, scituées dans la ville, qu'ilz ont faict joindre et réparer ensemble...tiennent le lieu et place de l'église perrochialle,... Sans se départir touteffois du cymetière qui est autour de ladite église perrochialle scituée hors la ville ". Le 31 juillet l'évêque visite " lesd. Deux églises de Saint-Grégoire unies ensemble, lesquelles il a trouvé en assez bon état, excepté que le corps sacré de Jésus-Christ n'y repose point encores ; que le repositoyre soit faict à costé de l'autel" (f° 502 v°). "Le cymetière de l'ancienne église de Saint-Grégoire qui est hors la ville sera clos " (f° 505 v°). Venterol, 30 juillet Église de Saint-Grépin " ayant la voûte rompue, presque couverte de neuf, le clocher entier, avec deux cloches... Le presbitère encores voûté et entier " (f° 506 v°). Piégut. Église de Saint-Colomban entièrement voûtée, mais " sans aucun couvert, y ayant une chapelle à main gauche... Presque toute ruynée et, par ce moyen, l'église ouverte, le grand autel... Ruyné " (f° 509). Urtis. Le toit de l'église est " rompu en plusieurs partz ; il n'y a " aulcun autel ;...le clocher ruyné, sans cloches, et le cymetière tout ouvert " (f° 511 v°). Curban. Église de Saint-Pierre " toute descouverte ; ayant touteffois les murailles d'alentour et le clocher entier ", (f° 514). - Collation du prieuré-cure de Mantéyer, sous le titre de Notre-Dame de Pommiers (de Pomeriis), en faveur d'Artus Buysson, clerc, de Gap. Curban, ler août 1599 (f° 517). Claret. Église de Saint-Pierre " commencée à rebastir de neuf, les murailles et la voulte faicte[s], n'y ayant touteffois aulcun autel " (f° 518). - Cléricature conférée à nobles Louis, Jean, Gaspar et Pierre de Castellane, fils de François, seigneur de Claret, et de Lucrèce de Vintimille ; à Honoré, de Castellane, fils de feu Gaspar, sieur de La Colombe, et de Claude de Raymondis, et autres, 2 août (f° 523 v°). Melve. Église de Notre-Dame de Bellevue " presque toute ruynée, ensemble le clochier " (f° 524). Le Caire. Église de Saint-Michel " presque toute ruynée et démolie, n'y ayant qu'ung peu des murailles d'alentour " (f° 526). La Motte-du-Caire, 2 août. Église de Sainte-Catherine " commencée à rebastir à neuf, les murailles d'alentour estant faictes et le clochier en bon estat, avec deux cloches dedans " (f° 530). " Esparron-de-la-Bastie ", 3 août. Église de Saint-Sébastien " toute descouverte, excepté d'ung costé, qui est couvert de tuilles, avec un planchier de bois tout rompu et gasté " (f° 533 v°). Reynier. Église de Saint-Vincent " presque toute ruynée, excepté que la voulte du presbitère est quasi entière, avec ung peu des murailles d'alentour des deux costez ; le clochier est aussi entier avec deux cloches, l'une qui est bonne et l'autre rompue " (f° 536). Clamensane. Église de Saint-Martin " toute descouverte, la voûte touteffois entière, excepté une partie qui est tumbée sur le milieu, de sorte que le demeurant s'en va par terre ". Présents : Jean Arnoud, curé, et noble Gaspar de Villeneufve, seigneur de Clamensane (f° 539). Sigoyer-Malpoil. Église de Notre-Dame d'Espavent " toute descouverte " (f° 541 v°). Thèze. Église de Notre-Dame de Bellevue " commencée à rebastir de nouveau et desjà fort advancée " (f° 544 v°). Vaumeilh, 5 août. Église de Saint-Sixte et Saint-Sauveur " rebastie de nouveau, voûtée et couverte" (f° 548). " Vallerne ", 6 août. Église de Sainte-Marie-Madeleine " commencée à rebastir de neuf, ayant les murailles d'alentour parachevées et une chapelle d'icelle qui est voûtée, avec l'autel " (f° 550 v°). |
G 856 - « Registre des insinuations bénefficiales du diocèse de Gap », tenu par Charles Villar, greffier, et Charles Nivoul, son substitut, commencé le 21 avril 1627. Répertoire (folios 2-3). Dates : 1596-1630 Contexte : Insinuations ecclésiastiques Présentation du contenu : 1627. — Collations : la chapelle de Notre-Dame de Pitié et de Saint-Antoine de « Méyeros », en Beaumont, vacante par décès de Jean Aubert, prêtre,... ... 1627. — Collations : la chapelle de Notre-Dame de Pitié et de Saint-Antoine de « Méyeros », en Beaumont, vacante par décès de Jean Aubert, prêtre, à Jean Rulle, al. Ruelle-Clément, sacriste de Saint-Laurent-en-Beaumont, par Jean Arnaud, vicaire général de Gap, 16 avril 1627 (f° 4) ; — la cure de La Salette, depuis plusieurs années sans titulaire, à Louis de Romieu, 28 novembre 1626 ; led. De Romieu, fils d'Antoine et de Claudie de Gaultier, d'Avignon, tonsuré par Étienne Dolci (Dulci), archevêque d'Avignon, le 28 février 1616 ; ordonné prêtre par Jacques Martin, évêque de Senez, le 22 décembre 1618 (f° 6) ; — la cure d'Asprès-lès-Corps, sans titulaire, à André de Romieu, d'Avignon, 22 avril 1627 (f° 8 v°) ; — le prieuré-cure de Sallérans, résigné par Jean Aubert, à Jean Pierre Latil. Rome, 25 décembre 1626 ; led. Latil, de Noyers, ordonné prêtre par Toussaint de Glandèves, évêque deSisteron, dans l'église des Frères Mineurs de Forcalquier, le 3 avril 1627 (f° 12) ; — la chapelle Saint-Georges du Bersac, à Guillaume Camus (Camussio), « curé perpétuel de Serre, professeur en théologie », du diocèse de Vence, 20 avril 1627 ; led. Camus, tonsuré par Guillaume Blanc, évêque de Grasse, le 8 juin 1596 (f° 16 v°) ; — le prieuré de Montmaur, vacant par décès de Jean Reynaud, à Jean de La Salette, prêtre de Vienne, chanoine de Saint-Ruf. Rome, 24 janvier 1627 (f° 19) ; — la cure de Saint-Jacques-en-Valgaudemar, résignée par Jérôme Noguier, à Georges Perier, 28 mars 1627 (f° 23) ; — la cure de Bénévent, à Laurent Barnéoud, prêtre du diocèse d'Embrun, 8 mai 1627 (f° 27) ; — la cure d'Étoile et Villebois, vacante par décèsde Michel Cotel, à noble Charles de Périssol, prêtre, docteur en théologie, originaire d'Orpierre, 4 juin (f° 30) ; — le «prieuré de Notre-Dame de la Montaigne de l'Haut-Jubéo, soubs le titre Saint-Lagier », al. de Alpo in monte Jubeo, à Ennemond d'Arènes, prêtre, chanoine de Saint-André de Grenoble. Rome, 14 janvier 1627 (f° 32 v°) ; — la cure de Savournon, sous le titre de Saint-Pierre et Saint-Paul « du Coing du Bourc », à Jean-Antoine Abert, 23 juillet (f° 43) ; — le « prieuré de Gaudissard, au lieu d'Aiguelaye, soubz le tiltre Saint-Jacques de Sanières », résigné par Pierre Bermond, à Jean Bermond. Avignon, 9 juillet 1627 ; ce dernier, fils de noble Claude Bermond de Limans, tonsuré par Antoine de Cuppis, évêque de Sisteron, le 19 février 1606 ; ordonné prêtre par Toussaint de Glandèves, à Sisteron, dans l'église des Capucins, le 26 mars 1622 (f° 45 v°) ; — le prieuré de Montmaur, à « noble François de Flotte, sieur d'Aurouze ». Rome, 18 avril 1627 ; led. Flotte, fils de Balthasar, comte de La Roche et seigneur de Montmaur, et de Marthe d'Amboise, tonsuré parl'évêque de Gap, le 18 avril 1620 (f° 53 v°) ; — les prieurés de Trescléoux et de Montbrand, à Claude Ricou, licencié en théologie. Rome, 18 avril 1627 ; led. Ricou, fils de feu Jacques et de Marie Brochier, de Veynes, tonsuré à Gap, le 23 décembre 1617 (f° 59) ; — le prieuré de Serres, à Luc Ricou, id. (f° 65 v°, cf. 80) ; — le prieuré de La Roche-sur-Buis, vacant par décès de Guillaume Chanuel, à Jean Chanuel, clerc de Saint-Martial d'Avignon. Avignon, 9 août 1627 (f° 72 v°). — Lettres de tonsure, par Guillaume d'Avanson, archevêque d'Embrun, à Ennemond d'Arènes, fils de François, laboureur, dans le couvent de Sainte-Claire de Grenoble, 28 mars 1587 ; ordonné prêtre par Jérôme de Villars, archevêque de Vienne, le 22 septembre 1602 (f° 79 v°). — Collations : la sacristie de Saint-Bonnet, à Jean Mazet, par Raynaud de Revillasc, prieur de Romette. Grenoble, 5 septembre 1625 (f° 80 v°) ; —la cure de Montmorin, résignée par Pierre Nau, à Laurent Guion, prêtre de Salon, en Provence, 17 septembre 1627 (f° 85 v°) ; — la cure de Rosans, résignée par Étienne Gras, à Barthélemy Faucon, 1er octobre 1627 ; led. Faucon, de Valernes, ordonné diacre par Jean-François Bordini, archevêque d'Avignon, le 23 décembre 1606 (f° 87v°) ; — la cure de « La Bastie de Mont-Salléon », résignée par Jean Roche, à Pierre Michel, du diocèse d'Apt, 6 novembre 1627 (f° 90). 1628. — Lettres de tonsure, par l'évêque du Serre : à Jean-Antoine Blanc, fils de feu Pierre, de Saint-Firmin. Gap, 1er janvier 1628 (f° 92) ; — à Pierre Olivier, fils de feu Pierre et de Marie de Bénévent, de Saint-Firmin, id. (f° 92 v°). — Collations : le prieuré de Reillanette, résigné par Michel Duret, moine de Saint-André-lès-Avignon, à Vincent Eyrous, de Simiane. Rome, 18 avril 1627 (f° 93) ; — les chapelles « de Furmeyer et Perrolier » d'Aspres-sur-Buëch, à « noble Raynaud de Revilhasc », fils de François et de Diane de Ponnat, d'Aspres, par Hugues de Ponnat, prieur dud. Aspres. Domène, 7 janvier 1628 (f° 97 v°) ; — le prieuré de Thuoux, sans titulaire, à Jean-Baptiste Gaultier, 12 janvier (f° 99 v°) ; — la cure de Saint-Maurice-en-Valgaudemar, vacante par décès de Jean Gaillard, à Rodolphe Le Mire, prêtre du diocèse de Rouen, 22 janvier (f° 104) ; — la chapelle Sainte-Marguerite de Beaufin, à Gaspar-Arnaud de Bermond, fils de Simon et de Catherine Arnaud, de Sisteron, 7 fév. (f° 107) ; — la chapelle Notre-Dame de Piciis, de Saint-Maurice-enValgaudemar, à « messire Daniel du Serre de Tornefort », clerc de Paris, 18 février (f° 109 v°) ; — la cure de Saint-Maurice-en-Valgaudemar, résignée par Rodolphe Le Mire, à Jean Laurent Garins, 18 mars (f° 114 v°) ; — le bénéfice de la cathédrale de Gap résigné par Nicolas Pons, à Michel Meyer, clerc de Gap, 12 avril (f° 117) ; — le prieuré-cure de Notre-Dame d'Eyguières, à Guillaume Sauret, prêtre habitué de l'église de Gap, 28 mars (f° 123 v°) ; — les cures de Saint-Pierre et Saint-Martin d'Argenson, résignées par Jean Paviot, à « Mathieu de Piarre », fils de Michel et d'Isabelle Eyssautier, de Mison, 4 mai 1628 (f° 126) ; — la cure de Corps, à Antoine Didier, licencié en théologie, 27 août 1027 (f° 128) ; — la cure de La Bâtie-Neuve, résignée par Antoine Marcellin, à Jacques Souchier, prêtre du diocèse d'Embrun, 28 avril 1628 (f° 129 v°) ; — la cure de Rabou, sur présentation du chanoine Daniel de Vitalis, à Pierre Philibert, fils de Louis, notaire, de Gap, 29 mai (f° 132 v°) ; — le prieuré de Saint-Laurent-de-Beaumont, résigné par Claude de Vignon, à noble Henri Ferrand, fils d'Octavien, conseiller au parlement, et d'Olympe de Verdun, de Grenoble. Avignon, 1er mars 1627 (f° 135 v°) ; — le prieuré de Notre-Dame de Beaulieu de L'Épine, résigné par Guillaume Rosset, prêtre, à « noble Jean de Morges de Moustiers, seigneur de Gargas ». Rome, 25 décembre 1627 (f° 143 v°) ; — le prieuré de Serres, résigné par Lucas Ricou, à « Claude Navizel, prêtre habitué en l'église collégiale et chapelle royalle Saint-André de Grenoble, aumosnier de Mme la conestable de Lesdiguières ».Rome, 15 mars 1628 ; avec certificat de mise en possession par « Guilheaume Camus, docteur en sainte théologie, curé perpétuel en l'église perrochielle de la ville de Serres, pénitentiel de Sa Sainteté et archiprêtre en Rozanois et ses baronnies, au diocèse de Gap », 25 juil.1628 (f° 154) ; — la prévôté de l'église cathédrale de Gap, résignée par Jacques Paparin de Chaumont, à « noble Hugues de Ponnat ». Rome, 15 mars 1628 ; mis en possession le 2 juillet (f° 162) ; — le « prieuré de Chabestain, soubz le titre de Notre-Dame de la Val-Sainte », vacant par décès de François de Poissac, à noble Alexandre de Gruel, clerc, âgé de 11 ans. Rome, 1er mars 1628 (f° 168) ; — la chapelle Sainte-Madeleine du lieu d'Argenson, résignée par Guillaume Latil, procureur d'Étienne Genevès, clerc de Gap, à Mathieu de Pierre, sr du Mas, curé de Saint-Pierre et Saint-Martin d'Argenson, 4 septembre 1628 (f° 174 v°) ; — le prieuré de Tallard, résigné par Alexandre de Bonne, baron d'Auriac, à Louis Carre, prêtre. Avignon, 2 août 1628 (f° 176 v°) ; — le prieuré de Saint-Martin de Ventavon, résigné par Barnabé Sarrasin, à Jean de Morges, sr de Gargas. Rome, 19 mai 1628 (f° 184) ; — les chapelles de Notre-Dame d'Espinasses et des « Trois-Chasteaux », de Veynes, vacantes par décès d'Antoine Dromenc, à Pierre Nicolas, prêtre, curé de Furmeyer, 20 septembre 1628 (f° 189) ; — la cure de Sigoyer-sur-Tallard, vacante par décès de noble Antoine de Moirenc, à noble Charles du Serre, chanoine de Gap, prieur de Saint-Martin de Ortis, à Upaix, 12 octobre (f° 192) ; — le prieuré de Trescléoux, vacant par décès de Barthélemy Vernies, à Pierre de La Gourie, prêtre de Toulouse, docteur en théologie. Rome, 10 juillet (f° 195) ; — l'archidiaconat de l'église de Gap, résigné par Alexandre de Bonne, comte de Tallard et baron d'Auriac, à noble Charles de Gruel, 25 novembre (f°200). — Lettres de tonsure, par l'évêque du Serre, à Ennemond de Gruel, seigneur de Villebois, fils de Claude de Gruel, seigneur du Saix et Sigoyer, et de Julie de Bonne. Gap, 9 novembre 1624 (f° 203 v°). — Collations : la cure de Tallard, résignée par Louis Carre, à Étienne Bocquin, prêtre, licencié en théologie, 12 novembre 1628 (f° 204) ; — la chapelle Sainte-Catherine du Monêtier-d'Ambel, à Gaspar Boffin, prieur de Corps et dud. Monêtier, 27 octobre (f° 206) ; — le prieuré de Saint-Arey de Gap, résigné par Paul Allemand, clerc, à Jean Arnaud. Rome, 13 octobre 1628 (f° 207) ; — la cure de Sainte-Luce-en-Beaumont, sans titulaire, à Bernard du Four, prêtre de Genève (Gebenensis), 31 mai 1628 (f° 210) ; — le bénéfice de l'église de Gap résigné par Jean Arnaud, à Paul Allemand. Rome, 13 octobre 1628 (f° 212). 1629. — Autorisation d'établir à Gap un couvent d'Ursulines, donnée par l'évêque de Gap, sur requête des religieuses Ursulines de Grenoble : Catherine de Jésus, supérieure, François de la Mère de Dieu, François du Sauveur et François de l'Incarnation (Gap, 29 janvier 1629) ; et par les consuls de cette ville, à condition de payer les tailles des biens qu'elles pourraient acquérir (Gap, 7 janvier 1629). Mandement pour faire cet établissement, par Artus de Lionne, chanoine de Grenoble, directeur et supérieur des Ursulines de cette ville Le père du ministre d'État Hugues de Lionne (1611-71), pourvu de l'évêché de Gap le 11 avril 1639, démissionnaire le 19 avril 1661, mort à Paris le 21 mai 1663, aux sœurs Françoise Bardet de Sainte-Ursule, du couvent de Lyon, en résidence à celui de Grenoble, Anne Franque de La Croix, Élisabeth Pourroy de Saint-Jacques, Philippe de Vardonnay de Saint-Esprit, Marie Rolland de l'Incarnation, professes, et Madeleine de Barsellot de Saint-Bernard, Marguerite du Serre de Jésus et Marie de Savines de Jésus, novices. Ces religieuses, appelées à Gap par les consuls et par plusieurs autres personnes, sont surtout vouées « à l'instruction des filhes » (Grenoble, 5 février, 1629).Vu, par Félicien Bouier, al.Boyer, « conseiller, aumosnier du Roy, doyen de Gap, vicaire général » de Grenoble. Autre mandement par Artus de Lionne à mère Catherine Pognat (Ponnat) de Jésus, supérieure des Ursulines de Grenoble, afin de se rendre à Gap pour faire la fondation susdite ; elle reviendra à Grenoble vers la fin du mois de mai, et alors seulement la sœur Bardet, son assistante, nommée supérieure de Gap, ira dans cette dernière ville, avec la sœur « Barolet », 6 février 1629. Insinuation du 18 février (f° 216 v°). — Collations : la sacristie de Lagrand, vacante par décès de Pierre Jalinastre, à Jacques de Méans, prieur d'Eyguians, par Louis de Simiane, prieur de Lagrand. Grenoble, 28 février 1629 (f° 221) ; — l'archidiaconat de Gap, vacant par incapacité d'Alexandre de Bonne, à Balthasar du Fau, al. Du Faur, sr de Varey, clerc de Gap. Avignon, 17 novembre 1628 (f° 223) ; mis en possession par Rodolphe Le Mire, curé de Manteyer, le 4 mars 1629 (f° 230) ; — les chapelles de Montbrand et de Champsaur, à Tallard, vacantes par décès de Jacques Bernous, à noble Honoré du Serre, clerc, 18 février 1629 (f° 232 v°) ; — la cure de La Cluse-en-Dévoluy, vacante par décès de Gaspar Florens, à Claude Brochier, prêtre habitué de l'église de Gap, 15 avril (f° 235) ; — le bénéfice de ladite église, dit de la messe du matin, résigné par Barnabé Girard, à Antoine Blanc-Camargues, clerc de Gap, 7 avril (f° 237) ; — la cure de La Motte-en-Champsaur, vacante par décès de Jacques Saurel, à Étienne Lambert, 22 avril (f° 240 v°) ; — la cure d'Orsière, sans titulaire, à Laurent Jartoux, prêtre du diocèse d'Embrun, 15 mars (f° 242 v°) ; — le prieuré de Saint-Andéol, résigné par Gabriel Martin, à Gabriel Brunel, clerc du diocèse de Vaison, son neveu. Rome, 17 octobre 1628 (f° 245) ; — la cure des Costes-en-Champsaur, à Rodolphe Le Mire, prêtre du diocèse de Rouen, 7 mai 1629 (f 253 v°) ; — les chapelles de Notre-Dame de Tournefort, à La Bâtie-Neuve, de Saint-Jean-Baptiste, en l'église de Saint-Maurice-en-Valgaudemar, et autres, vacantes par décès de Daniel du Serre, à Honoré du Serre, 7 avril (f° 256 v°) — le « prieuré de Saint-Martin d'Aux, mandement de Sigoyer », vacant par incapacité de Louis Davin, à Barthélemy Bernard, prêtre de Tallard. Rome, 22 mars 1629 (f° 263) ; — la prébende et le doyenné de Gap, vacants par incapacité de Félicien Boyer, à Gaspar du Serre, clerc de Gap. Avignon, 29 mars 1629 (f° 266) ; — la sacristie de Lagrand, à Jacques de Méans, moine. Avignon, 10 mai 1629 (f° 278 v°). — Lettres de tonsure, par l'évêque du Serre, à « noble Louis du Serre, filz de noble Gaspard du Serre, sr de La Grange », et de Suzanne Roux, de Gap, 26 mai 1624 (f° 283). — Collations : la cure de Saint-Martin d'Arzeliers, vacante par décès de Pierre Borrelly et occupée par Guillaume Arthemalle, mais ayant un autre bénéfice, per incompatibilitatem, à Honoré Burle, fils d'Antoine, notaire, de Manosque. Castel Gandolfo, diocèse d'Albano, 23 mai 1629 (f° 284) ; —le prieuré-cure de Saléon, résigné par Pierre Hugues, à Jean-Pierre Jourdan, fils d'Antoine et de Diane Tourniaire, de Sisteron. Ib. 18 mai (f° 287 v°) ; — la chapelle Sainte-Madeleine, de Serres ; vacante par décès de Gaspar Piot, à Jean-Antoine Nivoul, clerc habitué en la cathédrale de Gap, 19 septembre 1629 (f° 290 v°) ; — la chapelle Saint-Michel au prieuré d'Aspres-sur-Buëch, vacante, propter non insinuatas provisiones tibi à D° Claudio Marrou, dicti prioratus priore, à Michel de Mont, clerc, fils de feu Jean et de Suzanne Nebon, d'Aspres, par Hugues de Ponnat, prieur d'Aspres, 4 octobre 1629 (f° 293) ; — la chapelle dite de Chabert, dud. Aspres, à Georges Jame, prieur de Thuoux, prêtre d'Aspres, par le même, 13 octobre 1629 (f° 295 v°) ; — la cure de Romette, sans titulaire, à Esprit Martin, prêtre de Risoul, en Embrunais, présenté par Raynaud de Revillasc, prieur de Romette. Romette, 20 août 1629 (f° 296 v°) ; — le prieuré de Saint-Martin d'Upaix et la prébende « du Moulin de Saint-Laurens, al. Du Moulin du Cros », vacants par incapacité de Charles du Serre, à Pierre de Romigny, prêtre, curé de Notre-Dame de Cognin (de Cognino), diocèse de Grenoble. Rome, 19 août 1629 ; led. De Romigny, de Paris, tonsuré par Henri de Gondy, évêque de Paris, le 26 mars 1604 ; minoré par le cardinal Henri de Retz, le 14 mars 1620 ; ordonné prêtre à Paris, par Pierre, évêque de Grenoble Pierre Scarron, consacré le 27 mars 1621, mort le 8 février 1668., le 20 juin 1621 (f° 298 v°) ; — la cure de La Salette, résignée par Louis de Romieu, prêtre d'Avignon, à Barthélemy Seignoret, prêtre de Veynes, présenté par Gaspar Boffin, prieur de Corps et d'Ambel, 12 novembre 1629 (f° 309) ; — la chapelle Saint-Jacques et Saint-Philippe de Ribeyret, sans titulaire, à Claude Curnier, curé de Ribeyret, 24 octobre (f° 311 v°) ; — la cure de Saint-Étienne-en-Dévoluy, résignée par Félicien Boyer (Bouier), doyen de Gap, à Honoré Métallier, clerc de Gap. Rome, 19 août 1629 (f° 313 v°) ; avec opposition à la prise de possession par « Jacques Sclapon, résident à Gap », au nom de « R. P. Pierre Jorna, procureur de la compagnie de Jésus au collège d'Embrun, prieur du prieuré de Saint-André-lès-Gap, juspatron de ladite cure » (f° 318). 1630. — Collations : la cure de Bénévent, résignée par François Barnéoud, à Jean Garcin, prêtre du Puy-Sagnières, diocèse d'Embrun, 10 janvier 1630 (f° 319) ; — le prieuré de Trescléoux, résigné par Jean de Paulis, à Jean Vergnes, al. Venches, clerc du diocèse de Toulouse. Monte Rotondo, diocèse de Sabine, 25 octobre 1629 (f° 321 v°) ; — la cure de Roussieu, résignée par Charles L'Hoste, à Michel Héroux, prêtre du diocèse d'Arles, 26 mai 1620 (f° 331) ; — la cure d'Aspres-lès-Corps, résignée par André de Romieu, à André Gras, de Bourgoin, diocèse de Grenoble, 9 février 1629 (f° 333) ; — le prieuré-cure de Sainte-Euphémie, vacant par décès de Pierre Nicolas, à Jean Arnaud, prieur de Saint-Arey-lès-Gap, 7 janvier 1630 (f° 335) ; — la cure de Chanousse, vacante par décès de Pierre Garcin, à Jean-André Séali, al. Siard, prêtre de Sisteron, 29 janvier (f° 337 v°) ; — la cure de Saint-Étienne-en-Dévoluy, détenue à tort par Honoré Métallier, à Jean Toursier, prêtre du diocèse d'Embrun. Pont-de-Sorgues, 1er février 1629/30 ; led. Toursier ordonné prêtre par Guillaume d'Hugues, archevêque d'Embrun, dans la chapelle Saint-André de la cathédrale dud. Embrun, le 20 septembre 1614 (f° 339) ; mis en possession le 6 mars 1630 (f° 342 v°) ; — deux chapelles de Tallard, sous le titre de Notre-Dame de Miséricorde, vacantes par décès de Jacques Verne, à Mathieu Bernou, prêtre de Tallard. Castel Gandolfo, 18 mai 1629 (f° 345) ; — la cure de La Motte-en-Champsaur, à Claude Constans, prêtre du diocèse d'Embrun. Gap, 13 avril 1630 (f° 349) ; — la cure de Saint-Étienne-en-Dévoluy, vacante par incapacité de Jean Métallier et de Jean Toursier, à Antoine Pons, prêtre de Saint-Martin-de-Queyrières, diocèse d'Embrun. Pont-de-Sorgues, 23 avril 1630 (f° 352) ; — le prieuré-cure d'Eygaliers, sans titulaire, à Charles Galand, de Malaucène, ordonné prêtre par Guillaume Cheysolm, évêque de Vaison, le 25 septembre 1622, pourvu le 1er mai 1630, mis en possession le 3 mai (f° 357 v°) ; — la chapelle Notre-Dame des Eyrauds, en la cathédrale de Gap, à Jean Antoine Nivoul, habitué de ladite église, présenté par Antoine de Roux de Montauban, seigneur de La Rochette et seigneur majeur de Sigottier, 2 juin 1630 (f° 359 v°). — Lettres de tonsure, par l'évêque du Serre, à Claude de Flotte, fils de feu Gaspar, seigneur de La Gardette, et de Laurence de Revillasc, 6 juin 1630 (f° 362 v°). — Collations : la cure de Saint-Michel-en-Beaumont, abandonnée, à Blaise Pons, du diocèse d'Embrun. Gap, 31 mai 1628 (f° 363), etc. |
G 864 - Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Gap. Dates : 1629-1673 Contexte : Insinuations ecclésiastiques Présentation du contenu : 1667. — Collations : le prieuré de Montmaur, résigné par Pierre Gaillard, à Henri de Bernard de Saint-Barthélemy, clerc du diocèse de Gap, avec... ... 1667. — Collations : le prieuré de Montmaur, résigné par Pierre Gaillard, à Henri de Bernard de Saint-Barthélemy, clerc du diocèse de Gap, avec établissement d'une pension de 600 1. sur l'archidiaconat de Gap, au profit dud. De Bernard. Rome, 11 mars 1667 (f° 1) ; — la chapelle et aumônerie de Saint-Anne, sise à Gap, extra muros, vacante par incapacité de Pierre de Ricou et de Gaspar de Beauvois, à Mathieu de Ricou. Rome, 26 février 1667 ; led. Ricou, fils de Jean, procureur du Roi en l'élection de Gap, et de Marie de Paviot, tonsuré par Artus de Lionne, le 11 septembre 1660 (f° 7) ; — la cure de Chabestan, résignée par Jean du Plot, à Noël Rougier, prêtre de Saint-Symphorien, diocèse de Gap, 4 septembre 1667 (f° 11) ; — les chapelles Sainte-Marguerite de Beaufin et Sainte-Catherine du Monêtier-d'Ambel, vacantes par décès de Gaspar de Boffin du Croisil, à Achille Le Vazeux, 2 août (f° 12 v°) ; — le prieuré de Saint-Laurent-de-Beaumont, à Jean Ravix, clerc du diocèse de Grenoble. Rome, 15 septembre 1667 (f° 13) ; — la cure de Tallard, vacante par décès de Jean-Louis Astier, à Nicolas Barban, de Gap, 17 décembre ; led. Barban ordonné prêtre par Antoine d'Arbaud, évêque de Sisteron, le 27 mars 1660 (f° 15 v°) ; — la cure de Montbrand, résignée par Guillaume Rostan, à Jean Giraud, docteur en théologie, 23 novembre 1667 ; led. Giraud, de Reillanette, ordonné prêtre par Modeste des Arcs, évêque d'Apt, le 12 avril 1653 (f° 17) ; — la cure de Pelleautier, résignée par Sauveur, « vulgo Sauvaire Clément », à Jean Grimaud. Rome, 6 octobre 1667 ; mis en possession par Véran Pascal, curé de Gap, le 7 décembre (f° 20 v°) ; — les chapelles de Notre-Dame de Pitié de la cathédrale de Gap et de «la Sainte-Croix de La Fouliouse au-dessus de La Saulce », vacantes par décès de Jean-Louis Astier, curé de Tallard, à noble Antoine de Suau, sr de La Croix, 18 décembre 1667 ; led. De Suau, fils d'Isaac et de Marguerite Beraud, tonsuré à Gap, le 20 juin 1666 (f° 23 v°) ; — le prieuré de Corps, vacant par décès de Gaspar de Boffin, à noble Étienne de Burtio, fils de feu Annibal, sr de La Tour, et de défunte Isabelle d'Aragon, tonsuré par Pierre Scarron, évêque de Grenoble, le 19 sep. 1643 ; ordonné prêtre par Hardouin de Péréfixe, archevêque de Paris, le 20 mars 1666, pourvu à Rome, le 8 août 1667 (f° 27) ; — le prieuré de Notre-Dame du Serre de Ribiers, résigné par Gaspar de Chervas, à Pierre-André Reynaud, bénéficier de Sisteron. Rome, 2 juillet 1666 (f° 36). 1668. — Collations : les chapelles Saint-Étienne, Saint-Pierre et Saint-Sauveur d'Upaix, vacantes par incapacité d André de Reynier, à Laurent Ripert, prêtre dud. Lieu, présenté par « François d'Aiguebelle, sr de Richière, seigneur de Montgardin ». Gap, 14 mars 1668 (f° 40) ; — la chapelle Saint-Blaise d'Upaix, résignée par André de Reynier, à Angélic Nicolet, prêtre, prieur de Saint-Géraud, 7 février (f° 41 v°) ; — la chapelle Notre-Dame de Rives à Lettret, résignée par Nicolas Barban, à Gaspar de Beauvois, chanoine de Gap. Rome, 27 janvier 1668 (f° 43 v°) ; — la cure de Montmorin, à Marc Signoret, prêtre du diocèse de Vaison. Rome, 25 septembre 1697 (f° 46) ; — les chapelles Saint-Jean, Sainte-Croix et Notre-Dame de Pitié de Tallard et Fouillouse, vacantes par décès de Jean-Louis Astier, à Benoît de Masse, « prieur et seigneur de Saint-Martin de Truye », demeurant à Lyon, présenté par « Mre Rougier d'Austun, marquis de La Baume et comte de Tallard ». 4 avril 1668 (f° 49) ; — la prébende résignée par Benoît de Vitalis, chanoine de Gap, à Louis Bérard, fils de Louis et de Dominique Davin, de Chorges (tonsuré le 12 avril 1661). Rome, 9 janvier 1665 ; mis en possession le 12 avril 1668 (f° 52 v°) ; — la chapelle Saint-Jean d'Auriac, paroisse de La Rochette, résignée par Étienne Brutinel, procureur de Pierre Philibert, prêtre de La Rochette, à Louis Astraud, prêtre, « l'un des douze bénéficier en l'église cathédrale de Gap », 2 mai 1668 (f° 59 v°) ; — le bénéfice dud. Astraud, à Pierre Philibert, par le chapitre de Gap. Présents : l'évêque Pierre Marion, Charles du Serre, doyen, Pierre Gaillard, archidiacre, Jean Le Gay, sacristain, Gaspar de Beauvois, Pierre Gautier, Étienne Richaud de Servoules, théologal, Pierre Velin et François Brutinel, chanoines, 2 mai (f° 61) ; — les chapelles Sainte-Catherine et Saint-Michel, paroisse de Saint-Julien-de-Buissard, vacantes par décès de Daniel de Vitalis, chanoine, à Pomponne Bonnet, clerc de Gap, 26 avril (f° 63 v°) ; — le prieuré de Saint-Martin et Saint-Pierre de Jarjayes, résigné par Joseph Azémar, à Louis Azémar, fils de Guillaume et d'Antonia d'Hugues, de Gignac (Gignaci), diocèse de Béziers. Rome, 17 décembre 1666 ; led. Louis Azémar tonsuré par Jean de Mallevaud, évêque d'Auton (Autonensis), vicaire général de Pierre de Bonzy, évêque de Béziers, 12 février 1665 (f° 67 v°) ; — la maladrerie ou chapelle Saint-Lazare de Gap, extra muros, sans titulaire depuis longtemps, à Scipion Meyssonier, prêtre habitué de la cathédrale de Gap. Rome, 6 avril 1668 (f° 69) ; — le prieuré de Ribiers, résigné par Gaspar de Chervas, à Pierre-André Reynaudy, moyennant 1.200 1. de pension. Rome, 12 avril (f° 70 v° et 82) ; — la cure de Veynes, vacante par décès de Jean Bonhomme, à Jean Blayet, 28 juin (f° 73 v°). — Lettres de vicaire général, par Pierre Marion, à Jean Brette, « docteur en l'un et l'autre droit ». Gap, 28 janvier 1668 (f° 75). — Collations : « la chapelle de Saint-Martin de Malezan, en la paroisse d'Orsière », résignée par Jacques Pauchon, à Joseph Marcellin, fils de Jean et de Marie Pauchon, 25 août (f° 76) ; — la cure de La Rochette, résignée par Pierre Philibert, à Jean Simian. Rome, 5 juillet (f° 79) : — les chapelles Saint-Claude, Sainte-Catherine, Saint-Jean et Notre-Dame de Saumane, de Serres, à Louis Garcin, fils d'Antoine et de Françoise Flotte, de Serres, 11 octobre (f° 84) ; — le prieuré de Pelleautier, résigné par Jean Grimaud, à François Grimaud, fils de feu Jacques, clerc de Gap. Rome, 24 juillet (f° 86) ; — le prieuré de Saint-Jacques d'Upaix, résigné par Honoré Julien, chanoine de Chardavon, à Joseph Le Camus, moyennant 300 1. de pension. Rome, 3 septembre (f° 90) ; — la chapelle de La Madeleine de Serres, résignée par Jean Jouvent, prieur du Bersac, à Marius Isnard, de Serres, 26 octobre (f° 91) ; — la cure de Sigoyer et la chapelle de Notre-Dame de Consolation « aud. Lieu de Sigoyer, au bourc de Saint-Claire », résignées par Arnoux Rey, à François Amat, prêtre de Sigoyer, 7 novembre 1668 (f° 95). 1669. — Règlement, sur requête présentée à l'évêque Marion par le chanoine Gaspar de Beauvois, d'après lequel le service de la chapelle de Notre-Dame des Rives à Lettret se fera « deux fois le mois, aux jours de samedy,... De quinse en quinse jours, et la feste de l'Assomption, Notre-Dame et Nativité d'icelle, par le sr curé de L'Estraict, et dans son église », à raison de « cinq sols pour messe ». Gap, 20 juin 1669 (f° 97 v°). — Collations : le prieuré de Balons, résigné par Charles de Lionne de Leyssins, prêtre, à Charles Mathias, prêtre de Condrieux, diocèse de Vienne. Rome, 17 août 1668 (f° 99 v°). — Transaction entre « les prieurs d'Eyguières et de Pleysian,... Pour raison de novalles », 15 juin 1669 (f° 102 v°). — Confirmation de la réduction de la pension imposée sur l'archidiaconat de Gap, de 600 1. à 463 l. Rome, 6 juin (f° 104 v°). — Collations : le prieuré de Notre-Dame de Barbentane de Mévouillon et d'Aulan, résigné par Paul Garcin, religieux de Saint-André-lès-Avignon, à Charles Beauchamp, prêtre de Barret-de-Lioure. Rome, 3 mai (f° 105 v°). — Extrait de l'arrêt du Conseil d'État, au sujet des contestations survenues, dans le diocèse d'Agen, entre les religieux et les prêtres séculiers, relativement à la prédication et à la confession. Paris, 4 mars 1669 (f°110 v°). — Collations : le prieuré de Saint-Jacques d'Upaix, résigné par Claude Amat, à Alphonse de Valbelle, moyennant une pension de 250 1. Rome, 16 août 1668 (f° 146 v°) ; — le prieuré de Saint-Auban, « au quartier appelé Saint-Pierre-de-Chaix », vacant par décès de Jean de Lhome, à Jacques Bertrand, prêtre du Buis, bachelier en théologie. Avignon, 8 février 1668/9 ; mis en possession le 21 févr, 1669 (f° 150 v°) ; — les prieurés de Corps et du Monêtier-d'Ambel, à la suite d'un accord intervenu entre « nobles Jean-Baptiste Boffin, Jean de Flotte et messire Louis Olagnier », à noble Hugues-Humbert de Servient, « camérier d'honneur de Sa Sainteté, cler tonsuré », de Grenoble. Rome, 16 février ; mis en possession le 28 septembre 1669 (f° 154) ; — la cure de Saint-Étienne-en-Dévoluy, résignée par Benoît Blanc, à Augustin Gérard, diacre. Avignon, 28 juillet (f° 165 v°) ; — ladite cure de Saint-Étienne, résignée par A. Gérard, à Jacques Odoul, moyennant 120 1. de pension. Rome, 28 août (f° 167) ; — la cure de Saint-Léger-en-Champsaur, résignée par Esprit Amayon, à Louis Noat, diacre du diocèse d'Aix. Rome, 3 mai (f° 170 v°). — Lettres de notaire apostolique en faveur de Jean Martineau, clerc du diocèse de Poitiers. Rome, 10 octobre 1667 (f° 173 v°). — Collations : la cure de La Bâtie-Neuve, résignée par Bernard-Marie Tournet, prêtre du diocèse d'Avignon, à Jean Simian, curé de La Rochette, 22 octobre 1669 (f° 175) ; — la cure du Poët, résignée par Antoine Fache, à Jean Pelissier, prêtre dud. Lieu. Rome, 24 mai 1668 (f° 177) ; — les prieurés de L'Épine, Sigoyer et Ventavon, vacants par incapacité de Jean de Morges de Moustiers, sieur de Gargas, à François de Barras, prêtre de Thoard, diocèse de Digne. Rome, 25 octobre 1669 ; led. De Barras ordonné prêtre par Antoine d'Arbaud, évêque de Sisteron, le 7 juin 1659 (f° 179 v°) ; — la chapelle Saint-Nicolas de Mison, résignée par Jean-Baptiste Plaindoux, à Jean Salva, fils de Jacques et de Catherine de Roux, de Mison. Rome, 12 octobre 1669 (f° 183 v°) ; — le prieuré-cure de Saint-Auban, vacant par décès de Jacques Bertrand, à Joseph Moreau, prêtre du Buis, bachelier en théologie, vicaire de Bésignan. Avignon, 6 octobre (f° 186 v°) ; — la cure de La Bâtie-Neuve, vacante certo modo, à Jean Genebrier, bachelier en théologie, prêtre de Paris. Rome, 5 avril 1669 (f° 189). 1670. — Collations : la cure de Saint-Firmin, vacante par décès d'Arnoux de Vaux, à Antoine Gentillon, 4 janvier 1670 (f° 193) ; — les chapelles Saint-Étienne, Saint-Pierre et Saint-Sauveur d'Upaix, à Laurent Ripert, présenté par François d'Aiguebelle, seigneur de Montgardin, 7 janvier (f° 194 v°) ; — les prieurés de Ventavon, L'Épine et Sigoyer, à « noble Melchior d'Agoult, sr de Sorbiers, clerc de Chanousse ». Rome, 18 octobre 1669 ; led. D'Agout, fils d'Antoine et de Claire de Moroues, tonsuré à Avignon, le 12 avril 1643 (f° 196) ; — la cure de Montbrand, vacante par décès de Georges Jame, à Jacques Paviot, docteur en théologie, natif de Veynes, demeurant à Montellier, 10 mars 1670 ; led. Paviot, mis en possession au moyen de Jean Paviot, son frère, curé de Saint-Laurent d'Oze, 22 mars (f° 200 v°). — Lettres de tonsure, par Pierre Marion, à Léger de Beauvois, fils d'Honoré et de Dominique Pauchon. Gap, 25 janvier (f° 203). — Collations : le prieuré d'Antonaves, vacant par décès, à Charles de Lionne de Leyssin, chanoine de Saint-Barnard de Romans, « »agent général du clergé de France, résidant à Paris ». Rome, 5 mai 1670 (f° 204) ; — le prieuré-cure de Saléons, résigné par Jean-Baptiste Reynaud, à Albert Reynaud, prêtre de Grenoble. Rome, 15 mai 1670 (f° 206) ; — le prieuré-cure de Savoillans, résigné par Antoine André, prêtre de Sisteron, à Pierre Aubery, prêtre du diocèse de Vaison. Avignon, 5 juin (f° 209 v°) ; — le prieuré de Lachau, résigné par François Long, à Artus de Lionne, clerc de Paris. Paris, 9 septembre 1670 (f° 214) ; — les prieurés d'Eyguians et de Chabottes, vacants par décès de Joseph de Méans, à Jean Garcin, clerc de Gap. Avignon, 25 août 1670 (f° 216) ; — la sacristie de la cathédrale de Gap, résignée par Jean Le Gay, à Claude Gérard, licencié en théologie. Rome, 21 mai (f° 221) ; — la cure de La Motte, sous le titre de Sainte-Catherine, résignée par Bernardin « de Jaques », à Antoine de Valavoire, 27 août 1670 ; ce dernier ordonné prêtre, par Artus de Lionne, le 26 mai 1646 (f° 223). — Requête à l'évêque de Gap, par François d'Abon de Reynier, afin d'être admis aux ordres : depuis qu'il s'est « retiré des estudes », il a été très assidu aux offices. Gap, 19 décembre 1670 (f° 224 v°). — Collations : la cure de Bénévent, vacante par décès de Jean Blache, à Simon Truphème, 2 juin 1670 (f° 225) ; — le prieuré-cure de Montrond, résigné par Gaspar Sigoin, à Pierre Blachier, prêtre de Sisteron. Rome, 17 juillet 1670 (f° 226 v°). 1671. — Injonction, sur requête, par l'évêque de Gap, à Louis Astraud, « prêtre, protonotaire apostolique, bénéficier et maistre de musique dans la Sainte-Chapelle de Savoye à Chambéry, en quallité de recteur de la chapelle de Saint-Jean d'Oriacq, située au terroir de La Rochette », près Gap, de faire dire trois messes par an à ladite chapelle. Gap, 10 février 1671 (f° 229 v°). — Collations : la cure de Pelleautier, vacante par décès de Jean Grimaud, à Pierre Pellegrin, fils de Jean et de Suzanne Boisserenc, de Gap, sous-diacre, 10 févr (f° 230 v°) ; — le vicariat de Tallard, à Alexandre Toulouse, 6 février (f° 231 v°) ; —la prévôté de Notre-Dame de Gap, résignée par Louis du Serre, sr de Melve, prieur de Valbonnais et de Tallard, pour cause de maladie, à Gaspar de Beauvois, et en échange du prieuré de « Saint-Michel, vulgairement appelé Saint-Mens ou Saint-Mametis », la chapelle de l'Aumônerie ou Sainte-Anne et celle de Notre-Dame de Rives à Lettret, 31 mars 1671 (f° 232) ; — le prieuré du Monêtie-Allemont, résigné par Gaspar Arnaud, à Mathieu de Platel, curé de Lettret. Rome, 27 octobre 1670 (f° 235) ; — le prieuré-cure de Montguers, résigné par Louis Julien, à Henri Chauvet, vicaire de Gargas en Provence. Rome, 11 mai (f° 238 v°) ; — la cure de Montbrand, résignée par Jacques Paviot, à Dominique Rolland, 19 mars 1671 (f° 240) ; — la chapelle Notre-Dame de Pitié et Sainte-Catherine du Monêtier-Allemont, résignée par Henri de Bernard, sr de Saint-Barthélemy, prieur de Montmaur, à Claude Amiel, prieur de Thèze, 2 avril (f° 241) ; — le prieuré du Monêtier-Allemont, résigné par Gaspar Arnaud, curé de La Roche-des-Arnauds, à Mathieu de Platel, curé de Lettret, 29 septembre 1670 (f° 243) ; — « la cure de Saint-Jean-Baptiste de Chassagnes, » à Montalquier, à Jean Thomé, de Gap. Rome, 20 janvier 1671 (f° 244) ; — les chapelles Sainte-Catherine de Lazer et Sainte-Anne des Agreniers d'Upaix, à Claude Gérard, sacristain de Gap, 8 mai (f° 247) ; — le prieuré de « Saint-Martin d'Aux », vacant par décès de Henri de Bernard, à Gaspar de Beauvois, prévôt de Gap, 6 juin (f° 249). — Lettres de tonsure, par Pierre Marion, à Honoré de Bernard de Saint-Barthélemy, fils d'Ennemond et d'Anne de Cruzet, de Tallard, 21 mars 1665 (f° 250 v°). — Collations : le prieuré de Tallard et les chapelles Saint-Jean de Gap et Notre-Dame des Rives de Lettret, résignés par Gaspar de Beauvois, chanoine, à Louis du Serre, prieur de Saint-Grégoire de Tallard, 31 mars (f° 258 v°) ; — le prieuré d'Eyguians, vacant par décès de Joseph de Méans, à Pierre Léotard, moine de Cluny. Rome, 12 juin 1671 ; led. Léotard, de Valensole, tonsuré par Louis d'Attichy, évêque de Riez, le 21 décembre 1647 (f° 263 v°) ; — la chapelle Notre-Dame de Consolation de Lazer, à Claude Gérard, docteur en théologie, sacristain de l'église de Gap, 8 mai 1671 (f° 270 v°) ; — les prieurés de Thèze et de Sigoyer, résignés par Claude Amiel, à Louis du Serre de Melve, mis en possession le 11 septembre 1671 (f° 272) ; — la prébende du moulin de Saint-Laurent, résignée par Pierre Velin, à Esprit Bertrand, sr de Montorsier, 18 sept. (f° 275) ; —la cure de Valserres, résignée par Louis Tanc, à Jean Guion, clerc de Seyne, diocèse d'Embrun, 18 juillet (f° 277 v°) ; — le prieuré d'Agnières-en-Dévoluy à Ennemond Baccard, mis en possession par Guillaume Odoul, curé de La Cluse, 6 novembre (f° 282) ; — la cure de La Roche-des-Arnauds, vacante par décès de Gaspar Arnaud, à Pierre-François Brette, clerc d'Orange, 26 septembre 1671 (f° 282 v°) ; — le prieuré du Monêtier-Allemont, résigné par Gaspar Arnaud, à Achille Le Vazeux, docteur en théologie. Rome, 8 octobre 1672 (f° 284, cf. 293) ; — la cure de La Bâtie-Neuve, résignée par Pierre Ricard, à Mathieu Joly, curé des Infournas. Rome, 23 juillet 1671 (f° 290) ; — le prieuré de Montmaur, vacant par décès de Henri de Bernard, à Jean-Louis de Vert, clerc du diocèse de Paris. Rome, 19 juin 1672 (f° 297 v°). — Lettres : de tonsure, par Pierre Marion, à Jacques Barban, de Saint-Martin en Valgaudemar (Sti Martini GaudemarensisTrès probablement il s'agit ici de Saint-Maurice en Valgaudemar., le 12 avril 1664 ; — de diaconat, par Jean de Belin, évêque de Belley (Bellicensis), au même, le 19 septembre 1671 (f° 304) ; — de tonsure, à Achille Le Vazeux, fils de Jean et de Jeanne Constantin, de Montmirail, diocèse de Chartres, par Charles de Beaumanoir, évêque du Mans, 21 septembre 1629 (f° 306). — Collations : la cure de La Bâtie-Montsaléon, résignée par Jean-Baptiste Barban, à Jacques Barban. Rome, 29 septembre 1671 (f° 308 v°) ; — le prieuré de Chanousse, vacant par décès de Louis Arnaud, à Jean Brette, prêtre d'Orange, vicaire général de Gap. Gap, 17 janvier 1672 ; led. Brette, fils d'Hercule et d'Honorade Loberber, des Baumes, diocèse d'Orange, tonsuré par Jean-Vincent de Tulles (de Tullia), évêque d'Orange, le 21 octobre 1641 (f° 316). — Commission donnée par l'évêque de Gap à Simon Truphémus, curé de Bénévent, pour bénir la chapelle construite près de la maison curiale, afin d'y faire le service divin les jours de semaine et « les festes et dimanches » en cas « d'empêchement des neiges », 15 décembre 1671 (f° 319). — Collations : la cure de Saint-Marcellin, près Veynes, résignée par Charles Clément-Santon, à Martin Anglès. Rome, 7 novembre 1671 ; led. Anglès, fils de Jean, avocat, et de Madeleine Pellegrin, de Veynes, tonsuré par Artus de Lionne, le 14 juin 1643 (f° 319 v°) ; — la cure de Veynes, résignée par Joseph Brenier, aud. Charles Clément-Santon, id. ; ce dernier, fils de Mathieu et de Madeleine Lhoste, de La Bâtie-Vieille, tonsuré par Artus de Lionne, le 19 décembre 1658 (f° 322 v°). 1672. — Collations : la chapelle Saint-Joseph de Saint-Didier-en-Dévoluy, à Pierre Chaillol, curé dud. Lieu, présenté par « dame Françoise de Lyonne, vefve de noble Oronce Le Bout-St-Disdier, seigneur dud. Lieu, Les Ores, Fressinières, conseiller du Roy en ses conseils,... En qualité de mère administresse de noble Jean-Oronce Le Bout-St-Disdier, filz et héritier dud. Seigneur, conseigneur de Saint-Disdier », 4 janvier 1664 ; avec extrait de l'assemblée consulaire des habitants de Saint-Didier, qui attribue à ladite chapelle la part des biens de « feu Henry Vincent, en quoy qu'elle consiste », et état desd. Biens, 12 janvier 1672 (f° 326 et 339) ; — la cure d'Agnielles, résignée par Martin Anglès, à Joseph Brenier. Rome, 7 novembre 1671 ; led. Brenier, fils de Gaspar, avocat au Parlement, et de Lucie de La Combe, de Saint-Marcellin, diocèse de Vienne, tonsuré par Pierre Scarron, évêque de Grenoble, au château des Herbeys, le 7 juin 1665 (f° 333 v°) ; — le prieuré de Notre-Dame des Infournas, résigné par Mathieu Joly, curé de La Bâtie-Neuve, à Étienne Brunet, 14 novembre 1671 ; led. Brunet, du Glaisil, tonsuré le 24 avril 1666 (f° 336 v°) ; — la cure de Saint-André de La Freyssinouse, à Claude Garnier. Rome, 29 juin 1672 (f° 339 v°). — Lettres de tonsure, par l'évêque Marion, à Jean-Louis de Vert de Guisy, fils de Pascal et de Henriette-Catherine Marion, de Paris. Gap, 14 août 1670 (f° 343) ; — à Gabriel Chaix, fils de Pierre et de Marguerite de Beauvois, de Gap, 5 mars 1667 (f° 344). — Collation du prieuré-cure de Chanousse, vacant par décès de Louis Arnaud, à Pierre Julien, 14 mars 1672, led. Julien ordonné prêtre par le cardinal Henri Grimaldi, archevêque d'Aix, le 10 avril 1666 (f° 347). — Permission de quêter dans le diocèse de Gap, par l'évêque Marion, aux « capucins establis en ceste ville », qui « s'appliquent continuellement à l'édification des peuples qui vivent soubz nostre conduitte, non seullement par l'exemple de leur bonne vie, mais aussi par leur prédications et exortations familières, et administrations du sacrement de pénitence, tant en l'église de leur couveut qu'en autres où ilz exercent lesd. Fonctions, avec notre permission », 8 mai 1672 (f° 349). — Collations : la cure de Trescléoux, vacante par décès d'Etienne Gaillard, à Jean Simian, de Gap, 3 avril 1672 ; led. Simian, curé de La Rochette, près Gap, ordonné prêtre le 6 avril 1669 (f° 350) ; — la cure de Saint-Léger-en-Champsaur, résignée par Louis Noal, à Pierre Roure, curé de Saint-Michel-de-Chaillol. Rome, 18 décembre 1671 (f° 353) ; — le prieuré de Chabottes, vacant par décès de Joseph de Méans, àJean Latil, sacristain de Romette. Avignon, 15 mai 1672 (f° 357) : — la cure du Caire, vacante par décès de Sébastien Rolland, à Pierre Moynier, 9 juin ; led. Moynier, de Valernes, fils de feu Jean et de Françoise Bougerel, tonsuré par l'évêque Artus de Lionne, le 21 septembre 1647 (f° 362). — Actes de fondation : au lieu de « Méolian », hameau de Champoléon, d'une chapelle sous le titre Notre-Dame des Neiges, par les habitants dud. Lieu, « attandeu qu'ils sont esloignés de la parroisse et dans un lieu fort rabotteux et pierreux, mesme qu'il y a du danger pour pouvoir aller à l'esglise parroissialle, dud. Lieu de Méollian ». Lesd. Habitants s'obligent à faire dire 12 messes, moyennant 7 s. par messe, 10 juillet 1672 (f° 364) ; — au lieu des Ranguis, paroisse de Saint-Nicolas de Montorsier, d'une chapelle sous le titre de Saint-Jean, par les habitants des Ranguis, 26 juin 1672 (f° 366). — Collations : le canonicat de l'église de Gap, résigné par Louis Bérard, à Claude Bérard. Rome, 20 février 1672 (f° 368) ; — la cure de Bruis, résignée par Laurent Palléry, à Étienne Samson, 16 août (f° 370) ; — la cure de Lazer, résignée par N. Magaud, à Paul Magaud, 4 octobre (f° 372) ; — le prieuré de Saint-Laurent de Sigoyer, litigieux entre Jean de Morges, Melchior d'Agout et François de Barras, à Aimé-Jean de Boffin, de Grenoble. Rome, 16 octobre 1672 ; led. De Boffin, fils de Félicien de Boffin d'Argenson, seigneur de La Sône, conseiller du Roi au parlement de Dijon, et de « Jacoba de Catherine », tonsuré par Henri Villars, archevêque de Vienne, à Grenoble, le 19 juillet 1671 (f° 373) ; — le bénéfice de Gap, résigné par Véran Pascal, curé, au nom de Paul Allemand, et la chapelle Saint-Jean d'Auriac de La Rochette, à Louis Astraud, maître de musique, 4 juin 1672 (f° 376 v°). — Pièces diverses relatives à « l'union de la sacristie du prieuré Saint-André-lès-Gap » au collège des Jésuites d'Embrun : concordat à ce sujet entre Antoine Sarrazin, pourvu de ladite sacristie, à Rome, en 1664, et Jean Possel, procureur général du collège d'Embrun, suivant procuration spéciale des pères Henri-Ignace Régis, recteur dud. Collège (Grenoble, 26 mai 1672) ; autorisation du vice-légat d'Avignon (3 juin) ; consentement par Charles-Maurice Le Tellier, archevêque de Nazianze, coadjuteur de Reims et vicaire général du cardinal d'Este, abbé commendataire de Cluny (Paris, 14 mars 1671) ; sentence d'union par l'archevêque d'Embrun Charles Brûlart de Genlis. Embrun, 12 septembre 1672, etc. (f° 379). — Établissement d'une pension de 500 1. sur les prieurés de Ventavon et de L'Épine, en faveur de Jean de Morges de Gargas. Rome, 2 juin 1672 (f° 390). — Collations : le prieuré de Saint-Laurent de Sigoyer, à Melchior d'Agout, clerc, moyennant une pension de 600 1. payable à Jean de Morges de Gargas et à François de Barras, qui le revendiquaient. Rome, 30 mai 1672 ; led. D'Agout, sr de Sorbiers, fils de feu Antoine-René et de défunte Claire de Morges, de Chanousse, tonsuré par l'évêque Marion, à Gap, le 29 avril 1672 (f° 391 v°) ; — le canonicat, résigné par François Robert, à Jacques Sarrazin, curé de Gap, 6 novembre (f° 402) ; — les prieurés de Ventavon et de L'Épine, résignés par Jean de Morges, à « Louis-Annet de Clermont de Chasse » (Chatte), clerc du diocèse de Valence. Rome, 8 juin 1672 ; led. De Clermont, fils d'Alphonse et de.Diane de Morges, tonsuré par Daniel de Cosnac, le 31 mars 1668 (f° 403 v°). — Établissement d'une pension de 600 1. sur le prieuré de Sigoyer, en faveur de François de Barras. Rome, 27 mai 1672 (f° 412 v°). — Collations : le prieuré rural de Saint-Vincent d'Orpierre, résigné par François-Armand de Châteauvieux, moine de Cluny, à Joseph-Armand de Châteauvieux, clerc. Rome, 8 juillet 1672 (f° 413 v°) ; — la cure de Saint-André de La Freyssinouse, résignée par Claude Garnier, à Sauveur Clément, prêtre de Notre-Dame de Sauveterre, 11 novembre 1672 (f° 419). — Autorisation and. Clément, par l'évêque de Gap : de bâtir une nouvelle « chapelle soubz le nom de Notre-Dame de Sauveterre, au terroir de Gap », à cause de la petitesse de la chapelle construite l'année précédente, et du concours de « peuples qui y viennent en dévotion », 8 février 1668 ; de bénir ladite chapelle, 9 novembre 1668 (f° 421 v°). — Collations : le canonicat résigné par François-André Robert, à Jacques Sarrazin, curé de la paroisse Saint-Arnoux de Gap. Rome, 24 septembre 1672 ; led. Sarrazin, de Gap, fils de Jean et d'Anne Avond, tonsuré par Artus de Lionne, le 13 mars 1644 (f° 423) ; — le prieuré de Montmaur, résigné par Honoré « de Bernardy de Saint-Barthélemy », à « Joseph de Seguin, sr de Pomereau, clerc tonsuré du lieu de Tulète ». Rome, 7 octobre 1672 (f° 427 v°). 1673. — Collations de la cure de Châteauvieux-sur-Veynes, vacante par décès de Georges Taxil, à Jean Blayer, présenté par Jean Rasse, abbé de Saint-Antoine-en-Viennois, juspatron, 9 février 1673 (f° 432). — « Abjuration d'hérésie de Calvin, faite par Pierre Ravel, du lieu de Rovesel » al. « Rovezel, au lieu de Vitrolle, vallée d'Oze », entre les mains de Claude Clément La Buyssière, curé de Vitrolles, 26 avril 1673 (f° 433 v°). — Collations : « une des douze bénéficiatures de l'église cathédrale de Gap », résignée par Arnoux Paul, à Jean Thomé. Avignon, 23 avril (f° 435) ; — la cure de Saint-Léger, résignée par Pierre Roux, à Esprit Burle. Rome. 14 avril (f° 437) ; — les chapelles Saint-Jean-Baptiste et Saint-Antoine d'Orsière, résignées par Jean Peyron, à autre Jean Peyron, 5 mai (f° 439 v°) ; — la chapelle de La Madeleine de La Bâtie-Neuve, résignée par Jean-Baptiste Gervais, à Etienne Richaud de Servoules, théologal de Gap. Rome, 30 mai (f° 441) ; — la chapelle des Onze mille Vierges de la cathédrale de Gap, vacante par décès d'Antoine Télène, à Jean Salva, recteur de la chapelle Saint-Nicolas de Mison, 26 septembre (f° 444). — Établissement du séminaire de Gap à « Notre-Dame de Corie », al. Notre-Dame de Sauveterre, paroisse des Baux, mandement de La Roche-des-Arnauds, à la suite des dispositions testamentaires de Marguerite Baud, dame de La Villette, de Gap, du 1er juin 1671, et de Charles Ferroul, prêtre bénéficier de la cathédrale de Gap. Led. Séminaire est mis sous la direction de Jean Brette, docteur en théologie, vicaire général, André Risoul, bachelier ès droits et en théologie, curé de Saint-André-lès-Gap, substitut de l'official, et Sauveur Clément, prêtre de Notre-Dame de Sauveterre, promoteur. Présents : Charles de Gruel, baron du Saix, gouverneur de Gap, François de Gril, seigneur de Saint-Michel et de Montorsier, Georges Bonnivard (al. Bonnard-Mazet), élu de Gap, consuls de ladite ville. Gap, 3 mars 1673 (f° 446). — Collations : le prieuré de Plaisians, résigné par François Siffrier, à Louis-François Siffrier, son neveu, 18 septembre 1673 (f° 448 v°) ; — le prieuré d'Ambel, à Dominique d'Arve, prêtre du diocèse de Saint-Jean de Maurienne, par Jean Brette, vicaire général de Gap. Grenoble, 20 juillet 1672 (f° 450), etc. |
G 872 - Insinuations du diocèse de Gap. Dates : 1704-1713 Contexte : Insinuations ecclésiastiques Présentation du contenu : 1704. — Collations : la cure de Mévouillon, résignée par Valère Gilly, à Alexis Petit, prêtre, de Savouillans, au Comtat-Venaissin, secondaire... ... 1704. — Collations : la cure de Mévouillon, résignée par Valère Gilly, à Alexis Petit, prêtre, de Savouillans, au Comtat-Venaissin, secondaire dud. Mévouillon depuis 6 ans, 7 novembre 1704 (f° 6) ; — la cure de Sainte-Euphémie, vacante par décès de Louis Marin, à Antoine Roux. Avignon, 13 décembre (f° 9) ; — la cure de Barcillonnette, vacante par décès de Claude Mayol, à Claude Clément, curé de Vitrolles, 3 décembre 1704 (f° 22). 1705. — Collation de la cure de Saint-Eusèbe en Champsaur, vacante par décès de Jean-François Faudon, à Jacques Roux, curé d'Étoile, 18 janvier 1705 (f° 23 v°). — Lettres d'official substitué du diocèse de Gap, par André Risoul, vicaire général, à Louis du Puy, prêtre, à cause des infirmités de Pierre Gaillard, archidiacre et official, âgé de plus de 80 ans. Insinuation du 9 mai 1705 (f° 30). — Collations : la cure des Baux, résignée par Sauveur Clément, à Jean Féréoud, curé de La Bâtie-Vieille, 11 mai (f° 32) ; — la cure de Sainte-Euphémie et de Rioms, vacante par décès de Louis Marin, à Claude Crespin, prêtre du diocèse de Viviers, « attendu qu'à présent nous n'avons pas des prestres libres, à cause de la disète qu'il y a dans ce diocèse », 24 novembre 1704 (f° 33) ; — la cure de Saint-Pierre-d'Argenson, résignée par Jacques Fort, à Balthasar Richaud, sous-diacre de Ribiers, 5 mai 1705 (f° 37 v°) ; — le prieuré d'Eyguians, résigné par Antoine Salva, à Pompée Rafin, docteur en théologie, moine de Cluny, par Philippe Giraud, prieur de Lagrand, 27 avril (f° 43 v°) ; — les chapelles de Notre-Dame et de Notre-Dame de Pitié, de Ventavon, résignées par Jacques Chaix, à Jean Ricou, prêtre de Montfuron, diocèse de Sisteron, présenté par François de Morges de Moustiers, seigneur de Ventavon, 2 juillet (f° 47 v°) ; — la cure de Laborel, résignée par Vincent Cothelenc, à Henri Meynier, prêtre du Buis, diocèse de Vaison, 11 oct. (f° 53) ; — la cure de La Baume-des-Arnauds, résignée par Jean Reymond, à Melchior Aillaud, prêtre de Champtercier, diocèse de Digne, 8 novembre (f° 55) ; — la cure de Saint-Martin de Thoard, à Antoine Dou, prêtre du diocèse d'Embrun. Rome, 21 juillet (f° 56) ; — le prieuré de Vitrolles, vacant par décès de Jean-Augustin de Joannis, à Charles Portal, prêtre de l'Oratoire, par le grand vicaire du prieur de Lagrand, 24 août (f° 59) ; —le prieuré-cure des Baux, à Jean Féréoud, curé de La Bâtie-Vieille, 27 octobre (f° 63). — Lettres de vicaire général : par Philippe Giraud, prieur de Lagrand, à Elzéar de Grimaldis, prêtre licencié en théologie, nommé par le Roi, abbé de Clausone. Paris, 18 septembre 1705 (f° 64 v°) ; — par Charles-Bénigne Hervé, évêque de Gap, au même. « Saint-Nobilin », diocèse de Poitiers, 10 novembre 1705 (f° 65) ; — par François-Antoine Le Camus, maître ès arts, sacristain de Gap, à Jean de Ricou, chanoine, docteur en théologie, 3 novembre (ib.). — Collations : la chapelle Notre-Dame de Pitié et Sainte-Catherine, du Monêtier-Allemont, résignée par Jean Auprince, à Pierre Gaillard, archidiacre de Gap, 11 septembre (f° 66 v°) ; —la cure de Sigoyer-Malpoil, vacante par décès de François Paret, à Jean de Loye, prêtre de Ventavon, par Claude de Pina, vicaire général. Les Diguières, 2 novembre 1705 (f° 67) ; — la cure de La Roche-sur-Buis, résignée par Georges Armand, à Joseph Olivier, prêtre du diocèse de Vaison, 24 décembre 1705 (f° 68). 1706. — Collations : la sacristie de Lachau, à Michel Lantois, clerc de Sisteron (f° 69 v°) ; — la cure de Feissal, résignée par Joseph Eyriès, à Joseph Bois, acolyte de Ribiers, 20 mars (f° 74) ; — la cure de Barret-le-Bas, vacante par décès de Joseph Jean, à François Tourniaire, 23 février (f° 94 v°) ; — la cure de Buissard, à Mathieu Amayon, de Nibles, mis en possession par Claude Andrieu, docteur en théologie, curé de Saint-Julien-en-Champsaur, 4 mars (f° 76). — Lettres de vicaire général par Philippe Giraud, prieur de Lagrand, à Jean de Gassaud, docteur en théologie, prieur de Ganagobie. Paris, 8 avril (f° 78 v°). — Résignations : de la cure de Rosans, par Gaspar Sarrobert, en faveur de Jacques Roux, d'Étoile, curé de Saint-Eusèbe, 8 juillet (f° 82) ; — de la sacristie de Corps, par Esprit Meyer, moine de Saint-Benoît, en faveur de Jean de Lafont, curé de Corps, 30 juillet (f°83). — Collations : le prieuré de La Roche-des-Arnauds, vacant par décès de Gaspar du Bois, à Claude Pillieron, prêtre du diocèse de Vienne. Avignon, 4 juin (f° 84) ; — le prieuré de Valserres, vacant par décès de Jean du Tanc, à Joseph-Jean de Flotte de La Roche, 17 juillet (f° 86 v°) ; — la cure de Montjay, résignée par Jean Grimaud, à André Greise, prêtre du diocèse de Vaison, curé de Sainte-Marie, 10 juillet (f° 90) ; — la cure de Sorbiers, résignée par Auguste Truphème, à Jean Grimaud, id. (f 90 v°) ; — le prieuré de Saint-Géraud d'Aspres, résigné, pour cause de maladie, par Guillaume de Revillasc, à autre Guillaume de Revillasc, fils de Jean et de Lucrèce de Revillasc, tonsuré à Die, le 18 janvier 1704 (Aspres, maison de noble Joseph de Revillasc, seigneur dud. Aspres, 5 sept.). Avignon, 8 septembre 1706 (f° 91 v°) ; — le prieuré de Romette, résigné par led. Guillaume de Revillasc (Aspres, 6 sept.), à Louis de Poligny, prêtre du diocèse de Gap, docteur en théologie, chanoine de Saint-André de Grenoble, official du cardinal Le Camus. Avignon, id. (f° 96) ; — led. Prieuré de Romette, vacant par décès du prieur de Revillasc, à Claude de Pina, doyen de Gap, par Jean-Jacques Le Vaillant, vicaire général du prince Philippe de Vendôme, grand prieur de France, abbé de Saint-Victor de Marseille. Gap, 30 novembre (f° 105) ; — la cure de Châteauneuf-d'Oze, vacante par décès de Michel du Puy, à Jean Pauchon, nommé par Jacques Pauchon, prieur de Véras, 5 octobre (f° 109). 1707. — Collations : la cure de Lazer, résignée par Claude Amat, à Gabriel Amat, 15 janvier 1707 ; ce dernier fils de Benoît et d'Anne Flour, d'Upaix, tonsuré par Joseph-Ignace de Colongue, évêque d'Apt, 18 décembre 1706 (f° 110 v°) ; — le prieuré de Valserres, vacant par décès du sr Faure, à Claude de Pina, grand vicaire de Gap, par brevet royal. Versailles, 15 août 1706 (f° 114) ; — le prieuré d'Aspres-sur-Buëch, résigné par Guillaume de Revillasc, à autre Guillaume de Revillasc. Rome, 16 octobre 1706 (f° 116 v°j ; — la chapelle Saint-Martin d'Ancelle, résignée par Jean Chaix, à Joseph Chaix, prêtre, curé de Saint-Michel de Chaillol. Avignon, 4 avril 1703 ; mis en possession par led. Jean Chaix, curé d'Ancelle et « archiprètre du Haut-Champsaur », 20 août 1703 (f° 119 v°) ; — le prieuré de Mison, vacant par décès de Joseph Auteman, à Joseph-Marie de Grimaldi d'Antibes, de Cagnes, diocèse de Vence, par l'évêque Hervé. La Baume-lès-Sisteron, 8 février 1707 ; led. De Grimaldi, tonsuré par François de Crillon, à Vence, le 29 janv. 1702 (f° 124) ; — le prieuré de La Roche-des-Arnauds, vacant par décès de Gaspar du Bois, à Louis Bouillan, chanoine de Saint-Maurice de Vienne, 22 janvier (f° 126) ; — le prieuré de Mison, vacant par décès de Joseph Auteman, à Georges Richier, recteur de la chapelle Saint-Nicolas dud. Mison, par André Risoul, vicaire général de l'évêque Hervé, 21 février (f° 128) ; — la cure de Montbrand, abandonnée par Louis Tabort, prêtre du diocèse de Rodez, à Joseph Artaud, prêtre de Valserres, par Claude de Pina, vicaire général dud. Évêque Hervé, 3 janvier (f° 133). — Lettres de prêtrise par François de Malissoles, évêque de Gap, au sr Berger de Moydieu, doyen de Die. Gap, 18 juin 1707 (f° 137). — Collations : le prieuré de Lagrand, de nouveau à Philippe Giraud. Rome, 24 août 1702 (f° 138 v°, cf. 150) ; — le prieuré de Bruis et Montmorin, vacant par décès de Jacques Gilly, à François Bernard, curé de L'Épine, 10 août 1707 (f° 143 v°). — Procès-verbal d'expertise de l'état des bâtiments du prieuré de Lagrand, par Gaspar Bontoux, maître maçon de Laragne, et Adam Rabasse, maître charpentier d'Orpierre ; ils sont en fort mauvais état et presque en ruines, 8 juil. -3 août 1707 (f° 151). — Profession de foi, par David-Hugues de Bénévent, avocat au parlement, au nom de Philippe Giraud, prieur de Lagrand, 8 août (f° 158). — Procédure relative à la valeur des revenus du prieuré de Lagrand, qui permettaient autrefois d'entretenir 7 ou 8 religieux, « au lieu, qu'à présent à peine le prieur et le sacristain peuvent y trouver de quoy s'entretenir », id. (f° 163). — Collation du prieuré de Bruis, par Antoine de Thélis de Valorge, abbé-doyen de l'Ile-Barbe, à Joseph de Chavagnac, camérier de l'Ile-Barbe. Lyon, 10 août 1707 (f° 168 v°). — Résignations : de la cure de Châteauneuf-de-Chabre, par Jean-Antoine Bellon, âgé de 80 ans, en faveur de Claude Gaudran, curé d'Izon, 14 septembre (f° 169 v°) ; — du prieuré de Notre-Dame de Bellevue de Trescléoux, par Jean Antoine de La Gorrée, prieur, en faveur de Jean Anglès, curé dud. Trescléoux, 18 août (f° 170). — Collations : le prieuré de Bruis, vacant par décès de Jacques Gilly, à Félix-Marie de Vincens de Savoillans, licencié ès droits, coadjuteur en l'église cathédrale de Carpentras, par l'évêque de Malissoles. Gap, 28 septembre 1707 ; led. De Vincens, fils de François et de d'Élisabeth de La Charce, tonsuré par Louis-Alphonse de Suarès, à Vaison, le 24 sept, 1678 (f° 170 v°) ; — le prieuré de Romette, vacant par incapacité de Guillaume de Revillasc, à Jacques de Martin de La Garde, prêtre du diocèse d'Apt, prieur de Chabestan. Rome, 27 novembre 1707 ; mis en possession le 23 novembre (f° 175) ; — la cure de Lachau, résignée par Jean-Louis Mégi, à Jean-Baptiste Blanc, prêtre de Sisteron, 22 novembre (f° 177 v°). — Lettres : de diaconat, à Louis des Ambrois de Rochemolles, du diocèse de Turin ; de prêtrise, à Nicolas Voyron, à Jean Melquiond et à Joseph Gérard, du diocèse d'Embrun, à Antoine Clément, de Plaisians. Gap, 17 décembre 1707 (f° 179). — Collations : le prieuré Saint-Martin d'Upaix et la chapelle Sainte-Marie de Bramafan de Sigoyer, résignées par Humbert Baudet de Beauregard, à Jean-Baptiste Baudet de Bauregard, clerc du diocèse de Grenoble, 6 novembre 1707 (f° 180). 1708. — Collations : la cure de Lazer, vacante par décès de Joseph Blayer, à Joseph Bois, 10 janvier 1708 (f° 189) ; — la cure de Sourribes, vacante par décès de Marc Eyriès, à Alexandre Meiffren, prêtre du diocèse de Sisteron, 21 janvier (f° 190) ; — la chapelle Saint-Jean d'Auriac, résignée par Paul Allemand, curé de La Rochette, à Arnoux Reymond, curé de La Bâtie-Neuve, 18 janvier (f° 190 v°) ; — le prieuré de Mison, vacant par décès de Joseph Auteman, à Georges Richier, prêtre de Mison, 24 janvier (f° 193 v°) ; — le prieuré-cure de Ribeyret, résignée par Jean Benoît, à Gaspar Amiel, 8 mai (f° 195) ; — le prieuré de Romette, résigné par Guillaume de Revillasc, à Louis de Poligny. Avignon, 10 mars 1707/8 (f° 196) ; —le prieuré de Trescléoux, résigné par Jean-Antoine de La Gorrée, à Jean Anglès, Rome, 29 octobre 1707 (f° 201 v°) ; — les prieurés de Thèze et de Sigoyer, résignés par Joseph du Serre, moine de Cluny, à Reynaud du Serre, seigneur de Thèze, son frère, moyennant une pension de 400 1. Avignon, 26 janvier 1707/8 (f° 204 v°) ; — la cure de Châteauneuf-de-Chabre, résignée par Antoine Bellon, à Claude Gaudran, curé d'Izon, 19 octobre 1707 (f° 209) ; — le bénéfice de l'église de Gap vacant par décès de Jean-Pierre Reynaud, à Jean-François Tardieu, diacre du diocèse de Sisteron. Présents : l'évéque de Gap, Esprit de Bertrand de Montosier, Jean de Ricou, Jacques Paviot, théologal, et Jean Auprince, chanoines, 22 mars 1708 ; led. Tardieu, fils d'André et de Sibylle Fauchier, de Saint-Étienne, tonsuré par Louis de Thomassin, à Lurs, 15 juillet 1691 ; ordonné diacre, par le même, à Forcalquier, 10 avril 1700 (f° 214 v°). — Lettres : de vicaire général au diocèse de Gap, par l'archevêque de Bourges, abbé de Saint-Géraud d'Aurillac, à Claude Berger de Moydieu, docteur en théologie, doyen de Die. Paris, 21 février 1708 (f° 217) ; — de tonsure, par l'évéque de Gap, à Jean de Paparin de Château-Gaillard, et de prêtrise, à Dominique Tourniaire et à Gaspar Pascal, 2juin (ib.) ; — de vicaire général au diocèse de Gap, par Antoine de Thélis de Vallorge, abbé de l'Ile-Barbe, à François Bernard, bachelier en théologie et en droit canon, curé de L'Épine et prieur de Bruis. Lyon, 13 mai (f° 217 v°). — Collations : le prieuré de Mison, résigné par Jean-François Coinart, à Philippe Giraud, prêtre de Grenoble. Rome, 29 octobre 1707 (f° 218 v°) ; — le prieuré de Vitrolles, résigné par Jean- Charles Portail, prêtre de l'Oratoire, à dom Marius Mitre de Villeneufve, moine de Saint-Benoît, par led. Philippe Giraud, prieur de Lagrand. Paris, « rue de l'Hyrondelle, paroisse Saint-André les Arts », 10 juin 1703 (f° 220 v°) ; — led. Prieuré de Lagrand, vacant par incapacité de Philippe Giraud, à dom Louis Nauclerc, religieux de Cluny, Rome, 22 mai 1708 (f° 223) ; — la cure de Saint-André-de-Rosans, vacante par décès de Gaspar Sarrobert, à Antonin Montellier, acolyte du diocèse de Carpentras. Avignon, 25 avril 1708 (f° 231) ; — la précentorie de l'église de Gap, vacante par décès de Charles Ferrouil, à Étienne Levens, acolyte et musicien de Marseille, 11 août (f° 235) ; — le prieuré de L'Aup-Jubéo, vacant par décès d'André Risoul, à René de La Geneste, du diocèse d'Autun, 8 août (f° 236) ; — les chapelles Sainte-Catherine du Monêtier d'Ambel et Sainte-Catherine de Beaufin, vacantes par décès dud. Risoul, à Paul-Étienne Tourrès, présenté par Joachim Le Bout de Saint-Didier, seigneur de Pellafol, du Monêtier d'Ambel, etc., 6 déc., (f° 240 v°). — Sentence rendue au nom de la légation d'Avignon par Guibert, prieur de Chanousse, et le chanoine Auprince, à la requête de Reynaud du Serre, seigneur de Thèze, chevalier du Mont-Carmel, « portant confirmation de création de pension sur le prieuré de Thèze », 5 décembre (f° 242 v°). — Collations de la cure de La Motte-en-Champsaur, vacante par décès d'Esprit Amat, à Gaspar Pascal. Présents : Paul-Claude Boët, chanoine d'Oulx (canonico UlciensiCet « habile archiviste », ainsi que le qualifiait, en 1708, l'évêque de Malissoles (Hist. Génér. Des Alpes par Fornier, t. III, 1892, p. 502-3, note), est donné, en 1694-1695, comme « Trinitaire ». (Voir, tome Ier de la série G. 650, p. 418.) ), et Etienne Levens. Gap, 19 novembre 1708 (f° 247). 1709. — Collations : la sacristie de Lagrand, résignée par Jean-Louis Poussin, religieux à Cluny, à Denis Bon, religieux de l'abbaye de Lure. Présents : Joseph Bessière, curé du Poët, et Antoine Carle, d'Upaix. Le Pôët, « dans la maison du sr Benoît Amat la Plaine, conseiller du Roy, receveur des Fermes unies du Roy », 5 janvier 1705 ; led. Bon profès à Pertuis, le 25 novembre 1707 ; ordonné prêtre par Louis Aube de Roquemartine, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, à Aouste, le 21 décembre 1686 (f° 247 v°) ; — la cure de Barret-de-Lioure, résignée par Nicolas Barruol, à Laurent Barruol, prêtre du diocèse de Sisteron. Avignon, 21 novembre 1708 (f° 249 v°) ; — la cure d'Izon, résignée par Claude Gaudran, curé de Châteauneuf-de-Chabre, à Antoine Gaudran, clerc du diocèse d'Aix, 25 janvier 1709 (f° 254 v°) ; — la cure du Plan-du-Bourg, vacante par décès de Sauveur Gautier, à Joseph Janselme, diacre, 5 janvier (f° 256 v°) ; — la chapelle Saint-Joseph de Ribiers, vacante par décès de Louis Bozonier, à Jean-Antoine Marquis, Trinitaire, 17 février 1709 (f° 257 v°) ; — la cure de Barret-le-Bas, résignée par Jean Maigret et François Tourniaire, à Joseph Pally, al. Pallier, de Simiane, prêtre, du diocèse d'Aix, 14 décembre 1708 (f° 258) ; — le prieuré de Bruis et Montmorin, résigné par François Bernard, à Félix-Marie de Vincent, de Savoillans, prêtre du diocèse de Vaison, coadjuteur de la cathédrale de Carpentras, moyennant 60 1. de pension. Rome, 26 octobre 1708 (f° 259 v°) ; — le prieuré de Notre-Dame de Belthléem d'Antraïs, résigné par Honoré Odoul, à Joseph Odoul, prêtre de Sisteron. Rome, 18 septembre (f° 263) ; — la cure de Plaisians, vacante par décès de Louis-François Séfrier, à Joseph-François Séfrier, 4 décembre (f° 266). — Lettres : de prêtrise, à Etienne Gautier, Pierre Allard, André Falque, Joseph Faure, Jean Agnel, Jacques Durafour, Étienne Dalmas ; de diaconat, à Jacques Carinet, Jacques Morand, LaurentTurin, Pierre Chapen, Balthasar Maritan, Jean Richard et Thomas Brunet, dominicain ; de sous-diaconat, à Jean Melquion, Laurent Hermitte, Jacques de Salle, Pierre Lambert, Jacques Silvestre et François Mollie, jésuite, tous du diocèse d'Embrun, 16 mars 1709 (f° 267). — Collations : la chapelle Saint-Bernard de Cornillon, vacante par décès de Balthasar Blanc, à Jean-François Tardieu, diacre du diocèse de Sisteron ; témoin : Boët, chanoine d'Oulx, 21 juillet 1708 (f° 267 v°) ; — la cure de Saint-Pierre-Avez, vacante par décès du sr Chaix, à Pierre Davin, curé de La Bâtie-Vieille, 15 avril 1709 (f° 270) ; — le prieuré-cure de Malijai, résigné par André Rochebrun, à Pierre Rochebrun, prêtre du diocèse de Digne. Avignon, 17 mars 1709 (f° 271) ; — la prévôté de Chardavon de La Baume-lès-Sisteron, résignée par François-Paul Renaut, procureur de Victor de Mélian, ancien évêque d'Alet, à Jean de Cresones de Burgniac, « prêtre du diocèse de Limoges, licencié de la faculté de Paris », pourvu par brevet royal du 23 mai 1706. Rome, 11 août 1707 (f° 276) ; — la chapelle Notre-Dame de Pitié et Sainte-Catherine du Monêtier-Allemont, résignée par Pierre Gaillard, à J. -B. « Nas de Valserre », clerc. Rome, 28 septembre 1708 (f° 280) ; — la cure des Costes, vacante par décès d'Esprit Gentillon, à Jean-Pierre Amiel, de Mélan, 19 novembre 1709 (f° 283) ; — le prieuré de Notre-Dame de Villeneuve de Plaisians, vacant par décès de Joseph-François Séfrier, à Antoine Clément prieur de Pommerol. Avignon, 29 mai 1709 (f° 285) ; — la chapelle Sainte- Marguerite de Salignac, résignée par Pierre Aubert, à Louis Deiglun, de Curbans, 30 juin (f° 289 v°) ; — le prieuré-cure de Malijai, résignée par André Rochebrun, à Pierre Rochebrun. Avignon, 17 mars 1708/9 (f° 290 v°) ; — la cure de Plaisians, vacante par décès de J. -F. Séfrier, à Joseph Vienot, prêtre d'Avignon. Avignon, 29 mai 1709 (f° 294 v°) ; — les chapelles Saint-Jean et Sainte-Catherine de Savournon, résignées par Jean Jouvent, à François Roux, curé de Poyols, diocèse de Die. Rome, 26 avril 1709 (f° 298 v°) ; — le prieuré de Venterol et Piégut, résigné par Jacques Maximin, à Pierre Maximin, curé de La Salle en Beaumont. Rome, 15 février 1709 (f° 300) ; — la cure de La Rochette, vacante par décès de Paul Allemand, à Louis Chaine, 16 juil. (f° 303 v°) ; — la cure de Beaudument, à Antoine Moréty, de Volone, 5 juin (f° 305) ; — le bénéfice de l'église de Gap résigné par Antoine Giraudy, curé de Gap, à Thomas-Jérôme Giraudy, clerc de Villedieu, diocèse de Vaison, 14 août (f° 306 v°) ; — le prieuré de Mison, résigné par Georges Richier, à Bruno d'Armand, « abbé de la maison de Mison », clerc de Marseille. Rome, 28 mai 1709 (f° 308). — Lettres d'official pour l'archiprêtré de Provence, à Gaspar Gastinel, docteur en théologie, chanoine de Sisteron, 19 novembre 1709 (f° 312). — Collations : le prieuré de Trescléoux, résigné par Jean-Antoine « de La Gorrée », à Jean Anglès. Rome, 5 septembre (f° 314) ; — la cure de Valserres, par Jean Benoît, docteur en théologie, au sr Rostan, licencié en théologie, bénéficier en l'église de Saint-Pierre d'Avignon, 25 novembre (f° 314) ; — la sacristie de Lagrand, résignée par Jean-Louis Poussin, à Denis Bon, moine de Cluny. Rome, 26 avril (f° 317 v°) ; — la cure de Saint-André-de-Gap, résignée par Jean Benoît, à Jean Gautier, 14 déc, (f° 319 v°) ; — le prieuré de Saint-Jacques-sous-Upaix, résigné par Bruno d'Armand, à Georges Richier. Rome, 29 mai (f° 320) ; — la cure du « Poëton », al. « Le Poët d'Empercip », érigée le 12 oct., en cours de visite épiscopale, à Jean-François Reynaud, prêtre du diocèse de Carpentras, 12 novembre 1709. (f° 326 v°) ; — les chapelles Notre-Dame de Consolation de Gap et Saint-Jean de Vitrolles, résignées par Louis Astraud, à Jean-Baptiste Nas, 5 décembre (f° 327) ; — la chapelle Sainte-Madeleine de Saint-Pierre d'Argenson, résignée par Claude Martel, à Esprit Bertrand de Montosier, sous-diacre et chanoine de Gap, 24 novembre 1709 (f° 330). 1710. — Collations : l'une des cures de Gap, vacante par décès de Véran Pascal, à Jean-André Lacombe, docteur en théologie, curé de Saint-Étienne, diocèse de Sisteron, par Claude de Moydieu, vicaire général de Gap, 26 février 1710 (f° 332) ; — la cure de Melve, résignée par Jacques Gérard, à Antoine Gérard, son neveu. Avignon, 17 février 1709/10 (f° 334 v°) ; — le prieuré de Vitrolles, de nouveau à Marius Mitre de Villeneuve, moine de Saint-Benoît. Bome, 1er mai 1709 (f° 337 v°) ; — la chapelle Saint-Jean-Baptiste « des Aubres », à Lagrand, vacante par décès de Henri de Céas, à François Bernard, archiprêtre et curé de L'Épine, 10 février 1710 (f° 338) ; — le prieuré de Verclause, résigné par Henri de Céas, à Joseph Laurens curé d'Eygaliers, 2 février (f° 340) ; — la cure de Veynes, résignée par Charles Clément-Santon, à Melchior Aillaud, curé de La Baume-des-Arnauds, moyennant une pension de 100 1. Rome, 29 novembre 1709 (f° 341) ; — la cure de La Salette, vacante par décès d'André Paret, à François Tourniaire, prêtre de Salérans, 8 février 1710 (f° 343 v°) ; — la cure de Salignac, vacante par décès de Jean Corriol, à Pierre André, bachelier en théologie, de Sisteron, 28 mars (f° 344 v°) ; — la sacristie de Saint-Laurent-en-Beaumont, à Charles Telmont, chanoine d'Oulx, par Jean-Hyacinthe Fantin, docteur en théologie, prieur de Sainte-Marie de Suse, sacristain et vicaire général d'Oulx. Témoins : Charles-Ignace Fantin, inspecteur général des Gabelles du Dauphiné, et Antoine Aulagnier, procureur de la ville de Briançon à Grenoble. Grenoble, 23 janvier 1710 (f° 345 v°) ; — la cure de Méarots, résignée par le sr Reynier, à Pierre Maximin, prieur de Venterol et Piégut, 12 novembre 1709 (f° 346 v°) ; — la cure de Melve, à Antoine Gérard, mis en possession le 12 avril 1710 (f° 348) ; — la cure de Feissal, à Michel Jean, prêtre du diocèse de Digne, 20 mai (f° 349 v°) ; — la sacristie de Mévouillon, à Claude du Vernon, chanoine de Saint-Ruf. Rome, 19 octobre 1709 (f°351) ; — la cure de Pelonne, à André Aulagne, prêtre de Taulignan, diocèse de Die, 16 juin (f° 354) ; — la cure de Barret-le-Haut, vacante par décès de François Michel, à Balthasar Richaud, de Ribiers, curé de Saint-Pierre d'Argenson, 20 mai (f° 355) ; — la cure de Lagrand, résignée par François Baudouin, a Jean Ricou, du diocèse de Sisteron, chapelain de Ventavon, 27 mai (f° 356) ; — la cure de La Baume-des-Arnauds, résignée par Melchior Aillaud, curé de Veynes, à Louis Julien, bachelier en théologie, du diocèse de Digne, 13 juin (f° 358) ; — la cure de Saint-Pierre-d'Argenson, résignée par Balthasar Richaud, à Thomas Dieuleveut, prêtre du diocèse de Quimper-Corentin (Corisopitensis), 1er juillet (f° 359) ; — la cure de Tallard, vacante par décès de Jean-François Clerc de Labastie, à Guillaume Guibert, docteur en théologie, prieur de Chanousse, 11 juillet 1710 (f° 360 v°) ; — la cure de Chauvac, résignée par Jean Coste, à Jean-Claude Allard, curé de Barret-de-Lioure, 16 février 1709 (f° 361) ; — la cure de La Baume-des-Arnauds, à Louis Julien, mis en possession le 13 juin 1710 (f° 362) ; — la cure de Champoléon, vacante par décès de Pierre Mathieu, à Joseph Blanc, présenté par Antoine Commiers, recteur du collège d'Embrun, 21 août (f° 363 v°) ; — la cure de Saint-André-lès-Gap, résignée par Jean Gautier, à Gabriel Disdier, prêtre du diocèse d'Embrun, présenté par led. Commiers, 22 août (f° 364). — Résignation du prieuré de La Baume-des-Arnauds, par Jean-Georges de Garcin, bachelier en droits, archiprêtre de la collégiale Saint-Étienne, al. Sainte-Madeleine d'Avignon, en faveur de Jean-Georges d'Aubert, fils de Joachim, docteur ès droits, et d'Elzéarde de Garcin, clerc, âgé de 9 ans 4 mois 1/2. Avignon, 2 novembre 1709 (f 364 v°). — Collations : le prieuré de Saint-Laurent-en-Beaumont, résigné par Blaise de Marnais, diacre de Grenoble, malade, à son neveu Claude de Marnais, prêtre, doyen de la cathédrale de Notre-Dame de Grenoble. Avignon, 26 août 1710 (f° 366) ; — la cure de La Salle-en-Beaumont, résignée par Claude Martin, à Jean-Antoine Blanquy, prêtre du diocèse d'Embrun, 1er septembre (f° 372) ; — le prieuré-cure du Bersac, vacant par décès de Jean Jouvent, à Antoine Astier, de Tallard, curé de Savournon, 20 septembre (f° 373) ; — la cure de Saint-Laurent-du-Cros, à Esprit Amayon, de Sisteron, 26 septembre (f° 373 v°) ; — la cure de Méarots, résignée par Pierre Maximin, à Jean Reymond, curé de Rabou, 10 octobre (f° 374 v°) ; — le prieuré de La Baume-des-Arnauds, résigné par Jean-Georges de Garcin, à Jean-Georges-Joachim d'Aubert, clerc d'Avignon. Rome, 29 novembre 1709 (f° 375) ; — la cure de Châteauneuf-d'Oze, résignée par Jean Pauchon, à Antoine Richaud, du diocèse de Digne, 6 octobre 1710 (f° 378 v°) ; — la cure d'Aspremont, vacante par décès de François Gros, à René Lautard, prêtre du diocèse de Glandèves, curé de Barcillonnette, 6 octobre (f° 381 v°) ; — la cure de Montbrand, résignée par Joseph Artaud, à Gaspar Sauvan, prêtre du diocèse de Glandèves, 9 octobre 1710 (f° 382 v°) ; — la sacristie de Saint-Laurent-en-Beaumont, résignée par Charles Telmont, à Étienne Fantin de La Combe, chanoine d'Oulx, par Jean Fantin, docteur ès droits, chanoine de Saint-Louis de Grenoble, vicaire général de Georges Fantin, prévôt d'Oulx. Grenoble, 24 novembre 1710 (f° 386 v°). 1711. — Procuration par Bruno d'Armand, « abbé de Mison », malade, pour résigner le prieuré dud. Mison, 3 janvier 1711 (f° 387 v°). — Mise en possession de la cure de Barcillonnette par René Lautard, curé d'Aspremont, en faveur de Jean Pauchon, de Lardiers, curé de Châteauneuf-d'Oze, 14 octobre 1710 (f° 388 v°). — Collations : la cure de Savournon, résignée par Jean-Antoine Astier, à Joseph Artaud, curé de Montbrand, 6 octobre 1710 (f° 389 v°) ; — la cure de Saint-Laurent-du-Cros, résignée par Esprit Amayon, à Claude Martin, de Venterol, 2 décembre (f° 392) ; — le prieuré de Saint-Pierre et Saint-Martin de Jarjayes, résigné par Joseph d'Hugues, sous-diacre, chanoine d'Embrun (30 janvier 1711), à Guillaume d'Hugues, clerc dud. Diocèse d'Embrun Décédé archevêque de Vienne, à Grenoble le 7 janvier 1774, à l'âge de 84 ans.. Avignon, 1er février 1710/1 ; ce dernier fils de François et de Françoise de Castellane, baptisé à La Motte-du-Caire le 11 août 1687 ; tonsuré par Louis Aube de Roquemartine, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, le 11 septembre 1700 ; élève au séminaire de Saint-Sulpice à Paris, le 19 février 1711 ; minoré à Gap le 10 mai (f° 395) ; — la chapelle Notre-Dame de Bethléem de Nibles, vacante par décès de Gaspar Gastaudy, à René de Barême de Manville, clerc d'Arles, présenté par Joseph d'Aguillenquy, seigneur de Châteaufort et de Saint-Véran, juspatron, 25 novembre 1710 (f° 400 v°) ; — la sacristie de la cathédrale de Gap, résignée par François-Le Camus, clerc d'Aix, à François de La Boulie, Rome, 2 janvier 1711 (f° 402 v°) ; — la cure de Mélan, résignée par Pierre Julien, à Jean Gilly, de Digne, 20 mars (f° 405). — Résignations : de la cure de Saint-Bonnet, par Jean Roux, en faveur de Dominique-Gabriel Rosty, prêtre de Villeron, au Comtat-Venaissin, diocèse de Carpentras, 6 mai (f° 408) ; — du prieuré de Balons, par Joseph de Saint-Martin, à Quintien de Noblet, vicaire de Saint-Paul de Lyon, 29 avril 1711 (f° 409). — Collations : la chapelle de Saint-Joseph, des Trinitaires de La Motte-du-Caire, vacante par décès de Joseph d'Hugues, à Gaspar d'Hugues, présenté par son père François d'Hugues, seigneur de La Motte, Turriers, Vaumeilh et autres places, 11 mai (f° 416) ; — la cure de Saint-Auban, vacante par décès de Gaspar Reguis, à Denis Julien, prêtre de Séderon, 27 avril (f° 418) ; — la cure de Sainte-Marie, vacante par décès d'Augustin Truphème, à Nicolas Ripert, de Laragne, 3 mai (f° 420) ; — la cure de Villebois, à Pierre Reboul, diacre du diocèse de Senez, 23 août (f° 421 v°) ; — le prieuré de Balons, à Scipion Gassaud, sacristain de Ganagobie, par Jean Gassaud, prieur dud. Ganagobie, ordre de Cluny, 24 mai (f° 424) ; — le prieuré de Rosans, vacant par décès du sr Blachier, à Nicolas Amé, religieux Prémontré, sous-prieur de Saint-Martin, diocèse de Cambray. Avignon, 8 juillet 1711 ; led. Amé, fils de Jean et de Jaqueline Hachette, tonsuré à Reims le 4 août 1688 ; ordonné prêtre par Jacques-Théodore de Brias, archevêque de Cambrai, le 7 mars 1690 (f° 427 v°) ; — la sacristie de Saint-Laurent-en-Beaumont, résignée par Joseph Fantin de La Combe, à Jean Chalier, prêtre, de Béolard, par Joseph Menel, docteur en théologie, prieur claustral d'Oulx, 11 septembre (f° 436 v°) ; — la cure de Chardavon, résignée par André Matheron, au sr Bougerel, prêtre de Volone, curé de Mézien, 1er décembre (f° 440) ; — la chapelle de Saint-Sébastien de Reynier, résignée par Ignace Tourniaire, clerc, à Louis Borelly, de Reynier, prêtre du diocèse de Die. Avignon, 10 novembre (f° 442) ; — les chapelles du Saint-Esprit de Cornillon et de Saint-Martin de Cornillac, vacantes par décès du sr Poitevin, à Jean-Baptiste Bernard, curé de Cornillac, 20 octobre (f° 444 v°). 1712. — Collations : la théologale de Notre-Dame de Gap, résignée par Jacques Paviot, à Louis Dupuy, curé de Serres, 9 janvier 1712 (f° 446). — « Mémoire important pour prouver que la terre de Montbrand dépend du prieuré d'Aspres », d'après la « copie d'une transaction de 1501, insérée dans un grand terrier... De 1547 », et les transactions de 1561 et de 1592 (f° 448 v°). — Résignation du prieuré de Lemps et dépendances, par François de Paparin, à Jean de Paparin, 24 février 1712 (f° 450). — Provisions : la sacristie de Thèze, vacante par décès de Joseph Paret, à Jean Autran, acolyte, de Thèze, par Joseph du Serre d'Orsière, prieur de Thèze et de Sigoyer. Thèze, 23 février (f° 451) ; — la cure de Saint-André-en-Bochaine, vacante par décès de Louis Tourniaire, à Joseph Janselme, curé du Plan-du-Bourg, 27 janvier (f° 452 v°) ; — le prieuré de Lemps, vacant par décès de noble François de Paparin de Château-Gaillard, à Jean François Bernard, de Volone, 9 mars (f° 453) ; — la cure du Plan-du-Bourg, résignée par Jos. Janselme, à Jacques Collombon, de Mison, 12 mars (f° 459) ; — la cure d'Aulan, vacante par décès de Charles Beauchamp, à Hilarion Bertet, Avignon, 21 mars 1711/2 (f° 461) ; — la cure de Laup-Jubéo, érigée en cours de visite le 28 février, à Esprit Aillaud, prêtre du diocèse de Digne, 8 mars 1712 (f° 466 v°) ; — la chapelle Notre-Dame de Savournon, vacante par décès de Jacques Gontard, à Joseph Artaud, curé de Savournon, 6 avril (f° 469) ; — le prieuré-cure de Salérans, résigné par Hilarion Bertet, à Claude Bernard, curé d'Étoile, 11 avril (f° 470) ; — la cure de Poligny, résignée par Charles Lombard, à Claude Belon, curé de Saint-Nicolas de Montorsier, 7 avril (f° 473 v°) ; — la cure de Chardavon, résignée par André Matheron, à Joseph Bougerel. Rome, 29 janvier (f° 476) ; — le prieuré de La Baume-des-Arnauds, illégalement détenu par Jean-Georges-Joachim Chabert, à Melchior Aillaud, curé de Veynes. Rome, 1er janvier (f° 477 v°) ; — le prieuré de Lemps, vacant par décès de François de Paparin de Château-Gaillard, à Jean de Paparin, clerc, Avignon, 9 mars 1711/2 (f° 479 v°), etc. |
G 1107 - « Pouillé ou état général des bénéfices, chapitres et communautez séculières et régulières de l'un et l'autre sexe du diocèze de Gap, ensuite des déclarations qui ont esté données de leurs revenus et de leurs charges, en exécution de la délibération de l'assemblée générale du Clergé de France... ... - « Pouillé ou état général des bénéfices, chapitres et communautez séculières et régulières de l'un et l'autre sexe du diocèze de Gap, ensuite des déclarations qui ont esté données de leurs revenus et de leurs charges, en exécution de la délibération de l'assemblée générale du Clergé de France du 12 décembre 1726, de l'arrêt du Conseil d'État du roy du 3 may et lettres patentes du 15 juin, registrées le 4 septembre 1727 ; contenant les titres desd. Bénéfices, chapitres et communautez, et le montant de leur revenu-reste net, liquidé et arrêté par le Bureau dud. Diocèze, pour estre employé sur le présent état, divisé en trois classes », savoir : 1re classe. Des bénéfices à résidence, au nombre de 237. Dates : 1739 Contexte : Documents statistiques Présentation du contenu : Archiprêtré de Gap . L'évêché, net, 11.718 1. ; doyenné, 657 ; archidiaconat, 938 ; prévôté, 347 ; sacristie, néant ; prébendes : de... ... Archiprêtré de Gap . L'évêché, net, 11.718 1. ; doyenné, 657 ; archidiaconat, 938 ; prévôté, 347 ; sacristie, néant ; prébendes : de Saint-Laurent-du-Cros, 727 ; de La Rochette, 534 ; de Reynier, 342 ; autre, 342 ; de Montalquier, 240 ; autre, 240 ; autre, 240 ; du Caire, 211 ; de Neffes, 168 ; de Rabou, 195 ; « à Damparie », 25 ; « au moulin de Saint-Laurent », 20 ; précentorie, 60 ; cure de Gap, 300 ; autre 300 ; cure de Saint-André-lès-Gap, 265 ; cures de : Romette, 257 ; La Rochette, 255 ; La Bâtie-Vieille, 275 ; La Bâtie-Neuve, 268 ; Rambaud, 256 ; Manteyer, 584 ; La Roche-des-Arnauds, 290 ; Les Baux, 449 ; Rabou, 255. Archiprêtré de Tallard. Cures de : Tallard, 323 ; Lettret, 251 ; Valserres, 349 ; Jarjayes, 265 ; Châteauvieux, 316 ; Neffes, 314 ; Pelleautier, 290 ; Urtis, 276 ; Piégut, 260 ; Venterol, 260 ; Curbans, 262. Archiprêtré de Lardier. Cures : La Saulce, 596 ; Sigoyer-sur-Tallard, 337 ; Châtillon et Le Désert, 350 ; Lardier, 268 ; Valença, 265 ; Barcillonnette, 260 ; Vitrolles, 275 ; Esparron, 256 ; Lazer, 312 ; Ventavon, 329 ; Le Monêtier-Allemont, 252. Archiprêtrè du Poët. Cures : Le Poët, 443 ; Mison, 328 ; Upaix, 263 ; Laragne, 432 ; Arzeliers, 446 ; Montéglin, 364 ; Salérans, 473 ; Éourres, 348 ; Ribiers, 312 ; Antonaves, 255 ; Pomet, 323 ; Châteauneuf-de-Chabre, 308 ; Barret-le-Haut, 218 ; Barret-le-Bas, 381 ; Saint-Pierre-Avez, 228. Archiprêtré d'Ancelle. Cures : Saint-Martin d'Ancelle, 272 ; Sainte-Catherine d'Ancelle, 256 ; Chabottes, 301 ; Chabottonnes, 262 ; Saint- Michel-de-Chaillol, 250 ; Saint-Barthélemy de Buissard, 207 ; Saint-Léger, 275 ; Orcière, 310 ; Champoléon, 271 ; Saint-Nicolas de Montorsier, 256 ; Saint-Jean-de-Montorsier, 450 ; Saint-Pierre-de-Chaillol, 259. Archiprêtré de Saint-Bonnet. Cures : Saint-Bonnet, 298 ; Saint-Eusèbe, 300 ; Aubessagne, 280 ; Les Costes, 260 ; Les Infournas, 171 ; Charbillac, 193 ; Bénévent, 273 ; La Motte, 300 ; Saint-Julien, 272 ; Le Noyer, 276, Poligny, 280 ; La Fare, 266 ; Saint-Laurent-du-Cros, 265 ; Laye, 258. Archiprêtré de Corps . Cures : Corps, 290 ; Ambel, 253 ; Le Monêtier-d'Ambel, 254 ; « Beaufaim », 180 ; Le Glaisil, 257 ; Aspres-lès-Corps, 256 ; Saint-Firmin, 284 ; Saint-Maurice, 300 ; La Chapelle, 253 ; Saint-Jacques, 200 ; La Salette, 305 ; Saint-Jean-des-Vertus, 254 ; Quet, 256 ; La Salle, 267 ; Sainte-Luce, 256 ; Saint-Michel, 282 ; Saint-Laurent, 305 ; « Meyarots », 279. Archiprêtré de Veynes . Cures : Veynes, 319 ; Saint-Marcellin, 152 ; Oze, 252 ; Châteauneuf-d'Oze, 260 ; Château-vieux-sur-Veynes, 274 ; Furmeyer, 300 ; Montmaur, 289 ; La Cluse, 243 ; Agnières, 258 ; Saint-Étienne, 447 ; Saint-Didier, 260. Archiprêtré d'Aspres . Cures : Aspres, 285 ; Aspremont, 262 ; Saint-Pierre-d'Argenson, 274 ; La Baume-des-Arnauds, 289 ; Saint-André-en-Bochaine, 280 ; Saint-Julien-en-Bochaine, 271 ; Agnielles, 295. Archiprêtré de Serres . Cures : Montclus, 430 ; Serres, 267 ; Sigottier, 279 ; « Peyre », 256 ; Le Bersac, 347 ; « Saint-Genis le Décolé », 357 ; Montrond, 129 ; Le Saix, 300 ; Chabestan, 280 ; Le Plan-du-Bourg, 256 ; Savournon, 262 ; La Bâtie-Montsaléon, 256. Archiprêtré de Trescléoux . Cures : Trescléoux, 250 ; Méreuil, 258 ; Lagrand, 264 ; Orpierre, 327 ; Sainte-Colombe, 271 ; Saléon, 251 ; Eyguians, 259 ; L'Étoile, 208 ; Villebois, 211 ; Laborel, 306. Archiprêtré de L'Épine . Cures : L'Épine, 270 ; Cornillon, 300 ; Cornillac, 526 ; Pommerol, 236 ; La Charce, 260 ; Bruis, 278 ; Sainte- Marie, 186 ; Montmorin, 267. Archiprêtré de Saint-André- de-Rosans . Cures : Saint-André-de-Rosans, 256 ; Rosans, 265 ; Verclause, 300 ; Moydans, 254 ; Ribeyret, 374 ; Chanousse, 288 ; Montjai, 167 ; Chauvac, 253 ; Roussieu, 162 ; Sorbiers, 202 ; Lemps, 262. Archiprêtré de La Rochette . Cures : Sainte-Euphémie et Rioms, 338 ; Plaisians, 395 ; Eygaliers, 131 ; Montguers, 300 ; La Roche-sur-Buis, 270 ; La Rochette, 261 ; Montauban, 270 ; Saint-Auban, 275. Archiprêtré de Sèderon . Cures : Séderon, 274 ; Lachau, 266 ; Balons, 270 ; Eygalayes, 277 ; Izon, 271 ; Vers, 292 ; Barret-de-Lioure, 331 ; Mévouillon, néant ; Aulan, 316 ; Reilhanette, 249 ; Montbrun, 295. Archiprêtré de Volone . Volone, 918 ; L'Escale, 277 ; Malijay, 813 ; Barras, 395 ; Le Castelar, 450 ; Mirabeau, 564 ; Saint-Martin-de-Thoard, 255 ; Mélan, 257 ; Auribeau, 255 ; Beaudument, 210 ; Sourribes, 260. Archiprêtré de Salignac . Vilhosc 710 ; Feyssal, 250 ; Authon, 275 ; La Baume-lès-Sisteron, 268 ; Salignac, néant ; Mézien, 267 ; Chardavon, 275 ; Saint-Symphorien, 277 ; Abros, 217 ; Saint-Geniès-de-Dromon, 284. Archiprêtré du Caire . Le Caire, 274 ; La-Motte-du-Caire, 268 ; Claret, 282 ; Sigoyer-Malpoil, 430 ; Vaumeilh, 270 ; Valernes, 260 ; Melve, 407 ; Thèze, 288 ; Beynier, 311 ; Valavoire, 256 ; Clamensane, 253 ; Esparon, 277 ; Château- fort, 305 ; Nibles, 350. Sacristies : Romette, 392 1. ; Upaix, 212 ; Ribiers, 151 ; Saint-Bonnet, 200 ; Corps, 250 ; Saint-Laurent-en-Beaumont, 250 ; Véras, 240 ; Lagrand, 408 ; Saint-André-de-Rosans, 391 ; Lachau, 450 ; La Baume-lès-Sisteron, 7, Total. 81.4701. Observation : « Le Bureau de ce diocèze a arrêté et ordonné, par délibération du 22 sept. 1690, que les premiers décimateurs retiendroient annuellement à chaque curé à portion congrue la somme de 50 1. sur les 3001. Qu'ils sont obligez de leur payer.... Il auroit esté impossible d'exiger lesd. 50 1. de chaque curé dans un diocèze très étendu et situé dans un pays si difficile qu'il est impraticable pendant six mois de l'année... Le Pouillé du diocèze vient d'estre dressé et arrêté en conformité de lade délibération (du 22 septembre 1690) : ce seroit annéantir ou rendre défectueux tout le travail qui l'a précédé, en le regardant come fait dans une forme inutile ». 2e Classe. Chapitres et communautés séculières et régulières, au nombre de 12. Chapitre de l'église cathédrale : « Il ne reste aucun revenu après les charges ». « Université de lade église cathédrale », idem. Les 12 bénéficiers de lade église : « Leurs revenus ne sont point fixes et ne consistent qu'en des distributions journalières, à proportion de leur service ». Les recteurs du grand autel n'ont aucun revenu, « les titres en vertu desquels ils exigeoient autrefois quelques petites censes étant perdus depuis l'incursion des ennemis de l'État [en 1692], ou prescrits par la négligence de leurs prédécesseurs ». La communauté des Pères de la Doctrine Chrétienne, recteurs du Séminaire, 629 1. Les Dominicains de Gap, 1.420. Les Frères Mineurs conventuels extra muros de lade ville, 509. Les Ursulines de Gap, 369. La chartreuse de Durbon, 8.240. «Les cinq chanoines du chapitre régulier de La Baume-lès-Sisteron », 1.666. Les Dominicains dud. Lieu, 379. Les Trinitaires de La Motte-du-Caire, 194. Total, 13.406 1. 3e Classe. Bénéfices simples du diocèze de Gap, au nombre de 176. Archiprêtré de Gap . Prieurés : Saint-Arey, revenu net, 100 1. ; Saint-Mens, 34 ; Romette, 3.556 ; Saint-André-lès-Gap, 3.119 ; commanderie de Saint-Antoine, 243 ; prieuré de Saint-Géraud [de Montgardin], 271 ; id. De La Roche-des-Arnauds, 414 ; hôpital de La Bâtie-Neuve, 60. Chapelles : Sainte-Claire à Gap, 13 ; Onze mille Vierges en la Cathédrale, 132 ; Saint-Jean de Chassagnes, 59 ; Sainte- Anne, 4 ; Notre-Dame des Eyrauds, 38 ; Notre-Dame de Sauveterre, 25 ; Saint-Antoine de Lizieux et Notre-Dame du Clocher, 17 ; de « Done Bertrande », 4 ; « de Lioncelle », 11 ; Notre-Dame de Victoire, 15 ; Onze mille Vierges, 3 ; Notre-Dame du Bon secours, 3 ; Saint- Sauveur et Notre-Dame à La Rochette, 10 ; Saint-Nicolas à Rambaud, 57 ; Notre-Dame,34 ; SS. Paul et Giraud,12 ; Sainte-Colombe, 45 ; Sainte-Madeleine à La Bâtie-Neuve, 25. Archiprêtré de Tallard . Prieurés : Tallard, 1.593 ; Jarjayes 934 ; Valserres, 250 ; Venterol, 531 ; Le Pin, 590 ; Pelleautier, 273. Chapelles : « Notre-Dame de Pitié » et de Miséricorde à Tallard, 150 ; Notre-Dame de Pitié, ib.. 42 ; Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Catherine, ib., 18 ; Sainte-Catherine, ib., 10 ; Saint-Jacques, ib., 8 ; Saint-Grégoire, ib., 1 ; Notre-Dame de Rives à Lettret, 54 ; la fabrique de Tallard, 372. Archiprêtré de Lardier. Prieurés : Sigoyer-sur-Tallard, 1.850 1. ; Saint-Martin d'Aups, 150 ; Dousard, 126 ; Vitrolles, 470 ; Beaujeu, 60 ; Le Monêtier-Allemont, 590 ; Ventavon, 1.059. Commanderie de Déoule, 198. Chapelles : Notre-Dame de Pitié à Ventavon, 82 ; Saint-Jean-Baptiste, ib., 37 ; Notre-Dame de Pitié et Sainte-Catherine au Monêtier-Allemont, 35 ; Sainte-Croix à Lardier, 133 ; Notre-Dame de Pitié et Saint-Jean à Vitrolles, 10 ; Saint-Jacques à Sigoyer, 57 ; Sainte-Madeleine de Bramefam, ib. 53 ; Saint- Sébastien, ib., 3. Archiprêtré du Poët . Prieurés : Mison, 549 ; Saint-Andéol d'Upaix, 1.028 ; Saint-Jacques, ib., 441 ; Saint-Martin, ib., 100 ; Ribiers, 1.470 ; Saint-Étienne, ib, 417 ; Autonaves, 845 ; Barret-le-Bas, 420. Chapelles : Saint-Nicolas à Mison, 41 ; Saint-Jean-Baptiste, ib., 22 ; Saint-Blaise à Upaix, 13 ; Saint-Antoine, ib., 7 ; Sainte-Catherine, ib., 100 ; Saint-Pierre ib., 20 ; Saint-Étienne, ib., 29 ; Sainte-Anne des Agreniers, ib., 14. Archiprêtré d'Ancelle . Prieuré de Chabottes, 443 1. Chapelles : « Saint-Martin du Mélézin à Orcière », 51 ; Saint-Jean-Baptiste à Champoléon, 342 ; Saint-Antoine et Jean- Baptiste à Orcière, 10 ; Saint-Martin au Collet d'Ancelle, 99 ; autre, ib., 115. Archiprêtré de Saint-Bonnet. Le prieuré dud. Lieu, 1.000 1. Archiprêtré de Corps . Prieurés : Corps, 1.153 1. ; Saint-Firmin, 230 ; Saint-Laurent-en-Beaumont ; 1.071. Commanderie de Bannes, 135. Chapelles : de la Nativité Notre-Dame en Valgaudemar, 10 ; SS. Jean et Maurice, 18 ; Sainte-Madeleine à Corps, 18 ; Sainte-Catherine au Monêtier-d'Ambel, 25 ; « Notre-Dame de Belijay à Beaufaim », 18. Archiprêtré de Veynes . Prieurés : Veynes, 528 ; Véras, 676 ; Saint-Sépulcre, 60 ; Montmaur, 787. Chapelles : Saint-Esprit à Montmaur, 50 ; SS. Pierre et Paul à Agnières, 34 Sainte-Marie-Madeleine du Gros-Villar à Saint-Disdier, 40 ; Saint-Jacques et Sainte-Luce à Veynes, 65. Archiprêtré d'Aspres-sur-Buëch . Prieurés : Aspres, 1.497 ; Suane ou Tuoux, 499 ; La Baume-des-Arnauds, 764 ; Notre-Dame du Villar, 357 ; Montbrand, 435. Chapelles : Sainte-Marie-Madeleine la Fur- méyère ou la Peyrolière, fondée dans l'église d'Aspres, 63 ; Sainte-Catherine à Aspremont, 8 ; Saint-Georges à Saint-Pierre-d'Argenson, 1 ; la Madeleine, ib., 23 ; Saint-Michel à La Baume-des-Arnauds, 24 ; « Saint-Marc ou Saint-Maime », ib., 14 ; « Saint-Jean de Geille à Saint-André-en-Beauchêne ou La Faurie », 12. Archiprêtré de Serres . « Abbaye de Glausonne », 291. Prieurés : Serres, 479 ; L'Aup-Jubéo, 130 ; Chabestan, 360 ; Sigoltier, 374 : La Piarre, 306. Chapelles : Saint-Jean et Sainte-Catherine à Savournon, 10 ; SS. Claude, Madeleine, Jean et Catherine à Serres, 79 ; « Notre-Dame à Chancrose, paroisse de Chabestan »,12. Archiprêtré de Trescléoux . Prieurés : Trescléoux, 348 ; La-grand, 2.486 ; Saint-Vincent-d'Orpierre, 71 ; Eyguians, 161 ; « Chapelle Notre-Dame des Aubres à Nossages, paroisse de Lagrand », 6. Archiprêtré de L'Épine . Prieurés : L'Épine, 754 ; Bruis et Montmorin, 671 ; Cornillac, 533. Chapelles : Saint-Bernard à Cornillon, 15 ; Notre-Dame de Pitié à Cornillac. 15. Archiprêtré de Saint-Andrè-de-Rosans. Prieurés : Saint-André-de-Rosans, 1.681 ; Rosans, 307 ; Lemps, 1.061 ; Montjai, 207. Chapelles : Sainte-Catherine et Saint-Jean à Rosans, 39 ; Saint-Michel à Ribeyret, 42. Archiprêtré de La Rochette . Prieurés : Montauban, 273 ; Saint-Auban, 245 ; La Roche-sur-Buis, 467 ; Eyguières, 144. Chapelles : Saint- Jacques et Saint-Christophe à Saint-Auban, 35. Archiprêtré de Sèderon . Prieurés : Séderon, 878 ; Lachau, 1.389 ; Balons, 368 ; Eygalayes, 782 ; Barret-de-Lioure, 358 ; Montbrun, 963 ; Mévouillon, 1.533. Chapelles : Saint-Baudille à Séderon, 42 ; Sainte-Madeleine à Reilhanette, 18. Archiprêtré de Volone . Prieurés : L'Escale, 1.670 ; Saint-Denis- de-Barras, 141 ; Saint-Pierre de Bonnefosse. 336. Chapelles : Sainte-Madeleine à L'Escale, 35 ; Notre-Dame de Bon secours à Mirabeau, 70 ; des Cinq-Plaies de N.-S. À Volone, 85 ; autre ib., 141. Archiprêtré de Satignac . Prieurés : Salignac, 454 ; Saint-Geniès-de Dromon, 462 ; Saint-Marcellin, 705. Prévôté de Chardavon, 1.366. « La dame abbesse de Sourribes », 1.831. Chapelle du Rosaire à Vilhosc, 100. Archiprêtré du Caire . Prieurés : Thèze, 960 ; Vaïernes, 500 ; Antraïs, 7 ; Valavoire, 300 ; Clamensane, 232. Chapelles : Saint-Sébastien à Reynier, 72 ; Saint-Honoré à Valernes, 49 ; Sainte-Catherine, ib., 25 ; Notre-Dame des Raisins, ib., 86 ; Notre-Dame de Victoire, ib., 12 ; Notre-Dame de Bethléem à Nibles, 16 ; Saint-Sébastien à Thèze, 34 ; SS. Jean et Étienne à La Motte-du-Caire, 48 ; Saint-Étienne, ib., 87 ; Sainte-Catherine, ib., 47. Total, 62.476. Récapitulation du revenu net des bénéfices : lre classe, 81.470 ; 2 classe, 13.406 ; 3e classe, 62.476. Total général, 157. 352 1. Le 11 juil. 1729, le Bureau décide d'envoyer copie du susdit état aux agents généraux du Clergé de France, et de faire « de très humbles supplications à Sa Majesté et à Nosseigneurs de l'Assemblée générale qui sera tenu en 1730, pour obtenir le soulagement considérable que ce diocèze, veu son état déplorable, a lieu d'espérer dans le nouveau département général qui doit estre fait ». Présents : François Berger de Malissoles, évèque de Gap ; Grégoire Rochas, chanoine ; Jean Auprince, sacristain, syndic général du diocèse ; Claude de Pina, doyen, syndic des prieurs en la partie du Dauphiné ; Jean-Louis Bernard, prieur du Castellar, syndic des prieurs en la partie de Provence ; dom Martial Michelon, prieur de Durbon ; Nicolas Boudret, recteur du collège d'Embrun ; Joseph-François-Auguste Bondilh, curé de Gap, syndic des curés : Tardieu, secrétaire. |