2 C 1641 - 24 avril-6 décembre 1730 Dates : 24 avril-6 décembre 1730 Producteur : Ferme générale des droits du roi Contexte : Veynes > Contrôle |
E 431 - Rôle du bois fourni à M. de Colisieux par la vallée du Queyras en 1636-41. — Extrait des provisions données par le sr d'Aspremont au sr d'Hugues, 2 janvier 1641. — Lettre par Rou, procureur au Parlement, rue du Batoir, à Paris, demandant des pouvoirs pour agir contre le sr Garcin, avocat, 14... ... - Rôle du bois fourni à M. de Colisieux par la vallée du Queyras en 1636-41. — Extrait des provisions données par le sr d'Aspremont au sr d'Hugues, 2 janvier 1641. — Lettre par Rou, procureur au Parlement, rue du Batoir, à Paris, demandant des pouvoirs pour agir contre le sr Garcin, avocat, 14 janvier 41. — Édit portant création des offices d'auditeurs de comptes, asséurs et péréquateurs des tailles (Chaillot, 21 juillet 1638), et autres actes sur ce sujet. Paris, 16 janvier 1641. — Lettre par Geraldo au sujet de l'augmentation de 286 1. sur les ducats briançonnais imposée par la Chambre des Comptes, à laquelle il convient de s'opposer. Briançon, 5 février 41. — Sommations de la part : d'André Fantin, fils de Jean, not., de payer ce qui est dû à ce dernier, 10 février ; — de Jn Eybert, hôte du Chateau-Queyras, de lui payer 20 écus pour la dépense faite dans son logis par l'écarton, 12 février 41. —Mémoire pour le Queyras, contre l'avocat Garcin et le sr Puy. Grenoble, 20 février — Extrait de l'arrêt du Parlement contre Jn Garcin et Paul du Puy, avocats au Grand Conseil. Grenoble, 25 février 41. — Quitt. De 13 1. par Loys, avocat, pour avoir plaidé contre Garcin, 28 février — Règlement de la dépense faite par M. d'Aspremont pendant son séjour en Queyras, 54 1., 24 mars 41. — Copie de l'arrêt du Conseil portant création de l'office de secrétaire-greffier héréditaire (Paris, 29 mai 41). — Lettres par Bellon au sujet de l'office de contrôleur. Briançon, 19 et 23 mai. — Délibération des comtés du Mélézen, Roche-molle et Beaulard, relative à l'office de secrétaire- greffier, ler juin 41. — Pièces concernant cet office : arrêt du Conseil, 23 novembre 1640 ; requête par Germain Villette, commissaire à la vente dud. Office, aux intendants de Chazé et de Sève, 10 juin 41. — Lettres par Meyer : concernant la fourniture des bois et chandelles au Château-Queyras : « La guerre de Piedmont nous apporte une grande difficulté ». Les ministres sont à l'armée auprès du Roi. Paris, 21 juin ; — il expédie les deux arrêts qu'il a obtenus « l'un contre le gouverneur, l'autre contre le chastelain du Queyras ». M. d'Hugues, agent général du Clergé, est à Paris, « ayant esté assés malade », 24 juin ; — « J'ay eu quattre procès en mesme temps sur mes bras ». M. de Montchal, frère de l'archevêque de Toulouse, est rapporteur de l'un d'eux, 28 juin 41. Requête au Parlement par les consuls du Queyras, afin de pouvoir s'assembler librement, sans l'assistance du châtelain, dans chaque comté, surtout en cas de danger urgent : « Ils sont avoisinez de plusieurs grandes montaignes, lesquelles les deux tiers de l'année demeurent chargées d'une telle quantité de neige que, souvent, ce grand amas et fardeau cause des lavanches, soubz lesquelles les passantz ou aultres de la vallée demeurent accablez et aultrefois enfoncent dans la neige sans en pouvoir sortir, s'y ne sont secourus promptement ». De plus, souvent les rivières et torrents s'enflent à tel point que les habitants « courent fortune de s'y perdre, aultres y demeurent en tout pour n'estre secourus à temps » (juin 1641). Injonction de la part des consuls : de Briançon, à Abraham Phélix, commis de sr Villette, et à Jean Vanel, secrétaire au Parlement, de leur remettre deux des trois clefs des archives « estant dans la sacristie du couvent Saint-François de lade ville », où sont « ressérés leurs cadastres, péréquaires et aultres actes publiez, concernant icèle comté », attendu le « passage pressant des gens de guerre », 3 juillet 41 ; — de Saint-Chaffrey, aux mêmes, afin d'avoir « une des trois clefs » du coffre « qui est dans la chambre contigüe à la sacristie de l'église », pour même motif, 6 juillet 41. — Protestation par Jean Coilaud, not. Et « cy-devant garde-cadastre de Briançon, contre led. Félix, qui empêche de faire la fonction de secrétaire », 8 juin 41. — Lettre par Meyer, concernant les procès de la vallée et en particulier celui de Molines, qui est balloté « de Molines à Guillestre, de Guillestre à Embrun, d'Embrun à Grenoble, de Grenoble à Paris, pour en perdre totalement le souvenir ». Il s'occupe de « l'affaire de Prajala », Paris, 6 juillet 41 ; — Paul et Jacq. Mallein, de Grenoble : ils ont déjà fourni à M. Meyer 312 1., sur l'ordre de Fantin et Bertalot, députés du Queyras et à là prière de Siraud, procureur, et de Jn Alberton, 21 juillet — Rôle des pièces de bois délivrées par les consuls d'Arvieux en avril-juin 1641. Pièces diverses communiqués à l'intendant de Sève par les consuls du bailliage de Briançon, afin d'empêcher l'établissement des offices de secrétaire-greffier, 3-5 août 1641. — Lettres par Meyer : « Le procès contre Garcin est entièrement instruit ». Paris, 7 août 41 ; — M. de Belleville « est de ce sentiment que je me transporte à l'armée et à la ville d'Aire, où le Roy sera avec les ministres... Or, pour faire ce voyage et ce qu'il conviendra, il fault d'argent », 13 août 41 ; — le duc de Lesdiguière.s à M. cle Maleyssy, maréchal de camp, gouverneur de Pignerol : « Les députés de la vallée de Queyras m'ont fait voir une lettre que vous leur avés escrite, par laquelle vous leurs demandés 500 hommes pour la garde de Pignerol. Je croy que c'est au-delà de leurs forces. Ils vous supplieront de les vouloir soulager ; et je vous diray que je les ay toujours recognus si affectionnés au service du Roy, que je ne fait point de doute qu'ils ne contribuent bien volontiers selon leur pouvoir à lade garde. Mais vous aurez, s'il vous plaist, esgard qu'ils sont obligés, d'ailleurs, d'entretenir trois corps cle garde pour empescher l'évasion des soldats de l'armée, outre la garde qu'ils font contre les bandits. Ils vous demanderont aussy qu'ils vous plaise de leur envoyer vos ordres par quelqu'un des vôtres, sans vous servira cet effect de M. de Colisieux, qui n'est pas leur ami ». Grenoble, 14 août 41 ; — Siraud, « pour l'affaire du sr Puy contre le sr Garcin ». Grenoble, 16 août ; — Bouffier : il a envoyé, le 23 juin « la permission de la Cour de vous assembler à la manière accoustumée, pour deslibérer sur le traicté que les srs Pantin et Bartalot, voz députés, auroient faict avec moy et m'en envoyer la confirmation ». Grenoble, 17 août ; — Meyer : M. de Noyer [Franç. Sublet, sgr de Noyers, homme d'État (1588. ? 20 octobre 1645), intendant des finances, sécrétaire d'État au département de la guerre (1636), disgracié en avril 1643] est à l'armée. Je donne â « Moutonus, ageant de change de M. Rome... À Grenoble, pour le change 3 escus pour les 100. Pour, après, à Paris, pour les retirer peu à peu... C'est une misère ». Après le décès de Franç. Colisieux, il auroit fallu faire révoquer l'ordre qu'il avait obtenu. Il propose d'aller trouver M. de Noyer « où il sera », et se « jetter à ses pieds, habillé en ecclésiastique et, dans peu de mots, luy représenter la misère de tous... Sans argeant, il ne se faict chose aulcune, et notemment dans Paris... J'ay un jeune advocat,... De Roquemaure, d'où je suis chanoine... Criés publiques ont esté faictes dans ceste ville touchant un jubilé universel que Sa Saincteté envoie par toute la Chrestienté pour la paix », Paris, 20 août ; — de Bouffier, pour avoir une réponse à sa lettre du 17. Grenoble, 27 août ; — Meyer : M. d'Hugues, agent général du Clergé, dans peu de jours « se treuvera à la foire de Guillestre » et s'emploira dans l'affaire de Garcin ; il reviendra à Paris, où il faut qu'il demeure cinq ans. Il y a deux mois que je suis sans argent, 8 septembre 41. — Convocation par Péralda, consul de Briançon, d'une assemblée, « pour empescher l'establissement du regretage du sel », 3 septembre 41. — Lettre par Bouffier, sollicitant une réponse de la vallée, 8 septembre — Arrêt du Roi qui casse les offices héréditaires, octobre 41. — État des frais faits à Grenoble par Paul du Puy, avocat, et Jacq. Garcin, not., pour les affaires du Queyras contre le sr Colizieux, id. — Extraits des arrêts du Conseil privé et du parlement de Grenoble, au sujet des châtelains, depuis 1606. Paris, 21 octobre 1641. Dates : 1636-1641 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Comptes et comptabilité etc |
E 466 - Lettre aux consuls du Queyras par : Dalmas, au sujet des recherches faites à la Chambre des Comptes et des dépenses à ce sujet. Grenoble, 16 août 1607 ; — Humbert, concernant l'entretien des soldats de la compe du sr de Venterol. Château-Queyras, 28 septembre 1621. — Compte avec Franç. Et Jean... ... - Lettre aux consuls du Queyras par : Dalmas, au sujet des recherches faites à la Chambre des Comptes et des dépenses à ce sujet. Grenoble, 16 août 1607 ; — Humbert, concernant l'entretien des soldats de la compe du sr de Venterol. Château-Queyras, 28 septembre 1621. — Compte avec Franç. Et Jean Eymar, de 1619 à 1623. — Reçu de 6 écus par Bouffier pour une consultation contre Mathieu Humbert, châtelain du Queyras. Grenoble, 4 avril 1626. — Ordonnance par Lesdiguières, connétable de France, aux bailliages de l'Embrunais. Briançonnais et Gapençais, de fournir 2.784 1. pour l'entretien de 50 maîtres de sa compe d'ordonnance, à Mévouillon, à raison de 3 1. 9 s. par feu, savoir : le bailliage d'Embrun pour 192 feux ; celui de Briançon, pour 298, et celui de Gap, y compris le Champsaur et la vicomté de Tallard, pour 321 feux. Valence, 12 août 1626. (Extrait de l'original exhibé par n. Jean Gontier de L'Ange, juge des châteaux archiépiscopaux et premier consul d'Embrun, 1er septembre 1626.) — Reçus : de 19 1. 14, par Chéronier à Damien Fasy, consul de Saint-Véran, pour intérêts, 24 mai 1627 ; — de 38 1. par Bellon à David Dalmas, pour pension. Briançon, 15 juillet 1628 ; — de 17 1. 3 s. par N. Bertrand et Bermond, « comis à la vizite et réparation des chemins royaulx et publics des trois balliages des montagnes et ressort du Dioys », pour les frais de la visite des chemins du Queyras, 9 juin 1633. — Copie en partie de l'ordonnance royale adressée à Claude de Simiane, président au parlement, Pierre Le Blanc, président de la Chambre des Comptes, Gabriel de Chastelar et Abel de Simiane et autres trésoriers généraux, afin de régler, de concert avec Claude Brosse, syndic des comtés villageoises de Dauphiné, tout ce qui concerne les dépenses des étapes depuis le 1er janvier 1627. Lettre par Mottet, relative à un procès avec David Dalmas. Grenoble, 7 avril 1639. — Protestation par Balthasar de Colisieux contre les consuls du Queyras, refusant de fournir à l'entretien de 12 soldats du « château et forteresse dud. Queyras », malgré les ordres du cardinal de Richelieu et du duc de Créqui, et, en particulier, contre la résistance de Barthél. Fazy, de Molines, et Barthél. Bellon, d'Abriès, assistés de Marcellin Arnaud, du Serre des Chabrands, Daniel Bec, d'Abriès, Jean Izoard, de Molines, et autres, qui s'opposèrent, le 23 janvier 1632, par la force à la saisie des mulets desd. Fazy et Bellon, « passant au grand chemin, au-dessoubz du Château », etc. (vers 1633). — Requête aux intendants de Chazé et de Sève par les consuls du Queyras, afin d'être exemptés des « nouveaux offices de secrétaires », créés le 24 octobre 1639, et de remettre leurs cadastres et autres papiers au sr Villette, à Jean Vanel, secréte au Parlement, Jean Chappellon ou Ricoud (Valence, 28 juillet 1641). Cachet plaqué. — Copie par Jean Morand, not. De Vallouise, de la protestation, le 13 juillet 1641, par Claude Alliey, Barthél. Alpliand et Vincent Rolland, consuls dud. Lieu, contre led. Vanel, commis par le sr Villette pour rétablissement des offices de secrétaires. Présents, Claude Turba, Jean Turba, dr en théologie, prêtre et curé, et Etienne Clément, aussi prêtre, de Vallouise, Simon et Jean Faure, f. de feu Laurent, du Val-des- Prés, etc. (s. d.). — Conventions entre Alex. Chauvet, lieutenant de Colisieux, gouverneur du Château-Queyras, et divers habitants de la vallée, accusés de prétendus excès. Les consuls payeront 600 1. aud. Chauvet, à son domicile à Grenoble (12 octobre 1642). Quittance de cette somme. Château-Queyras, 13 octobre 1642. — Requête au sgr de Noyers [Franç. Sublet, sgr de Noyers, secrétaire d'État au département de la guerre (né vers 1533, mort le 20 octobre 1645) ], par les consuls du Briançonnais, afin d'être maintenus dans les privilèges concédés par Humbert II le 29 mai 1343 et déchargés des offices de collecteurs des tailles et gardes notes, secrétaires-greffiers et auditeurs des comptes (vers 1643). — Lettres : par de Chailliol, demandant les extraits des quittances des tailles de 1647-49. Briançon, 12 mars 1651 ; — par Prat la Bâtie des Vignaux, afin d'avoir un règlement de comptes. Briançon, 15 avril 1651. — Requête au duc de Lesdiguières par les consuls de Saint-Véran, afin d'être remboursés des avances faites à la vallée, 9 avril 1653. Etat des dépenses souffertes par la vallée pour le logement des gens de guerre en 1648-50 : en 1648, le 8 févr., « la compe mestre de camp du régt de cave de Mgr le duc d'Anjou » à Molines, Arvieu, Abriès et Aiguilles ; le 7 mars 1649, les compes de La Baulme et du Placet, régt du duc de Sully infe ; le 30 septembre 49, 8 compes du régt d'Uxelles, à Molines ; en 1650, la compe du comte Philipi, chevau-légers du régt du prince Maurice de Savoie ; le 15 mai 50, dix compes du régt d'Uxelles ; le 19 juin, les compes du comte de Valpergues, d'Albéric Louvère et cape Brun, du régt du prince Maurice de Savoie ; en mai 1651, la compe de chevau-légers du marquis de Pienne, gouverneur de Pignerol ; le 29 novembre 1653, une compe du régt de cave de Cœuvre, etc. Le 15 mai 1653, total payé 26.284 1. (1653). — Mémoire et lettre aux srs « Soubeyran et Borel, députés des vallées du Briançonnois à Paris », au sujet des susclos dépenses : « La vallée de Queyras est composée de sept comtés qui toutes ensemble ne font que 47 feux et ne doivent payer annuellement pour toute sorte de dépense » que 15.000 1. Or, la vallée a payé en argent 316.398 1. « et pour les fourrages seulement » 64.411 1. 16 (1654). — Quitt. De 1000 1. par Pierre Guigou, trésorier général des finances de Dauphiné, en compte de la recette de la dépense de l'étape de 1651. Grenoble, janvier 1651 ; — de 6.643 1. par Ant. Garnier, commis à la recette particulière du Briançonnais, pour « la grande taille royalle » de 1659, 29 novembre 1665. — Lettre par Segaud au sujet d'un procès de Paul Puy, avocat au Conseil, contre Jean Garcin, également avocat au Conseil, en 1640-58. « Le procureur de Jacq. Humbert me poursuit pour la demande de la despance du corps de garde de 1654 ». Grenoble, 8 avril 1663. — Requête à M. de L'Escot, second président au Parlement, « commandant en l'absance de nos sgrs les gouverneur et lieut. Général », par n. Claude Francisque, ex-conseiller du Roi et lieut. Général en la prévôté de Dauphiné, afin d'obliger les comtés du bailliage de Briançon à lui payer 3.687 1., pour séjour de 8 ou 9 mois en Briançonnais, avec un greffier et six archers, depuis le 4 août 1633, suivant les ordres du duc de Lesdiguières et du président Frère, et malgré le compte dressé par feu le conseiller Charercy, commissaire extraordinaire des guerres, en avril 1636. (Grenoble, ler décembre 1664). — Mémoire par Jean Dalmas, ancien notaire d'Arvieux, au sujet de 149 1. dues par la vallée à Guil. Ferrus, fils et héritier de Barthél., not. De Briançon (1067). — Inventaire des quittances données à la vallée par les étapiers du Villar-Saint-Pancrace, Saint-Martin-de-Queyrières, Saint-Blaise, Pont-de-Cervières et Chamandrin, de 1635 à 1662 (17 février 1671). — Requête à l'Intendant par Jean-Jos. Audier, not., et Jean Vasserot, consuls du Château et Ville-Vieille, afin d'être payés de 4 mulets fournis en avril, à « la brigade de 50 mulets » du Briançonnais, 10 septembre 1674. — Injonction par le vibailli de Chailliol, commissaire stibdélégué, aux consuls du Queyras et à Georges Grand, ancien premier consul de Briançon, de produire la procédure de vérification cles dettes ou créances cle feu Louis Chéronier, 7 mars 1675. — Quittances aux consuls du Queyras par Chéronier et autres de diverses sommes, 1647-75. — Demande par Jean Bonnot, not. Et receveur des tailles du Briançonnais, de ce qui lui est dû par la vallée, 8 juin 1676, etc. Dates : 1607-1676 Contexte : Archives de la Vallée du Queyras > Comptes et comptabilité etc |
La Vedette des Alpes - Janvier 1849 28 vues Titre de presse : La Vedette des Alpes, Journal paraissant le dimanche ["puis" le jeudi] (mars 1848-mai 1850) Présentation du contenu : n°43, 4 janvier ; n°44, 7 janvier ; n°45, 10 janvier ; n°46, 14 janvier ; n°47, 18 janvier ; n°48, 21 janvier ; n°49, 25 janvier |
L'Avenir Embrunais - Août 1908 16 vues Titre de presse : L'Avenir Embrunais Présentation du contenu : n°35, 6 août ; n°36, 13 août ; n°37, 20 août ; n°38, 27 août |
Le Républicain Embrunais - Avril 1909 16 vues Titre de presse : Le Républicain Embrunais, Journal de la démocratie des Hautes-Alpes (avril 1902-juillet 1914) Présentation du contenu : n°371, 4 avril ; n°372, 11 avril ; n°373, 18 avril ; n°374, 25 avril |
G 81 - Pièces justificatives des comptes du receveur particulier des décimes du diocèse d'Embrun. Dates : 1606-1645 Contexte : Bureau ecclésiastique du Diocèse d'Embrun > Comptes et pièces justificatives Présentation du contenu : Quittances données à Jean Brunenc, chanoine, receveur des décimes : de 15 l., par Cabassut, secrétaire archiépiscopal, et Fache, son substitut, 14... ... Quittances données à Jean Brunenc, chanoine, receveur des décimes : de 15 l., par Cabassut, secrétaire archiépiscopal, et Fache, son substitut, 14 novembre 1642 ; — de 12 l., par Bonaffontz, curé de Briançon, 13 décembre ; — de 15 l., par « Jehan d'Hugues, docteur ez droictz, archidiacre et chanoine, grand vicaire et official général de l'archevêché », 3 juin 1643 ; — de 10 l., par Charles de la Robinière, cellérier de l'abbaye de Boscodon, et autres, pour leur assistance à la reddition des comptes du receveur de l'an 1042 ; — de 40 l., par Hugues Émé, chanoine et sacristain de Notre-Dame d'Embrun, « pour les peynes et travaux qu'il a souffert à la sollicitation du procès que ledit clergé avait contre le sr Louis Arnaud », 9 novembre 1643 ; — de 4 l., par Pierrot Rovereti, « laquay de M. le grand vicaire », pour les services qu'il a rendus à l'assemblée du clergé d'Embrun, 30 novembre ; — de 2 l. l., à Laurent Rame, « chanoine créé » d'Embrun, 30 novembre ; — de 505 l. 13 s. par le sieur Colomban Soberan, « vicaire général de la prévosté de Saint-Laurent d'Oulx La prévôté de Saint-Laurent d'Oulx (Piémont), fondée vers le milieu du XIe siècle, possédait dans l'archidiocèse d'Embrun un grand nombre de dépendances (Voy. Ulciensis ecclesiae chartarium , in-f° 1753, passim, ainsi que les corrections publiées naguère, d'après le codex Peralda, ‘dans les Miscellanea di Storia Italiana , t. XX, p. 558-567). », pour dettes, 22 mars 1644, etc. — Décision des syndics du clergé d'Embrun, qui enjoint à Claude Gautier, « comis en l'office ancien des décimes du clergé », de restituer au procureur des dames de Montfleury, 180 l., qui leur sont dues sur les comptes antérieurs des décimes, 14 octobre 1642. — Procuration donnée par Jean d'Hugues, vicaire général d'Embrun ; Jean Javelli, prévôt du chapitre ; Hugues Émé, chanoine sacristain ; Honoré Bonaffoux, « chanoine créé », à Jean Brunenc, chanoine, pour aller à Lyon, poursuivre le procès du clergé du diocèse d'Embrun contre les religieuses des Salettes, 5 avril 1644. Ledit Brunenc, parti d'Embrun le 12 avril, fut de retour de Lyon le 12 mai. Il lui fut alloué 3 l. 10 s. par jour, pour frais de voyage. — Rôle des dépenses faites par Jean Javelli, prévôt du chapitre, syndic du clergé d'Embrun, lors d'un voyage à Lyon : pour deux lettres de Grenoble à Embrun, 4 sols : pour écritures du procès avec le prévôt d'Oulx, 11 écus 7 sols ; pour le livre des Édits et contrats du Clergé , afin de faire voir l'édit de 1606 à « M. Villon, custode de Sainte-Croix », 28 sols ; pour imprimer «le factum contre M. de Birague », prévôt d'Oulx, 2 écus 32 s. 6 d., etc. Le voyage, commencé le 11 novembre 1641, se termina le 4 janvier 1642 ; il dura 55 jours, et il fut alloué audit Javelli 4 livres par jour, pour 50 jours, en ayant « employé cinq pour autres affaires ». En outre, pour « six jours d'un voyage que j'ai faict à Digne, pour adcister à l'assemblée provinciale qui s'y est tenue le 10 du mois de septembre », 20 l. Total, 272 l. 1 s. 6 d., portés en compte par le sr Brunenc, le 13 octobre 1645. — Deux quittances de 180 l., données par Guillaume d'Hugues, archevêque d'Embrun, l'une au sr Brunenc, receveur des décimes, le 3 juin 1643 ; l'autre au sr Gautier, receveur triennal des décimes, le 8 juillet 1644, « et c'est pour la pension du capital de 3.600 livres que me doibt le clergé d'Ambrun pour le réachept des offices de controlleur entien et alternatif de ce diocèse ». |
G 434 - Pièces d'un procès intenté, devant « le vibally, juge roïal commun d'Ambrun », en 1634, par le chapitre de l'église métropolitaine d'Embrun, à « François Arnaud, feu Pierre », dudit Embrun [François Arnaud est le père du fameux Henri Arnaud (1641-1721), pasteur et chef militaire des Vaudois,... ... - Pièces d'un procès intenté, devant « le vibally, juge roïal commun d'Ambrun », en 1634, par le chapitre de l'église métropolitaine d'Embrun, à « François Arnaud, feu Pierre », dudit Embrun [François Arnaud est le père du fameux Henri Arnaud (1641-1721), pasteur et chef militaire des Vaudois, lors de leur retour « dans leurs vallées du Piémont », en 1689 (Voy. H. Arnaud, Histoire de la glorieuse rentrée dans leurs vallées , sans nom de lieu, 1710, in-12, ou Histoire de la rentrée des Vaudois dans leurs vallées du Piémont , Neuchâtel, Michaud, 1844, in-12 de 251 pages ; Th. Muret, Histoire de Henri Arnaud, pasteur et chef militaire des Vaudois du Piémont , Paris, Ducloux, 1853, in-12, de 70 pages). — Au dire de M. Adolphe Rochas ( Biographie du Dauphiné , t. I, 1858, p. 39), Henri Arnaud serait né aux environs de Die. Mais il est maintenant établi qu'il naquit à Embrun (Hautes-Alpes), le 30 septembre 1641 : « son arrière grand'père se nommait Jacques ; son aïeul « noble Pierre Arnaud, avocat, » fut une fois consul de la ville [d'Embrun, en 1600]. Il avait épousé Catherine de l'Olivier, … dont il eut 2 fils et 6 filles... François épousa Marguerite Gros, issue d'une illustre et noble race qui, dans le temps, avait été domiciliée à Dronier dans le marquisat de Saluces... François et Marguerite eurent deux fils, nommés l'un Henri, l'autre Daniel,... Sortis du royaume pour fait de religion », etc. (Emilio Comba, Henri Arnaud , La Tour, imp. Alpine, 1889, in-8. De 80 pages, p. 8-10 ; Enrico Arnaud, pastore e duce de Valdesi, 1641-1721 , Firenze, tip. Claudiana, 1889, in-16 de 164 p., passim , surtout p. 7-15 et 161-163 ; Société d'histoire Vaudoise. Bulletin du bicentenaire de la glorieuse rentrée, 1689-1889 . Turin, 1889, in-80 de 160 pages. — Les affirmations d'Emilio Comba sont fondées sur les documents analysés dans cette liasse et les suivantes (G, 438, etc.) ], pour en obtenir le payement d'une somme de 68 écus. — Promesse, signée Arnaud, de 43 écus, en faveur du chapitre pour intérêts et arrérages, d'un capital de 500 écus, dus audit chapitre. Embrun, 12 septembre 1632. — « Saisie de six faucheurs de prés dessoubs la Roche », sur sentence de « Me Imbert de Chapponais, escuyer, conseiller du Roy, vibally et juge royal commun d'Embrun », 27 juin 1634. — Extrait du contrat de mariage entre Pierre Arnaud, fils de feu Jacques, d'Embrun, et demoiselle Catherine de L'Ollivier, fille de « noble François de L'Ollivier, sieur de Rotier », et de Marguerite Reymond, par lequel ledit sieur de Réotier constitue 500 écus de dot à sa fille. Présents : capitaine Claude de L'Ollivier, frère de ladite Catherine, noble Jean Eyraud, consul d'Embrun, capitaine Jean Chevallier, noble Antoine Reymond, Claude Richier et Gaspard Donette, tous d'Embrun, 4 juin 1595. — Testament de noble François de L'Ollivier, seigneur de Réotier. Il veut être enterré « sellon la Relligion préthandue réformée ». Il lègue : à l'église réformée d'Embrun, 50 écus, soit 150 livres ; à sa fille Catherine, femme de Pierre Arnaud, outre sa dot de 500 écus, 1.700 livres ; à ses enfants « masles, ung habit noir, et à elle et à ses filles, une robe noire de cadis de Nîmes » ; à Marguerite d'Eyraud, fille du Sr Jean Eyraud son beau-filz, et de feu damoizelle Diane de L'Ollivier, sa fille, en son contrat de mariage passé avec noble Samuel de Mareschal, Sr de la Croix », la somme de 3 livres ; à Isabeau d'Eyraud, soeur de la précédente, femme de Daniel Magalon, d'Embrun, l.000 livres ; à Marguerite, Magdeleine et Catherine de L'Ollivier, « filles du sieur Claude de L'Ollivier », 6.000 livres chacune, le jour de leur mariage ; à nobles Jean et Pierre de L'Olliivier, « enfants dudit noble Claude », 10.000 livres chacun ; à demoiselle Marguerite d'Abon, sa belle-fille, femme dudit Claude de L'Ollivier, en cas de prédécès de ce dernier, l'usufruit de tous ses biens, « tant qu'elle vivra viduellement ». Il institue pour héritier universel, « noble François de l'Ollivier, filz dudit « noble Claude », avec substitution successive de « noble Jean de L'Ollivier », fils dudit François, de « noble Pierre de l'Ollivier, aussi son filz » ; Embrun, « dans le jardin dudit Sr testateur, à la paroisse de Saint-Vincent, ez présance de Messieurs Me Anthoine Buisson, docteur ez droitz, juge de Gap ; Jean Gontier de l'Ange, aussy docteur ez droictz, juge des Châteaux archiépiscopaux d'Ambrun ; noble Jean-Baptiste Bonnet, consul d'Ambrun ; Barthélemy Garcin, fils de feu Estienne ; Louis Donadieu, Jean-Luc Eyraud, procureur de Gap, fils de Georges, et Antoine Savine, filz Vincent, d'Ambrun », 28 mars 1615. — Quittance donnée par « noble Pierre Arnaud, consul d'Ambrun, fils de feu Me Jacques », à noble François de L'Olliivier, sieur de Routtier », de 620 écus, chacun de 60 sols, dont 400 écus, payables par le chapitre d'Embrun, qui, en échange, a remis au Sr de Réotier « la jouissance du pré et champ Malhiaud, cittué dessous la Roche ». Présents : « noble Anthoine Bérard, consul de Saint-André, et Me Pierre de Faiet ( alias Deffaïet ) filz de feu Guilhaume, de Saint-Julhien-en-Champsaur, habitant d'Embrun. » Embrun, 31 juillet 1600. — Cession par Marguerite d'Abon, veuve de noble Claude de L'olliivier, sieur de Réotier, agissant au nom de François de L'Ollivier, son fils, héritier de noble François de L'Ollivier, son aïeul, à Catherine de l'Ollivier, « vefve de feu Sr Pierre Arnaud, d'Ambrun », de diverses créances qui lui étaient dues : 404 l. 8 s. dus par Gaspar et François Achin, fils de feu Gaspar (acte du 30 juin 1617) ; 325 l., par « Sébastian d'Eymonet, d'Ambrun et Claude d'Eymonet, appoticaire, son frère » (acte du 5 juin 1613) ; 325 l., par « cappitaine Marius (?) Roure, dudit Ambrun » (acte du 27 juin 1609) ; 360 l., par « sire Isac Tolezan et Jean-Baptiste Bonet, feu Jean, d'Ambrun » (acte du 16 août 1617), etc. ; en tout : 1.685 livres tournois, « et ce, pour le payement de la somme de l.700 l. t. et pour les habits et robes de huict enfans de ladite damoyselle Catherine et la robbe à elle et à sesd. Enfans, légué par ledit feu noble François Ollivier, Sr de Riotier , son père, par son dernier testament » (du 28 mars 1615). Témoins : Louis Donadieu, notaire, Antoine Savine ; 4 novembre 1620. — « Testement de noble Pierre Arnaud, fils de feu Me Jacques, premier consul d'Ambrun ». Il veut « estre enterré au cimentière du temple de ceste ville, sellon... Sa relligion ». Il lègue à « l'esglise de ladite religion » et aux « sieurs pasteurs d'icelle », 200 l. ; aux pauvres de l'hôpital d'Embrun, 50 l. ; à Marguerite Arnaud, sa fille, femme de Pierre Pellautier, 2.100 l., pour sa dot ; à Isabeau, Madeleine, Anne, Catherine et Marie Arnaud, ses autres filles, 2.200 l. tournoi, à chacune, payables le jour de leur mariage ; à François Arnaud, son fils, 4.000 l., quand il aura 25 ans et, en attendant, son héritier universel payera les « despans » qu'il fera, « voire en collège, même s'il peult arriver qu'il soit gradué en la saincte téollogie, jurisprudence ou médecine » ; à « Catherine de L'Olliivier, sa très honnorée fame », 2.000 l. ; aux deux filles de Chaffrède Arnaud, sa sœur, « quy son[t] encore à marier, ne sachand leur nom », 30 l. à chacune. Héritier universel : « Me Barthélemy Arnaud, son filz aisné absent », avec substitution, en cas de décès, de François, son autre fils. Témoins : « Me Hugues Massie, Mes Jehan Borrel, ministres rézidant en ceste ville ; Me Geoffroy Léal, proffesseur en médecine ; noble Anthoine Reymond, feu André, Me Jehan Belon, feu Xpistophle, Me Prosper Constans, feu François, marchand, et Me Jacques Puy, filz Estiène, du Chasteau-Quairas , résidant audit Ambrun ; Donadieu, notaire. Embrun, « dans la mayson dudit testateur, à la grand'salle-basse », 31 juillet 1617. — Requête par Catherine de l'Ollivier, veuve de Pierre Arnaud, au juge commun d'Embrun, pour obtenir l'autorisation de faire extraire les actes conservés dans les minutes des notaires d'Embrun qui lui sont nécessaires, 5 février 1637. — Ouverture du testament de « sieur Barthélemy Arnaud », qui « estant allé à la guerre pour le « service du Roy en Itallie », y était mort depuis peu ; et ce, à la requête de Daniel Magallon, avocat, agissant au nom de Catherine de L'Olliivier, et par ordre d'« Honnoré Gontier de L'Ange, docteur ez droictz, advocat au siège d'Ambrun, lieutenant de Mr Me Jean-Gontier de L'Ange, juge commun » d'Embrun, 1er juillet 1625. — Testament dudit Barthélemy Arnaud, fils de Pierre. Il veut être « enterré sellon la relligion », et qu'on fasse une aumône générale le jour de sa sépulture, à tout pauvre, et à chacun on donnera « ung sol » ; il lègue à Marguerite Arnaud, sa fille, 4.000 « francs » payables le jour de son mariage ; à Catherine de L'Olliivier, sa mère, 2.000 l. ; à Doucette Lagier, sa femme, 500 l. ; à l'enfant dont elle est enceinte, si c'est une fille, 4.000 l., le jour de son mariage, et si c'est un garçon, il l'institue son héritier universel, avec substitution de François Arnaud, son frère. Embrun, 4 mars 1625. Ce testament olographe fut remis au notaire Louis Donadieu, le même jour ; présents : Pierre Pelleautier, marchand, Antoine Savine, Louis Chaléon, notaire et procureur, Mr Thomas Chaléon, son frère, Daniel Lagier, docteur ès droits, conseiller du Roi, et Jason Royt, fils de Louis, d'Embrun. — Codicille dudit Barthélemy Arnaud qui réduit le legs de 2.000 « francs » qu'il a fait à Catherine de l'Ollivier, sa mère, à 1000 francs, donnant les autres 1000 francs à Doucette Lagier, sa femme... « A Barcelone » (Barcelonnette, Basses-Alpes), « dans la gallerie du Sr Guillaume Lions » ; présents : Antoine Salva, « procureur fiscal de l'archevesché d'Ambrun, Me Jaubert Jaubert, procureur et notaire de Barcelone, Hériey Audiffred, notaire ducal de Jausiers, Esprit Patac, feu François ; Pierre Audiffred, potier de Barcelone ». Dans cet acte il est dit que ledit Barthélemy Arnaud « commande une compagnie de gens de pied pour service de Sa Majesté de France, laquelle se treuve à présent en Piedmont, soubz le collomnelat du Sr de Saint-George », 6 mars 1625. — Sentence rendue, par Antoine Lambert, « docteur ez droictz, juge commin d'Ambrun », qui condamne le Sr François Arnaud, fils de Pierre, à payer à sa mère la somme de l.800 l. « à elle constituée tant pour dot que pour joyeaux », etc., 31 mars 1637. — Assignation donnée au Sr de Beauregard, procureur du chapitre, de venir plaider la cause que le chapitre a avec Catherine de l'Ollivier, veuve de Pierre Arnaud, 8 mai 1638. Dates : 1595-1638 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Procès, procédures, etc |
G 523 - Messe du Roi, Petites Matines, etc. Dates : 1626-1641 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Comptes et comptabilité Présentation du contenu : Extrait du compte rendu par le chanoine Laurent Roman au chapitre de l'église d'Embrun « des rantes et revenus appartenantz, tant à la Messe du... ... Extrait du compte rendu par le chanoine Laurent Roman au chapitre de l'église d'Embrun « des rantes et revenus appartenantz, tant à la Messe du Roy , fondée dans ladite église par le roy Louys onzième d'heureuse mémoire en l'année 1481, et au mois de janvier, confirmée par ses successeurs, que à l'office des petites Matines ; et ce, ensuite des procurations à luy passées par ledit y. chapitre : une du 8e juin 1626 ; la seconde, du dernier juillet 1627 ; la troisième, du 22e novambre 1629, actes receus par feu Mre Laurens Cellon, notaire et secrétaire dudit v. chapitre, et la dernière, du fer jour de febvrier 1631, acte reçu par Mre Fasche, notaire et secrétaire à présant dudit v. chapitre, et c'est pour sept années, à commancer depuis le 1er de janvier 1626 jusques au dernier de décembre 1632. Chapitre de la charge des deniers affectés à la Messe du Roy : Et primo ledit Sr Roman, comptable, se charge de la somme de cent escus que font de pansion annuelle, au profit de ladite Messe du Roy, Messieurs les thrésoriers de ce pays de Dauphiné, païable moitié à Noël et moitié à la feste de Saint-Jean-Baptiste ; montant pour lesdits sept années, sçavoir 1626, 27, 28, 29, 30, 31 et 32, sept cents escus, et sic 700 é. Estat de la charge des rantes du prieuré de Saint-Marcellin, affectés à l'office des Petites Matines . Se charge aussy de nœuf escus que faisoient de rante annuelle Jean Paschal et Michel Seillac, du Puy-des-Cellons, pour une vigne appartenante audit prieuré, situé au mas de las Moulez , au terroir d'Ambrun, montant, pour lesdits sept ans », 63 é. « Le présent compte,... contenant 36 articles..., revient à la somme de 2.687 escus 24 souls 2 deniers et demi », dont ledit Roman est chargé, 12 juin 1637. — Certificat du notaire Fache, attestant que, suivant « l'acte d'arrentement des annates de feu messires les chanoines Bruno et Donadieu, passé par le vén. chapitre à sieurs Pierre-Maximin-Jacques Doux . et Jean Névière, pour les fruictz de l'année 1637, lesdits rentiers se sont obligés de la somme de 300 livres pour chascunes des deux quartes, et, oultre ce, de païer au Sr Émé de Saint-Marcellin, à proportion de ce que lesdits deux quartes peuvent debvoir des trois charges bled froment de sa congrue portion ; semblablement au baille de la maison de chanonge », pour ce qui lui est dû, 2 décembre 1638. — Copie de la promesse de 190 l. que le chapitre reconnait devoir à Mr Ollagnier, marchand de Briançon, pour « toutes fournitures par luy faictes jusques à ce jour, tant en chappes, chassubles, que dalmatiques », outre le payement déjà fait de 154 l. Embrun, 19 juillet 1638 ; avec la signification de payement de ladite somme de 190 l. faite au chanoine Brunenc, procureur du chapitre, « à la requeste de M. Me Jean Prat, conseiller du Roy, receveur de taille et taillon au Briançonois, ayant droict dudit Ollagnier », présents : « Sr Claude Biraze , d'Oulx, et noble Anthoine Camargue, de Gap ». Embrun, 7 octobre 1640. — Certificat du sieur Bermond, d'Oulx, attestant avoir payé, au nom de « messire Jehan Javelly, prévost de l'église métropole d'Ambrun », la somme de 153 l., « ou cinquante une réalle, un ducaton et demy et six liards », aux « consulz de Bardonêche, Milhaures et Arnaude », pour « 48 sestiers bled sègle et 48 sestiers avoine ». Oulx, 27 mai 1638. — « Quittance de Mr Olanier, de Briançon, en faveur du vén. chapitre, pour 50 escus 40 souls », 28 mai 1638. — « Table de la Messe du Roy , les six premiers mois de l'année 1640, laquelle sera livrée et payée par Mr de Lévésie, chanoine créé de la métropole d'Ambrun, procureur d'icelle messe, payant de la rente des Crottes et des cent escus des trésoriers de Grenoble, selon le gaigne d'un chascun » : au prévôt Javelly, 5 é. 48 s. ; au sacristain Hugues Émé, 3 é. 59 s. 6 d. ; au chantre Louis d'Hugues, 1 é. 10 s. ; « feu R. M. l'archidiacre de Lambert », recevant le chanoine Donadieu, 1 é. 6 s.; « M. l'archidiacre d'Hugues » (Jean), 1 é. 19 s.; les chanoines Garcin, 2 é. 37 s. ; Disdier, 2 é. 36 s. ; Roman, 3 é. 41 s. ; Salva, 2 é. 25 s. ; J. Brunenc, 2 é. 23 s. 3 d. ; J. Javelly, 3 é. 43 s. ; de Meffre, 4 é. 25 s. ; Bertrand, 1 é. 52 s. 9 d. ; Jean Émé, 4 é. 13 s. ; Antoine Disdier, 2 é. 30 s. ; de Lange, 1 é. 9 s. ; Donadieu, 53 s. ; « la magistrale et théologale » (Roman), 5 é. ; le « précenteur » (Savyne), 1 é. 36 s. ; M. de Chantaraine, 1 é. 24 s. ; J. Branche, 1 é. 20 s. ; Rame, 1 é. 33 s. ; J. Chaffard, 1 é. 28 s. 3 d. ; Honoré Bonaffontz, 2 é. 2 s. 3d. ; Jean Bonaffontz, 1 é. 43s. 9 d. ; Bérard, 1 é. 54 s. ; Parandier, 1 é. 53 s. ; de Levésie, 24 s. ; A. Baudet,. 1 é. 17 s. 3 d, ; Donnette, 1 é.39 s. 6 d. ; Fache, 1 é. 26 s. 6 d. ; Subé, 1 é. 22 s. ; Derbez, 1 é. 39 s. ; Névière, 1 é. 45 s. ; Préaud, 16 s. ; Séard, 1 é. 37 s. 9 d. ; J. Gignous, 9 s. ; Étienne Disdier, 11 s. ; Jean Eustache, « y comprins le service de la messe de l'aube, comme aux quatres suivants », 30 s. ; Claude Subé, 34 s. ; Bevons, 30 s. ; Fortet, 30 s. ; Joursin, 30 s. ; Cot, 16 s. ; « le bedel Chabassol », 40 s. ; Pierre Parandier, 24 s. ; « la luminaire » 1 é. ; « les gaiges du procureur », 2 é. 24 s. « les gaiges de marqueur » (Honoré Bonaffontz), 1 é. 36 s. Total : 86 é. 25 s. 9 d. Embrun, 5 février 1640. — « Table de la messe du Roy pour les six derniers mois de l'année 1640 ». Total : 91 é. 21 s. 3 d. repartis entre 50 copartageants, 5 février 1641. — « Table de matines, pour l'année 1640... payée par M. de Levésie, chanoine créé en la métropole d'Ambrun, procureur desdites matines, selon les gaiges de chascun ». Total, 73 é. 49s. repartis entre 49 copartageants, 5 février 1641. — « Table de la messe du sacrestain, pour l'année 1640, fondée dans l'esglize métropolle d'Ambrun, déservie par messieurs les chanoines prébendés,… livrée par Messire Jacques de Levézie, procureur d'icelle... à raison de 21 sou pour sepmaine : le sacristain Hugues Émé, 2 é. 27 s. ; les chanoines Garcin et Roman, 2 é. 48 s., chacun ; J. Brunenc, 2 é. 27 ; Javelly, 1 é. 45. s. ; de Meffre, 2 é. 48 ; Jean Émé, 2 é. 48 ; Disdier, 21 s. ; au procureur, « pour ses droits de recepte », 1 é. 36 ; au marqueur Roman, 24 s. Total, 20 é. 12 s., 15 février 1641. — Procuration du chapitre donnée au prévôt Jean Javelly, « pour exiger et recepvoir de Messieurs les trésoriers de Grenoble ou de celluy qui sera en exercice la pansion de la messe du Roy, journellement célébrée dans ladite église (d'Embrun) et arrérages d'icelle pour sept payes escheues » en 1638, 1639, 1640 et premier terme de 1641, 10 novembre 1641. — Reçu de 30s. du Sr Galland au prévôt Javelly pour une sommation à « Mr de Sève ». Grenoble, 30 décembre 1641. |
G 524 - Comptes de la Fabrique. Dates : 1640-1649 Contexte : Chapitre Métropolitain d'Embrun > Comptes et comptabilité Présentation du contenu : C'est le compte que rand messire Jacques de Levézie, chanoyne en l'église Nostre-Dame d'Ambrun,… des deniers de la grande et petite fabrique de... ... C'est le compte que rand messire Jacques de Levézie, chanoyne en l'église Nostre-Dame d'Ambrun,… des deniers de la grande et petite fabrique de ladite église » pour les années 1640, 1641 et 1642. — « Chapitre de la recepte », en 47 articles, 4.345 livres 9 sols, parmi lesquels : 187 l. 10 s. provenant « de la pension annuelle que fait la communauté de Vars » ; 562 l. 10 s., de la communauté d'Embrun, pour trois ans ; 2 l. 5 s. de « messire Anthoine Baudet, prebtre et chanoyne créé en ladite église, acquéreur de la mayson du Sr Chanteraine, sittué au-devant le collège des paires Jésuistes » (art. 5) ; 9 l., de « noble Honoré du Bonnet, vibally d'Ambrun » ; 3 l. 6 s. 9 d., de « sieur Jean Cressy, mary de la vefve de Jean Berton » ; 10 l. 16 s., des « hoirs de noble Gaspard de Verdun, et « pour iceulz, noble Jean-Pierre de Meurianne, mary de damoiselle Marguerite de Verdun » (art. 16) ; 153 l., de Jean Brouchier, dit le Consul , « rentier (fermier) des terres dépendantes de la chappelle de Saint-André, hunie aux diacres » (art. 26) ; 315 l., de « Me Jouve, notaire de Savine, rantier des montagnies de l'Eyssalette et Séguret, pour les trois ans » ; 281 l. 5 s. de François Arnaud, bourgeois d'Embrun ; 100 l., de messire Jean d'Hugues, archidiacre, « des fruitz dudit archediaconat, teunbés en l'annate par le décès de feu messire Antoine Lambert, archediacre », acte du 15 janvier 1641 (art. 30), etc. — « Chapitre de descharge », en 74 articles, 1551 l. 19 s. 6 d., parmi lesquels : 8 l. au Sr Bernard, chirurgien, et Rame, apothicaire, 29 janvier 1641 ; 168 l., à messire Jean Subé, diacre en l'église, « pour les gaiges deubz audit Subé pour deux « années des enfans de cœur et organiste », 27 mars 1640 (art. 6) ; 4 l., « audit messire Subé, pour du boys achepté pour fère chauffer les enfans de cœur » ; 33 l., à « messire Jacques Branche mestre de musique », 22 octobre 1641 (art. 11) : 18 l., à « messire Antoine Peyron, pour ses gaiges de la souflerye des orgues de ladite année 1640 » ; 46 l. 19 s., à Mre Michel Jouve, « pour le pris-fait de la cabane de la montaigne de l' Eyssallette bailhée par ledit chapitre » ; 7 l. à Mr Mathieu Disdier, « serrurier, pour les gaiges de l'accomodaige des cloches pour l'année 1641 » ; 10 l., à « Mre Jean Bonaffonts, curé de Saint Marcellin » (d'Embrun) ; 47 l. 13 s. 6 d., au « Sr Jacques Thollozan, marchand,... pour les robes des enfans de cœur », 40 décembre 1640 (art. 29) ; 6 l. 4s., à Claude Laurentz, « pour façon de robes des enfans de cœur »; 12 l. « pour les fraitz du procès que les sieurs eccléziastiques ont contre les sieurs consuls « d'Embrun, 21 février 1644 (art. 39) ; 37 l. 19 s. 3 d., « pour les décimes des chapelles de Saint-André et Sainte-Catherine » ; 6 l., au Sr Branche, « pour les armoiries du feu Roy » (art. 44) ; 120 l., à messire Jean Subé, « sçavoir 28 escus, pour les gaiges escheuz à la Saint-Jean 1642, et 12 escus, pour la malladye de son frère » (art. 50) ; 3 l., « pour une pension deubue au Sr curé de Saint-Vincentz (d'Embrun) par Jean Albert, de Guillestre, et aultres de Ceilhac », 5 juin 1641 ; 15 l., à « messire Françoys Chabassol,... pour le service qu'il a rendu à ladite eglise » ; 23 l. 7 s. 9 d., au « Sr Jacques Thollozan, por autres robbes des enfans de cœur » (art. 67) ; 9 l. à Mr de Beauregard, « à compte de ses travauls », 21 février 1644 ; 42 l., au Sr Rame, apothicaire ; 5 l. 5 s., à Jean Ardoin, marchand, d'Embrun ; 20 l., « à damoiselle Marguerite de Lambert, héritière testamentaire de vénérable Mre Anthoine de Lambert, archidiacre » (art. 73), etc. — « Chapitre de reprinze », en 24 articles, 2.660 l. 11 s. Reste dû : 375 l., Par la communauté de Vars ; 412 l. 10 s., par la ville d'Embrun ; 2 l. 14 s., par les « hoirs de feu Sr Vernin, médecin » ; 15 l., par Mre André Gignous, « jadis baile de chanonge » (art. 22). — Clos le 12 avril 1649. |